FR2594778A1 - Dispositif antivol pour chariot a provisions - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif antivol pour chariots à roues. Il comporte un boîtier 34 conçu pour être monté à proximité immédiate d'une roue 22 d'un chariot, un récepteur logé à l'intérieur du boîtier et destiné à détecter le passage du chariot au-delà d'une limite prédéterminée correspondant à la portée d'un émetteur que ce récepteur reçoit, le récepteur produisant, au passage de cette limite, un signal qui déclenche un mécanisme 32 faisant descendre des bras 36, 38 qui empêchent la roue adjacente 22 de prendre une direction en ligne droite. Domaine d'application : chariots à provisions pour supermarchés, etc. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

L'invention concerne les dispositifs antivol et plus particulièrement des

dispositifs antivol utilisés

dans des chariots à provisions pour supermarchés.

Les chariots à provisions pour supermarchés et les chariots similaires utilisés dans d'autres installations de ventes au détail et de commerce sont souvent très coûteux car ils doivent supporter un service intense, constant et, par

conséquent, ils doivent être construits en matériaux rela-

tivement coûteux pouvant résister à une telle utilisation.

Ces chariots sont souvent volés ou emmenés à l'écart et abandonnés. En conséquence, le coût de fourniture de ces chariots coûteux est devenu une proportion importante des

frais généraux d'un certain nombre d'affaires commerciales.

C'est la raison pour laquelle de nombreux dispositifs anti-

vol ont été suggérés pour une utilisation sur de tels cha-

riots. Par exemple, le brevet des Etats Unis d'Amérique N 4 242 668 décrit un dispositif de protection de chariots à provisions contre le vol, qui comprend un émetteur et un récepteur portés par le chariot. Lorsque le chariot est emmené au-delà d'une distance prédéterminée de son lieu d'utilisation, un signal de l'émetteur met le chariot hors fonction provoquant le relevage des roues avant pour que la partie avant du chariot frotte sur le sol. Un tel dispositif exige de concevoir ou de modifier les chariots pour qu'ils puissent être utilisés avec le dispositif particulier. La modification des chariots actuellement en service est très coûteuse. Le brevet des Etats Unis d'Amérique N 2 964 140

décrit un autre dispositif antivol pour chariots à provi-

sions dans lequel une matière magnétique est noyée dans la chaussée entourant l'installation dans laquelle les chariots doivent être utilisés, et un mécanisme, qui est sensible aux variations du champ magnétique, est destiné à bloquer les

roues du chariot lorsque celui-ci est sorti de la zone.

Comme précédemment, le dispositif exige des investissements importants pour modifier les chariots existants et pour la

mise en place de la chaussée contenant une matière magnéti-

que. Le brevet des Etats Unis d'Amérique N 3 495 688 décrit un autre agencement utilisant des chariots dont les roues

sont bloquées par commande magnétique.

Chacun de ces dispositifs apporte une solution au problème et chacun d'eux est très coûteux à mettre en oeuvre. Certains de ces dispositifs sont si coûteux que

l'investissement qu'ils impliquent l'emporte sur les avan-

tages qu'ils apportent. Chacun des dispositifs exige de

procéder à des modifications des chariots proprement dits.

Certains de ces dispositifs ne peuvent être utilisés qu' avec des chariots de conception spéciale et, par conséquent, ne peuvent pas être utilisés avec la grande diversité de chariots actuellement en service. Des dispositifs connus, qui utilisent des agencements à récepteur- émetteur, se sont avérés très coûteux en service et exigent un remplacement

constant des piles utilisées dans les récepteurs.

L'invention a donc pour objet de proposer un dispositif antivol perfectionné pour chariots à provisions et chariots similaires, lequel dispositif peut être utilisé sur une large diversité de chariots différents sans que ces

derniers soient modifiés.

Un autre objet de l'invention est de proposer un dispositif électronique demandant extrêmement peu d'énergie

et destiné à empêcher le vol des chariots à provisions.

