FR2619293A1 - Procedes et dispositifs pour sertir mecaniquement une pluralite de petites pierres precieuses sur une face plane d'un bijou - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet des procédés et des dispositifs pour sertir mécaniquement une pluralité de petites pierres précieuses sur une face plane d'un bijou. Un dispositif selon l'invention comporte une cuve 3 que l'on pose sur le plateau inférieur 1b d'une presse ou sur une table. Il comporte un chapeau 4 équipé de moyens qui s'engagent dans la cuve 3 en centrant le plateau par rapport à la cuve. Il comporte un support de monture de bijou 6 qui est placé dans le fond de la cuve et qui est centré par rapport à celle-ci par des ergots de centrage et qui porte une monture 7 de bijou. Des outils 5 d'enfoncement des pierres de sertissage et éventuellement de transfert des pierres par aspiration, sont fixés sous le plateau 4 sur lequel on appuie avec le plateau supérieur 1a actionné par un vérin 2. Une application est la fabrication de séries de bijoux comportant des faces planes garnies d'une pluralité de brillants.

Description

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DESCRIPTION

Procédés et dispositifs pour sertir mécaniquement une pluralité

de petites pierres précieuses sur une face plane d'un bijou.

L'invention a pour objet des procédés et des dispositifs pour sertir mécaniquement une pluralité de petites pierres précieuses

sur une face plane d'un bijou.

Le secteur technique de l'invention est celui de la fabrication mécanisée de bijoux garnis de petites pierres précieuses

ou semi-précieuses, notamment de petits diamants taillés en brillants.

On connaît des bijoux (colliers, bracelets, broches, pendentifs, montres etc....), comportant des facettes planes qui sont garnies d'un grand nombre de petites pierres précieuses ou semi-précieuses, placées c8te à côte. En général, ces pierres sont très petites, leur plus grande dimension pouvant être inférieure à 1 mm. Les pierres sont placées dans des logements qui sont usinés dans la masse du métal constituant la monture du bijou, puis elles sont serties au moyen de griffes constituées par des lots de métal qui

sont disposés autour de chaque pierre.

A ce jour, en utilisant des machines à commande numérique qui permettent des déplacements relatifs de l'outil par rapport à la pièce à usiner suivant cinq axes, on sait réaliser en série des travaux d'usinage de la monture métallique qui permettent de creuser dans celle-ci les logements destinés à recevoir les pierres et de laisser en place des lots de métal destinés à servir de griffes de sertissage des pierres avec la très grande précision d'usinage nécessaire. Les publications FR. A. 2.579.085 - FR. A. 2.580.155 et FR. A. 2.593.039 (DIAMANT APPLICATIONS) décrivent de tels procédés

d'usinage.

Une fois la monture usinée sur une machine-outil, il faut

mettre en place chaque pierre dans un logement et sertir les pierres.

Ces opérations peuvent être faites manuellement sous une loupe binoculaire mais, compte tenu de la très faible dimension des pierres et du grand nombre de celles-ci, les opérations manuelles

sont coûteuses.

Dans le cas des brillants ou d'autres pierres qui sont taillées en pointe et dont la face apparente est une table plane qui doit être parallèle à la face plane de la monture, une difficulté réside dans le fait que les pierres de même granulométrie n'ont pas la même hauteur entre les flancs de la'pointe qui prennent appui sur un siège usiné dans la monture et la table de la pierre et on rencontre fréquemment, dans une même classe de granulométrie, des différences

de hauteur de l'ordre du dizième du diamètre de la pierre.

Ces différences de hauteur créent des problèment lorsqu'on veut sertir mécaniquement et simultanément une pluralité de pierres garnissant une face plane. Dans ce cas, on place la monture garnie de pierres entre les plateaux d'une presse, de telle sorte que la face plane soit parallèle à ces plateaux et on appuie sur les griffes qui s'appuient elles-mêmes sur les pierres, mais on risque alors de faire éclater les pierres les plus hautes qui résistent mal aux efforts

de cisaillement et de compression.

