FR2608060A1 - Dispositif de protection pour participants a des activites sportives - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE PROTECTION POUR PARTICIPANTS A DES ACTIVITES SPORTIVES, SOUPLE ET MONOBLOC, CARACTERISE EN CE QU'IL PRESENTE, EN DEVELOPPE, LA FORME DE LA PARTIE DU CORPS A PROTEGER, EN CE QU'IL EST REALISE A PARTIR DE DEUX COMPOSITIONS ELASTOMERIQUES DE MODULES DIFFERENTS, L'UNE, DE MODULE ELEVE, CONSTITUANT LA PEAU EXTERNE 14, QUI ASSURE LA PROTECTION CONTRE LES INTEMPERIES ET LES CHOCS, L'AUTRE, DE MODULE PLUS FAIBLE, CONSTITUANT LA DOUBLURE INTERNE 15, EN CONTACT AVEC LA PEAU DE LA PARTIE DU CORPS PROTEGEE ET, EN CE QU'IL COMPORTE AU MOINS UNE SANGLE D'ACCROCHAGE 3 SITUEE SUR L'UN DES BORDS DE LA ZONE CENTRALE DE PROTECTION 2, AU MOINS UN BOSSAGE 8, SUR LA FACE EXTERNE DU DISPOSITIF, POUR LE MONTAGE D'AU MOINS UNE BOUCLE RIGIDE DE FERMETURE 5 ET, DANS LA PARTIE CENTRALE DE LA FACE INTERNE DU DISPOSITIF, UN ELEMENT AMORTISSEUR DE CHOC 10 REALISE DANS UNE COMPOSITION ELASTOMERIQUE DE DURETE AU PLUS EGALE A 60 UNITES DIDC.

Description

L'invention est relative au domaine de la protection contre

les chocs des participants -humains ou animaux- a des acti-

vités sportives. Dans de nombreux sports, en effet, l'engage-

ment physique des participants ou les risques présentés par les moyens utilisés nécessitentr -e protection de différentes

parties du corps, plus fragiles ou plus directement exposées.

De nombreux accidents frappent. plus particulièrement, les membres des joueurs de football, de rugby au ae hockey sur

glace ou ceux des chevaux de course, de trot ou de polo.

L'invention concerne donc, DluÈ particulièrement, la protec-

tion des membres des participants à des activités sportives.

Diverses solutions ont été proposées pour réaliser des protec-

tions de ce type.

Par exemple, le brevet GB-1.503.483 de BATHWELL décrit un ensemble, constitué d'un vétemenit et d'un casque, dans lequel l'absorption des chocs est réalise par un fluide contenu dans des chambres déformables et communicantes. Un tel dispositif, outre la difficulté de sa réalisation, présente l'inconvénient de devenir inefficace lorsque l'une des chambres est percée sous l'effet d'un choc puisque le fluide n'est plus confiné

dans une enceinte.

Le brevet US 4.580.296 de CANO propose un dispositif, parti-

culièrement destiné à la protection des boxeurs, qui comporte une partie rigide munie d'un absorbeur de choc. Ce dispositif présente l'inconvénient, en raison de sa rigidité, de ne pas

laisser beaucoup de souplesse et de manoeuvrabilité à la par-

tie du corps ainsi protégée.

Dans le brevet EP 134.727 de VERREAULT, la protection des sportifs est assurée par un système, pliable et mis en place par des pattes d'attache, qui comporte des poches contenant les éléments protecteurs. Si ce système est souple, puisque pliable, il présente une certaine difficulté de fabrication par la nécessité de réaliser les poches et de poser les pattes d'attache. Pour protéger les jambes des skieurs de fond, DIEGELMAN, dans le brevet US 4.461.098, suggère l'emploi de guêtres, mais si elles sont prévues pour s'enrouler autour de la jambe du skieur, elles ne comportent aucun élément d'amortissement des chocs.

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Il a également été décrit, dans le brevet US 4.377.872 de DANIELL, des dispositifs de protection pour jambes d'athlètes, réalisés en plastique et qui se ferment sur eux-mêmes grâce à

un système de fentes et de dents sur les bords. Ces disposi-

tifs présentent l'avantage d'une fabrication simple, puisque la pièce est monobloc, mais la relative rigidité des matériaux utilisés (polyethylène ou polypropylène) ne procure pas une souplesse parfaite garantissant la liberté de mouvement de la jambe. De plus, le système de fermeture résiste mal aux efforts musculaires et risque de s'ouvrir, laissant alors la

jambe sans protection.

