EP2347668A1

EP2347668A1 - Fermoir pour bijoux

Info

Publication number: EP2347668A1
Application number: EP11290045A
Authority: EP
Inventors: Jacques Péré
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2010-01-26
Filing date: 2011-01-26
Publication date: 2011-07-27
Also published as: FR2955467A1; FR2955467B1

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fermeture, communément appelé fermoir, destiné notamment à un bracelet, un collier ou une chaîne, comportant une mâchoire, un organe le rappel (6) et deux leviers (1b,2b) pour ouvrir la mâchoire par pincement sous une pression exercée par un utilisateur. Dans la partie du fermoir supportant la pression, située entre l'axe d'articulation (5) et l'extrémité arrière de la pince, la partie arrière des leviers (1b et 2b) coulissent l'une contre l'autre jusqu'à venir en butée lorsque l'ergot (3) atteint la partie pleine de la branche opposée (4). La mâchoire s'ouvre lors de la pression pour permettre notamment le passage d'un anneau, un oeilleton, une boucle.

Description

On connaît différents systèmes de fermoirs ou d'attaches équipant plusieurs produits de bijouterie comme des bracelets, des colliers ou des chaînes. On peut citer, de façon connue :

Des mousquetons, de différentes formes, mais ayant tous en commun d'être constitués d'un corps fixe en forme de crochet présentant une zone de passage pour l'anneau à attacher ainsi qu'un élément de fermeture de cette zone, mobile, manoeuvrable autour d'un axe d'articulation du corps fixe.
Des anneaux appelés communément anneaux ressort. De forme tubulaire creuse, ces anneaux sont ouverts sur un segment de leur circonférence pour permettre le passage du maillon à attacher. Une rainure pratiquée dans le tube sur un des côtés de l'ouverture permet l'installation d'un ressort et d'un loquet mobile coulissant à l'intérieur du tube. En position neutre, le loquet, poussé par le ressort, vient fermer l'ouverture de l'anneau et lors de la manipulation, ce loquet mobile coulissant permettra l'ouverture de l'anneau pour accrocher ou sortir un maillon relié à l'autre extrémité du collier, du bracelet ou de la chaîne.
Outre les deux systèmes exposés ci-dessus, qui représentent une grande partie des fermoirs utilisés, plusieurs autres dispositifs sont connus utilisant des mécanismes de clips, des aimants, des assemblages d'anneaux et de barrettes, ...

Ces fermoirs, notamment les mousquetons et les anneaux ressort, sont utilisés indifféremment pour des bracelets ou des colliers. Ces deux types d'attache ont la particularité commune de fonctionner avec une ouverture latérale par rapport à l'axe de la pièce, ce qui complique la manipulation d'accrochage dans certaines positions.
Une spécificité propre au bracelet est que pour l'attacher, on ne dispose que d'une seule main tandis que dans la manipulation d'un collier par exemple, on se servira des deux mains pour son ouverture et sa fermeture. Cette particularité n'a pas été résolue de façon spécifique par les dispositifs de fermeture connus jusqu'à aujourd'hui puisque parmi la clientèle de bijouterie, de très nombreuses observations font état de la difficulté d'attacher la plupart des bracelets.
Le fait que plusieurs brevets internationaux portent sur des accessoires à poser sur le poignet ou la main pour faciliter la pause d'un bracelet indique que ce problème récurrent pourrait être un des éléments d'explication concernant la faible part de marché du bracelet comparée à celle des boucles d'oreilles et du collier. (Bracelet : 8 à 10 % des articles de bijouterie). Il existe donc un réel besoin de simplifier le système de fermeture des bracelets et la manipulation notamment dans sa phase d'accroche.
Un système de fermoir polyvalent et efficace pouvant équiper indifféremment plusieurs types de produits de bijouterie ou de maroquinerie, doit répondre obligatoirement aux spécificités de la manipulation la plus contraignante, à savoir celle d'un bracelet, qui se fait en utilisant une seule main.
Pour résoudre cette problématique récurrente, la présente invention propose un dispositif de fermeture ou fermoir, destiné notamment à un bracelet, un collier ou une chaîne, dont le principe mécanique n'a pas encore été exploité.
La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture, appelé communément fermoir, destiné notamment à équiper un bracelet, un collier, une chaîne et plus largement des accessoires de maroquinerie ou d'habillement qui est caractérisé en ce qu'il comporte :

une mâchoire pouvant prendre une position ouverte et une position fermée,
un organe de rappel élastique de la mâchoire en position fermée,
deux leviers reliés à la mâchoire, dimensionnés de manière à pouvoir être pincés entre deux doigts d'un utilisateur pour être rapprochés l'un de l'autre, et agencés de manière à provoquer l'ouverture de la mâchoire lorsqu'ils sont rapprochés l'un de l'autre, tout en comprimant l'organe de rappel.

