EP1529458B1

EP1529458B1 - Chaussure de sport, en particulier de ski

Info

Publication number: EP1529458B1
Application number: EP04025112A
Authority: EP
Inventors: Nicola Rossetti
Original assignee: Lange International SA
Current assignee: Lange International SA
Priority date: 2003-10-30
Filing date: 2004-10-22
Publication date: 2006-12-06
Anticipated expiration: 2024-10-22
Also published as: EP1529458A1; DE602004003543D1; DE602004003543T2

Description

L'invention se rapporte au domaine des chaussures de sport. Elle a pour objet une chaussure de sport, en particulier une chaussure de ski, comprenant au moins un dispositif de fermeture et de serrage destiné à rapprocher deux parties de la chaussure, comprenant un premier moyen d'accrochage lié à l'une des parties de la chaussure et un second moyen d'accrochage lié à l'autre partie de la chaussure et venant s'accrocher au premier moyen d'accrochage, l'un et/ou l'autre de ces moyens étant lié à l'une desdites parties de la chaussure par un élément déformable.
On connaît du document FR 2 417 953 une chaussure de ski à coque rigide comprenant un dispositif de serrage présentant suivant la position d'une boucle en fil d'acier, deux rigidités différentes. La chaussure présente deux moyens d'accrochage coopérant l'un avec l'autre pour rapprocher deux parties de la chaussure. Un des moyens d'accrochage est fixé directement sur une partie de la chaussure, l'autre est lié à une autre partie de la chaussure par l'intermédiaire d'une sangle. Cette sangle est constituée d'anneaux liés les uns aux autres et présente du fait de sa structure des propriétés de déformation élastique. Une boucle en fil d'acier joignant les deux extrémités de la sangle est montée de manière amovible sur celle-ci. Ainsi, lorsque la boucle est liée à la sangle, la liaison du moyen d'accrochage à la chaussure est rigide et permet une faible latitude de flexion de la jambe du skieur, et, lorsque la boucle ne joint plus les extrémités de la sangle, la liaison du moyen d'accrochage à la chaussure est souple et permet une grande latitude de flexion de la jambe du skieur. Une telle chaussure permet le gonflement du cou-de-pied de l'utilisateur lorsqu'il effectue des mouvements de flexion. Cependant, la transmission d'efforts du pied à un engin de glisse lié à la chaussure est imprécise lorsque la boucle ne joint pas les extrémités de la sangle et la conduite de l'engin s'en trouve affectée.
On connaît également du document FR 1 573 229, un dispositif de fermeture et de serrage d'une chaussure de ski comprenant un levier tendeur à denture articulé sur une partie d'une chaussure et une boucle articulée sur l'autre partie de la chaussure, la boucle étant destinée à venir s'engager dans la denture du levier. La boucle est constituée de deux éléments en forme de U. Un premier élément qui est destiné à venir s'engager dans la denture du levier tendeur, coulisse dans un deuxième élément qui est articulé sur la chaussure. Des ressorts hélicoïdaux logés dans les bras du deuxième élément rappellent le premier élément dans une position de repos minimisant la longueur de la boucle. Un tel dispositif autorise la déformation de la chaussure par déformation des boucles lorsque les moyens de fermeture et de serrage sont verrouillés. Cependant, la structure et, par conséquent, la réalisation de ce dispositif est compliquée. Ce dispositif utilise en particulier, de petites pièces en mouvement les unes par rapport aux autres dans un environnement humide où il peut se former de la glace. Le fonctionnement de ce dispositif est par conséquent délicat et peu fiable.
Le document EP 1175841 décrit une chaussure selon le préambule de la revendication 1.
Le but de l'invention est de fournir une chaussure de sport palliant aux inconvénients cités et présentant une amélioration par rapport aux chaussures connues de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose une chaussure dont les dispositifs de fermeture et de serrage sont fiables, présentent une structure simple et permettent dans une certaine limite le gonflement du cou-de-pied de l'utilisateur lors des mouvements de flexion de la jambe.
La chaussure de sport selon l'invention est caractérisée par les caractéristiques de la partie caractérisante de la revendication 1.
La bande rigide comprend avantageusement des pliures sensiblement transversales ou verticales permettant, jusqu'à un certain taux de déformation, une déformation aisée de la bande sollicitée en traction.
En variante, la bande rigide se déplace vis à vis de la chaussure par l'intermédiaire d'une liaison à l'aide d'une lumière.
Au moins un élément déformable peut comprendre une bande semi-rigide et une bande rigide fixées à une de leurs extrémités à la chaussure et à un des moyens d'accrochage à l'autre de leurs extrémités.
Au moins un élément déformable peut comprendre deux ensembles comprenant une bande semi-rigide et une bande rigide, les deux ensembles étant liés à la chaussure en deux points distincts et étant liés à un même moyen d'accrochage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation de la chaussure selon l'invention.

