FR2599993A1 - Chassis pour dispositif de tamisage sous pression - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN CHASSIS POUR DISPOSITIF DE TAMISAGE SOUS PRESSION, COMPORTANT UN CADRE 10 AVEC UN TAMIS 16 MAINTENU PAR UN ELEMENT DE RETENUE 44 ET SOUMIS A L'ACTION D'UN TUBE GONFLABLE 18. LE PROBLEME A RESOUDRE CONSISTE A FACILITER LE REMPLACEMENT DU TAMIS ET A REDUIRE LA FREQUENCE DE RUPTURE DU TAMIS. LE CHASSIS EST CARACTERISE EN CE QU'UN ELEMENT DE RETENUE 44 EST DISPOSE SUR UNE PARTIE DE FIXATION 26 DU CADRE 10 DE MANIERE QUE LE TUBE 18 NE PUISSE PAS VENIR EN CONTACT AVEC LEDIT ELEMENT, CET ELEMENT ETANT FIXE DE FACON AMOVIBLE PAR PLUSIEURS VIS A TETE NOYE 46. L'INVENTION EST APPLICABLE NOTAMMENT A L'ELIMINATION PAR TAMISAGE DES MATIERES ETRANGERES D'UN PRODUIT TEL QUE POUDRE OU PEINTURE.

Description

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"Châssis pour dispositif de tamisage sous pression" La présente invention a pour objet un châssis perfectionné pour un dispositif de tamisage sous pression, permettant la fixation d'un tamis au châssis de manière que la tension soit répartie

uniformément dans le tamis.

Le traitement d'élimination des matières étrangères d'un produit tel que poudre, particules ou liquide, la filtration ou la déshydratation ont été effectués jusqu'à maintenant en faisant usage d'un moteur d'oscillation ou d'un organe similaire par lequel les matières étrangères sont éliminées 10 en faisant osciller le tamis. Au cas o le tamis se rompt pendant le traitement du produit, un opérateur doit arrêter l'opération de tamisage et remplacer le dispositif de tamisage - rompu par un nouveau dispositif et remettre l'opération en

marche. Le dispositif de tamisage rompu est remis en état 15 pour l'opération suivante en fixant un tamis distinct.

Cependant, un spécialiste de la technique du tamisage utilise habituellement plusieurs dispositifs de tamisage de façon classique. L'opérateur doit remplacer le tamis rompu par un nouveau tamis et cela prend alors beaucoup de temps. Il 20 faut également un haut degré d'adresse pour fixer uniformément le tamis sur le châssis. En recherchant les causes de rupture du tamis, on a alors constaté que cette rupture provenait plutôt de défauts de construction du dispositif de tamisage que de raclage ou d'usure par la matière, comme les spéciali25 stes l'ont reconnu jusqu'à maintenant. Le tamis se rompt principalement au voisinage de la partie fixée par des boulons

ou des organes similaires.

En conséquence, le demandeur a déposé une demande concernant une invention ayant pour titre "Châssis pour tamis" 30 (Demande de modèle d'utilité japonais N 36444 de 1985),

comme divulguée sur la figure 4 ci-annexée, de manière à supprimer le problème mentionné plus haut.

Ce type de dispositif de tamisage présente une caractéristique excellente en ce que le tamis (a) peut être 35 fixé de façon uniforme sur le châssis (b) dans un temps

extrêmement court à l'aide d'un élément de retenue (e).

En outre, un tube gonflable (c) permet de tendre le tamis (a). On peut alors faire fonctionner le dispositif de tamisage de façon continue pendant une longue période, si on le compare à un dispositif classique. Cependant, quand le tube gonflable (c) est gonflé avec un gaz sous pression, ce tube (c) applique le tamis (a) contre la surface intérieure (d) de l'élément de retenue (e) comme cela est indiqué sur la figure 4 en trait mixte présen10 tant en alternance un trait long suivi de deux points. A l'expérience, il s'est révélé évident que le tamis (a) se rompait par usure dans la partie venant en contact avec

l'élément de retenue (e).

Un but de la présente invention est de créer un 15 châssis avec lequel le tamis puisse être aisément remplacé par un nouveau tamis dans un temps extrêmement court et sans

avoir à faire preuve d'adresse.