Les publications FR. A. 2.580.155 et FR. A. 2.593.039 (DIAMANT APPLICATIONS) décrivent des procédés d'usinage permettant de réaliser des sièges déformables et de placer les tables de toutes les pierres dans un même plan parallèle à la face plane de la monture recevant les pierres. Ces deux demandes de brevet décrivent également un procédé de sertissage mécanique au moyen de plateaux qui viennent en appui sur les tables de toutes les pierres, pour les mettre au même niveau et sur les griffes pour les déformer et sertir les pierres. Un objectif de la présente invention est de procurer un dispositif particulier permettant de réaliser mécaniquement le sertissage simultané d'une pluralité de pierres sur une face plane d'une monture de bijou, en utilisant une presse et un procédé et un dispositif permettant de mettre en place simultanément toutes les pierres dans leur logement, de façon mécanique, en utilisant ce dispositif. L'objectif de l'invention est atteint au moyen d'un dispositif qui comporte: - une cuve ouverte vers le haut, qui est destinée à être placée sur le plateau inférieur d'une presse; - un chapeau qui s'emboite avec un très faible jeu, dans ladite cuve en étant centré dans celle-ci et qui comporte, sur sa face inférieure, des moyens de fixation d'outils; un support de monture qui est positionné dans le fond de ladite cuve par des ergots de positionnement et qui comporte des moyens de fixation d'une monture de bijou, dans une position bien déterminée par rapport audit support et telle que ladite face plane qui doit Ctre garnie de pierres, soit horizontale, dirigée vers le

haut et librement accessible.

- et des outils-d'enfoncement des pierres et de sertissage des griffes qui sont fixés sous ledit chapeau Selon un mode de réalisation préférentiel, le support de la monture du bijou comporte une embase dont la face inférieure plane vient en appui contre le fond horizontal de ladite cuve et comporte des alésages dans lesquels pénètrent des ergots de positionnement

situés dans le fond de la cuve.

Avantageusement, le chapeau comporte, sur sa face inférieure, une collerette qui pénètre dans ladite cuve qui est cylindrique, laquelle collerette a une face externe dont le diamètre présente une très faible tolérance par rapport au diamètre de ladite cuve. Un dispositif selon l'invention, destiné à mettre en place les pierres mécaniquement et simultanément dans leur logement, comporte, en outre, un bol vibrant qui est utilisé en combinaison avec un outil de transfert des pierres fixé à l'intérieur de la collerette dudit plateau pour mettre en place mécaniquement les pierres

dans les logements usinés dans ladite monture de bijou.

Ledit bol vibrant comporte un corps qui délimite une cavité centrale fermée, qui est connectée sur un appareil d'aspiration et il comporte, sur sa face supérieure, une cuvette dont le fond descend vers la périphérie à partir d'un sommet central et des logements destinés à recevoir chacun une pierre qui sont disposés à la périphérie du fond de ladite cuvette et qui communiquent avec ladite cavité centrale et la disposition desdits logements reproduit la disposition sur la monture des logements destinés à recevoir lesdites pierres; Selon un mode de réalisation préférentiel, l'outil de transfert délimite une cavité ouverte vers le haut et comporte une couronne qui peut pénétrer dans ladite cuvette et qui est traversée par des petits alésages qui communiquent avec ladite cavité et ledit chapeau comporte un conduit qui débouche dans un alésage axial ouvert à son extrémité inférieure, lequel conduit est destiné à être connecté sur un appareil d'aspiration pour mettre en dépression la cavité dudit outil de transfert lorsque celui-ci est fixé audit chapeau. Les outils d'enfoncement des pierres comportent, sur leur face inférieure, une nervure, par exemple une couronne qui prend appui sur les tables des pierres et qui placent celles-ci dans un même plan parallèle à ladite face plane de la monture lorsqu'on

appuie sur ledit chapeau avec une presse.

Avantageusement, ladite nervure comporte, sur sa face inférieure, des évidements qui sont disposés au-dessus des griffes de

sertissage des pierres.

Les outils de sertissage comportent sur leur face inférieure, une nervure de sertissage qui vient en appui sur les sommets des griffes de sertissage pour les déformer de façon permanente, lorsqu'on

appuie sur le chapeau avec une pierre.

Avantageusement, la face inférieure de la nervure de sertissage comporte des évidements qui coiffent les tables des pierres et qui évitent que ladite couronne de sertissage ne s'appuie sur les

pierres pendant le sertissage des griffes.

La face inférieure de la nervure de sertissage comporte des encoches concaves qui sont positionnées au-dessus des griffes de

sertissage et qui prennent appui sur les têtes de celles-ci.

Un procédé selon l'invention pour sertir mécahiquement une pluralité de pierres précieuses dans une face plane d'une monture métallique de bijou, comporte les opérations suivantes: - on usine dans ladite monture des logements destinés à recevoir des pierres au moyen d'une machine à commande numérique, de telle sorte que ces logements présentent un siège déformable; - on fixe ladite monture sur un support de monture qui la maintient dans une position déterminée; - on place ledit support dans une position bien déterminée dans le fond d'une cuve qui est posée sur le plateau inférieur d'une presse; - on dépose une pierre dans chaque logement; - on fixe sur un chapeau un outil d'enfoncement des pierres dans leur logement; - on engage ledit chapeau dans ladite cuve en le guidant pour qu'il reste bien centré et on appuie sur ledit chapeau avec le deuxième plateau d'une presse jusqu'à ce qu'il vienne en butée contre la face supérieure de ladite cuve et, à ce moment là, les tables de toutes les pierres se trouvent dans un même plan déterminé parallèle à ladite face plane de la mionture; - on fixe ensuite sur un chapeau un outil de sertissage des griffes, on engage à nouveau ledit plateau dans ladite cuve et on appuie à nouveau sur ledit chapeau avec le second plateau de la presse jusqu'à ce qu'il vienne à nouveau en butée contre la face supérieure de ladite cuve et, à ce moment, les griffes se trouvent serties

uniformément sur lesdites pierres.