En ce qui concerne la protection des animaux - et plus parti-

culièrement des chevaux - différents dispositifs ont été proposés.

Le brevet GB 2.166.655, de STURGIS, décrit une protection des-

tinée à absorber les chocs, souple et venant se fixer sur la jambe du cheval par des bracelets. Cette protection est d'une réalisation peu aisée et ne protège que partiellement'la jambe. De même, l'invention proposée dans le brevet GB 2.164.538 de MITSUKOA, qui concerne la protection des jambes du cheval et

combine une ceinture en matériau résilient, un élément d'étan-

chéité en polyuréthanne et des systèmes d'attache, comme celle décrite dans le brevet EP 29.739 de PELLEW qui comporte, à la fois, un tissu enduit de PVC, un absorbeur de choc en matériau cellulaire et une garniture interne en fourrure, sont d'une

fabrication difficile donc onéreuse.

L'analyse de l'art antérieur montre, à l'évidence, que des

dispositifs pour protection des participants - humains ou ani-

maux - à des activités sportives susceptibles d'occasionner des blessures, en particulier aux membres - présentant les caractéristiques de protection efficace contre les chocs - souplesse pour ne pas gêner les mouvements - douceur de contact avec la peau - sécurité d'attache à la partie du corps à protéger - facilité de mise en place - longévité, tout en étant d'une réalisation aisée, donc de faible coût, ne

sont pas connus.

L'objectif de l'invention est donc la mise au point d'un dispositif de protection, destiné en particulier aux membres des sportifs et des animaux - particulièrement des chevaux, - engages dans des activités sportives présentant des risques de blessures, qui soit économique et remplisse les fonctions requises pour l'application sans présenter les inconvénients

des solutions connues.

O Pour ce faire, le dispositif de protection objet de l'invention est caractérisé par l'ensemble des éléments suivants: - il est monobloc et présente, en développé, la forme générale de la partie du corps à protéger, c'est-à-dire qu'il présente les reliefs et les creux qui lui permettent d'épouser parfaitement ladite partie du corps; - il est souple, grâce à une réalisation composite à partir de

deux compositions élastomériques de modules différents, -

l'une, de module élevé, constituant la peau externe qui assure O la protection contre les chocs, l'autre, de module plus faible constituant la doublure interne, en contact avec la peau de la

partie du corps protégée.

La nature élastomérique des matériaux utilisés procure au dispositif de protection une grande souplesse, indispensable à sa mise en place et évite toute blessure des parties du corps

en contact avec ledit dispositif; -

- il est muni d'au moins une sangle d'accrochage,-située sur

l'un des bords de la zone centrale du dispositif de protec-

tion, qui viendra s'inserrer dans la boucle de fermeture cor-

O respondante, rigide, située sur le bord opposé, de manière telle qu'elle laisse libre une languette de recouvrement qui évite le contact des boucles de fermeture avec la peau de la partie du corps protégé; - il comporte, sur la face externe et. au voisinage du bord opposé à celui de la (ou des) sangle(s) d'accrochage, un (ou plusieurs) bossage(s) destiné(s) au montage mécanique de la (ou des) boucle(s) de fermeture; il est équipé, sur la face interne, dans la partie centrale, d'un protecteur, réalisé dans une composition élastomérique

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souple, qui joue le rôle d'amortisseur de chocs et évite la

transmission de ces chocs à la partie du corps protégée.

Le dispositif de protection, objet de l'invention, présente, en outre, une grande facilité de réalisation puisqu'il est moulable, en une seule opération et d'une seule pièce - selon un procédé classique de l'industrie de transformation du caoutchouc - et ne nécessite qu'une opération de finition pour

le montage des boucles de fermeture.

Dans la suite, l'invention sera décrite dans son application à

la protection de la jambe d'un cheval, mais il est bien évi-

dent que - à la forme près - les caractéristiques de l'inven-

tion sont applicables à tout autre type de protection d'une

partie du corps humain ou animal; elle serait, très facile-

ment adaptable à la protection des jambes des joueurs de foot-

ball ou de polo, comme à celle des membres des trotteurs.