Un autre but de la présente invention est de créer un châssis pouvant effectivement supprimer la possibilité de 20 rupture du tamis et pouvant être mis en fonctionnement continu pendant une longue période. A cet effet, l'invention concerne un châssis pour dispositif de tamisage sous pression comportant un cadre présentant une paroi périphérique verticale qui définit une ouverture intérieure, un tamis tendu sur cette 25 ouverture pour la recouvrir, un tube gonflable disposé le long et à l'extérieur de la paroi périphérique, ce tube étant relié à une source de pression, le cadre comportant une partie de fixation de tamis s'étendant en direction radiale et disposée à l'extérieur du tube ainsi que des organes pour maintenir 30 le tube entre la partie de fixation de tamis et la paroi périphérique, le tamis s'étendant au-dessus de la paroi périphérique et du tube jusque sur la surface supérieure de la partie de fixation de tamis, caractérisé en ce qu'un élément de retenue est disposé sur la surface supérieure de la partie de 35 fixation de tamis, cet élément prenant le tamis en sandwich entre la surface supérieure de la partie de fixation de tamis et la surface inférieure de l'élément de retenue, le tube gonflable n'étant déformable par gonflage que dans une direction transversale à la direction de tension du tamis et de manière à ne pas venir en contact avec l'élément de retenue, le tube étant ainsi amené en contact avec le tamis, ce qui permet d'appliquer une tension au tamis par le tube, plusieurs vis à tête noyée permettant de monter de façon amovible l'élément de retenue sur la surface supérieure de la partie de

fixation de tamis.

L'invention sera mieux comprise à partir de la

description ci-après et des dessins annexés, dans lesquels:

- la Fig. 1 est une vue schématique représentant un exemple de réalisation de la présente invention appliqué à un châssis d'un tamis oscillant du type Dalton; - la Fig. 2 est une vue en coupe agrandie effectuée essentiellement suivant la ligne II-II de la Fig. 1; - la Fig. 3 est une vue représentant un autre exemple de réalisation du tube gonflable de la présente invention; et - la Fig. 4 est une vue représentant schématiquement la construction générale de la partie essentielle d'un

châssis classique.

Les dessins représentent un châssis pour un dispositif de

tamisage sous pression mis en application dans un tamis 25 oscillant du type Dalton.

Conformément à la Fig. 1, un cadre 10, se présentant sous forme d'une couronne, comporte une paroi périphérique verticale 12 qui, comme représenté sur la Fig. 2, est prévue sur la surface latérale intérieure du cadre 10. Par conséquent, 30 la paroi périphérique 12 définit une ouverture intérieure 14 et un tamis 16 est tendu sur cette ouverture 14 pour la recouvrir. Le dispositif de tamisage cormporte un moteur de Commande d'oscillation (non représenté) qui est relié au cadre 10 pour faire osciller ce cadre

et le tamis 16. La matière placée sur le tamis 16 peut ainsi 35 être soumise à un traitement destiné à l'élimination des matières étrangères, ou à un traitement de filtration ou de déshydratation.

Un tube gonflable 18, qui constitue une partie essentielle de la présente invention, est disposé le long et à l'extérieur de la paroi périphérique 12. Le tube gonflable 18 eSt constitué avec un tube spécifique, par exemple avec une structure à trois c.uches formée de tissu revêtu de caoutchouc sur les surfaces extérieures. Le tube gonflable 18 comporte une partie d'entrée 20 s'étendant à travers une fente 22 du cadre 10. Le tube gonflable 18 est relié par la partie d'entrée 20 à une source de pression (non représentée). 10 Du gaz comprimé ou un fluide similaire peut ainsi s'écouler vers le tube 18. La source de pression peut être une source d'air comprimé ou d'un autre gaz comprimé ou encore une source de pression hydraulique. Le bord supérieur de la paroi

périphérique 12 est plus bas que le niveau le plus élevé du 15 tube gonflable 18.

En outre, le cadre 10 comporte une partie de fixation de tamis 26 s'étendant en direction radiale et disposée à l'extérieur du tube 18 ainsi que des organes pour maintenir le tube entre la partie de fixation de tamis 26 et la paroi périphérique 12. Les organes de maintien du tube 18 présentent une goulotte 28 essentiellement en forme de U formée dans le cadre 10 pour recevoir le tube 18. La goulotte 28 est définie par la paroi périphérique 12, par une paroi de cloisonnement située à distance et à l'opposé de la paroi périphérique 12 25 et par une paroi de fond 31 s'étendant de façon sensiblement

horizontale, de la paroi périphérique 12 à la paroi de cloisonnement 30, entre leurs extrémités inférieures respectives.