Avantageusement, les pierres sont mises en place simultanément dans leur logement par des moyens mécaniques, par un procédé comportant les opérations suivantes: on déverse d'abord lesdites pierres dans une cuvette d'un bol vibrant et aspirant qui les répartit mécaniquement dans des logements,placés dans le fond de ladite cuvette, qui reproduisent la disposition des logements usinés dans ladite monture, on retourne ensuite ladite cuvette sur un outil de transfert que l'on met en dépression et qui comporte des alésages sur chacun desquels une pierre vient se coller et on place ensuite ledit outil de transfert dans ladite cuve au-dessus de ladite monture, puis on supprime la dépression, de sorte que chaque pierre se trouve engagée dans l'un

desdits logements.

L'invention a pour résultat la fabrication mécanisée de bijoux comportant des faces planes sur lesquelles une pluralité de

pierres précieuses ou semi-précieuses sont serties.

Les dispositifs selon l'invention permettent de réaliser mécaniquement les opérations de sertissage des griffes au moyen d'une presse, après avoir enfoncé préalablement les pierres dans leur logement, pour amener les tables de toutes les pierres dans un même plan, de sorte que l'on ne risque pas de briser certaines pierres

pendant le sertissage mécanique.

Les dispositifs selon l'invention permettent également de mettre en place mécaniquement et simultanément toutes les pierres - sur une face plane d'un bijou par aspiration au moyen d'un bol vibrant et d'un outil de transfert qui s'adapte au chapeau d'un

dispositif selon l'invention.

La description suivante se réfère aux dessins annexés qui

représentent, sans aucun caractère limitatif, un exemple de

réalisation d'un dispositif selon l'invention.

La figure 1 est une coupe verticale de l'ensemble d'un

dispositif selon l'invention.

La figure' 2 est une coupe axiale d'une cuve.

La figure 3 est une coupe axiale d'un chapeau de cuve. La figure 4 est une vue éclatée d'un support de monture

de bijou.

La figure 5 est une coupe axiale d'un bol vibrant.

La figure 6 est une coupe axiale d'un outil de transfert

par aspiration.

La figure 7 est une vue éclatée en coupe montrant les positions relatives du chapeau, de l'outil de transfert et du bol

vibrant pendant le transfert des pierres.

La figure 8 est une coupe d'un outil d'enfoncement.

La figure 9 est une coupe d'un outil de sertissage.

La figure 10 est une coupe partielle à grande échelle

d'un brillant en cours de sertissage.

La figure 1 représente une coupe verticale schématique

éclatée d'un dispositif selon l'invention.

Les repères la et lb représentent le plateau supérieur et le plateau inférieur d'une presse, qui sont déplaçables l'un par rapport à l'autre par un vérin 2, ou par tout autre moyen. Les plateaux sont horizontaux et le plateau mobile est déplacé verticalement. En variante, le repère la peut représenter une table

horizontale et le repère lb la tête d'un vérin vertical.

Le repère 3 représente une cuve métallique qui est posée sur le plateau inférieur lb. Le repère 4 représente le chapeau de cuve 4 qui est

posé sur la cuve 3 et qui est centré par rapport à celle-ci.

Le repère 5 représente un des outillages qui peuvent être

fixés sur la face inférieure du chapeau 4.

Le repère 6 représente un support de monture de bijou qui est placé dans le fond de la cuve 3 et qui sert à tenir une monture de bijou 7 dans une position déterminée en présentant une face plane de cette monture vers le haut, laquelle face a déjà été usinée

et comporte des logements destinés à recevoir des pierres précieuses.

La figure 2 est une coupe verticale axiale d'un mode de

réalisation préférentiel de la cuve 3.

La cuve 3 est composée d'un corps métallique 8, qui délimite une cavité 9, ouverte vers le haut, ayant par exemple une forme cylindrique verticale d'axe z zl. L'alésage 9 est surmonté d'un contre-alésage 9a, qui est usiné avec une très grande précision. Le fond de la cavité comporte des alésage dans lesquels sont placés des ergots en relief 10, destinés au centrage du support de

monture 6.