Pour faciliter la compréhension de la description, les défini-

tions suivantes seront utilisées: On désignera par - "protecteur", le dispositif de protection dans son ensemble,

- "amortisseur" l'élément interne d'amortis-

sement des chocs - "sangle d'accrochage", les lanières, parties intégrantes du protecteur destinées à la fixation dudit protecteur autour de la partie du corps à protéger, - "bossages", les reliefs situés sur la face externe du protecteur et destinés au montage des boucles de fermeture pour le serrage du protecteur autour de-la partie du

corps à protéger.

Les particularités et avantages de l'invention ressortiront

mieux de la description des dessins, présentés à titre d'exem-

ple non limitatif pour l'application à la protection d'une jambe de cheval, et dans lesquels: - la figure 1 illustre le developpé des faces externe et interne du protecteur; - la figure 2 est une vue partielle, par la face interne, du protecteur détaillant la disposition relative des éléments constitutifs; - la figure 3 montre, en coupe transversale développée, le protecteur au niveau de la partie la plus large de la zone médiane de protection; - la figure 4 présente, en coupe longitudinale, c'est-à-dire

le long d'une génératrice, le protecteur au niveau de l'amor-

tisseur interne; - la figure 5 illustre une construction particulière d'une sangle d'accrochage;

- la figure 6 représente le détail d'une réalisation parti-

culière d'un bossage, qui est creux; - la figure 7 détaille une constitution particulière d'une boucle de fermeture, qui est autopercante; - la figure 8 présente une variante du système d'accrochage utilisant une sangle de serrage d'accrochage crantée et une

boucle de fermeture sans ardillon.

La figure 1 illustre un protecteur souple pour jambe de

cheval, pièce monobloc, réalisée en deux compositions élas-

tomériques, dont l'une - constituant la peau de protection externe contre les chocs et les intempéries - présente un module élevé, correspondant à une dureté DIDC au moins égale à unités, l'autre composition élastomérique - contituant la doublure interne, en contact avec la peau de la jambe du cheval - présentant un module plus faible qui correspond à une

dureté DIDC au plus égale à 50 unités.

Le protecteur est destiné à garantir contre les coups le méta-

carpe ou le métatarse en venant s'enrouler autour du canon, la

fermeture se situant sur le jarret.

La zone supérieure (1) est destinée à protéger le genou.

La zone médiane (2), qui protège le canon, comporte, sur l'un de ses bords, des sangles d'accrochage (3), le plus souvent pré-percées de trous (4) destines à recevoir l'ardillon des boucles de fermeture (5) ultérieurement rapportées sur le bord

opposé et dans lesquelles lesdites sangles d'accrochage vien-

nent s'inserrer permettant ainsi au protecteur de prendre la

forme tubulaire nécessaire à la protection de la jambe du che-

val. La zone inférieure (6) est destinée à la protection du paturon. La vue la montre la face externe du protecteur dans laquelle une zone de forme bombée (7) est formée en saillie pour venir

protéger le boulet.

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Cette vue met en évidence les bossages (8) dans lesquels viendront se fixer, par serrage, les boucles de fermeture (5),

dont une seule a été représentée.

La vue lb de la face interne du protecteur montre les fentes (9) correspondant à la partie débouchante des bossages (8) (lorsqu'ils sont creux), la zone de protection du boulet (7) étant creuse pour s'adapter à l'articulation et l'amortisseur (10), destiné à absorber les chocs et à éviter qu'ils ne

soient transmis au membre protégé.

La figure 2 est une vue partielle, de dessous, c'est-à-dire par la face interne, du protecteur, qui détaille la disposition relative, dans la zone médiane de protection du canon (2), des

éléments constitutifs.

Ladite zone médiane de protection du canon (2) présente des angles arrondis (Ai) et (A2) dans sa partie supérieure, (A3) et (A4) dans sa partie inférieure, afin de ne pas blesser, par

contact, le membre protégé.