Le tube gonflable 18 présente une section transversale sensiblement rectangulaire avec une partie latérale de gauche 32, une partie 30 latérale de droite 34, une partie de base 36 et une partie suérieure 38.

La partie de gauche 32, la partie de droite 34 et: la partie de base 36 de la section transversale rectangulaire sont disposées respectiveâent le long de 1 paroi périphérique 12, de la paroi de cloisonnement 30, et de paroi de fond 31. La partie supérieure 38 est conçue pour être 35 concave à l'état non gonflé et pour être convexe à l'état de

gonflage maximal.

En outre, le tube gonflable18 est conçu pour que sa partie supérieure 38 se déforme dans la direction de la flèche de la Fig. 2, c'est-à-dire dans une direction verticale par

rapport au tamis 16 à l'état tendu, quand un gaz ou un liquide 5 sous pression sont introduits par une valve à air dans le tube gonflable 18.

Le tamis 16 s'étend au-dessus de la paroi périphérique 12 et du tube 18 jusqu'à la surface supérieure de la partie de fixation de tamis 26, cette surface supérieure de la 10 partie de fixation de tamis 26 étant située plus bas que les niveaux de la partie de bordure supérieure de la paroi périphérique 12 et du bord supérieur du tube gonflable 18 quand celui-ci est gonflé. En outre, le dispositif de tamisage suivant l'invention comporte un élément de retenue 44 de forme annulaire avec, par exemple, une série de plusieurs vis à tête noyée 46. L'élément de retenue 44 est disposé sur la surface supérieure de la partie de fixation de tamis 26 et est monté de façon amovible en étant fixé sur la partie de tamis 26 par les vis à tête noyée 46. Le tamis 16 est ainsi pris en sandwich entre la surface supérieure de la partie de fixation de tamis 26 et la surface inférieure de l'élément de retenue 44. Chaque vis 46 est introduite dans un trou 48 de l'élément de retenue 44 et est vissée dans un trou taraudé 50 de la partie

de fixation de tamis 26.

Le tube gonflable 18 ne peut se déformer par gonflage que dans une direction transversale à la direction de tension de tamis 16 et de façon à ne pas venir en contact avec l'élément de retenue 44. Le tube 18 est ainsi amené en contact avec le

tamis 16 et une tension peut être appliquée au tamis 16 par le 30 tube 18.

Cette disposition permet d'appliquer une tension appropriée au tamis 16 sans venir en contact avec la surface intérieure 52 de l'élément de retenue 44. On évite ainsi

effectivement les vibrations importantes auxquelles le tamis 35 16 est soumis quand il est en service.

De plus, le tube gonflable 18 utilisé dans la présente invention n'est pas limité à un tube dont la part:: supérieure 38 est concave, comme représenté en trait continu sur la Fig. 2. Il peut être librement choisi parmi des tubes capables d'appliquer la tension de rigidité voulue au tamis 16 sans venir en contact avec la surface intérieure 52 de l'élément de retenue 44. Une autre forme de réalisation du tube 18 est représentée sur la Fig. 3. Comme représenté sur les figures 2 et 3, le tube 18 qui ne se déforme pas par lui-même 10 et qui ne peut se déformer par gonflage que dans une direction, permet d'obtenirun excellent effet de coussin. On peut l'utiliser de préférence. La matière du tube 18 n'est pas limitée à la structureà trois couches décrite dans le présent exemple de réalisation. On peut, suivant l'usage du dispositif de tamisa15 ge, utiliser simplement du caoutchouc, du tissu revêtu de

caoutchouc, des feuilles synthétiques et similaires.