La figure 1 est une vue en perspective ¾ intérieure d'un mode de réalisation de la chaussure selon l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective ¾ extérieure de ce mode de réalisation de la chaussure.
La figure 3 est une vue de profil d'un ensemble déformable liant un moyen d'accrochage à la chaussure, l'ensemble n'étant pas sollicité, selon un premier mode d'exécution de l'invention.
La figure 4 est une vue de profil d'un ensemble déformable liant un moyen d'accrochage à la chaussure, l'ensemble étant sollicité, selon le premier mode d'exécution de l'invention ;
La figure 5 est une vue d'un ensemble déformable selon un second mode d'exécution de l'invention, l'ensemble étant non sollicité ;
La figure 6 est une vue d'un ensemble déformable selon un second mode d'exécution de l'invention, l'ensemble étant sollicité ;
La figure 7 est une vue d'un ensemble déformable selon un troisième mode d'exécution de l'invention, l'ensemble étant non sollicité.
La figure 8 est une vue d'un ensemble déformable selon un troisième mode d'exécution de l'invention, l'ensemble étant sollicité.

La chaussure de ski 1, représentée aux figures 1 et 2 comprend principalement une tige rigide 3 constituée par exemple en matière synthétique sur laquelle est articulé, dans la région malléolaire un collier 2 lui aussi constitué d'un matériau synthétique rigide. Cette chaussure présente à l'avant et à l'arrière de sa semelle des conformations lui permettant d'être fixée à un ski par l'intermédiaire d'une fixation.
La structure rigide de la chaussure constituée par la tige et le collier reçoit un chausson de confort interne 4 à languette 5 permettant de répartir la pression de la chaussure sur le pied et le bas de jambe de l'utilisateur de la manière la plus uniforme possible.
Le collier 2 se referme sur le devant de la jambe de l'utilisateur au moyen de deux rabats 7 et 6, le rabat 6 recouvrant partiellement le rabat 7.
La tige 3 présente sur le dessus du pied une échancrure fermée par deux rabats souples 8 et 9 respectivement liés à la tige de part et d'autre de l'échancrure. Le rabat 8 recouvre partiellement le rabat 9.
Le collier comprend deux moyens 10, 20 de fermeture et de serrage permettant de serrer celui-ci autour du bas de jambe de l'utilisateur et de plaquer le rabat 6 sur le rabat 7. De même, la tige comprend un moyen de fermeture et de serrage, permettant de rapprocher les deux bords opposés de l'échancrure et de plaquer contre le chausson de confort le rabat 8 sur le rabat 9.
Les moyens de fermeture et de serrage 10, 20 du collier comprennent d'une part une embase fixée sur le collier 2 sur laquelle est articulé un levier tendeur 11, 21 en liaison pivot avec un tirant 12, 22 lié à une boucle 13, 23 et d'autre part une crémaillère 14, 24 fixée sur la tige par l'intermédiaire d'un ensemble déformable 18, 28. Chaque ensemble déformable est fixé au collier et à une des crémaillères 14, 24 au moyen de rivets.
Le moyen de fermeture et de serrage 30 du pied comprend d'une part une embase fixée sur la tige rigide 3 sur laquelle est articulé un levier tendeur 31 en liaison pivot avec un tirant 32 lié à une boucle 33 et d'autre part une crémaillère 34 fixée sur la tige rigide 3 par l'intermédiaire de deux ensembles déformables 38, 38'. Les ensembles 38 et 38' sont respectivement fixés à la tige au moyen de rivets 37, 37'. Ces deux ensembles se rejoignent au niveau de leur fixation commune à la crémaillère 34.
Chaque ensemble déformable est semblable à l'ensemble 18 représenté non sollicité à la figure 3. L'ensemble 18 comprend une bande semi-rigide 16 et une bande rigide 15. Ces bandes ont des sections sensiblement rectangulaires dont la longueur varie entre environ 22 mm et environ 32 mm et dont la hauteur est comprise entre environ 0,5 et environ 1,5 mm. La bande rigide n'a pas le même profil que la bande semi-rigide. En effet, la bande rigide présente des pliures 42 à 45. Les pliures permettent à la bande rigide de se déformer (notamment en flexion au niveau de ces pliures) relativement aisément lorsqu'elle est sollicitée en traction au niveau de ces extrémités. Une fois déformée au niveau de ses pliures, comme représentée à la figure 4, la bande rigide devient très difficilement déformable lorsqu'elle est sollicitée en traction. Cette bande peut également présenter des pliures verticales (non représentées), c'est-à-dire perpendiculaires au pliures 42 à 45. Ces bandes pourront être réalisées en différents matériaux et notamment en polymères thermoplastiques, en élastomères thermoplastiques, en polyamides, en polyoléfine, en polymères thermodurcissables, en polyuréthane, en gomme naturelle ou synthétique, en tissus ou renforts imprégnés. Elles pourront notamment être obtenues par surinjection par exemple sur matière plastique ou métallique.