La face supérieure 1l est usinée avec précision pour servir

de face d'appui au chapeau 4 qui va venir en butée contre cette face.

Le corps 8 comporte une mortaise 12 qui coopère avec une mortaise 12a creusée dans la paroi du chapeau pour recevoir une clavette 13, placée entre cuir et chair, qui solidarise en rotation la cuve 3 et le chapeau 4, tout en permettant un déplacement relatif axial. Le corps 8 comporte un alésage axial 9b qui débouche dans le fond

de la cuve.

La figure 3 est une coupe axiale du chapeau de cuve 4.

Celui-ci comporte un corps métallique 14, dont la face inférieure 15 est usinée avec précision et vient en appui sur la face supérieure 11 de la cuve 3. Il comporte une collerette cylindrique 16 en relief par rapport à la face inférieure 15. La face externe 16a de la collerette est usinée avec une très grande précision pour s'emboîter dans le contre-alésage 9a, de sorte qu'après emboîtement, les axes

z zl de la cuve et du chapeau coïncident.

Le corps 14 comporte des alésages 17 qui débouchent sur sa face inférieure à l'intérieur de la collerette 16, dans lesquels sont placés des ergots en relief 18, destinés au centrage

des outillages 5, qui sont montés dans la collerette 16.

Le corps 14 comporte éventuellement un alésage horizontal 19 qui débouche dans un alésage central 20. L'alésage 19 peut être

connecté sur un moyen d'aspiration pour être mis en dépression.

La figure 4 est une vue éclatée d'une coupe axiale d'un mode de réalisation d'un support de monture 6 destiné à être placé

dans la cavité 9 de la cuve 3.

Le support comporte un socle ou embase 21, qui comporte sur sa face inférieure, des alésages borgnes 22, destinés à recevoir les ergots 10 situés dans le fond de la cuve, de sorte que le socle 21 se trouve centré dans la cuve. Il comporte un alésage central 23 qui

est fileté.

La figure 4 représente un exemple dans lequel la monture de bijou 7 est une lunette de montre, c'est-à-dire un cadre qui entoure le cadran d'une montre, lequel cadre présente une face supérieure plane 7a. Avant de placer cette monture sur son support, on l'a usinée pour préparer sur toute sa périphérie ou sur une partie de celle-ci, des logements 24 destinés à recevoir chacun un petit diamant 25 taillé en brillant, ayant une pointe 25b destinée à pénétrer dans le logement 24 et une table plane 25a qui constitue la face

apparente supérieure.

Le corps 21 comporte un contre-alésage axial 26, dans lequel se logeunchapeau 27, qui comporte une collerette périphérique 28. Le chapeau 27 comporte une cuvette axiale 29, dont le fond est

prolongé dans un alésage axial 30.

Le support de monture 6 comporte, en outre, un boulon de

fixation 31 dont la tête se loge dans la cuvette 29.

Après avoir placé la lunette 7 ou toute autre monture de bijou sur le sommet de l'embase 21, on engage le chapeau 27 dans l'alésage 26, de telle sorte que la collerette 28 vient s'appuyer contre une partie de la monture 7 qui se trouve pincée entre l'embase 21 et le chapeau 27. On visse ensuite le boulon 31 dans l'alésage

fileté 23.

La figure 4 représente un exemple de réalisation d'un support d'une monture 7 qui est circulaire et qui vient se placer contre un épaulement périphérique circulaire 32 qui la centre par rapport au support 21. Bien entendu, la forme de l'embase 21 et du chapeau varient selon la forme de la monture du bijou, mais dans tous les cas, ces pièces sont conçues pour maintenir la monture 7 dans une position bien déterminée, dans laquelle une face plane 7a de la monture,qui est déjà usinée pour recevoir des pierres est placée en position horizontale, à un niveau bien déterminé par rapport à la face inférieure du corps 21 et est librement accessible par le dessus. Une fois la monture 7 pincée entre l'embase 21 et le chapeau 27, on peut placer le support 6 à l'intérieur de la cuve 3 en engageant les ergots de centrage 10 dans les alésages borgnes 22, de sorte que le support 6 et la monture 7 occupent une

position précise par rapport à la cuve.

Selon une première variante, on place manuellement dans chaque logement 24 de la monture, un brillant 25, dont la pointe est dirigée vers le bas. Cette opération peut être faite avant de placer le sdpport 6 dans la cuve 3, ou après l'avoir mis en place

dans la cuve.

Selon un autre procédé caractéristique de la présente invention, on peut utiliser un dispositif selon l'invention pour mettre en place les brillants 25 dans les logements 24, de façon

mécanisée.

Dans ce cas, on utilise une pièce, dite bol vibrant, qui

est représentée en coupe axiale sur la figure 5.

