FR2598291A1 - Procede de montage d'une manche de vetement, et vetement comportant une manche confectionnee conformement a ce procede - Google Patents

Abstract

IL CONSISTE: -A REALISER A PLAT LA PARTIE BASSE 3 DE CHAQUE MANCHE COMPRENANT UN ELEMENT EN TISSU 3 ET L'AUTRE EN DOUBLURE 3; -A COUDRE LES DEUX CHAINES 6, 7 D'UNE FERMETURE A GLISSIERE 8 SUR LES BORDS LATERAUX DE L'ELEMENT EN TISSU 3; A RABATTRE LA DOUBLURE 3 CONTRE LE TISSU 3 ET A ASSEMBLER CES DEUX ELEMENTS AU MOYEN DE COUTURES EFFECTUEES SUR CELLES AYANT SERVI A LA FIXATION DESDITES CHAINES DE LA FERMETURE 6, 7; -A RAPPROCHER LES DEUX CHAINES DE LA FERMETURE 8 AFIN D'ENGAGER LE CURSEUR 9 ET DE LE DEPLACER SUR AU MOINS UNE PARTIE DE LA LONGUEUR DE LADITE FERMETURE 8; -ET A COUDRE LA PARTIE BASSE 3 DE LA MANCHE A LA PARTIE HAUTE 2 AU MOYEN D'UNE COUTURE 10.

Description

La présente invention se réfère à la confection de vêtements et plus particulièrement à la réalisation des manches desdits vêtements tels que les blousons, anoraks et analogues.

On sait qu'en particulier pour les vêtements de sport, il est intéressant de prévoir que le bas des manches soit fendu pour permettre par exemple de relever ces manches en les roulant sur elles-memes, ou pour faciliter le passage du bras dans les manches.

Etant donné les différences importantes de températures que l'on rencontre en pratiquant le ski ou autre sport, par exemple au printemps, on utilisait jusqu'alors des vêtements à manches détachables.

Mais celles-ci étaient difficiles à enlever et à remettre ; de plus, on ne savait pas a les ranger.

Il est donc intéressant de pallier cet inconvénient en confectionnant des manches fendues qui peuvent être roulées.

Lorsqu'on veut réaliser une manche fendue avec la possibilité de clore cette fente au moyen d'une fermeture à glissière, il est nécessaire, une fois que la manche est terminée, qu'elle soit à plat ou montée au reste du vêtement, de couper cette manche dans le sens longitudinal sur la longueur de la fente envisagée. Il faut ensuite rabattre chaque bord de la fente et insérer entre la doublure et le tissu extérieur chacune des deux parties d'une fermeture à glissière. Après que ces deux parties aient été cousues, il faut arrêter la fente par rapport aussi bien à la doublure qu'au tissu extérieur. Pour effectuer un arrêt convenable, il faut coudre quatre coins, deux sur le dessus, deux à l'intérieur. Ce montage est très difficile et long à effectuer car il faut l'exécuter à l'intérieur d'un tube, ce qui grève le prix de revient du vêtement. De plus, un tel montage est fragile.

Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à remédier à cet inconvénient et à permettre un montage rapide d'une fermeture à glissière sur les deux bords de la fente d'une manche de vêtement en effectuant un travail courant facile à exécuter et susceptih e de présenter une bonne résistance.

Le montage d'une manche de vêtement conformément à l'invention consiste
- à réaliser à plat la partie basse de chaque manche comprenant un élément en tissu et l'autre en doublure
- à coudre les deux channes d'une fermeture à glissière sur les deux bords latéraux de l'élément en tissu
- à rabattre la doublure contre le tissu et à assembler ces deux éléments au moyen de coutures, effectuées sur celles ayant servi à la fixation desdites channes de la fermeture
- à rapprocher les deux channes de la fermeture afin d'engager le curseur et de le déplacer sur au moins une partie de la longueur de ladite fermeture
- et à coudre la partie basse de la manche à la partie haute au moyen d'une couture.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer
Fig. 1 est une vue partielle d'un vêtement tel qu'un blouson ou un anorak comportant une manche solidaire du vêtement et destinée à être associée à un bas de manche conformément au procédé suivant l'invention.

Fig. 2 est une vue éclatée d'un bas de manche et des deux parties d'une fermeture à glissière qui doivent lui être associées.

Fig. 3 est une vue de détail montrant la manière dont chacune des parties de la fermeture est associée à la face latérale correspondante du bas de manche.

Fig. 4 illustre comment on présente le bas de manche par rapport à la partie haute de la manche en vue d'associer ces deux éléments au moyen d'une couture.

Fig. 5 est une vue semblable à celle de fig. 1, mais montrant la manche terminée après son montage conforme à l'invention.

Fig. 1 représente une partie d'un anorak 1 et plus particulièrement une de ses manches réalisée de manière inccmplète, c'est-à-dire qu'elle est nettement plus courte que la longueur normale afin de constituer le haut 2 de la manche, tandis qu'un bas de manche 3 illustré en traits discontinus doit être associé à l'extrémité libre du haut 2.