Dans le présent exemple de réalisation, des organes - de joints pour la fixation de la bordure périphérique du tarmis 16 sont constitués pour prendre en sandwich le tamis 20 16 entre la partie de fixation de tamis 26 et l'élément de retenue 44. Ces organes de joints agissent comme une couronne de pression pour la fixation du tamis 16 en sandwich au moyen de quelques vis à tête noyée 46. La partie de fixation de tamis 26 est réalisée avec une saillie en forme de V 54 du côté intérieur ainsi qu'avec une rainure en forme de V56 du côté extérieur. D'autre part, l'élément de retenue 44 est réalisé avec une rainure en forme de V58 du côté intérieur et avec une saillie en forme de V60 du côté extérieur, pour correspondre à la configuration de la surface supérieure de la partie de fixation de tamis 26. Les saillies en forme de V 54, 60 sont respectivement conjuguées des rainures en forme de V58, 56, en pouvant s'engager dans ces rainures et vice versa. Les saiLie, 54,56 s' engagent dans les rainures 58, 56 et coopèrent avec celles-ci pour positionner l'élément de retenue 44 par rapport 35 à la partie de fixation de tamis 26 et empêcher que le tamis 16 se déplace par glissement. En conséquence, quand les saillies en forme de V54, 60 sont progressivement engagées dans les rainures en forme de V 58, 56, la bordure pcriErique du tamis 16, qui tend à glisser en direction de l'intérieur du cadre 10, peut être accrochée à l'extrémité des sail5 lies en forme de V 54, 60. Par conséquent, une tension initiale de valeur considérable peut être appliquée au tamis 16 quand

les saillies 54, 60 viennent au fond des rainures 58, 56.

Quand la partie supérieure 38 du tube en caoutchouc 18 est gonflée, comme représenté en trait mixte avec alternan10 ce d'un tiret long et de deux points, on peut obtenir un cadre 10 portant un tamis 16 à l'état considérablement raidi par tension. Le cadre 10 présente d'excellentes performances de tamisage. Les vis à tête noyée 4, 46 sont vissées en traversant les trous 48 de l'élément de retenue 44, dans les trous 15 taraudés 50 réalisés dans la partie de fixation de tamis 26, de manière que les saillies 54, 60 s'engagent dans les rainures 58, 56. Il en résulte que le tamis 16 estfermement fixé en place dans le cadre 10 sans qu'il puisse se déplacer par glissement. De plus, bien que deux joints constitués d'une saillie et d'une rainure soient prévus dans l'exemple de réalisation décrit plus haut, il est clair que le nombre des joints n'est pas limité à cet exemple de réalisation spécifique. Par exemple, au cas o les joints ne sont pas prévus, le tamis 16 25 peut être fixé en place par une force de compression de grandeur suffisante. Cependant, le but de l'invention peut être atteint de façon plus efficace en prévoyant deux joints, de manière à fixer la partie de bordure du tamis 16 aussi rigidement que possible pendant une longue période. On compren30 dra qu'il est souhaitable de prévoir le plus grand nombre

possible de joints.

En outre, étant donné que le dispositif de tamisage suivant l'invention reçoit la rigidité souhaitable au moyen du tube gonflable 18, comme décrit plus haut, il est. diffici35 le de mettre ce dispositif en application dans le cas d'un tamis 16 ayant une rigidité trop élevée. Par conséquent, le dispositif est un tamis industriel constitué de fils réalisés en fibres de carbone, en acier inoxydable, en fer galvanisé, en acier dur, en laiton, en cuivre, en bronze, en aluminium, en métal Monel, en nickel, en soie, en fibres s'-nthtiques telles que polyamide, polyester, polyéthylène etc... On peut utiliser de préférence un tamis industriel dont la maille est plus petite que 10 mailles par cm2 et le calibre du fil est de préférence supérieur-à 0,21mm. Les étapes du processus de fixation du tamis 16 sur

le cadre 10 sont décrites ci-après.

Le tamis 16 de dimensions appropriées est, comme 10 représenté sur la Fig. 2, disposé sur la surface supérieure du cadre 10 et sa bordure est prise en sandwich entre

l'élément de retenue 44 et la partie de fixation de tamis 26.

La fixation est effectuée en vissant les vis à tête noyée 46, 46. Le tamis 16 est alors tendu sur la partie supérieure 15 38 du tube 18 et contre la partie de bordure inférieure de

l'élément de retenue 44, ce tamis étant fermement fixé en place.

On introduit ensuite de l'air comprimé dans le tube 18 par la valve à air. Le tube 18, en caoutchouc, est alors gonflé, le tamis 16 est progressivement mis en tension en commandant 20 la rigidité désirée, comme représenté en trait mixte avec, en alternance, un tiret long et deux points. En outre,

pour retirer le tamis 16 du cadre 10, on peut opérer en invetsant les étapes ci-dessus.

