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CACHEBOUTON ENJOLIVEUR.
L'invention a pour objet, à titre de produit industriel nouveau, un bijou enjoliveur amovible, destiné à cacher un bouton cousu, tel que bouton de chemise, chemiser, robe, manteau, manchette, etc. voire meme un bouton à tige, à bascule, etc..
Ce bijou comprend un chapeau, de forme extérieure quelconque, dont la face arrière présente une cuvette ayant un contour et une profondeur dépendant de la forme et de l'épaisseur d'un bouton à masquer, tandis que la face antérieure sert de support à une ornementation appropriée, et un système de verrouillage pour maintenir de façon amovible le chapeau en place sur le bouton.
Dans un mode de réalisation de l'invention, le bijou enjoliveur comporte une pince élastique destinée à emprisonner l'attache ou la tige du bouton, pivotant à l'arrière du chapeau, et un enclenchement !Jour maintenir élastiquement la pince en position active lorsque l'enjoliveur est en place.
L'enjoliveur peut être un véritable bijou en métal précieux, orné le cas échéant de pierreries, ou un simple bijou fantaisie en métal commun doré, argenté, chromé, etc.
D'autres caractéristiques résulteront de la description qui va suivre:
Au dessin annexé donné uniquement à titre d'exemple: la fig. 1 est une vue de face de l'enjoliveur mis en place, avec arrachement partiel de la face avant du bijou; la fige 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la fig. 1;
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la fig. 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 2; la fig. 4 est une vue de côté avec coupe partielle suivant la ligne 4-4 de la fig. 3. la fig. 5 montre la face arrière d'un enjoliveur suivant une variante; la fig. 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 5 ; la fige 7 est une vue analogue aux fige- 3 et 5, montrant une variante; la fig. 8 est une coupe suivant la ligne 8-8 de la fig. 7 ;
la fig. 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 7, montrant le bijou verrouillé en place sur un bouton ; la fig. 10 est une vue analogue à la fig. 9 montrant le bijou dégagé du bouton; la fig. 11 est une vue analogue à la fig. 7, montrant une autre variante, en position d'ouverture; la fig. 12 montre le même bijou en position de fermeture la fig. 13 est une coupe suivant la ligne 13-13 de la fig. 12; la fig. 14 est une coupe suivant la ligne 14-14 de la fig. 12; la fig. 15 est une vue en perspective du verrou- rotatif.
Le cache-bouton enjoliveur des figs. 1 à 4 comprend un chapeau 1, représenté au dessin sous une forme extérieure circulaire, mais qui pourrait être de forme polygonale ou avoir tout contour désiré. La face antérieure du chapeau sert de support à une ornementation appropriée, telle que ciselure, guillochage, motif rapporté, soudé, collé, serti, pierres précieuses ou imitations de pierres précieuses, etc.
La face postérieure présente une cuvette ou creusure 2 qui, dans l'exemple représenté, est cylindrique, en vue de recevoir avec un jeu approprié un bouton circulaire A, de sorte que la face antérieure du chapeau se raccorde à un rebord cylindrique 3. Toutefois, si le bouton A n'était pas circulaire, la cuvette 2 aurait une forme correspondante. La hauteur du re- bord 3, c'est-à-dire l'épaisseur de l'enjoliveur, est déterminée, soit en vue de permettre le boutonnage dans une boutonnière, soit uniquement par des considérations esthétiques ou de fantaisie. Dans cet ordre d'idées, le rebord 3 peut, au lieu d'un profil rectiligne comme représenté schématiquement au dessin, avoir un profil courbe, mouluré, etc.
A l'arrière de la cuvette est disposée une pince élastique qui, dans l'exemple représenté, est en forme de lyre, et dont les branches 4 et 5 sont destinées à emprisonner le paquet de fils de couture B du bouton, ces fils passant à travers les trous C du bouton et le tissu D sur lequel le bouton est cousu. Le lyre 4,5 s'articule à l'arrière du chapeau et un enclenchement le maintient élastiquement en position active lorsque l'enjoliveur est en place.
Dans l'exemple représenté, les branches 4, 5 de la lyre sont solidaires d'un canon 6 coaxial avec deux bossages 7 et 8 à l'intérieur de la cuvette 2, l'ensemble formant une charnière dont l'axe est représenté en 9.
L'enclenchement de la pince est obtenu en découpant dans le rebord 3, deux logements 10 et 11 (fig. 4) qui débouchent chacun vers l'arrière par une entrée 12, 13 plus étroite, les axes des entrées 12, 13 étant plus rapprochés l'un de l'autre que les axes des logements 10, 11, tandis que, par l'élasticité de la matière dont est constituée la pince, les extrémités 14, 15 de celle-ci ont tendance à s'écarter comme représenté en
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pointillé. Les entrées 12, 13 ont une largeur juste suffisante pour permet- tre aux extrémités 14, 15 d'y pénétrer. Le cas échéant les extrémités 14 et 15 peuvent se terminer par de petits boutons en saillie 14a et 15a, des- tinés à faciliter la manoeuvre.