La présente invention propose ainsi un système de fermoir en forme de pince accrochante qui permet une ouverture par pression nécessitant un simple pincement entre deux doigts et une fermeture par relâchement pour un retour à la position initiale.
La manipulation de ce dispositif est beaucoup plus simple que celle d'un mousqueton ou d'un anneau ressort, généralement utilisés en bijouterie, car elle ne nécessite qu'un mouvement primaire parmi les plus simples : un pincement entre deux doigts.
De plus, l'ouverture frontale de la pince simplifie l'accroche par rapport à l'ouverture latérale des mousquetons et des anneaux ressort.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention, pris seul ou en combinaison, peuvent être les suivants.
La mâchoire et les deux leviers sont constitués par deux branches en forme de 3, réunies par un axe d'articulation. Les deux branches disposent dans leur partie centrale d'une cavité usinée en creux pour accueillir un ressort de rappel constituant l'organe de rappel dont la fonction est de repositionner la mâchoire en position fermée après une manipulation d'ouverture.
Toujours dans sa partie centrale, chaque branche est percée d'un trou, en vis-à-vis du trou de l'autre branche une fois les deux branches assemblées, pour recevoir l'axe d'articulation.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention, qui peuvent être prises seules ou en combinaison :

Chacune des branches possède une extrémité arrière terminée par un ergot sécurisant le mouvement de coulissage des branches lors de la manipulation, et une extrémité avant terminée par une dent de sécurité qui empêche l'écartement accidentel de la partie arrière des branches en évitant le pivotement latéral desdites branches.
Dans la partie du fermoir supportant la pression, située entre l'axe d'articulation et l'extrémité arrière de la pince, les deux branches coulissent l'une contre l'autre jusqu'à venir en butée, alors que dans la partie du fermoir située entre l'axe d'articulation et l'extrémité avant de la pince, les deux branches s'écartent lors de la pression pour former une ouverture destinée à permettre notamment le passage d'un anneau, un oeilleton, une boucle.
Les quatre pièces constituant le dispositif sont fabriquées dans différents types de métaux précieux ou non, le ressort de rappel est fabriqué dans un fil métallique à mémoire élastique dont la résistance et l'extension sont adaptées au gabarit de la pièce et à la force de pression souhaitée pour la manipulation du dispositif.

L'invention sera mieux comprise à la lumière des exemples de réalisation décrits en référence aux figures et dont les caractéristiques devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.
Cette description, proposée comme un exemple non limitatif, permettra d'appréhender comment l'invention peut être constituée et comment elle peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective du fermoir selon l'invention en position fermée.
La figure 2 est une vue en perspective du fermoir selon l'invention en position ouverte.
La figure 3 est une vue en perspective du fermoir selon la figure 1 dans une représentation éclatée montrant les quatre pièces et leur imbrication.
La figure 4 est une vue en plan du fermoir selon la figure 1.
La figure 5 est une vue en plan de l'arrière du fermoir selon la figure 1 avec en vue de détail ( 5-1, 5-2, 5-3 ) plusieurs variantes possibles de la butée entre les deux branches.
La figure 6 est une vue en coupe transversale selon la ligne A - A de la figure 4.
La figure 7 est une vue en perspective du ressort selon la figure 3.

Le fermoir désigné globalement sur les figures comporte :

Deux branches 1 et 2, de forme similaire et en forme de 3, assemblées par un axe d'articulation (5) de façon complémentaire en renversement symétrique. L'une des extrémités de chaque branche (1 a et 2 a) est cylindrique et forme, avec l'autre extrémité cylindrique, une mâchoire qui peut s'ouvrir et se former.

Chacune de ces extrémités cylindriques se termine par une dent (8) usinée en découpe pour permettre une jointure hermétique de la mâchoire en position fermée. L'autre extrémité de ces branches (1 b et 2 b) forme un levier et comporte une partie affinée, terminée par un ergot (3) dirigé vers l'intérieur de la pièce, servant de point de jonction et de sécurité en phase de fermeture du dispositif (Fig.5), et servant de butée (4) en phase d'ouverture du dispositif (Fig.2).

Un axe d'articulation (5) servant d'axe central au ressort de rappel (6) et servant également à l'assemblage et à l'articulation des deux branches (1 et 2), notamment grâce à deux trous (9a et 9b ) percés en vis-à-vis dans la partie centrale de chacune des branches.
Un organe de rappel sous la forme d'un ressort (6) de rappel élastique en fermeture des deux branches (1 et 2), placé sur l'axe d'articulation (5) dont la fonction est de repositionner les deux branches en position initiale fermée après une manipulation d'ouverture.

