FR2619988A1 - Station d'alimentation d'animaux, notamment de porcs - Google Patents

Abstract

La station d'alimentation comporte deux couloirs d'accès 1 et 2, deux portes d'entrée 7a, 7b et 9a, 9b, une auge unique, 3 placée devant les deux couloirs, et un système de commande d'accès comportant un portillon 11, entre les couloirs 1 et 2 et l'auge 3, et un moyen de verrouillage sélectif des portes d'entrée. Le portillon 11 a une position de repos, dans laquelle il barre partiellement l'accès à l'auge 3 pour les deux couloirs 1 et 2, et deux positions de travail, l'une ouvrant complètement l'accès à l'auge 3 pour un couloir 1 ou 2 et barrant complètement l'accès à l'auge 3 pour l'autre couloir 2 ou 1 et vice versa. Le moyen de verrouillage sélectif ferme la porte d'entrée 7a, 7b ou 9a, 9b du couloir 1 ou 2 ayant accès à l'auge quand le portillon 11 est dans la position de travail correspondante, et maintient la porte d'entrée 9a, 9b ou 7a, 7b de l'autre couloir 2 ou 1 ouverte. Il ouvre les deux portes d'entrée quand le portillon 11 est en position de repos.

Description

La présente invention concerne des stations d'alimentation d'animaux et, en particulier, de porcs. Elle concerne, plus particulièrement, un système de commande d'accès pour de telles stations d'alimentation.

L'alimentation de certains animaux, plus particulièrement des truies, a fait l'objet de récents développements qui ont été rendus possibles par l'introduction de l'ordinateur dans le domaine de l'élevage. Chaque animal est pourvu d'un badge qui est le plus souvent fixé sur un collier et qui comporte un émetteur radioélectrique ou ultrasonique et une mémoire de données contenant l'identité de l'animal et des données concernant sa ration alimentaire. On prévoit, par groupe d'animaux, une station d'alimentation pourvue d'une auge à laquelle les animaux ont individuellement accès par un couloir qui est pourvu d'un récepteur de données. Quand l'animal se présente dans le couloir, le récepteur capte les données de la mémoire de son badge et les transmet à un ordinateur qui calcule la ration de nourriture qu'un doseur doit introduire dans l'auge de la station.

Pour qu'une station fonctionne correctement, un seul animal à la fois doit pouvoir avoir accès à l'auge. Il faut donc définir des conditions d'accès au couloir et mettre en oeuvre des moyens permettant de satisfaire à ces conditions.

Les animaux accèdent à la station en avançant. La première des conditions est qu'un seul animal soit, à un instant donné, devant le récepteur de la station. Celle-ci doit donc être pourvue d'une porte qui se referme derrière l'animal quand il est entré dans le couloir.

Ainsi, un second animal ne peut accéder au récepteur et perturber le fonctionnement de l'ordinateur. A noter que l'isolement de l'animal est préférable afin d'assurer qu'il mange complètement sa ration en toute quiétude.

On connaît des stations qui remplissent toutes ou certaines de ces conditions. On peut, par exemple, mentionner les stations qui sont décrites dans les brevets nO 2 571 218, nO 2 190 359 et nO 2 505 137 ou dans le brevet anglais nO 1 562 193. Le premier et le quatrième documents mentionnés ci-dessus concernent des stations à portes à axe vertical tandis que les deux autres concernent des stations à portes à axe horizontal. La présente invention concerne une station à portes du premier type.

Dans les stations d'alimentation connues dans la technique, il faut attendre qu'un animal qui s'est alimenté soit complètement sorti de la station à reculons avant qu'un autre animal ait accès au récepteur de la station. Or, après son repas, l'animal peut vouloir rester devant l'auge dans l'attente d'une nouvelle ration. Il en résulte un temps non négligeable pendant lequel la station ne fonctionne pas, ce qui nuit à son rendement et est très important quand on considère le coût de l'installation.

