EP0299899A1

EP0299899A1 - Dispositif de verrouillage et de déverrouillage d'un moyen d'ouverture d'issue de secours

Info

Publication number: EP0299899A1
Application number: EP88460010A
Authority: EP
Inventors: Alain Verslycken
Original assignee: Constructions Electroniques de la Ferte Sous Jouarre Sa
Current assignee: Constructions Electroniques de la Ferte Sous Jouarre Sa
Priority date: 1987-07-09
Filing date: 1988-06-30
Publication date: 1989-01-18
Also published as: US4906034A; FR2617893B1; FR2617893A1

Abstract

Le dispositif se trouve dans un boîtier (3) à l'intérieur duquel pivote l'un des bras (1) d'une barre anti-panique. Sur le doigt interne (8) du bras (1), repose un coulisseau (10) dont le bord supérieur avant est en forme de gradin. Le coulisseau (10) peut se déplacer verticalement, entraîné par le doigt (8), mais il peut être bloqué par une tige transversale qui, sous la commande d'un électro-aimant (22), par l'intermédiaire d'un jeu de deux biellettes (34) et d'une fourche à deux branches (25), vient se loger dans le gradin, légèrement au-dessus de sa base, quand le coulisseau (10) est en position basse. La base du gradin est légèrement inclinée pour que la tige (37) soit toujours escamotable facilement, dès que l'alimentation de l'électro-aimant est coupée, rappelée en avant par des ressorts (38). Au coulisseau (10), est fixé un moyen (21, 41) modifiant L'état de microcontacts (40) dès que le coulisseau (10) quitte sa positon basse. Le dispositif est particulièrement adapté pour fonctionner sous la commande d'un système électronique de surveillance.

Description

La présente invention concerne un dispositif de verrouillage et de déverrouillage d'un moyen d'ouverture d'issue de secours et, plus particulièrement, un tel dispositif monté sur une issue soumise à un système électronique de contrôle et de surveillance.
Les issues de secours des établissements ouverts au public sont munies d'organes d'ouverture, généralement des barres anti-panique, qui doivent déverrouiller ces issues sous la poussée de personnes, pour une évacuation rapide du public en cas d'accident, tel qu'un incendie. Cependant, dans les magasins, ces dispositifs d'ouverture ne peuvent être utilisés sans une surveillance particulière, faute de quoi les issues seraient aussi ouvertes pour sortir irrégulièrement des marchandises ou introduire des personnes.
C'est pourquoi, le plus souvent, dans les lieux commerciaux, les organes d'ouverture des issues de secours sont maintenus verrouillés par un moyen électrique, tel qu'un électro-aimant sous tension. Ces moyens sont commandables à partir d'un poste central, ou par des détecteurs de chaleur ou de fumée, etc. Pour plus de sûreté, la position déverrouillée de l'organe d'ouverture correspond à l'absence de courant dans le moyen électrique.
Le dispositif de verrouillage et de déverrouillage utilisé doit répondre à un certain nombre d'exigences. D'une part, quand il est en position verrouillée, il est essentiel qu'il ne se bloque pas quand on lui adresse une commande d'ouverture. Il arrive, par exemple, qu'une poussée soit exercée continûment sur la barre anti-panique. Cette poussée, même importante, ne doit en aucun cas s'opposer au déverrouillage du dispositif. A l'inverse, ce dernier doit pouvoir résister au mieux si des poussées violentes sont imprimées à la barre anti-panique en vue de la forcer. De plus, la résistance du dispositif, comme son aptitude au déverrouillage, doivent être assurées par des moyens mécaniques, et non pas en misant sur la puissance de l'électro-aimant, car ce dernier doit consommer le moins d'énergie possible. En effet, beaucoup de systèmes de surveillance électronique sont utilisés en tant que systèmes anti-intrusion en dehors des heures d'ouverture, dans les magasins, par exemple. En général, pour des raisons de sécurité, ces systèmes sont alimentés par des batteries en dehors des heures d'ouverture. Ils doivent donc avoir une autonomie d'au moins soixante douze heures qui représentent la durée d'un week-end prolongé. Il est nécessaire, par conséquent, de prévoir dans ces systèmes des éléments qui consomment le moins d'énergie possible.
