FR2711490A1 - Agrafe à ourlet. - Google Patents

Abstract

Elle est caractérisée par deux branches (1, 2) articulées à l'une de leur extrémité pour former une pince et par des moyens d'agrafage (7, 13) du tissu disposés entre les deux branches. L'invention propose donc une alternative où il n'est plus nécessaire de coudre un ourlet; ce dernier peut être maintenu fixement, pincé et agrafé entre les deux branches de l'agrafe.

Description

"Agrafe à ourlet"
La présente invention concerne une agrafe pour tenir un ourlet d'une partie marginale de tissu, par exemple de pantalon.

Coudre un ourlet & la main ou & la machine peut s'avérer pour certaines personnes être une opération longue et difficile qui demande une certaine habileté, notamment pour que la couture soit régulière et se voit le moins possible sur l'extérieur. Ainsi, la plus part du temps on s'adresse à des professionnels pour réaliser les ourlets.

Par ailleurs, on ne peut changer facilement la position de l'ourlet et ceci peu s'avérer ennuyeux pour les enfants qui grandissent vite. On ne peut changer non plus facilement la forme de l'ourlet par exemple pour le disposer roulé sur l'extérieur au lieu de l'intérieur.

La présente invention a pour but de pallier l'ensemble de ces inconvénients.

Elle propose une agrafe caractérisée par deux branches articulées à l'une de leur extrémité pour former une pince et par des moyens d'agrafage du tissu disposés entre les deux branches.

L'invention propose donc une alternative où il n'est plus nécessaire de coudre l'ourlet. Ce dernier peut être maintenu fixement, pincé entre les deux branches de l'agrafe.

Avec le dispositif de l'invention, l'une des branches est visible. Elle est donc de préférence agrémentée d'un décors ou autre pour donner un effet esthétique, comme par exemple une broche ou une épinglette.

Selon un mode de réalisation préféré, les branches de l'agrafe sont des lames réalisées par pliage d'une seule pièce et les moyens d'agrafage comprennent une tige avec une pointe saillante sur la face interne de l'une des branches adaptée à traverser un perçage ménagé en regard sur l'autre branche et à coopérer avec une rondelle d'arrêt disposée derrière ladite autre branche.

Une telle agrafe est simple à fabriquer et peu coûteuse. Elle est également très simple à utiliser. On peut revoir la position de l'ourlet sans aucune difficulté.

L'agrafe selon l'invention peut aussi être utilisée provisoirement comme bâti d'ourlet.

la présente invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation faite en référence aux figures annexées sur lesquelles
- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une agrafe selon l'exemple de réalisation choisi ; et
- la figure 2 est une vue en coupe partielle de côté de l'agrafe représentée & la figure 1 montrant les moyens d'agrafage.

L'agrafe, représentée sur ces figures, est réalisée à partir d'une pièce unique, pliée en deux de manière à former deux branches en forme de lames 1 et 2 articulées à l'une de leur extrémité autour d'une zone de pliage arrondie 3.

L'ourlet 4 (représenté en traits fantômes) est destiné à être pincé entre les lames 1 et 2, l'une d'elles, ici la lame 1, étant visible tandis que l'autre est non visible. La lame 1 présente de ce fait, dans un souci d'esthétique, une forme triangulaire.

Entre les lames 1 et 2, à proximité de l'extrémité opposée à la zone de pliage 3, sont ménagés les moyens suivants qui permettent d'agrafer le tissu. Sur la face interne de la lame 1 est rapportée par collage une semelle ronde 6 avec une tige 7 munie d'une pointe 8. Sur la tige 7 sont ménagés des crantages d'arrêt 9. La lame 2 comprend un perçage 11 qui permet le passage de la tige 7 de sorte que la pointe 8 puisse coopérer avec une rondelle d'arrêt 13 disposée derrière la lame 2. Cette rondelle 13 est du type connu et utilisée pour fixer les épinglettes plus couramment connues sous le nom de "pin's".

La rondelle 13 comprend un corps de rondelle 14 avec un passage central (non représenté) pour la tige 7, deux paillettes ressort 16A, 16B qui sont adaptées à pincer la tige 7 ayant traversée le passage central, et une garde 17 en forme de pontet qui est adaptée à protéger la pointe 8 de la tige 7.

L'agrafe est utilisée de la manière suivante.

Les deux lames 1 et 2 sont écartées de sorte que l'ourlet 4 puisse être inséré entre elles en disposant le pli extérieur périphérique 20 de l'ourlet 4 dans le fond de la zone de pliage 3 (voir la figure 1). On rapproche ensuite les deux lames 1, 2 pour percer le tissu à l'aide de la pointe 8 de la tige 7 et pour que cette dernière traverse le perçage 11 de la lame 2 qui se trouve en regard. On place enfin la rondelle d'arrêt 13 derrière la lame 2 et la tige 7 est enfilée dans le passage central 15 de la rondelle d'arrêt 13, passage qui est libéré en pressant les paillettes ressort 16A, 16B. Lorsque le tissu est suffisamment pincé entre les lames 1 et 2, on relâche les paillettes ressort 16A, 16B, le passage central venant pincer l'un des crantages d'arrêt 9. La rondelle 13 est ainsi maintenue en place.

Dans cet exemple, comme on le voit sur les figures, ce n'est pas l'ourlet 4 qui est agrafé, il est simplement pincé entre les lames 1 et 2, c'est la partie du tissu 18, en épaisseur simple, qui est traversée par la tige 7. I1 est toutefois tout à fait possible d'agrafer l'ourlet lui-même, selon notamment l'épaisseur du tissu ou la dimension de l'ourlet ou de l'agrafe. Par ailleurs, la zone de pliage 3 peut être conformée de manière plus ou moins arrondie, suivant l'élasticité recherchée entre les lames et le type de tissu plus ou moins épais auquel sera destinée l'agrafe.

I1 va de soi que d'autres variantes encore sont possibles, notamment les branches de l'agrafe peuvent avoir une autre forme que des lames. On peut par ailleurs avoir des branches distinctes réunies par tout moyen d'articulation connu. On peut bien évidemment avoir tout type de décors, soit constituant lui-même la branche visible, soit constitué par une pièce rapportée par collage ou autre.

On peut également avoir une agrafe avec une branche non visible plus courte que la branche visible (mais suffisamment longue pour jouer son rôle de pince), sans perçage en regard de la tige pointue de sorte que cette dernière après avoir transpercé le tissu, coopère directement avec une rondelle d'arrêt, à la manière d'une épinglette.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Agrafe à ourlet, caractérisée par deux branches (1, 2) articulées à l'une de leur extrémité pour former une pince et par des moyens d'agrafage (7, 13) du tissu disposés entre les deux branches (1, 2).

2. Agrafe selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens d'agrafage comprennent une tige (7) avec une pointe saillante (8) sur la face interne de l'une des branches (1) adaptée à traverser un perçage (11) ménagé en regard sur l'autre branche (2) et à coopérer avec une rondelle d'arrêt (13) disposée derrière ladite autre branche (2).

3. Agrafe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la rondelle (13) comprend un corps de rondelle (14) avec un passage central, deux paillettes ressort (16A, 16B) qui sont adaptées à pincer la tige (7), cette dernière présentant des crantages d'arrêt (9), et une garde (17) en forme de pontet qui est adaptée à protéger la pointe (8) de la tige (7).

4. Agrafe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par une plaque décors fixée sur la face externe de la branche (1) destinée à être visible.

5. Agrafe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux branches sont des lames.

6. Agrafe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que lesdites lames sont réalisées en une seule pièce par pliage.