Le bol vibrant 33 comporte un corps 34 qui délimite une cavité axiale 35, qui est obturée de façon étanche par une plaque 36. La cavité 35 communique avec un alésage latéral 37 qui peut être branché sur un appareil d'aspiration pour mettre la cavité 35 en dépression, par exemple une dépression de l'ordre de 10.000 Pascals

(100 mbars)).

La face supérieure du bol 33 comporte une cuvette 38 dont le fond descend en légère pente vers la périphérie à partir

d'un sommet central.

Des alésages 39 qui communiquent avec la cavité 35 sont usinés dans le fond de la cuvette 38. La disposition de ces alésages reproduit exactement la disposition des logements 24 usinés dans les montures 7. Avantageusement, les alésages 39 et les logements 24 sont usinés sur la même machine outil à commande numérique en utilisant le même programme d'usinage. Avantageusement, les alésages 39 comportent, comme les logements 24, deux alésages cylindriques placés

de part et d'autre d'un siège tronconique.

Les alésages 39 sont disposés à proximité de la paroi

latérale de la cuvette 38.

Le bol 33 est placé sur une table vibrante, on verse les brillants 25 dans la cuvette 38, on branche le tube 37 au moyen d'un flexible sur un appareil d'aspiration et les brillants se répartissent automatiquement tout autour de la périphérie de la cuvette 38 et ils sont aspirés par la dépression vers les alésages

39, dans lesquels ils viennent se positionner.

On vérifie sous la loupe binoculaire que tous les alésages 39 sont bien garnis et que les brillants sont disposés la pointe tournée vers le bas. Au besoin, on corrige manuellement

leur position.

La figure 6 représente une coupe axiale d'un premier outil 5 qui est destiné à être fixé sous le chapeau 4. La figure 6 représente deux demicoupes axiales suivant deux plans perpendiculaires entre eux d'un outil 40 qui est utilisé en combinaison avec le bol vibrant 33 pour transférer mécaniquement les brillants 25 dans les logements 24 d'une

monture de bijoux 7, tenue par le support 6 dans la cuve 3.

Le corps de l'outil de transfert 40 délimite une cavité axiale 41. La face inférieure de l'outil 40 porte une couronne 42, dont les dimensions correspondent à celles du cercle sur lequel se situent les alésages 39 du bol vibrant. Des alésages 43, qui

débouchent dans la cavité 41 sont percés à travers la couronne 42.

La répartition des alésages 43 sur la couronne 42 correspond à

la répartition des alésages 39.

Le corps 34 du bol vibrant 33 comporte, sur sa face supérieure,des alésages borgnes 44, dans lesquels sont placés des ergots de positionnement 45. Le corps de l'outil de transfert 40

comporte des alésages 46.

L'outil 40 comporte également des alésages 47 destinés à recevoir des boulons 47a qui permettent de le fixer sur la face

du plateau 4, à l'intérieur de la couronne 16.

Les ergots de positionnement 18 du chapeau 4 s'engagent alors dans les alésages 46 pour positionner l'outil 40 par rapport

au chapeau.

Dans cette application, l'extrémité supérieure de l'alésage

axial 20 du chapeau, est obturée de façon étanche par une plaque 20a.

La figure 7 représente,en vue éclatée, la position relative du chapeau 4, du bol 33 et de l'outil de transfert 40

pendant l'opération de transfert que l'on décrit ci-après.

On place le chapeau 4 en position retournée et on fixe à l'intérieur de la collerette 16, l'outil de transfert 40, par des boulons 47a. Les ergots de positionnement 18 centrent l'outil de

transfert par rapport au chapeau.

Dans une étape précédente, on a mis en place des brillants dans les logements 38 du bol vibrant 33 dont la cuvette 39 il

était tournée vers le haut.

On maintient l'aspiration dans le bol 35 et on le retourne au-dessus de l'outil de transfert 40, de façon à engager

les ergots 45 dans les alésages 46 pour centrer le bol.

Les dimensions du bol et de la couronne 42 sont telles que lorsque le bol est en appui sur l'outil de transfert 40, la face suéprieure de la couronne 42 se trouve placée à une très faible distance de la table des pierres 25, maintenues plaquées contre le bol par l'aspiration. On coupe alors l'aspiration dans le bol 35 et on met en route l'aspiration branchée sur le conduit 19, de sorte que la cavité 41 se trouve mise en dépression et les brillants sont aspirés par les conduits 43 et viennent occuper une position telle que le brillant 25' représenté sur la partie gauche

de la figure 7.