Ces objets et d'autres objets de l'invention sont réalisés dans un dispositif qui comprend un émetteur conçu pour être placé à proximité de et enfiché dans une

douille murale d'un magasin de vente au détail, et un ensem-

ble de blocage qui est conçu pour être monté sans modifi-

cation sur une large diversité de chariots à provisions.

L'ensemble de blocage loge un récepteur alimenté par piles destiné à détecter la sortie du chariot de la zone adjacente

à l'établissement commercial et il comporte des moyens des-

tinés à mettre hors fonction les roues du chariot à provi-

sions lorsque ce dernier est extérieur à la zone. Il est prévu, à l'intérieur de l'ensemble de blocage, un mécanisme qui, en réponse à des signaux provenant du récepteur, met hors fonction le chariot en faisant tourner au moins l'une de ses roues sous un angle tel que le chariot ne peut être déplacé que suivant un cercle. L'ensemble de blocage demande peu d'énergie pour son fonctionnement et

il peut donc fonctionner pendant une période pouvant attein-

dre cinq ans avant que ses piles doivent être remplacées.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels: la figure 1 est une vue schématique illustrant les éléments principaux d'un dispositif réalisé conformément à l'invention; la figure 2 est une vue en perspective illustrant une partie d'un chariot équipé du dispositif antivol selon l'invention; la figure 3 est une autre vue en perspective illustrant le dispositif antivol de la figure 2 sous un autre angle;

la figure 4 est une vue en plan de dessus illus-

trant l'intérieur du dispositif antivol des figures 2 et 3; la figure 5 est une coupe partielle d'un détail suivant la ligne 5-5 de la figure 4; et la figure 6 est une coupe d'un détail suivant la

ligne 6-6 de la figure 4.

La figure 1 représente un dispositif conforme à l'invention dans lequel un émetteur 12 est placé commodément à proximité immédiate d'une source d'alimentation en énergie telle qu'une fiche murale normale, 112 ou 220 volts, 60 ou Herz. L'émetteur 12 émet en continu vers des récepteurs associés à tous les chariots à provisions se trouvant dans les limites prédéterminées de sa portée. Un premier chariot 14 à provisions et un second chariot 16 à provisions sont représentés respectivement à l'intérieur et à l'extérieur de la portée de l'émetteur 12 telle que définie par un arc 18 sur la figure 1. Lorsqu'ils se trouvent en deçà du cercle délimité par l'arc 18 qui définit la portée de

l'émetteur 12, les chariots à provisions tels que le cha-

riot 14 se comportent normalement. Une fois à l'extérieur de cette portée, un chariot à provision tel que le chariot 16 est par contre rendu inopérant par le dispositif selon l'invention qui provoque la mise hors d'action d'au moins

l'une des roues du chariot 16.

Les moyens par lesquels les roues des chariots à provisions sont mises hors d'action sont montrés plus clairement sur les figures 2 et 3. La figure 2 illustre, sur une vue en perspective avec coupe partielle, un chariot

24 à provisions et elle montre les roues avant 20 et 22.

Chacune des roues 20 et 22 est fixée par un axe 26 à une chape 28 qui est montée de façon à pouvoir tourner sur

une traverse 30 du chariot 24.

Dans l'agencement de la figure 2, une seule des roues, à savoir la roue 22 du chariot 24,est équipée d'un mécanisme 32 de mise hors d'action. Le mécanisme 32 comprend un boîtier extérieur 34 à l'intérieur duquel est disposé un récepteur (non représenté sur la figure 2) destiné à recevoir les émissions produites par un émetteur tel que l'émetteur 12 illustré sur la figure 1. Lorsqu'il dépasse la portée de l'émetteur 12 de la figure 1, le récepteur provoque l'abaissement de deux bras 36 et 38 à partir du mécanisme 32 jusque dans une position dans laquelle ils affectent le mouvement en ligne droite vers l'avant et vers l'arrière de la roue 22 et ne permettent à cette roue 22 que de se déplacer sur des trajets en courbe. Au début de leur mouvement de descente, les bras 36 et 38 peuvent porter sur la bande de roulement de la roue 22. Cependant,