Le nombre des sangles d'accrochage (3), destinées au serrage du protecteur, est au moins égal à un et, préférentiellement,

trois comme illustré. Les sangles d'accrochage (3) sont dispo-

sées à égale distance (d) sur l'un des bords de la zone média-

ne de protection du canon (2) pour assurer une bonne réparti-

tion du serrage et éviter tout glissement du protecteur le long du canon, sans venir entraver les mouvements du genou ou du boulet qui sont protégés mais libres de toute attache. Les

sangles d'accrochage (3) forment avec le bord de la zone mé-

diane de protection du canon (2), dont elles sont-partie inté-

grante, un angle muni d'un arrondi (A5) de 90 .

Sur le bord opposé de la zone médiane de protection du canon

(2) et sur la face externe, sont disposés des bossages (8) -

ici représentés creux -, en nombre égal à celui des sangles d'accrochage (3), dont la partie débouchante sur la face interne se présente sous la forme de fentes (9), lesdits bossages étant destinés au montage des boucles de fermeture

(5).

- 7 - Les bossages (8) sont placés à une distance du bord de la zone

de protection du canon (2) à peine supérieure à la demie-

longueur de la boucle de fermeture (5) de manière à ménager le long dudit bord une languette de recouvrement, libre de tout élément, (11) qui, lors de la mise en forme tubulaire du pro- tecteur autour du canon, viendra se glisser sous la zone (12)

constituant la base des sangles d'accrochage (3). Cette dispo-

sition est destinée à protéger la peau de la jambe du cheval de tout contact avec les boucles de fermeture qui pourraient

O l'irriter.

Dans sa partie centrale, sur la face interne, la zone médiane

de protection du canon (2) comporte, disposé longitudinale-

ment, un élément amortisseur (10), le plus souvent réalisé dans la même composition élastomérique de module plus élevé, que celle qui constitue la doublure interne du protecteur. L'amortisseur (10), qui peut être compact, est avantageusement constitué, comme illustré, d'un ensemble parallèlepipédique d'au moins deux - et préférentiellement quatre éléments en relief, disposes parallèlement au grand axe du protecteur et D dont la hauteur est comprise entre 1,5 et 2 fois l'épaisseur du protecteur dans la zone médiane de protection du canon (2)

ne comportant pas l'amortisseur (10).

Ledit amortisseur (10) est placé dans la zone médiane de pro-

tection du canon (2) de manière à ce que sa petite base infé-

rieure (b) se situe au niveau de la sangle d'accrochage infé- rieure (3c). La longueur (L) de l'amortisseur (10) est de 1,2 à 1,6 fois la distance (D) qui sépare le bord inférieur de la sangle d'accrochage inférieure (3c) du bord supérieur de la sangle d'accrochage supérieure (3a). Cette disposition de O l'amortisseur (10), dans la partie centrale de la zone médiane de protection du canon (2), est destinée à éviter que les

chocs ne soient transmis au métacarpe ou au métatarse.

La figure 3 montre, en coupe transversale développée, le pro-

tecteur au niveau de la partie la plus large de la zone média-

ne de protection du canon (2), selon AA de la figure 2, et la figure 4 est une coupe longitudinale de la zone médiane de protection du canon (2), au niveau de l'amortisseur (10),

selon BB de la figure 2.

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La peau externe de protection contre les chocs et les intem-

péries (14), réalisée en composition élastomérique de module elevé, c'està-dire dont la dureté DIDC est au moins égale à unités, présente, dans la zone de protection du boulet (7), une épaisseur égale à 1,1 à 1,3 fois l'épaisseur (e) de la

zone médiane de protection du canon, afin d'accroître la pro-

tection, contre les chocs, de l'articulation.

La doublure interne (15), réalisée en composition élastomé-

rique de plus faible module, c'est-à-dire de dureté DIDC au plus égale à 50 unités, a une épaisseur comprise entre 0,15 et 0,50 fois l'épaisseur (e) de la zone médiane de protection du

canon (2), hors de la zone de l'amortisseur (10).

Comme précédemment illustré sur la figure 2, l'amortisseur est ici représenté constitué de quatre éléments en relief (13) séparés par des rainures (16) dont la profondeur est comprise entre 0,4 et 0,8 fois la hauteur desdits éléments en relief (13). La figure 5 illustre une construction particulière d'une sangle d'accrochage du protecteur, destinée à la mise en forme tubulaire dudit protecteur et au serrage autour du canon, ladite sangle d'accrochage étant réalisée dans la composition élastomérique de plus haut module qui constitue la peau du protecteur assurant la protection contre les intempéries et

les chocs puisque les sangles d'accrochage ne sont jamais pla-

cées au contact de la peau du membre protégé.