On a déjà tenté de remédier à cette inconvénient en prévoyant une station comportant deux portes arrière et un moyen de verrouillage fermant les deux portes dès qu'un premier animal a commencé son repas, le moyen de verrouillage libérant l'ouverture des deux portes à la fin du repas. Un second animal peut alors pénétrer par la seconde porte, poussant alors une cloison mobile qui force le premier animal à sortir. Il en résulte un gain de temps.

Un objet de la présente invention consiste à prévoir une station également pourvue de deux portes d'entrée, mais dans laquelle l'animal qui vient de finir son repas est écarté de l'auge qu'un second animal tente de s'alimenter ou non. Cette station permet ainsi d'écarter rapidement les animaux qui tentent de s'alimenter plus souvent qu'ils n'y sont autorisés.

Quand il s'agit de nourrir des porcs ou des truies, on sait que l'animal cherche autant à sortir en avançant qu'en reculant. C'est pourquoi un objet de l'invention consiste à prévoir une station pourvue de portes de sortie placées à l'avant de la station.

Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu une station comportant deux couloirs d'accès et deux portes d'entrée auxdits couloirs, une auge unique placée devant les deux couloirs et un système de commande d'accès comportant un portillon entre les couloirs et l'auge, et un moyen de verrouillage sélectif des portes d'entrée, le portillon ayant une position de repos dans laquelle il barre partiellement l'accès à l'auge pour les deux couloirs et deux positions de travail, l'une ouvrant complètement l'accès à l'auge pour un couloir et barrant complètement l'accès à l'auge pour l'autre couloir et vice versa, ledit moyen de verrouillage sélectif fermant la porte d'entrée du couloir ayant accès à l'auge quand le portillon est dans la position de travail correspondante, tout en maintenant la porte d'entrée de l'autre couloir ouverte, et ouvrant les deux portes d'entrée quand le portillon est en position de repos.

Suivant une autre caractéristique, il est prévu que le moyen de verrouillage sélectif est constitué par un moyen de maintien commuta ble dudit portillon dans l'une ou l'autre de ses positions de travail et par deux tringleries respectivement associées aux deux couloirs au-dessus de ces derniers, chaque tringlerie comportant une extrémité avant reliée à un point du portillon et une extrémité arrière reliée aux battants de la porte d'entrée associée au couloir correspondant, la rotation du portillon de sa position de repos à l'une de ses deux positions de travail tirant sur la tringlerie concernée pour fermer la porte d'entrée concernée.

Suivant une autre caractéristique, le moyen de maintien commutable est un vérin qui est actionné quand le portillon a été poussé vers une de ses positions de travail et pendant le temps où le repas est autorisé, le vérin étant pourvu d'un moyen de rappel qui, au relâchement du vérin, ramène le portillon en position de repos.

Suivant une autre caractéristique, une tringlerie comprend une première tringle dont une extrémité est articulée sur un point du portillon et dont l'autre extrémité est articulée sur 1 l'extrémité libre d'un premier bras pivotant autour d'un axe fixe principal, l'extrémité d'un second bras pivotant autour dudit axe fixe vertical étant articulée sur les extrémités d'une seconde et d'une troisième tringle dont les autres extrémités sont respectivement articulées sur les battants de la porte d'entrée correspondante, le premier et le second bras faisant entre eux un angle fixe.

Suivant une autre caractéristique, l'extrémité libre du second bras est, par rapport à l'axe de symétrie du couloir correspondant, décalée de l'autre côté par rapport audit axe fixe vertical.

Suivant une autre caractéristique, la seconde extrémité de la première tringle coulisse dans un collier pivotant porté à l'extrémité libre du premier bras et porte une butée qui tire sur ledit collier quand le portillon passe de sa position de repos à la position de travail correspondant à la tringlerie et étant au contact dudit collier quand le portillon est en position de repos ou dans l'autre position de travail, un moyen de rappel tendant à écarter les seconde et troisième tringles.

Suivant une autre caractéristique, les deux couloirs sont parallèles et accolés, le côté commun aux deux couloirs étant une paroi devant laquelle pivote le portillon et alignée avec celui-ci quand il est en position de repos.