la roue 22 doit nécessairement quitter la direction de dépla-

cement en ligne droite vers l'avant et vers l'arrière et, une fois qu'elle a quitté cette direction, les bras 36 et 38 tombent jusqu'à leur position la plus basse, de sorte que la roue 22 est incapable de revenir dans la direction en ligne droite car les bras 36 et 38 l'en empêchent. Pendant ce temps, le chariot 24 est limité à une trajectoire courbe, vers un côté ou vers l'autre, ce qui l'empêche pratiquement d'être déplacé sur une distance.'quelconque. On a déterminé qu'un positionnement des bras 36 et 38 pour obliger la roue 22 à tourner d'au moins 5 degrés et sur pas plus de 30 degrés par rapport à un trajet en ligne droite, et avantageusement entre 5 degrés et 15 degrés, donne la mise hors fonction la

plus efficace.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, le boîtier extérieur 34 du mécanisme 32 est configuré pour s'ajuster aisément dans l'espace situé sur un chariot 24, au-dessous du fond 25 en fil métallique et en arrière d'une barre 27 qui constitue le support principal pour les roues du chariot 24. Le bottier 34 comporte une partie tronconique définie le long de son côté le plus proche de la roue 22 et permettant à cette dernière de tourner librement sur l'axe autour duquel la chape 28 tourne et par lequel elle est montée sur la traverse 30. Un tel bottier 34 s'adapte

évidemment à la plupart des chariots à provisions actuelle-

ment en service.

La figure 3 est une autre vue en perspective d'une partie d'un chariot à provisions 24 illustrant le côté supérieur du mécanisme 32 et les moyens par lesquels le bottier 34 est fixé au chariot 24. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 3, un boulon 42 fait saillie à travers la traverse 30 et est fixé par un écrou 44 et une rondelle 46. Ce boulon 42 est le boulon qui relie normalement la chape 28 (dont seule une partie est représentée sur la figure 3) à la traverse 30. Pour fixer le mécanisme 32, on retire l'écrou 44 et on abaisse la chape 28 par rapport

à la traverse 30. Le mécanisme 32 est ensuite mis en posi-

tion de manière qu'une bride 48 (montrée sur la figure 2),

présentant une ouverture, soit placée directement en ali-

gnement avec le trou destiné au boulon 42 dans-la traverse 30. Lorsque la roue 22 et la chape 28 sont de nouveau en place afin que le boulon 42 puisse passer dans le trou de la traverse 30, la bride 48 est maintenue en position de manière que le mécanisme 32 soit serré étroitement contre la traverse 30. L'autre côté de la surface supérieure du mécanisme 32 est fixé à la traverse 30 par une bride 50

de montage qui est fixée au bottier 34 par deux vis invio-

lables 52.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 2 et 3, le mécanisme 32 qui comprend le récepteur et les moyens de mise hors d'action des roues du chariot à provisions 24

est conçu pour être monté aisément sur le chariot à provi-

sions représenté sur ces figures sans aucune modification, quelle qu'elle soit, du chariot à provisions. De plus, la fixation aisée, au moyen du boulon 42 de montage des roues sur le chariot et d'une simple bride de montage, permet au mécanisme 32 d'être aisément adaptable à un grand nombre

de chariots à provisions différents sans modification d'au-

cune sorte de ces chariots.

La figure 4 montre l'intérieur du mécanisme 32.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 4, le mécanisme comprend le bottier extérieur 34 dont seule une partie, à

savoir la partie supérieure, est montrée sur la figure 4.

Au centre gauche de la figure 4, il est représenté la bride 48 qui présente une ouverture 60 dans laquelle passe le boulon 42, et une partie de la base supérieure de la chape

28 par laquelle cette dernière est fixée à la traverse 30.

Une plaquette 62 à circuits, sur laquelle sont disposés un

récepteur 64 et un servomécanisme 66, est logée à l'inté-

rieur du bottier 34 dans la forme préférée de réalisation de l'invention. Le récepteur 64 et le servo-mécanisme 66 sont tous deux réalisés d'une manière bien connue dans la technique et ils ne sont donc pas représentés en détail sur la figure 4. Un exemple de plaquette 62 à circuits est la plaquette à récepteur/asservissement fabriquée par la firme Sanwa Electric, Osaka, Japon, sous le numéro de pièce

OM421R.