Le bas de manche qu'on a illustré à plat en fig. 2 comprend deux parties trapézotdales 3', 3 réalisées l'une en tissu, l'autre en doublure et réunies par une bande constituant le poignet 4. Celui-ci peut par exemple être réalisé en tricot. On observe que ce poignet 4 est cousu au tissu 3' et à la doublure 3 par une couture 5', 5".

On coud tout d'abord les rubans 6, 7 de chaque channe d'une fermeture à glissière 8 sur les bords 3'a, 3'b du tissu 3' et ceux correspondants de la moitié de la hauteur du poignet 4. Autrement dit, on place ces rubans avec une de leurs extrémités disposée au milieu dudit poignet, leur extrémité opposée dépassant au-delà de l'arête 3'c de la partie en tissu 3' qui constitue sa grande base.

On rabat ensuite la doublure 3" contre le tissu 3' et on la surpique avec les rubans 6, 7 et le tissu. On réalise ensuite une couture de maintien sur les deux coutures 5', 5 disposées alors en superposition en vue de solidariser les deux parties de la bande qui forme le poignet.

Une fois les opérations précédentes effectuées, on peut rapprocher les deux parties de la fermeture à glissière en formant ainsi le bas de manche sous forme tubulaire. Il est alors possible de faire coopérer le curseur 9 de la fermeture par rapport à ses deux éléments à partir de son extrémité opposée au poignet 4. Le curseur est avancé sur au moins une partie de la longueur de la fermeture comme illustré en fig. 4. Bien entendu, la longueur de la grande base 3a du bas de manche 3, c'est-à-dire de son bord opposé au poignet 4 est approximativement égale au périmètre de l'ouverture 2a du haut de manche 2.

Ainsi, lorsqu'on présente le bas de manche en position au moins partiellement tubulaire comme illustré en fig. 4 par rapport à l'extrémité libre du haut de manche 2, il est possible d'engager l'un dans l'autre ces deux éléments et de les coudre l'un par rapport à l'autre pour obtenir la manche terminée illustrée en fig. 5. Comme il va de soi, on peut prévoir de faire des ourlets à chacune des extrémités 2a, 3a - respectivement du haut de manche et du bas de manche.

La couture 2b se trouvant sous le haut de manche 2 est placée dans le milieu de celui-ci, de telle sorte qu'en orientant la fermeture dans le prolongement de la couture 2b, cette fermeture se trouve au milieu du bas de manche.

Comme indiqué plus haut, les deux rubans 6 et 7 des deux parties de la fermeture à glissière 8 sont cousus au bas de manche 3 de manière qu'ils dépassent au-delà de celui-ci à partir de sa grande base 3a.

Ainsi, comme l'illustre bien fig. 4, la fermeture dépasse très légèrement au-delà du bord 3a du bas de manche, de telle sorte que lors de la réalisation de la couture 10 d'assemblage du haut 2 et du bas 3 de la manche, les bandes 6 et 7 sont cousues avec le haut de manche 2. On effectue ainsi l'arrêt du curseur 9 de la fermeture 8, sans qu'il soit nécessaire de prévoir un système limitant la fente qui reçoit la fermeture.

On a ainsi réalisé un anorak ou tour autre vêtement à manches comportant chacune une fente pourvue d'une fermeture à glissière dont la présence ne grève pas le prix de revient dudit vêtement.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant pas les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Procédé de montage d'une manche de vêtement dont le bas (3) est pourvu d'une fente qui peut être fermée par une fermeture à glissière (8), caractérisé en ce qu'il consiste

- à réaliser à plat la partie basse (3) de chaque manche comprenant un élément en tissu (3') et l'autre en doublure (3') ;;

- à coudre les deux chaines (6, 7) d'une fermeture à glissière (8) sur les bords latéraux (3'a, 3'b) de l'élément en tissu (3')

- à rabattre la doublure (3') contre le tissu (3') et à assembler ces deux éléments au moyen de coutures effectuées sur celles ayant servi à la fixation desdites charnels de la fermeture (6, 7)

- à rapprocher les deux charnels de la fermeture (8) afin d'engager le curseur (9) et de le déplacer sur au moins une partie de la longueur de ladite fermeture (8) ;

- et à coudre la partie basse (3) de la manche à la partie haute (2) au moyen d'une couture (10).

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que tous les composants du bas de manche sont assemblés à plat.

3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le bas de manche (3) comporte un poignet (4) sur la hauteur finie duquel s'étend la fermeture à glissière (8).

4. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les bords latéraux (3'a, 3'b) du tissu (3') du bas de manche (3) sont cousus ensemble avec les rubans (6, 7) des deux parties de la fermeture (8) pendant que le bas de manche (3) est encore à plat.

5. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les rubans (6, 7) sont insérés entre le tissu (3') et la doublure (3") du bas de manche (3).

6. Vêtement, caractérisé en ce qu'il comporte des manches réalisées conformément au procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5.