On enlève alors le bol 33 et on retourne le chapeau 4 auquel est fixé l'outil de transfert 40, tout en maintenant l'aspiration dans le conduit 19. Après quoi on vient placer le chapeau 4 sur la cuve 3, dans laquelle il s'engage en se centrant, de sorte que chaque brillant 25' vient s'engager par sa pointe dans un des logements 24 usinés dans la monture 7. On coupe alors l'aspiration dans le conduit 19 et on enlève le chapeau 4 portant

l'outil de transfert 40.

La figure 8 représente deux demi-coupes décrochées à 90 d'un deuxième outil 48, qui est destiné à être fixé sur un chapeau 4 pour enfoncer les brillants dans leurs logements jusqu'à ce que les tables 25a de tous les brillants soient dans un mime plan

parallèle à la face plane supérieure de la monture.

L'outil 48, comme l'outil de transfert 40, est fixé dans la position 5 de la figure 1 et les moyens de fixation et de positionnement sont les mêmes que ceux de l'outil 40 et sont

représentés par les mîmes repères.

L'outil d'enfoncement 48 comporte une couronne 49 qui a sensiblement le même diamètre et la même largeur que la couronne 42 mais qui a une hauteur supérieure,par exemple 2 mm, contre 1,4 mm

pour la couronne 42.

L'outil d'enfoncement 48 est fixé sur un chapeau 4

et celui-ci est emboîté dans la cuve 3.

La hauteur de la couronne 49 est usinée avec une grande précision, de l'ordre de 0,01mm par rapport à la face supérieure de l'outil 48 qui vient se plaquer contre la face inférieure du chapeau 4. Lorsque l'on emboîte le chapeau portant l'outil d'enfoncement 48 sur la cuve dans laquelle est placée une monture de bijou 7, qui a été garnie de brillants 25 posés dans leur logement, la face inférieure de la couronne 49 vient en appui sur les tables des pierres les plus hautes. On descend ensuite le plateau la qui appuie sur le chapeau 4 jusqu'à ce que la face inférieure de celui-ci vienne en butée contre la face supérieure 11 de la cuve 3. A ce moment là, la face inférieure de la couronne 49 se trouve appuyée contre les tables de tous les brillants, qui se trouvent donc toutes dans un même plan parallèle à la face 11 et situé à une distance bien déterminée de celui-ci. A partir d'un outillage déterminé, on peut faire varier cette distance, soit en plaçant des cales d'épaisseur entre les faces d'appui 11 et 15, ce qui permet de réduire l'enfoncement des brillants, soit en plaçant des cales sous l'embase 6 du support de monture, ce qui a pour effet

d'augmenter l'enfoncement des brillants dans la monture.

La disposition des tables de toutes les pierres dans un même plan est très importante pour la qualité du sertissage et pour l'aspect de surface du bijou. Elle est obtenue grâce au fait que les sièges sur lesquels les brillants 25 prennent appui sont déformables et que les efforts à exercer pour les déformer et qui leur sont transmis par les pierres elles-mêmes, sont inférieurs à la résistance, au cisaillement et à la compression des pierres qui ne risquent pas

de se briser sous l'effet de la poussée exercée par la presse.

Les brillants sont enchâssés dans des logements 25 qui sont entourés par des Ilots de métal destinés à servir de griffes et qui dépassent donc forcément au-dessus des tables des brillants. Afin d'éviter d'écraser ces flots, la couronne 49 de l'outil d'enfoncement comporte des évidements 50, qui sont disposés de telle sorte qu'ils viennent coiffer les griffes pendant

l'opération d'enfoncement.

La figure 9 représente deux demi-coupes décrochées à 900 d'un troisième outil 51, qui se fixe en position 5 sur le chapeau

4 et qui est destiné à sertir les griffes.

Cet outil comporte des moyens de fixation et de positionnement identiques à ceux des outils 40 et 48, qui sont désignés par les mîmes

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repères. Il comporte, sur sa face inférieure, une couronne 52,

dont la face inférieure sert d'outil de sertissage des griffes.

La figure 10 est une vue à plus grande échelle d'un brillant 25 placé dans un logement 53 creusé dans une monture 7. Ce logement comporte un siège 54, sur lequel vient s'appuyer la pointe 25b du brillant 25. Ce siège est déformable. Par exemple, il est séparé du corps de la monture par une gorge 55 qui lui permet

de fléchir.

La figure 10 représente un brillant dans la position qu'il

occupe après avoir été enfoncé au moyen de l'outil d'enfoncement 48.

La table 25a se trouve dans un même plan que la table de tous les autres brillants et ce plan est situé à un niveau inférieur à la face externe 7a de la monture, qui est le plan du sommet des griffes 56.

La figure 10 représente une coupe de la couronne de sertissage 52. Celleci comporte sur sa face inférieure, des évidements 57 en forme de cuvette renversée, qui coiffent la partie supérieure du brillant en la débordant, de sorte qu'en fin de sertissage o la couronne occupe la position représentée en pointillés, elle ne

vient pas en contact avec les pierres.