D'autre part, le dispositif doit pouvoir engendrer des signaux de demande d'ouverture dès qu'une poussée, même légère, est exercée sur la barre anti-panique, lesdits signaux étant traités par le système électronique de surveillance, pour avertir le poste central, déclencher des temporisations avant ouverture, etc.
L'objet de l'invention est de prévoir un dispositif qui satisfasse à toutes ces exigences et qui, de plus, soit simple, solide et facile à monter.
Dans le système d'ouverture et de fermeture comprenant le dispositif de l'invention, la barre anti-panique est portée, à ses extrémités, par deux bras pivotant dans des boîtiers fixés par leur fond sur le battant de l'issue, de chaque côté. L'un desdits boîtiers renferme la serrure proprement dite, tandis que l'autre renferme le dispositif de l'invention.
Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comprend:
-un doigt sensiblement horizontal prolongeant ledit levier de barre anti-panique de l'autre côté de son axe de pivotement, vers le fond du boîtier,
- un coulisseau en appui sur ledit doigt et mobile verticalement, dont le bord supérieur avant a la forme d'un gradin, le flanc dudit gradin étant sensiblement vertical et la base légèrement inclinée vers l'avant,
- une tige transversale pouvant se déplacer entre une position arrière où elle est en butée contre le flanc dudit gradin, légèrement au-dessus de sa base, quand le coulisseau est en position basse, et une position avant où elle est devant le coulisseau, un moyen de rappel de ladite tige en position avant étant prévu, ladite tige étant portée par les bras inférieurs de biellettes latérales pivotant autour d'un axe transversal situé au-dessus de ladite tige, dans le même plan vertical ou légèrement devant, quand elle est en position arrière, lesdites biellettes comportant encore des bras latéraux dirigés vers l'arrière,
- une fourche à deux branches, dont la base est reliée à la tige d'un électro-aimant fixé dans le boîtier, les extrémités libres des deux branches coopérant avec les bras latéraux desdites biellettes pour amener ladite tige en position arrière contre le flanc dudit gradin quand l'électro-aimant est alimenté, et
- un moyen solidaire du coulisseau qui modifie l'état de microcontacts quand le coulisseau quitte sa position basse.
Selon une autre caractéristique, ledit moyen solidaire du coulisseau a deux bras agissant sur deux microcontacts reliés à un système de surveillance électronique par deux lignes indépendants.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le coulisseau est monté coulissant sur un axe vertical solidaire du boîtier.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'inclinaison de la base dudit gradin est comprise entre 12°, environ, et 15°, environ.
Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit coulisseau comporte un trou transversal horizontal, de section oblongue dirigée verticalement, dans lequel est engagée une tige guide solidaire du boîtier.
Selon une autre caractéristique de l'invention, les branches de ladite fourche sont des plaques parallèles aux parois latérales du boîtier, dont les côtés arrière comportent une échancrure, et le coulisseau comporte des ergots sur ses faces latérales, qui sont engagés dans lesdites échancrures.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'électro-aimant est dans la partie inférieure du boîtier et les bras latéraux desdites biellettes sont en appui sur les sommets des branches de ladite fourche.
Selon une autre caractéristique de l'invention, une butée transversale limite vers le bas le déplacement du doigt du bras de barre anti-panique.
Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite butée et la tige guide engagée dans le trou du coulisseau forment avec le fond du boîtier, de chaque côté, des guides verticaux dans lesquels sont engagées les branches de ladite fourche.
Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation préféré de l'invention, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:

la Fig. 1 est une vue schématique de côté montrant un exemple de réalisation préféré du dispositif de blocage de la barre anti-panique selon l'invention, en position verrouillée,
la Fig. 2 est une vue identique à la Fig. 1 montrant le dispositif en position déverrouillée, sans que la barre anti-panique soit actionnée,
la Fig. 3 montre le dispositif quand la barre anti-panique est poussée en position d'ouverture de l'issue,
la Fig. 4 est une vue agrandie, de côté, de la partie essentielle du dispositif des Figs. 1 à 3,
la Fig. 5 est une vue de devant correspondant à la Fig. 1, et
les Fig. 6 et 7 sont des vues, en perspective, des pièces essentielles du dispositif représenté aux Figs. 1 à 5.

La barre anti-panique, non représentée, est portée à chaque extrémité par un bras tel que 1, les deux bras pivotant autour d'un même axe horizontal. Au repos, lesdits bras sont dirigés obliquement vers le bas, la barre anti-panique étant tenue entre leurs extrémités inférieures. Le pivot 2 du bras 1 se trouve dans un boîtier 3 placé sur un côté du battant de l'issue et renferme le dispositif de verrouillage de la barre anti-panique, objet de l'invention, et le pivot du bras de l'autre côté est dans un boîtier renfermant la serrure proprement dite.
Le boîtier 3 comporte un fond vertical ou platine 4., Figs. 1 à 4, avec des retours horizontaux inférieur et supérieur, respectivement 5 et 6, des parois latérales 7 et un capot avant, non représenté. Aux Figs. 1 à 4, la paroi latérale de devant a été enlevée pour montrer le dispositif. Pour la même raison, le capot avant a été enlevé à la Fig. 5 et le levier 1 représenté en partie seulement.
Le pivot 2 du levier 1 est monté entre les deux parois latérales 7 du boîtier 3. Par rapport au pivot 2, le levier 1 est prolongé vers le fond 4 du boîtier par un doigt 8. Au repos, le doigt 8 est sensiblement horizontal, Figs. 1 et 2. Sa face inférieure est en appui contre une butée 9 sous la forme d'une goupille horizontale tenue entre les parois 7.
Sur la face supérieure du doigt 8, repose un coulisseau 10, représenté en détail à la Fig. 6. Le coulisseau 10 a la forme générale d'un parallèlépipède rectangle. Ses coins inférieurs adjacents au fond 4 comportent des ergots 11 en saillie sur ses faces latérales, Fig. 6. Dans l'exemple de réalisation montré, les ergots 11 ont une section sensiblement carrée, mais elle pourrait avoir une toute autre forme, par exemple circulaire. Près de sa face opposée au fond 4, le coulisseau 10 est traversé transversalement par un trou horizontal 12. Le trou 12 a une section oblongue de direction verticale. Dans le trou 12, est enfilée une tige guide horizontale 13, montée entre les parois 7, dont le diamètre est très légèrement inférieur à la largeur du trou 12. Un autre trou 14, de section circulaire, traverse verticalement le coulisseau 10, dans sa partie médiane. Par le trou 14, le coulisseau 10 est enfilé sur un axe de guidage vertical 15 fixé au retour supérieur 6 du fond 4. Autour de l'axe 15, entre la paroi supérieure du coulisseau 10 et le retour 6, est prévu un ressort 16 rappelant le coulisseau vers le bas.
Le bord horizontal supérieur avant, opposé au fond 4, du coulisseau 10 est découpé de manière à former un gradin 17 dont la base 18 est légèrement inclinée vers l'avant par rapport à l'horizontale et dont le flanc 19 est vertical. Dans une forme de réalisation satisfaisante, la pente de la base 18 est de 12°, environ. Enfin, la face arrière du coulisseau 10 comporte dans sa partie médiane une saignée verticale 20, assez large et peu profonde.
Dans la saignée 20, est logée la base d'une butée de microcontacts 21 qui sera décrite dans la suite. La base de la butée 21 est fixée au coulisseau 10 au moyen d'une ou plusieurs vis.
La partie inférieure du boîtier 3 renferme le corps d'un électro-aimant 22 dont la tige 23 est dirigée verticalement vers le haut. La tige 23 est rendue solidaire d'une fourche 24 montré en détail à la Fig. 7.
Vu de l'avant, Fig. 5, la fourche 24 a une forme générale en U avec deux branches verticales 25 réunies par une base transversale 26. Les branches 25 sont des plaques plates parallèles aux parois latérales 7 du boîtier 3. La base 26 est une plaque plate horizontale. En pratique, les branches 25 et la base 26 sont en une seule pièce obtenue par découpage et pliage.
La base 26 est sensiblement rectangulaire, légèrement moins large que l'écartement entre les parois latérales 7 du boîtier 3. L'écartement entre les parois 25 est légèrement supérieur à la largeur du coulisseau 10 entre ses parois latérales, mais inférieur à la largeur entre les faces externes des ergots 11.
Vues de côté, Figs. 1 à 4, les branches 25 ont un contour particulier. Leur côté arrière, voisin du fond 4, comporte une échancrure oblongue 27 dont les côtés sont horizontaux et le fond vertical. La profondeur de l'échancrure 27 est sensiblement égale à la largeur des ergots 11. Le côté inférieur de l'échancrure 27 se trouve sensiblement au tiers de la hauteur de la branche 25, alors que le côté supérieur est proche du sommet. Le sommet des branches 25 comporte, de l'arrière vers l'avant, une partie horizontale 28, puis une partie inclinée vers l'avant 29. Le côté avant des branches 25 est formé de deux segments verticaux 30 et 31, le segment vertical inférieur 31 étant plus en avant que le segment supérieur 30. Les segments 30 et 31 sont séparés par un épaulement horizontal 32 légèrement plus haut que le côté inférieur de l'échancrure 27.