La sangle d'accrochage (3) est, avantageusement, rendue iné-

lastique afin que le serrage autour du membre protégé garde une valeur constante malgré les mouvements de la jambe et les

efforts exercés par les muscles. Elle doit, également, résis-

ter aux efforts de traction qui sont appliqués lors de la mise

en place et du serrage du protecteur.

Il est avantageux de réaliser un pré-perçage, au cours de la fabrication, des trous (4) de la sangle d'accrochage (3), trous destinés à recevoir l'ardillon de la boucle de fermeture correspondante. Lesdits trous ne doivent pas pouvoir s'élargir

ou se déchirer sous l'effet des tractions et des sollicita-

tions en cours d'utilisation.

-9_ Pour répondre à ces trois impératifs d'inélasticité et de résistance mécanique de la sangle d'accrochage (3) et de non déformabilité des trous (4), tout en conservant l'avantage d'une réalisation monobloc du protecteur, un insert textile

(17), du genre canevas, est placé dans la sangle d'accrochage.

Du type à mailles ouvertes, il permet que se créent, à travers lesdites mailles, des ponts de gomme garantissant ainsi la sangle d'accrochage (3) contre toute possibilité de délaminage ou de décollage sans nécessiter d'adhérisation de l'insert textile (17) préalablement à sa mise en place dans la sangle

d'accrochage (3).

De même, grâce à ses mailles ouvertes, l'insert textile (17) se prêtera aisemment au perçage des trous (4) au cours de l'opération de fabrication et évitera, en cours d'utilisation, toute propagation des déchirures à partir desdits trous (4)

qui constituent, en eux-mêmes, des amorces de déchirures.

L'insert textile (17) est généralement placé, dans la sangle d'accrochage (3), au voisinage de la moitié de l'épaisseur de ladite sangle d'accrochage, pour des raisons de facilité de réalisation mais, sa seule fonction étant le renforcement de

cette zone, sa position dans l'épaisseur de la sangle d'accro-

chage (3) est sans importance.

L'insert textile (17) peut, avantageusement, comporter un talon (18) qui le prolonge dans la zone (12) constituant la

base des sangles d'accrochage (3) et augmente ainsi son effi-

cacité de renforcement et d'inextensibilité.

La figure 6 représente, en coupe, le détail d'une.-réalisation particulière d'un bossage destiné à la fixation des boucles de fermeture. Il s'est avéré intéressant, en effet, pour des raisons de facilité de montage des boucles de fermeture, de réaliser des bossages creux, à parois latérales de faible épaisseur, facilement percables par des boucles de fermeture,

dont les extrémités des cavaliers sont pointues.

Les bossages (8) sont disposés sur la face externe du protec-

teur, au voisinage du bord de la zone de protection du canon (2) opposé à celui comportant les sangles d'accrochage, leur

nombre étant égal à celui desdites sangles d'accrochage.

La vue 6a montre que la partie creuse (20) du bossage (8)

présente une forme parallélépipédique à sommet arrondi.

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La vue 6b, qui est une coupe transversale du bossage (8) met en évidence la largeur (f) de la partie creuse (20) dudit bossage (8) qui est de l'ordre de 0,10 à 0,20 fois le diamètre du bossage (8) et sa hauteur (h) aui est au moins égale à 1,1 fois l'épaisseur (e) de la zone médiane de protection du canon (2) hors de la zone de l'amortisseur, afin de permettre le percage de la paroi latérale amincie (19) par la boucle de

fermeture auto-perçante.

La vue 6c, coupe longitudinale du bossage creux (8), montre la longueur (F) de la partie creuse (20) dudit bossage qui est comprise entre 0,80 et 0,95 fois la largeur à la base (G)

dudit bossage.

La figure 7 détaille une constitution particulière d'une bou-

cle de fermeture, qui est auto-percante pour se monter aisém-

ment dans les bossages creux et assurer, ensuite, la mise en forme tubulaire et le serrage du protecteur, sur le canon, par

l'intermédiaire des sangles d'accrochage.

La boucle de fermeture (5), rigide, en général métallique, comporte un cadre (21), de forme générale rectangulaire, et une barrette centrale (22) servant d'axe pour le montage de

l'ardillon (23) et du cavalier (24).