La face inférieure de la couronne de sertissage comporte, en outre, des encoches de forme concave 58 qui viennent s'appuyer sur le sommet des griffes 56 et qui déforment celles-ci en les rabattant sur les bords des brillants pour sertir ceux-ci dans leur

logement.

La figure 10 représente une forme de réalisation préférentielle des encoches 58 qui ont une profondeur croissante en allant de la périphérie vers l'axe de chaque brillant. De telles encoches sont obtenues en usinant la couronne avec une fraise boule que l'on déplace obliquement par rapport à la face externe de la couronne, c'est-à-dire qu'on déplace radialement en allant de la périphérie vers l'axe du logement 53 et en la faisant pénétrer

de plus en plus profondément.

Le sertissage des pierres est obtenu en fixant un outil de sertissage 51 sous le chapeau 4, à l'intérieur de la collerette 16, en engageant la collerette 16 dans la cuve 3 et en appuyant sur le chapeau 4 au moyen du plateau de presse la ou d'un vérin jusqu'à ce que la face inférieure 15 du chapeau 4 vienne au

contact de la face d'appui 11 de la cuve.

Comme les tables de toutes les pierres ont été mises préalablement au même niveau au cours de l'opération précédente d'enfoncement des pierres, toutes les griffes appuient sur les pierres de la même façon et on peut donc régler la position relative de la couronne de sertissage par rapport au plan de référence dans lequel se trouvent les tables des pierres, pour obtenir une déformation permanente de celles-ci par voie mécanique, sans risquer de briser

certaines pierres plus hautes que les autres.

Les figures qui précèdent décrivent un exemple relatif à une monture de montre, sur laquelle les pierres sont disposées suivant un cercle et, dans ce cas, les outils d'enfoncement, de sertissage et d'aspiration des pierres comportent une couronne circulaire. Il

est précisé que cet exemple n'est pas limitatif.

Un procédé selon l'invention permet de sertir des pierres sur des faces planes de montures de bijou de n'importe quelle forme et, bien entendu, dans chaque cas, les outils d'enfoncement,de sertissage et d'aspiration comportent une nervure en relief sur leur face inférieure, qui épouse la forme de la face plane de la monture

sur laquelle les bijoux doivent être sertis.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour sertir mécaniquement une pluralité de pierres précieuses dans une monture de bijoux ayant une face plane, caractérisé en ce qu'il comporte: - une cuve (3) ouverte vers le haut, qui est destinée à être placée sur le plateau inférieur d'une presse ou sur une table horizontale; - un chapeau (4) qui s'emboîte avec un très faible jeu, dans ladite cuve en étant centré dans celle-ci et qui comporte, sur sa face inférieure, des moyens de fixation d'outils (5); - un support de monture (6) qui est positionné dans le fond de ladite cuve par des ergots de positionnement (10) et qui comporte des moyens de fixation d'une monture de bijou (7), dans une position bien déterminée par rapport audit support et telle que ladite face plane qui doit être garnie de pierres, soit horizontale, dirigée vers le haut et librement accessible; - et des outils d'enfoncement des pierres (48) et de

sertissage des griffes (51) qui sont fixés sous ledit chapeau (4).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit support de monture (6) comporte une embase (21) dont la face inférieure plane vient en appui contre le fond horizontal de ladite cuve (3) et comporte des alésages (22) dans lesquels pénètrent des

ergots de positionnement (10) situés dans le fond de ladite cuve.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit support de monture comporte un alésage axial fileté (23) surmonté d'un contre-alésage (26) et comporte un chapeau (27) et un boulon (31) de fixation dudit chapeau dans ledit contre-alésage et ladite monture de bijou (7) est pincée entre ladite embase (21)

et ledit chapeau (27).

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit chapeau (4) comporte, sur sa face inférieure, une collerette (16), qui pénètre dans ladite cuve (3) qui est cylindrique, laquelle collerette a une face externe qui est usinée à une c8te, qui présente une très faible tolérance par rapport au diamètre de

ladite cuve.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits outils (48) d'enfoncement des pièces et lesdits outils (51) de sertissage des griffes ont des formes voisines et sont fixés contre la face inférieure dudit chapeau (4), à l'intérieur de ladite collerette et sont positionnés par rapport audit chapeau par des

ergots de positionnement (18).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un bol vibrant (33) qui est utilisé en combinaison avec un outil de transfert des pierres (40) fixé à l'intérieur de la collerette dudit plateau pour mettre en place mécaniquement les pierres dans les logements (24)