Suivant une autre caractéristique, ledit moyen de rappel est un ressort de traction monté entre les tringles adjacentes parmi les secondes et les troisièmes tringles.

Suivant une autre caractéristique, chaque couloir comporte encore, sur son côté opposé au portillon, une porte de sortie ouvrable uniquement de l'intérieur du couloir et rappelée en permanence en position de fermeture.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue schématique en plan d'un système de commande d'accès à une station d'alimentation suivant l'invention, la station étant inoccupée,
la Fig. 2 est une vue schématique en plan du système de commande de la Fig. 1, la station étant occupée,
la Fig. 3 est une vue en perspective d'une station munie de son système de commande d'accès en position de repos, et
la Fig. 4 est une vue en perspective de la station de la partie supérieure de la Fig. 3, le système de commande d'accès étant dans l'une de ses positions de travail.

La vue schématique de la Fig. 1 montre deux couloirs accolés conduisant à une auge unique 3. Le couloir 1 est délimité latéralement par une cloison 4, commune avec le couloir 2, et une paroi 5. Le couloir 2 est délimité par la cloison 4 et une paroi 6, symétrique de la paroi 5 par rapport à la cloison 4. Le couloir 1 comporte une porte d'entrée formée de deux battants 7a et 7b à axes de pivotement verticaux 8a et 8b. Le couloir 2 comporte aussi une porte d'entrée à deux battants 9a et 9b pivotant sur des axes verticaux lOa et lOb.

Entre l'auge 3 et le bord vertical avant de la cloison commune 4, est prévu un portillon 11 dont l'axe de pivotement 12 se trouve juste devant la cloison commune 4. Le bord vertical libre 13 du portillon 11 est relié par une liaison articulée à l'extrémité de la tige 14 d'un vérin 15 dont le corps est reliée par une liaison articulée au bâti 16 de l'auge 3.

La Fig. 1 montre aussi que la paroi 5 s'écarte vers l'extérieur à partir du niveau du portillon environ et, entre son extrémité avant 17 et le bâti 16 est prévu une porte à deux battants 18a et 18b qui, comme les flèches F l'indiquent, ne laisse passer que vers la sortie étant rappelée en permanence dans le sens des flèches F. Symétriquement, entre l'extrémité avant 19 de la paroi 6 et le bâti 16 est prévue une porte à deux battants 20a et 20b se refermant dans le sens des flèches F.

Au voisinage du bord vertical libre 13 du portillon 11 est prévu un axe 21 autour duquel s'articule une extrémité d'une tringle 22 dont l'autre extrémité 23 est passée à travers un collier 24, représenté symboliquement, qui est monté pivotant au bout d'un bras 25 dont l'autre bout est monté pivotant sur un axe vertical fixe 26.

En pratique, l'axe 26 est monté sur une barre transversale 27 qui est solidaire du bord avant de la cloison commune 4. Le bras 25 est solidaire d'un second bras 28 dont le bout libre porte un axe 29.

Dans la pratique, pour assurer la rigidité entre les bras 25 et 28, leurs extrémités libres sont réunies par une entretoise 30. Sur l'axe 29 sont montées pivotantes les extrémités de deux tringles 31a et 31b dont les autres extrémités sont respectivement montées pivotantes sur des axes 32a et 32b portés par les bords libres des battants 7a et 7b. L'extrémité 23 de la tige 22 porte une butée 33 qui entraîne le collier 24 quand la tringle 22 est tirée vers l'axe 21.

Sur l'axe 21 s'articule également une extrémité d'une tringle 34 dont l'autre extrémité 35 est passée à travers un collier 36, également représenté symboliquement, qui est monté pivotant au bout d'un bras 37 dont l'autre bout est monté pivotant sur un axe vertical fixe 38 qui est aussi monté sur la barre transversale 27. Le bras 37 est solidaire d'un second bras 39 dont le bout libre porte un axe 40.

Entre les bouts des bras 37 et 39 est aussi prévue une entretoise 41.