Le récepteur 64 est avantageusement conçu pour consommer un courant extrêmement faible au repos. Cet état de consommation extrêmement faible est établi aussi bien lorsque le chariot 24 se trouve dans la portée de l'émetteur que lorsque le chariot est allé au-delà de la portée de l'émetteur et que le mécanisme 32 a été actionné pour mettre les roues hors fonction. Le récepteur 64 contient un circuit détecteur d'amplitude choisi pour produire un signal lorsque l'amplitude du signal reçu tombe au-dessous du niveau de

seuil établi par l'émetteur 12 à la portée extrême souhaitée.

En conséquence, lorsque le chariot 24 franchit le seuil défini par l'arc 18 sur la figure 1 de façon à aller au-delà de la portée de l'émetteur 12, le récepteur 64 produit un signal continu qui est utilisé pour mettre hors d'action le chariot 24 et actionner un ronfleur. Ce signal déclenche le servo-mécanisme 66 qui fait tourner d'environ 80 degrés un

arbre 67. La rotation de l'arbre 67 dans le sens des aiguil-

les d'une montre, comme illustré sur la figure 4, provoque

la rotation d'un levier coudé 68 fixé à l'arbre 67 du servo-

mécanisme 66. Le levier 68 est relié à des tringleries

solides 72 et 74 qui sont avantageusement réalisées en acier.

La tringlerie 72 est reliée à un bras 75 d'un autre levier coudé 76 monté de façon à tourner sur un axe 77. Le levier 76 est monté de façon à pouvoir tourner pour-actionner une seconde tringlerie solide 78. Chacune des tringleries 74 et 78 est reliée à un bras 80 dont l'actionnement provoque la chute en position sur le trajet de la roue associée, des bras 36 et 38. Dans la forme préférée de réalisation, les leviers coudés 68 et 76, les bras 80 et les bras 36 et 38 peuvent tous être réalisés en acier, en matière plastique

ou en aluminium.

Un compartiment 82 de piles, également agencé à l'intérieur du bottier 34, fournit de l'énergie pour la commande du récepteur 64, du servomécanisme 66 et d'un ronfleur 84. Un agencement préféré comprend quatre piles

alcalines "C" disposées -.à l'intérieur du compartiment 82.

Dans la forme préférée de réalisation, un ronfleur du type

"Star Micronics PMB03" fabriqué à Osaka, Japon, est utilisé.

Le ronfleur 84 est déclenché par le signal de seuil qui déclenche aussi le servo-mécanisme 66 pour faire descendre les bras 36 et 38. Cette alarme est choisie de façon à

pouvoir être entendue dans toute la zone du chariot à pro-

visions particulier et elle incite à abandonner le chariot.

Elle reste en marche jusqu'à ce que les bras 36 et 38 soient

rétractés. Le servomécanisme 66 est connecté à un interrup-

teur 86 duquel part un actionneur mécanique 88. Lorsque le

levier coudé 76 tourne en position pour déplacer le trin-

glage 78, le bras 75 vient en contact avec l'actionneur 88

en saillie et ferme l'interrupteur 86, ce qui coupe l'ali-

mentation du servo-mécanisme 66. Cette action a lieu unique-

ment lorsque les bras 36 et 38 sont en extension totale.

Les figures 5 et 6 illustrent mieux l'agencement par lequel les bras 36 et 38 sont abaissés sur le trajet de la roue associée. Comme représenté, les bras 36 et 38 sont dans les positions abaissées, bloquant la direction de la roue associée. Chaque bras 80 est monté en un point 90 sur

un ergot 92 qui fait saillie de l'intérieur du bottier 34.

Le bras 80 présente une face 94 présentant une fente allon-

gée 96. L'extrémité du tringlage 78 opposée au levier 76

est coudée et-montée de façon articulée dans la face 94.