Le fonctionnement est le suivant: l'usager, désirant masquer le bouton A au moyen du bijôù enjoliveur, rapproche élastiquement les branches
4 et 5 de la lyre pour amener leurs extrémités 14, 15 en face des entrées 12 , 13 , puis il fait pivoter la pince vers l'arrière autour de la charnière
9. Il fait alors glisser la pince à cheval sur les fils de couture B du bou- ton et emboîte celui-ci dans la cuvette 2 en refermant la pince contre le chapeau 1. Il rapproche ensuite élastiquement les branches 4 et 5 de la ly- re et refait passer les extrémités 14,15 dans leurs logements à travers les entrées, 12, 13,la pince se trouvant dès lors verrouillée élastique- ment en position active.
Bien entendu, le node de réalisation ci-dessus n'est donné qu'à titre d'exemple et on ne sortirait pas du. cadre de l'invention en associant au chapeau enjoliveur une pince de forme différente et un enclenchement ou verrou d'une autre conception, la charnière pouvant être remplacée par une liaison élastiquement déformable.
Les figs. 5 et 6 montrent par exemple une pince formée d'un sim- ple fil élastique courbé de façon à former une boucle dont les extrémités alignées 16, 17 s'engageant dans des trous des bossages 7 et 8, la partie centrale formant en position active, un cercle 18, 19 destiné à entourer les fils de couture et les extrémités libres 20, 21 étant contrecoudées de fa- gon à former des saillies 22, 23, pouvant venir s'enclencher élastiquement derrière des bossages 24, 25 à l'intérieur de la cuvette. Dans cet exemple, les trous des bossages 7 et 8 peuvent être ronds, auquel cas les parties 16, 17 de la pince forment pivots.
Ils pourraient toutefois être aplatis, de façon à empêcher les parties 16,17 de tourner, le pivotement de la pince vers l'arrière étant obtenu par torsion des parties 16, 17 et/ou flexion des parties 26, 27 reliant la boucle 16,17 au cercle 18, 19. Dans ce cas, le rappel élastique ainsi réalisé provoque le retour automatique de la pince en position de travail.
Il va de soi que ce rappel élastique peut être réalisé de bien d'autres façons sans s'écarter de l'esprit de l'invention.
Dans le mode de réalisation des figs. 7 à 10, le rebord cylindrique 3 présente vers l'arrière des languettes de retenue fixes 28, 29 qui,en association avec une languette de retenue mobile 30 ,servent à retenir le bijou enjoliveur sur le bouton A (fig. 9). La languette mobile 30 est solidaire d'un coulisseau 31, guidé dans des glissières 32 et dans une mortaise 33 d'un bossage 34 de la paroi interne du fond de la cuvette.
Une lame de ressort 35, pénétrant par ses extrémités dans des feuillures 36, 37 de la cuvette, appuie le coulisseau 31 dans les glissières 32 et sert en même temps à limiter le déplacement du coulisseau vers l'extérieur, grâce à la butée 38 du dit coulisseau (fig. 10). Le fond de la cuvette présente une petite dépression 39, coopérant avec une saillie 40 du coulisseau, pour maintenir celui-ci dans sa position active. La partie 41, reliant la languette 30 au coulisseau 31, peut avoir la forme d'un élément de cylindre, s'engageant dans un créneau 42 du rebord cylindrique 3.
Pour mettre en place l'enjoliveur, on tire sur la languette 30 jusqu'à ce que la butée 38 appuie sur le ressort 35,on engage le bijou sur le bouton et on repousse la languette 30 vers l'intérieur jusqu'à ce que la saillie 40 pénètre dans la creusure 39.
Dans l'exemple des figs. 11 à 15, le rebord cylindrique 3 présente vers l'arrière une languette de retenue fixe 43 qui, en association avec une languette de retenue mobile 44, sert à retenir le bijou enjoliveur sur le bouton A (figs. 12 et 13). La languette mobile 44 est solidaire d'un anneau fendu élastique 45 (fig. 15) , maintenu à l'intérieur du rebord cylin-
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drique 3 par des pattes intérieures 46 47, 48 et pouvant être manoeuvre par une tirette 49. L'anneau peut se déplacer d'un certain angle, limité par la butée de la tirette 49 contre la patte 46 dans la position d'ouverture (fig.
Il) et contre la patte 47 dans la position de fermeture (fig. 12) et il est maintenu élastiquement dans l'une ou l'autre de ces positions par le franchissement de la patte 48 par une came ou double-rampe 50 de l'an- neau 45.
Le bijou peut être placé sur le bouton avec les languettes dans la position de la fig. 11 et verrouillé en place en amenant la languette 47 dans la position de la fig. 12.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.