Exemple

L'exemple suivant a pour but d'illustrer l'invention de façon plus détaillée, tout en ne limitant pas l'invention. Sauf indication contraire, les parties sont des parties en poids

et les pourcentages sont des pourcentages en poids.

Une peinture à traiter par tamisage et ayant la compo30 sition indiquée ci-dessous a pu être réalisée avec un solvant du type Cowles. On a ainsi obtenu une peinture ayant une concentration de 60% en matières solides et une viscosité de

6.10 -1 P/s (mesurée avec le viscomètre Brookfield).

Composition de la peinture: Kaolin (UW-90 fabriqué par EMC CO.) 80 parties Carbonate de calcium lourd [SOFUTON fabriqué par Bihokn Funka Kougvo) 20 parties Latex en copolymère styrène-butadiène (SN-307 fabriqué par Sumitomo Naugatuch) 10 parties Amidon dénaturé oxydé (catégorie A fabriqué par Oji Cornstarch Co.) 5 parties Soude polyacrylique 0,3 parties On a ensuite préparé un chassis-de tamis avec un tube en caoutchouc conforme à- la présente invention et présentant une section transversale de forme spécifique ainsi qu'un châssis de tamis classsique avec un tube en caoutchouc présentant une 10 section transversale de forme circulaire. Des tamis réalisés en acier inoydable avec 33 mailles par cm2 et un diamètre de fil de 40 Nm ont été fixés sur les châssis ci- dessus avec une tension aussi élevée que possible. La mesure de cette tension par le tensionmètre a montré que la tension du tamis du châs15 sis classique était de 6,8 newton/m, tandis que celle du

tamis du châssis conforme à l'invention était de 13,0 newton/m.

Ensuite, les deux châssis ont été fixés sur une tamis oscillant du type Dalton à un étage et on traite de façon comparative la peinture ci-dessu en appliquant des oscillations 2ú de 1800 périodes par mnr. Avec le châssis classique, les performences de traitement de la peinture ont été de 25,2 t/h.m2 et le tamis s'est rompu, dans la partie située entre la surface intérieure de l'élément de retenue et la partie de contact, après un fonctionnement continu de 240 heures environ. 25 D'autre part, dansle cas du châssis à tamis suivant la présente invention, les performances de traitement de la peinture de revêtement ont été de 35,3t/h.m2 et le tamis s'est

rompu après un fonctionnement continu de 600 heures environ.

Le châssis à tamis suivant la présente invention a 30 donc, par rapport au châssis classique, d'excellentes performances de traitement des matières et de durabilité du tamis.

La durabilité du tamis, en particulier, est extrêmement élevée. Comme cela a été exposé plus haut, avec le châssis pour dispositif de tamisage sous pression conforme à la présente invention, la tension peut être répartie uniformément dans le tamis par gonflage vers le haut du tube gonflable pour appliquer la tension de rigidité voulue au tamis, sans qu'il soit-nécessaire de faire preuve d'adresse. Les vibrations sévères sollicitant le tamis et les relaxations du tamis 5 proprement dit produites par ses déformations propres peuvent être supprimées par l'effet de coussin du tube réalisé en caoutchouc. La rupture du tamis peut être moins fréquente et

on peut obtenir un fonctionnement continu du dispositif de tamisage sur une longue période.

dfme En outre, étant donné que le tube gonflable ne se déforme par gonflage que dans unedirection translversale à la direction de la tension du tamis et de façon à ne pas venir en contct avec l'élément de retenue, le tamis n'est pas rompu

quand le tube est gonflé.

De plus,étant donné que la partie de droite du tube est disposée le long de la paroi de cloisonnement constituée en une seule pièce avec le cadre, cette paroi de cloisonnement empêche le tube de se déformer par gonflage en direction de l'extérieur (vers la droite sur la Fig. 2) par 20 rapport au cadre. Par consequent, le tube ne vient pas du tout

en contact avec la surface intérieure de l'élément deretenue.

D'autre part, le châssis suivant l'invention ne nécessite pas l'utilisation de plusieurs dizaines de vis à tête noyée, comme dans la technique antérieure. Il suffit de quelques 25 vis pour mettre le tamis en tension. Il en résulte que la durée de l'opération de vissage des vis à tête noyée peut être

considérablement réduite.