Sur l'axe 40 sont montées pivotantes les extrémités de deux tringles 42a et 42b dont les autres extrémités sont respectivement montées pivotantes sur des axes 43a et 43b portés par les bords libres des battants 9a et 9b. L'extrémité 35 de la tringle 34 porte une butée 44 servant à tirer le collier 36 quand on tire la tige 34 vers l'axe 21.

Quand l'ensemble est au repos, comme le montre la Fig. 1, les éléments 22 à 26 et 28 à 33 sont symétriques des éléments 34 à 44 par rapport à la cloison commune 4 prolongée par le portillon 11, la barre 27 étant elle-même symétrique par rapport à la même ligne.

Le système est complété par un ressort transversal de traction 45 qui réunit deux points intermédiaires 46 et 47 des tringles 31b et 42b. En tirant sur ces tringles, le ressort 45 provoque directement le maintien des battants 7b et 9b ouverts, ce qui tire les axes 29 et 40 vers l'arrière des couloirs et donc assure aussi l'ouverture des battants 7a et 9a. Par ailleurs, la traction sur les axes 29 et 40 fait tourner les triangles 25-28-30 et 37-39-41 respectivement dans le sens des aiguilles d'une montre et en sens contraire. Dans cette position, les butées 33 et 44 sont respectivement en contact avec les colliers 24 et 36. Le vérin 15 est muni d'un ou de deux ressorts de rappel longitudinaux 48 qui font rentrer la tige 14 quand la pression est relâchée dans le corps du vérin.

La vue schématique de la Fig. 2 permet de comprendre le fonctionnement du système. Quand une truie TR entre dans le couloir 1, entre les battants 7a et 7b ouverts, puis se dirige vers l'auge 3, elle pousse avec son groin le portillon 11 qui, à la Fig. 1, obturait partiellement l'accès à l'auge 3. Le mouvement du portillon 11 provoque la mise en route du récepteur, non montré, qui lit les données mémorisées sur le badge de la truie. Les données transmises à un ordinateur, non montré, provoque, si la truie a le droit de recevoir une ration, l'actionnement du vérin 15 dont la tige 14 écarte encore le portillon 11, plus loin vers une position obstruant le couloir 2, mais découvrant toute l'auge 3 pour la truie TR. Le vérin reste ensuite actionné tout le temps du repas.Quand le bord 13 du portillon 11 se déplace, vers la gauche en regardant la Fig. 2, l'axe 21 tire sur la tringle 22 sur laquelle la butée 33 tire sur le collier 24 qui, à son tour, entraîne le triangle 25-28-30 en rotation, si bien que l'axe 29 tire sur les tringles 31a et 31b qui ferment les battants 7a et 7b, respectivement. Tant que le vérin 15 est actionné, la porte d'entrée du couloir 1 est donc fermée et le portillon 11 bloqué.

Pendant ce temps, au-dessus du couloir 2, la tige 34 est poussée par l'axe 21 et recule dans le collier 36, mais la position du triangle 37-39-41 ne bouge pas car le ressort 45 a une extrémité 46 qui a été tirée vers l'avant par la tringle 31b et que la tringle 42b est donc tirée vers la cloison commune 4. I1 en résulte que les battants 9a et 9b restent ouverts, comme à la Fig. 1. Pendant que la truie TR prend son repas, une autre truie peut donc pénétrer dans le couloir 2 jusqu'au portillon 11, mais ne peut accéder à l'auge 3, car le portillon 11 est bloqué. La truie TR, avec une porte fermée derrière elle, mange donc en toute quiétude.

Quand le repas est terminé, le vérin 15 est relâché et le ressort de rappel 48 tend à faire rentrer la tige 14. Le portillon tend donc à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre en repoussant la truie TR. Si celle-ci recule, elle ouvre les battants 7a et 7b qui tirent sur les tringles 31a et 31b en faisant tourner le triangle 25-28-30 pour le ramener à son état initial. Si la truie TR décide de sortir en avançant, elle écarte les battants 18a et 18b qui se referment dès son passage. De toute façon, le ressort 45, tirant sur la tringle 31b, ouvre le battant 7b et, en conséquence, le battant 7a ramenant le triangle 25-28-30 à sa position initiale.