L'ensemble 18 comprend à ses extrémités des trous 40 et 41 lui permettant d'être assemblé à la chaussure et à la crémaillère au moyen de rivets.
Selon un second mode d'exécution de l'invention représenté à la figure 5, un des moyens d'accrochage est relié à la chaussure par l'intermédiaire d'un ensemble déformable 58, composé d'une bande semi-rigide 56 et d'une bande rigide 55. La bande semi-rigide 56 est fixée à la chaussure par un rivet 57 et la bande rigide 55 est reliée à la chaussure par l'intermédiaire du même rivet 57 traversant une lumière 59 de la bande rigide 55. Cette lumière permet à la bande rigide très peu déformable d'accompagner le mouvement de déformation et d'allongement de la bande semi-rigide 56 en cas de traction de l'ensemble 58 en se déplaçant par rapport à la chaussure par l'intermédiaire de la lumière 59. La déformation maximale, représentée en figure 6, est atteinte quand le rivet 57 atteint l'extrémité 59 de la lumière opposée au point de traction de l'ensemble, la force de traction subie sur son extrémité reliée au moyen d'accrochage étant représentée par la flèche F sur la figure 5. Les dimensions de la lumière 59 sont calculées pour que ce seuil soit atteint avant d'arriver à un seuil de déformation trop important de la bande semi-rigide 56, pour éviter sa détérioration ou la perte de ses caractéristiques déformables. La bande rigide 55 très peu déformable et ne pouvant plus se déplacer impose alors à l'ensemble 58 un nouveau comportement d'ensemble indéformable, alors que la bande semi-rigide 56 pourrait encore se déformer. Dans ce mode d'exécution, la bande rigide est toujours indéformable, contrairement au précédent mode d'exécution, et son déplacement associé à la bande semi-rigide déformable donne un résultat équivalent à un ensemble déformable jusqu'à un certain seuil.
Une variante non représentée de ce mode d'exécution consiste à placer cette liaison particulière avec lumière au niveau de la liaison entre l'ensemble déformable 58 et le moyen d'accrochage.
La figure 7 illustre un troisième mode d'exécution de l'invention similaire au précédent dans lequel un ensemble déformable 58 se compose d'une bande rigide 55 reliée à la chaussure par une lumière 59 traversée par un rivet 57. L'ensemble 58 comprend de plus une bande semi-rigide 56 positionnée au sein de la lumière 59, fixée d'une part au rivet 57 et d'autre part à la bande rigide 55. En cas de sollicitation en traction, la bande semi-rigide 56 va se déformer, se comprimant sur l'exemple illustré à la figure 8, alors que la bande rigide 55 va se déplacer par rapport à la chaussure par l'intermédiaire de la lumière 59. Quand le rivet 57 atteint une position plus extrême au sein de la lumière 59, l'ensemble va perdre son caractère déformable.
Une chaussure de sport équipée de tels ensembles présente un comportement particulier lorsque l'utilisateur fléchit sa jambe. En effet, les mouvements de flexion ont tendance à faire gonfler le volume des pieds et ces gonflements sont autorisés par la déformation des ensembles déformables. La déformation de la chaussure est dans un premier temps retenue principalement par les bandes semi-rigides plus élastiques que les bandes rigides, puis, dans un second temps, lorsque les bandes rigides se sont déformées (en particulier au niveau de leurs pliures) ou déplacées, principalement par les bandes rigides qui ne se déforment et/ou ne se déplacent sensiblement plus sous les efforts de gonflement de la chaussure. Une chaussure de sport de glisse de ce type est confortable et permet de transmettre correctement les efforts à un engin de glisse auquel elle est liée. Les bandes semi-rigides assurent une fonction de rappel à la manière d'un ressort.