Afin de faciliter son montage dans les bossages creux, la bou-

cle de fermeture (5) présente la particularité d'avoir les

extrémités (25) du cavalier (24) pointues de manière à pou-

voir, sous l'effet de serrage exercé au montage par une simple pince, perforer les parois latérales amincies du bossage creux et à obliger le cavalier (24) à venir au contact du sommet arrondi de la partie creuse interne au bossage sur toute la

longueur des bras (26) dudit cavalier (24), réalignés par dé-

formation au montage, afin d'assurer une meilleure répartition

des contraintes.

En cas de sollicitation importante ou de choc, la composition

élastomérique à haut module constituant le bossage se défor-

mera, son module étant inférieur à celui du matériau consti- -

tutif de la boucle de fermeture (5), empêchant ainsi toute ouverture des bras (26) du cavalier (24) qui aurait entrainé

la désolidarisation de la boucle de fermeture (5) et du bos-

sage (8).

La boucle de fermeture auto-perçante, peut, en outre, comme illustré, comporter, au voisinage de son centre, deux picots

de guidage (27) destinés à limiter le déplacement de l'ardil-

lon (23), en le maintenant en position centrale, pour facili-

ter son insertion dans les trous de la sangle d'accrochage correspondante. La figure 8 illustre une variante du système d'accrochage dans lequel les sangles d'accrochage planes, précédemment décrites, sont remplacées par des sangles d'accrochage crantées (28), 0 venant prendre appui sur des surépaisseurs (29) disposées sur le bord opposé de la zone centrale de protection du canon (2),

surépaisseurs jouant le rôle des bossages du système d'accro-

chage précédemment décrit et pouvant, comme lesdits bossages,

comporter une cavité (non représentée) pour faciliter le mon-

tage des boucles de fermeture (30) qui, dans la variante uti- lisant les sangles d'accrochage crantées, ne comportent pas d'ardillon. Les extrémités (31) des boucles de fermeture sans ardillon (30) seront, avantageusement, pointues afin de rendre lesdites

0 boucles de fermeture auto-perçantes pour faciliter leur intro-

duction dans les parois amincies des surépaisseurs (29), creuses. La mise en forme tubulaire et le serrage du protecteur autour du canon se feront par traction sur les extrémités (32) des sangles d'accrochage crantées (28), les crans (33) empêchant, par blocage mécanique contre les boucles de fermeture sans ardillon (30), le desserrage desdites sangles d'accrochage crantées (28), cependant desserrables à la main par passage des boucles de fermeture sans ardillon (30) par dessus les

crans (33).

Les sangles d'accrochage crantées (28) pourront être renfor-

cées et rendues inextensibles par un insert textile du même

type que celui utilisé pour les sangles d'accrochage planes.

Le dispositif de protection, particulièrement destiné aux membres des participants - humain ou animaux - à des activités sportives présentant des risques de blessure, objet de l'invention, est réalisé par mise en forme et vulcanisation,

dans un moule, sous presse, selon un procédé couramment uti-

lisé dans l'industrie de transformation du caoutchouc.

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Dans un moule présentant la forme et les dimensions adéquates, sont disposés les compositions élastomériques et les inserts textiles - dans les zones appropriées -. La mise sous pression suivie d'un traitement thermique provoquent la vulcanisation du caoutchouc et conduisent à la mise en forme définitive et irréversible du protecteur, tout en assurant la liaison intime des deux compositions élastomériques entre elles et de la composition élastomérique de plus haut module avec l'insert

textile, dans la zone de-la (ou des) sangle(s) d'accrochage.

De par la conception du moule et la disposition des compo-

sants, la composition élastomérique de plus haut module

constitue la peau externe du protecteur, - destinée à la pro-

tection contre les chocs et les intempéries -, de la (ou des) sangle(s) d'accrochage qui permet(tent) le serrage autour de la partie du corps à protéger et le (ou les) bossage(s) ou la

(ou les) surépaisseur(s) sur le(s)quel(s) viendra (ou vien-

dront), ultérieurement, au cours de l'opération de finition, se monter la (ou les) boucle(s) de fermeture dans laquelle (ou

lesquelles) s'engage(nt) la (ou les) sangle(s) d'accrochage.