I1 faut noter que si une autre truie pousse derrière le portillon 11, l'évacuation de la truie TR est acocélérée.

La vue en perspective de la Fig. 3, montrant une structure réelle de station suivant l'invention, permet de mieux apprécier les dimensions des différents éléments qui composent la station. Ainsi, la paroi 5 est, en fait, constituée de deux longerons en tube, l'un en haut et l'autre en bas, qui sont réunis par des barreaux tubulaires verticaux qui ne sont pas montrés pour la clarté du dessin. I1 apparaît que les tringles 22 et 34 sont des tronçons de barre de section circulaire que les triangles 25-28-30 et 37-39-41 sont constitués par des tronçons de fers plats soudés entre eux, que les tringles 31a, 31b, 42a et 42b sont aussi des tronçons de fers plats.

Les pivots, tels que par exemple, le pivot 32a sur lequel s'articule l'extrémité arrière de la tringle 31a peut être simplement constitué d'un court tronçon de cylindre creux soudé au bord libre de la porte 7a et dans lequel s'enfile un bout de tige ronde dont le bout supérieur est soudé sous la tringle 31a. I1 y a évidemment d'autres manières possibles de réaliser de tels pivots, sachant qu'ils doivent être assez robustes pour contenir les chocs occasionnés par de lourds animaux.

La Fig. 3 montre également que le rappel des portes avant 18a, 18b et 20a, 20b est facilement obtenu en inclinant leurs axes de pivotement.

A la Fig. 4, le portillon 11 a été tourné vers la gauche, en regardant le dessin, ce qui a permis à une truie entrée par le couloir 1 d'atteindre l'auge 3. La butée 33 a fait tourner le triangle 25-28-30 qui a fait fermer la porte 7a, 7b par les tringles 31a, 31b.

Au-dessus de l'autre couloir 2, la butée 44, constituée d'un anneau à travers lequel une vis permet sa fixation sur la tige 34, est passée sensiblement derrière le collier 36. Le triangle 37-39-41 est resté en place car le ressort 45 tire sur la tringle 42b. A noter que les longueurs des éléments 39 et 42b étant fixes, le ressort 45 leur fait prendre une position bien déterminée correspondant à l'ouverture du battant 9b et cette position déterminée entraine également l'ouverture complète du battant 9a. A noter que les parois 5 et 6 sont prolongées vers l'arrière au-delà des axes 8a et îOa respectivement. Les positions d'ouverture des battants 7a et 9a sont ainsi bien définies, même quand un animal s'appuie sur un de ces battants.

Dans l'exemple de réalisation qui vient d'entre décrit en relation avec les Figs. 1 à 4, le moyen de rappel du vérin 15 est un ressort de rappel 48, mais il doit être bien entendu que le vérin 15 pourrait être un vérin à double effet, une chambre permettant l'actionnement du vérin et l'autre son retour à la position médiane.

On a encore mentionné aux Figs 1 et 2, en traits tirets, une ligne 49 qui symbolise une barrière entre deux groupes d'animaux.

Sur les dessins on n'a pas montré le récepteur de données car il ne fait pas directement partiè de l'invention, bien qu'il contribue à son fonctionnement puisqu'il conditionne le fonctionnement du vérin 14.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Station d'alimentation comportant deux couloirs d'accès (1 et 2) et deux portes drentrée (7a, 7b et 9a, 9b) auxdits couloirs, une auge unique (3) placée devant les deux couloirs et un système de commande d'accès comportant un portillon (11), entre les couloirs (1 et 2) et l'auge (3), et un moyen de verrouillage sélectif des portes d'entrée, caractérisée en ce que le portillon (11) a une position de repos, dans laquelle il barre partiellement l'accès à l'auge (3) pour les deux couloirs (1 et 2), et deux positions de travail, l'une ouvrant complètement l'accès à l'auge (3) pour un couloir (1 ou 2) et barrant complètement l'accès à l'auge (3) pour l'autre couloir (2 ou 1) et vice versa, ledit moyen de verrouillage sélectif fermant la porte d'entrée (7a, 7b ou 9a, 9b) du couloir (1 ou 2) ayant accès à l'auge quand le portillon (11) est dans la position de travail correspondante, tout en maintenant la porte d'entrée (9a, 9b ou 7a, 7b) de l'autre couloir (2 ou 1) ouverte, et ouvrant les deux portes d'entrée quand le portillon (11) est en position de repos.