Une saillie 97 de chacun des bras 36 et 38 porte un ergot

98 qui se déplace dans la fente 96.

Par conséquent, lorsque le tringlage 78 se dépla-

ce vers la droite sur la figure 5 sous l'effet d'une rota-

tion de l'arbre 67, le tringlage 80 tourne vers le bas dans le sens des aiguillesd'une montre autour du point 90 et fait descendre le bras 38 jusque dans la direction de la roue associée. Le tringlage 74, de la même manière, provoque un déplacement du bras 36 vers le bas jusque sur le trajet de la roue associée. Lorsque le tringlage 78 se déplace vers la gauche sur la figure 5 sous l'effet de la rotation de l'arbre 67, le tringlage 80 tourne vers le haut dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre autour du point 90 et fait monter le bras 38 pour le retirer du trajet de la roue associée. De la même manière, le tringlage 74 fait monter le

bras 36 et le dégage du trajet de la roue associée.

Il convient de noter que le récepteur 64 fait tomber les deux bras 36 et 38 en position, puis passe dans son état à faible consommation d'énergie dans lequel les leviers 36 et 38 restent dans la position faisant obstacle

aux roues du chariot 24. Cet état demande très peu d'énergie.

De plus, dans l'état de fonctionnement normal dans lequel les bras 36 et 38 sont rétractés, le récepteur 64 consomme très peu d'énergie. Par conséquent, le mécanisme 32 n'utilise

que très peu d'énergie, quels que soient les états dans les-

quels il est maintenu à long terme.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 4, si l'on

tente de relever à force les bras 36 et 38 afin de les reti-

rer de la position dans laquelle ils gênent la roue 22,

l'interrupteur 86 est libéré, ce qui provoque un redéclen-

chement du servo-mécanisme 66 et fait de nouveau redescendre les leviers 36 et 38. Ceci se poursuit tant que l'on tente

de dégager à force les leviers 36 et 38 de leur position.

Le récepteur 64 et le servomécanisme 66 de la

forme préférée de réalisation de l'invention sont égale-

ment équipés d'un circuit bien connu tel que, lorsque le chariot 24 arrive à la portée de l'émetteur 12, l'arbre 67 est mis en rotation dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre pour rétracter les bras 36 et 38 du

trajet de la roue associée.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté

sans sortir du cadre de l'invention.

1'1

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Dispositif antivol pour chariots (16), caractérisé en ce qu'il comporte un bottier (34) conçu pour

être monté à proximité immédiate d'une roue (22) d'un cha-

riot, des moyens (64) situés à l'intérieur du bottier et destinés à détecter le passage du chariot au-delà d'une

limite de portée prédéterminée et à produire un signal indi-

quant ce passage, et des moyens (32) qui, en.réponse au.

signal, font descendre un bras (36, 38) sur le trajet direct

de la roue adjacente.

2. Dispositif antivol selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens sensibles au signal et

destinés à faire descendre un bras, font descendre un pre-

mier bras (36) sur le trajet vers l'avant de la roue adja-

cente et un second bras (38) sur le trajet vers l'arrière

de la roue adjacente.

3. Dispositif antivol selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens pour fixer le dispositif à un chariot, ces moyens comprenant une

partie du dispositif qui présente une ouverture (60) desti-

née à recevoir un axe vertical (42) maintenant la roue adja-

cente, le dispositif étant positionné et maintenu en place

par cet axe.

4. Dispositif antivol pour chariots (16), carac-

térisé en ce qu'il comporte un émetteur (12) destiné à émettre des signaux d'un niveau prédéterminé, un ensemble de blocage comprenant un récepteur (64) sensible à un

niveau de seuil du signal, au moins un bras (36, 38) norma-

lement placé de façon à permettre le mouvement libre d'une roue (22) du chariot, et des moyens (32) qui, en réponse à la réception de signaux par le récepteur, inférieurs au niveau de seuil, déplacent le bras pour qu'il bloque

le trajet normal vers l'avant de la roue associée.