usinés dans ladite monture de bijou.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit bol vibrant comporte un corps (34) qui délimite une cavité centrale fermée (35), qui est connectée sur un appareil d'aspiration et il comporte, sur sa face supérieure, une cuvette (38) dont le fond descend vers la périphérie à partir d'un sommet central et des logements (39) destinés à recevoir chacun une pierre qui sont disposés à la périphérie du fond de ladite cuvette (38) et qui communiquent avec ladite cavité centrale (35) et la disposition desdits logements (39) reproduit la disposition sur la monture (7) des logements (24)

destinés à recevoir lesdites pierres.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit outil de transfert des pierres (40) délimite une cavité (41) ouverte vers le haut et comporte une couronne (42) qui peut pénétrer dans ladite cuvette (38) et qui est traversée par des petits alésages (43) qui communiquent avec ladite cavité et ledit chapeau comporte un conduit (19) qui débouche dans un alésage axial (20) ouvert à son extrémité inférieure, lequel conduit (19) est destiné à être connecté sur un appareil d'aspiration pour mettre en dépression la cavité (41) dudit outil de transfert lorsque celui-ci est fixé

audit chapeau (4).

9. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits outils (48) d'enfoncement des pierres comportent, sur leur face inférieure, une nervure (49), par exemple une couronne qui prend appui sur les tables des pierres et qui placent celles-ci dans un même plan parallèle à ladite face plane de la monture

lorsqu'on appuie sur ledit chapeau (4) avec une presse.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite nervure (49) comporte, sur sa face inférieure, des évidements (50) qui sont disposés au-dessus des griffes destinées

au sertissage des pierres.

11. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits outils (51) de sertissage comportent, sur leur face inférieure, une nervure de sertissage (52) qui vient en appui sur les sommets des griffes de sertissage pour les déformer de façon permanente lorsqu'on appuie sur ledit chapeau (4) avec une presse.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la face inférieure de ladite nervure de sertissage (52) comporte des évidements (57), qui coiffent les tables (25a) desdites pierres et qui évitent que ladite nervure ne s'appuie sur celles-ci

pendant le sertissage des griffes.

13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la face inférieure de ladite nervure de sertissage (52) comporte des encoches concaves (58) qui sont positionnées au-dessus des griffes de sertissage et qui prennent appui sur les tîtes de

celles-ci.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdites encoches concaves (58) ont une profondeur croissante en allant de la périphérie vers l'axe du logement (53)

d'une pierre.

15. Procédé pour sertir mécaniquement une pluralité de pierres préciieuses dans une face plane d'une monture métallique (7) de bijou, caractérisé par la suite d'opérations suivantes: - on usine dans ladite monture (7) des logements (24) destinés à recevoir des pierres (25) au moyen d'une machine à commande numérique, de telle sorte que ces logements présentent un siège déformable; - on fixe ladite monture sur un support de monture (6) qui la maintient dans une position déterminée; - on place ledit support dans une position bien déterminée dans le fond d'une cuve (3) qui est posée sur le plateau inférieur (lb) d'une presse - on dépose une pierre (25) dans chaque logement (24); - on fixe sur un chapeau (4) un outil (48) d'enfoncement des pierres dans leur logement; - on engage ledit chapeau (4) dans ladite cuve (3) en le guidant pour qu'il reste bien centré et on appui sur ledit chapeau avec le deuxième plateau (la) d'une presse jusqu'à ce qu'il vienne en butée contre la face supérieure de ladite cuve et, à ce moment là, les tables (25a) de toutes les pierres se trouvent dans un même plan parallèle à ladite face plane de la monture; - on fixe ensuite sur un chapeau (4) un outil (51) de sertissage des griffes,' on engage à nouveau ledit plateau dans ladite cuve (3) et on appuie à nouveau sur ledit chapeau avec le second plateau de la presse jusqu'à ce qu'il vienne à nouveau en butée contre la face supérieure de ladite cuve et, à ce moment, les griffes se

trouvent serties uniformément sur lesdites pierres.

16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que lesdites pierres sont mises en place dans lesdits logements

simultanément par des moyens mécaniques.

17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'on déverse d'abord lesdites pierres dans une cuvette (38) d'un bol vibrant (33) et aspirant qui les répartit mécaniquement dans des logements (39) placés dans le fond de ladite cuvette, qui reproduisent la disposition des logements (24) usinés dans ladite monture, on retourne ensuite ladite cuvette sur un outil de transfert (40), que l'on met en dépression et qui comporte des alésages (43) sur chacun desquels une pierre (25) vient se coller et on place ensuite ledit outil de transfert dans ladite cuve (3) au-dessus de ladite monture (7), puis on supprime la dépression, de sorte que

chaque pierre (25) se trouve engagée dans l'un desdits logements (24).