2) Station d'alimentation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de verrouillage sélectif est constitué par un moyen de maintien commutable dudit portillon (11) dans l'une ou l'autre des positions de travail et par deux tringleries respectivement associées aux deux couloirs (1 et 2), au-dessus de ces derniers, chaque tringlerie comportant une première extrémité avant reliée à un point (21) du portillon (11) et une seconde extrémité arrière reliée aux battants (32a, 32b ou 43a, 43b) de la porte d'entrée (7a, 7b ou 9a, 9b) associée au couloir correspondant (1 ou 2), la rotation du portillon (11) de sa position de repos à l'une des deux positions de travail tirant la tringlerie concernée vers l'avant pour fermer la porte d'entrée du couloir correspondant.

3) Station d'alimentation suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le moyen de maintien commutable est un vérin (15) qui est actionné quand le portillon (11) a été poussé vers une des deux positions de travail et pendant le temps où le repas est autorisé, le vérin (15) étant pourvu d'un moyen de rappel (48) qui, au relâchement du vérin (15), ramène le portillon (11) en position de repos.

4) Station d'alimentation suivant la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce qu'une tringlerie comprend une première tringle (22 ou 34) dont une extrémité est articulée sur un point (21) du portillon et dont l'autre extrémité est articulée sur l'extrémité libre d'un premier bras (25 ou 37) pivotant autour d'un axe fixe vertical (26 ou 38), l'extrémité d'un second bras (28 ou 39) pivotant autour dudit axe fixe vertical (26 ou 38) et étant articulée sur les extrémités d'une seconde (31a ou 42a) et d'une troisième tringle (31b ou 42b) dont les autres extrémités sont respectivement articulées sur les battants de la porte d'entrée correspondante, le premier et le second bras faisant entre eux un angle fixe.

5) Station d'alimentation suivant la revendication 4, caractérisée en ce que l'extrémité libre du second bras (28 ou 39) est, par rapport à l'axe de symétrie du couloir (1 ou 2) correspondant, décalée de l'autre côté par rapport audit axe fixe vertical (26 ou 38).

6) Station d'alimentation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que la seconde extrémité de la première tringle (22 ou 34) coulisse dans un collier (24 ou 36) pivotant porté à l'extrémité libre du premier bras (25 ou 37) et porte une butée (33 ou 44) placée entre l'extrémité de ladite première tringle et le collier pour pouvoir tirer sur ledit collier quand le portillon (11) passe de sa position de repos à la position de travail correspondant à la tringlerie et étant en contact avec ledit coulisseau quand le portillon est en position de repos ou dans l'autre position de travail, un moyen de rappel tendant à écarter les seconde et troisième tringles.

7) Station d'alimentation suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les deux couloirs (1 et 2) sont parallèles et accolés, le côté commun aux deux couloirs étant une cloison commune (4) devant laquelle pivote le portillon (11) et alignée avec celui-ci quand il est en position de repos.

8) Station d'alimentation suivant la revendication 7, caractérisée en ce que ledit moyen de rappel est un ressort de traction (45) monté entre les tringles adjacentes (31b et 42b) parmi les secondes et les troisièmes tringles.

9) Station d'alimentation suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que chaque couloir (1 ou 2) comporte encore, sur son côté opposé au portillon, une porte de sortie (18a, 18b ou 20a, 20b) ouvrable uniquement de l'intérieur du couloir et rappelée en permanence en position de fermeture.