La composition élastomérique de plus faible module constitue la doublure de la face interne du protecteur, qui se trouve en

contact avec la peau de la partie du corps protégée, et, géné-

ralement, l'élément amortisseur destiné à éviter la transmis-

sion des chocs à la partie du corps protégée.

Après démoulage et refroidissement du protecteur, une opéra-

tion de finition permet la mise en place des boucles de ferme-

ture, avec ou sans ardillon, sur les bossages ou.surépaisseur

prévus à cet effet.

L'opération de finition est grandement facilitée, dans la variante de l'invention qui comporte des bossaaes ou des

surépaisseurs creux et utilise des boucles de fermeture auto-

perçantes, puisqu'une simple pression sur les bras desdites

boucles de fermeture, à l'aide d'une pince, provoque la perfo-

ration des parois amincies desdits bossages ou surépaisseurs

et le serrage des bras des boucles de fermeture.

Le dispositif de protection, objet de l'invention, offre, par rapport aux solutions antérieurement connues, les avantages suivants:

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- il est d'une réalisation très économique puisque, constituant une pièce monobloc, il est produit en une seule opération de moulage suivie d'une finition, qui peut être très simpilifièe, consistant dans le montage des boucles de fermeture; - il épouse parfaitement les formes de la partie du corps à

protéger, puisque la réalisation par moulage permet l'utilisa-

tion d'empreintes ayant la forme et les dimensions adéquates;

- il est souple puisque réalisé à partir de compositions élas-

tomériques et n'entrave donc, en aucune facon, les mouvements de la partie du corps protégée; - il assure une protection efficace contre les intempéries et, surtout, contre les chocs, grâce à sa peau externe réalisée en composition élastomérique de haut module; - il ne peut blesser ou irriter la peau de la partie du corps protégé puisqu'il comporte une doublure interne faite d'une

composition élastomérique à bas module et, au niveau des san-

gles d'accrochage, une languette de recouvrement qui évite tout contact des boucles de fermeture, rigides, avec la peau de la partie du corpsprotécée; - il garantit le squelette de la partie du corps protégée des

impacts, par l'absorption, arâce à un élément amortisseur réa-

lisé en composition élastomérique souple, des chocs venus de l'extérieur; - il est facile à mettre en place sur la partie du corps à protéger grâce à sa souplesse qui lui permet d'adopter, sans effort, la forme adéquate et au système de serrage constitué de sangle(s) d'accrochage et de boucle(s) de fermeture; - il ne peut glisser puisqu'il possède une forme qui épouse les saillies de la partie du corps protégée, que sa (ou ses)

sangle(s) d'accrochage peut (ou peuvent) être rendue(s) inex-

tensible(s) et que les trous de passage de 1' (ou des) ardil-

lon(s) de la (ou des) boucle(s) de fermeture ne peuvent s'agrandir en cours d'utilisation; - il est facile à stocker, par empilage, puisqu'il ne prend sa

forme d'utilisation qu'au moment de sa mise en place.

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L'invention illustrée sur les figures précédentes est relative à la protection des jambes arrière de cheval et est couramment désignée par le terme de "bottine". De manière évidente, l'invention est transposable à des protections d'une autre forme pour les pattes avant, protections dénommées

habituellement "genou" et "tendon".

La présente invention s'applique aussi bien à la protection

des jambes ou des articulations des animaux et, particuliè-

rement des chevaux qui, lors des courses, de l'entrainement au trot ou des matches de polo recoivent de fréquentes blessures des membres, qu'à la protection de différentes parties du corps - et, spécialement des membres -, des sportifs qui pratiquent des disciplines o les risques de blessures sont importants. L'homme de l'art peut, bien entendu, apporter au dispositif de protection et à ses variantes; décrits à titre d'exemples non limitatifs, diverses modifications sans sortir du cadre de l'invention.

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1 0) Dispositif de protection pour participants à des activités

sportives, souple et monobloc, caractérisé en ce qu'il pré-

sente, en developpé, la forme de la partie du corps à proté-

ger, en ce qu'il est réalisé à partir de deux compositions élastomériques de modules différents,- l'une, de module élevé, constituant la peau externe (14), qui assure la protection contre les intempéries et les chocs, l'autre, de module plus faible, constituant la doublure interne (15), en contact avec la peau de la partie du corps protégée -, en ce qu'il comporte au moins une sangle d'accrochage (3) située sur l'un des

bords de la zone centrale de protection (2), au moins un bos-

sage (8), sur la face externe du dispositif, pour le montage

d'au moins une boucle rigide de fermeture (5) et, dans la par-

tie centrale de la face interne du dispositif, un élément

amortisseur de choc (10) réalisé dans une composition élasto-

mérique de dureté au plus égale à 60 unités DIDC.