L'ouverture du fermoir se fait par une simple pression sur les leviers, c'est-à-dire les parties des branches situées entre l'axe d'articulation (5) et les extrémités arrière des dites branches.
Les deux branches disposent, dans leur partie centrale, d'une cavité usinée en creux pour accueillir le ressort de rappel élastique. Toujours dans sa partie centrale, chaque branche est percée d'un trou (9a et 9b), qui est en vis-à-vis du trou de l'autre branche dans la version finalisée et assemblée de la pièce, pour recevoir l'axe d'articulation.
Les deux branches (1b et 2b) sont usinées pour coulisser parfaitement l'une contre l'autre lors de la pression déclenchant l'ouverture. Le point de butée étant formé par l'ergot (3) de chacune des branches.
Le ressort (6) de rappel élastique est constitué par un fil métallique enroulé sur lui-même pour former au moins une boucle centrale (6a) de diamètre interne légèrement supérieur à celui de l'axe d'articulation (5) sur lequel il se place, ladite boucle centrale se prolongeant par deux pattes (6b et 6c), aptes à se loger respectivement dans un logement interne (7) pratiqué dans chacune des deux branches 1 et 2. Ce logement interne est formé à la fabrication des pièces de façon à être le réceptacle du ressort en assurant la liberté de fonctionnement mécanique de ce dernier.
Selon une variante (non représentée), un anneau de liaison (non représenté), monté mobile et coulissant librement sur les deux branches (1 a et 2a) dans la partie du fermoir supportant la pression, située entre l'axe d'articulation (5) et l'extrémité arrière de la pince, assure la liaison au bracelet, au collier, à la chaîne ou à l'accessoire en étant assemblé de façon permanente lors de la fabrication.
Dans l'exemple non limitatif représenté, les deux branches sont symétriques, ce qui permet de faire des économies de moule et d'outillage de façon à optimiser la production.
La forme en 3 des branches donne au fermoir la forme générale du signe (infini), ou d'un 8 en position debout, à l'esthétique avantageuse.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée à l'exemple qui vient d'être décrit.

Claims

Dispositif de fermeture ou fermoir, destiné notamment à un bracelet, un collier ou une chaîne, et plus largement des accessoires de maroquinerie ou d'habillement, caractérisé en ce qu'il comporte :
- une mâchoire pouvant prendre une position ouverte et une position fermée,

- un organe de rappel élastique de la mâchoire en position fermée,

- deux leviers reliés à la mâchoire, dimensionnés de manière à pouvoir être pincés entre deux doigts d'un utilisateur pour être rapprochés l'un de l'autre, et agencés de manière à provoquer l'ouverture de la mâchoire lorsqu'ils sont rapprochés l'un de l'autre, tout en comprimant l'organe de rappel, cette mâchoire et ces deux leviers étant constitués par deux branches (1, 2) en forme de 3, assemblées par un axe d'articulation, cette mâchoire et ces deux leviers étant conçus de façon à sécuriser le mouvement de coulissage des branches et éviter le pivotement latéral desdites branches lors de la manipulation.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chacune des branches (1, 2) possède une extrémité arrière (1b, 2b) terminée par un ergot (3) sécurisant le mouvement de coulissage des branches lors de la manipulation, et une extrémité avant (1a, 2a) terminée par une dent de sécurité (8) qui empêche l'écartement accidentel de la partie arrière des branches (1b, 2b) en évitant le pivotement latéral desdites branches.
Dispositif selon la revendication 1, dans lequel chacune des branches (1 et 2) dispose dans sa partie centrale d'une cavité usinée en creux (7) pour accueillir un ressort de rappel (6) constituant l'organe de rappel dont la fonction est de repositionner la mâchoire en position fermée après une manipulation d'ouverture.
Dispositif selon les revendications 2 et 3, dans lequel chacune des branches (1 et 2) est percée d'un trou (9a et 9b), pour recevoir l'axe d'articulation (5).
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le ressort de rappel (6) élastique est constitué par un fil métallique enroulé sur lui-même, pour former au moins une boucle centrale (6a) de diamètre interne légèrement supérieur à celui de l'axe d'articulation (5) sur lequel il se place ; ladite boucle centrale se prolongeant par deux pattes (6b, 6 c), aptes à se loger dans la cavité (7) usinée en creux dans chacune des deux branches (1, 2).
Dispositif selon l'une des revendications de 1 à 5, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (5) servant d'axe central au ressort de rappel (6) permet également l'assemblage et l'articulation des deux branches (1, 2) qu'il traverse de part en part, notamment grâce à deux trous (9a, 9b ), percés en vis-à-vis dans la partie centrale de chacune des branches.
Dispositif selon l'une des revendications de 1 à 6, caractérisé en ce que dans la partie du fermoir supportant la pression, située entre l'axe d'articulation (5) et l'extrémité arrière de la pince, les deux branches (1b, 2b) coulissent l'une contre l'autre jusqu'à venir en butée, alors que dans la partie du fermoir située entre l'axe d'articulation (5) et l'extrémité avant de la pince, les deux branches (1a, 2a) s'écartent lors de la pression pour former une ouverture destinée à permettre notamment le passage d'un anneau, un oeilleton, une boucle.
Dispositif selon l'une des revendications de 2 à 7, caractérisé en ce que les quatre pièces le constituant sont fabriquées dans différents types de métaux précieux ou non, le ressort de rappel est fabriqué dans un fil métallique à mémoire élastique dont la résistance et l'extension sont adaptées au gabarit de la pièce et à la force de pression souhaitée pour la manipulation du dispositif.
Dispositif selon l'une des revendications 2 à 8, dans lequel la forme des branches est telle que le fermoir à la forme générale du signe ∞ (infini).