Claims

Chaussure de sport (1), en particulier une chaussure de ski, comprenant au moins un dispositif de fermeture et de serrage (10, 20, 30) destiné à rapprocher deux parties (6, 7, 8, 9) de la chaussure, comprenant un premier moyen d'accrochage (13, 23, 33) lié à l'une des parties de la chaussure et un second moyen d'accrochage (14, 24, 34) lié à l'autre partie de la chaussure et venant s'accrocher au premier moyen d'accrochage, l'un et/ou l'autre de ces moyens étant lié à l'une desdites parties de la chaussure par un élément déformable (18, 28, 38, 58), caractérisé en ce que l'élément déformable comprend au moins une bande dite semi-rigide (16, 56) élastiquement déformable et au moins une bande dite rigide (15, 55), l'ensemble se déformant aisément de manière élastique sous l'effet de la bande semi-rigide (16, 56) jusqu'à un certain seuil et l'ensemble ne se déformant pratiquement plus sous l'effet de la bande rigide (15, 55) au delà de ce seuil, de manière à autoriser le gonflement du volume du pied lors des mouvements de flexion d'un utilisateur en retenant la déformation de la chaussure principalement par les bandes semi-rigides dans un premier temps puis par les bandes rigides dans un second temps.
Chaussure de sport (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la bande rigide (15) comprend des pliures (42, 43, 44, 45) sensiblement transversales.
Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que la bande rigide comprend des pliures sensiblement verticales.
Chaussure de sport (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un élément déformable (18) comprend une bande semi-rigide (16) et une bande rigide (15) fixées à une de leurs extrémités à la chaussure et à un des moyens d'accrochage (14) à l'autre de leurs extrémités.
Chaussure de sport (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un élément déformable comprend deux ensembles (38, 38') comprenant une bande semi-rigide (36, 36') et une bande rigide (35, 35'), les deux ensembles étant liés à la chaussure en deux points distincts et étant liés à un même moyen d'accrochage (34).
Chaussure de sport (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la bande rigide (55) comprend une lumière (59) vers une extrémité pour permettre sa fixation avec la chaussure ou le moyen d'accrochage et en ce que la bande semi-rigide (56) est fixée à la chaussure et au moyen d'accrochage.
Chaussure de sport (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la bande rigide (55) comprend une lumière (59) vers une extrémité pour permettre sa fixation avec la chaussure ou le moyen d'accrochage et en ce que la bande semi-rigide (56) est placée au sein de la lumière (59), fixée à une de ses extrémités à la chaussure ou au moyen d'accrochage par un moyen (57) traversant la lumière (59) et à la bande rigide (55) à l'autre extrémité.