2 ) Dispositif de protection selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que la composition élastomérique de plus haut module, constituant la peau externe (14), la (ou les)

sangle(s) d'accrochage (3) et le (ou les) bossage(s) (8) pré-

sente une dureté DIDC au moins égale à 60 unités, alors que la composition élastomérique de plus faible module, constituant la doublure interne (15) présente une dureté DIDC au plus

égale à 50 unités.

3 ) Dispositif de protection selon l'une des revendications 1

ou 2, caractérisé en ce que l'élément amortisseur (10), situé dans la partie centrale de la face interne du dispositif, est réalisé dans la méme composition élastomérique que celle qui constitue la doublure interne (15) du dispositif de protection.

4 ) Dispositif de protection selon l'une des revendications 1

à 3, caractérisé en ce que l'élément amortisseur de choc (10)

est constitué d'au moins deux reliefs (13), disposés longitu-

dinalement et dont la hauteur est comprise entre 1,5 et deux fois l'épaisseur du dispositif de protection dans la zone ne

comportant pas ledit amortisseur (10).

- lb -2608060

- 16 - '686

) Dispositif de protection selon la revendication 1, carac- térisé en ce que la (ou les) sangle(s) d'accrochage (3) est

(ou sont) rendue(s) inélastique(s) par l'insertion d'un maté-

riau de renforcement textile (17).

6 ) Dispositif de protection selon la revendication 5, carac térisé en ce aue l'insert textile (17) de chacune des sangles d'accrochage (3) se prolonge dans le corps du dispositif de

protection par un talon (18).

7 ) Dispositif de protection selon l'une des revendications 1,

5 ou 6, caractérisé en ce que chacune des sangles d'accrochage (3) est pré-percée, au cours du moulage, de trous (4) destinés

à recevoir l'ardillon (23) de la boucle de fermeture (5).

8 ) Dispositif de protection selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que chacun des bossages (8) disposé sur le bord

de la face externe opposé à celui comportant chacune des san-

gles d'accrochage (3) est creux pour faciliter le montage de

la boucle de fermeture correspondante (5).

9 ) Dispositif de protection selon l'une des revendications 1

ou 8, caractérisé en ce que chacun des bossages (8) est dis-

posé à une distance du bord supérieure à la demie longueur de la boucle de fermeture (5) montée, afin de-laisser libre une languette de recouvrement (11) destinée à éviter le contact de

la partie du corps protégée avec la (ou les) boucle(s) de fer-

meture (5).

10 ) Dispositif de protection selon la revendication 8, carac-

térisé en ce que chaque boucle de fermeture (5) comporte un cavalier (24), pour son montage dans le bossage (8), dont les extrémités (25) des bras (26) sont pointues pour entrer, par autopercage, dans les parois latérales amincies (19) dudit

bossage (8).

) Dispositif de protection selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que les éléments d'accrochage sont constitués d'au moins une sangle crantée (28), venant prendre appui sur

la surépaisseur correspondante (29) placée sur le bord opposé-

à celui de la (ou des) sangle(s) d'accrochage et de boucle(s)

de fermeture (30) ne comportant pas d'ardillon.

- 17- 12 ) Dispositif de protection selon la revendication 11,

caractérisé en ce que chacune des sangles d'accrochage cran-

tées (28) est rendue inextensible par l'insertion d'un insert textile. 13 ) Dispositif de protection selon la revendication 11, caractérisé en ce que chacune des surépaisseurs (29) disposées sur la face externe du dispositif de protection est creuse,

pour faciliter le montage de la boucle de fermeture sans.

ardillon correspondante (30).

14 ) Dispositif de protection selon la revendication 13, caractérisé en ce que les extrémités de la boucle de fermeture sans ardillon (30) sont pointues pour pénétrer par autoperçage

dans les parois amincies de chacune des surépaisseurs (29).