Claims (8)

REVEND CATJNS

1 - Chassis pour dispositif de tamisage sous pression, comportant: un cadre (10) présentant une paroi périphérique verticale (12) qui définit une ouverture intérieure (14), un tamis (16) tendu sur cette ouverture pour la recouvrir, un tube gonflable (18) disposé le long et à l'extérieur de la paroi périphérique, ce tube étant relié à une source de pression, le cadre comportant une partie de fixation de tamis (26) s'éten10 dant en direction radiale et disposée à l'extérieur du tube ainsi que des organes pour maintenir le tube entre la partie de fixation de tamis et la paroi périphérique, le tamis s'étendant au-dessus de la paroi périphérique et du tube jusque sur la surface supérieure de la partie de fixation de tamis, carac15 térisé en ce qu'un élémentde retenue (44) est disposé sur la surface supérieure de la parie de fixation de tamis (26), cet élément prenant le tamis (16) en sandwich entre la surface supérieure de la partie de fixation de tamis et la surface inférieure de l'élément de retenue, le tube gonflable (18) n'étant déformable par gonflage que dans une direction transversale à la direction de tension du tamis et de manière à ne pas venir en contact avec l'élément de retenue (44), le tube étant ainsi amené en contact avec le tamis, ce qui permet d'appliquer une tension au tamis par le 25 tube, plusieurs vis à tête noyée (46) permettant de monter de façon amovible l'élément de retenue (44) sur la surface

supérieure de la partie de fixation de tamis (26).

*/ - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon 30 la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de maintien du tube comportent une goulotte (28) essentiellement en forme de U formée dans le cadre (10) pour recevoir le tube (18), cette goulotte (28) étant définie par la paroi périphérique (12), par une paroi de cloisonnement (30) située à

distance et à l'opposé de la paroi périphérique et par une pa-

roi de fond (31) s'étendant de façon sensiblement horizontale, de la paroi périphérique (12) à la paroi de cloisonnement (30),

entre leurs extrémités intérieures respectives.

3 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 2, caractérisé en ce que le tube gonflable (18) présente une section transversale sensiblement rectangulaire avec une partie latérale de gauche (32), une partie latérale de droite (34), une partie de base (36) et une partie supérieure (38), lesdites parties de gauche (32), de droite (34) et de base (36) de la section transversale rectangulaire étant disposées respectivement le long de la paroi périphérique (12), de la paroi de cloisonnement (30) et de la paroi de fond (31), la partie supérieure (38) étant conçue pour être

concave à l'état non gonflé et pour être convexe à l'état de 15 gonflage maximal.

4 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tube gonflable (18) est déformable par gonflage en direction verticale

par rapport au tamis à l'état tendu.

5 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que lc tube (18) est gonflé pour être en saillie au-dessus du bord supérieur de la paroi périphérique (12), le tamis (16) étant attaqué par la

partie en saillie du tube mais n'étant pas en contact avec le 25 bord supérieur de la paroi périphérique (12), ni avec la surface intérieure de l'élément de retenue (44).

6 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que les vis à tête noyée (46) sont vissées, en traversant des trous (48) de l'élé30 ment de retenue (44), dans des trous taraudés (50) de la partie de fixation de tamis (26), le tamis (16) étant fermement

fixé sur le cadre (10).

7 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre 35 des organes de joints entre la surface supérieure de la partie de fixation de tamis (26) et la surface inférieure de l'élément de retenue (44), ces organes comprenant des rainures en forme de V (58, 56) et des saillies (54, 60) conjuguées et s'engageant dans ces rainures en forme de V (58, 5 56), ces rainures et ces saillies en forme de V coopérant pour positionner l'élément de retenue (44) par rapport à la partie de fixation de tamis (26) et empêcher le déplacement

du tamis (16) par glissement.

8 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'élément de retenue (44) comporte une rainure en forme de V (58) du côté intérieur et une saillie en forme de V (60) du côté extérieur, la partie de fixation de tamis comportant une saillie en forme de V (54) du côté intérieur et une rainure en forme de V (56) du côté extérieur, correspondant à la rainure (58) et la saillie

(60) en forme de V de l'élément de retenue (44).

9 - Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tube (18) comporte une partie d'entrée (20) traversant le cadre (10) 20 et reliée à une source d'air comprimé ou d'un autre gaz comprimé.

- Châssis pour dispositif de tamisage sous pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tube (18) comporte une partie d'entrée (20) traversant le cadre (10) et reliée 25 à une source de pression hydraulique.