La fourche 24 est solidaire de la tige 23 de l'électro-aimant par sa base 26. Chaque branche 25, Fig. 5, est pratiquement en contact avec la paroi latérale 7 adjacente. La partie supérieure de chaque branche 25 passe entre la paroi 7 adjacente et la face latérale correspondante du coulisseau 10. L'ergot 11 de ce dernier est engagé dans l'échancrure 27. Le côté arrière de la branche 25 est en appui sur le fond 4 du boîtier 3. A l'avant, le segment supérieur 30 est en contact sur la tige horizontale 13 alors que le segment inférieur 31 est en contact sur la butée 9. Le fond 4 du boîtier 3, la tige 13 et la butée 9 constituent donc un guide vertical pour la fourche 24. Bien entendu, le doigt 8 du levier 1 est moins large que l'écartement des branches 25 de la fourche 24 et peut donc passer entre celles-ci.
Au-dessus du gradin 17, légèrement en avant de ce dernier, se trouve un axe transversal horizontal 33 fixé entre les deux parois 7. Deux biellettes 34 sont montées pivotantes sur l'axe 33, respectivement près de chaque paroi 7. Les biellettes 34 sont plates et parallèles aux parois 7. Elles comprennent chacune, à l'arrière de l'axe 33, un bras 35 qui vient s'appuyer sur le sommet de la branche 25 correspondant de la fourche 24, puis, sous l'axe 33, un bras plus large 36. Entre les bras inférieurs 36, est tenue une tige transversale horizontale 37. Les bras inférieurs 36 des biellettes 34 sont rappelés vers l'avant par des ressorts 38 travaillant en traction. Les ressorts 38 sont fixés sur une goupille transversale horizontale 39.
Les bras 35 des biellettes 34 prennent une position basse, quand la fourche 24 est elle-même en position basse, c'est-à-dire quand l'électro-aimant 22 n'est pas alimenté. Quand la fourche 24 est en position haute, l'electro-aimant 22 étant alors alimenté, les bras 35 sont également en position haute.
En position basse des bras 35, Fig. 2, les bras inférieurs 36 des biellettes 34 sont tirés en avant par les ressorts 38. La tige 37 montée entre les bras 36 est en avant de la face avant du coulisseau 10. Dans cette position, ce dernier peut être déplacé vers le haut sous l'action du doigt 8 du bras 7. La barre anti-panique est déverrouillée et peut donc être poussée, Fig. 3. A noter que tant que la barre anti-panique ne sera pas revenue à sa position de repos, les biellettes 34 ne pourront pas pivoter, empêchées par la tige 37 qui butera contre le face avant du coulisseau 10.
Par contre, la barre anti-panique étant au repos, Fig. 2, les bras 35 des biellettes 34 peuvent être levés par la fourche 24, en alimentant l'électro-aimant 22. Pour faire pivoter les biellettes 34, l'électro-aimant 22 n'aura qu'à vaincre la force de rappel des ressorts 38. En pivotant, les bras 36 reculent et la tige 37 vient se positionner au-dessus du gradin 17, en appui contre son flanc vertical 19 et légèrement écartée de sa base 18. A noter que dans cette position, la tige 37 est légèrement décalée vers l'arrière par rapport à l'axe 33 des biellettes 34. Le coulisseau 10 ne peut donc être déplacé que très légèrement quand la barre anti-panique est sollicitée, après quoi la base 18 du gradin 17 vient en butée contre la tige 37. Comme celle-ci est déportée vers l'arrière par rapport à l'axe 33, la poussée sur la barre anti-panique n'est pas transmise à la fourche 24, ni donc à l'électro-aimant 22. D'autre part, si l'alimentation de l'électro-aimant 22 est coupée pendant que la barre anti-panique est poussée, comme la base 18 du gradin 17 est inclinée, la tige 37 ne sera pas bloquée vers l'avant et pourra quand même s'escamoter.
La partie supérieure du boîtier 3 comporte deux microcontacts 40 de chaque côté. Ces microcontacts sont commandés par la butée 21 déjà mentionnée, fixée à l'arrière du coulisseau 10. La butée 21 comporte une tige verticale plate se déplaçant sur le fond 4 du boîtier 3 et, à l'extrémité supérieure de cette dernière, deux bras 41 sous la forme de retours dirigés vers l'avant. Ce sont les bras 41 qui agissent sur deux microcontacts 40, Fig. 5. Au-dessus des bras 41, la butée 21 comporte des prolongements latéraux 42 pris entre des plaques guides 43 fixées aux parois latérales 7 du boîtier 3. A noter que le système de surveillance électronique reçoit les signaux d'état des microcontacts 41 par des lignes indépendantes, si bien que le système offre une double sécurité, ce qui augmente sa fiabilité.
La butée 21 peut encore comporter, si besoin est, un moyen modifiant l'état d'un autre jeu de microcontacts quand, une fois le dispositif déverrouillé, la barre anti-panique a été poussée et que le coulisseau 10 est en position haute, le signal produit signifiant que l'issue a été ouverte.
En situation normale de fontionnement du système de barre anti-panique, le dispositif de l'invention est en position verrouillée, Fig. 1. L'électro-aimant sous tension maintient le doigt 24 en position haute. La tige 37 entre les biellettes 34 est en position avant, au-dessus du gradin 17 du coulisseau 10. Elle est en contact avec le flanc 19 de ce dernier, mais légèrement écartée de la base 18. Les bras 41 maintiennent les microcontacts 40 ouverts à l'état de repos.
Si une poussée est exercée sur la barre anti-panique, il en résulte, par le doigt 8 du bras 1, un léger déplacement du coulisseau 10, jusqu'à ce que la base 18 arrive en butée avec la tige 37. La tige 37 est donc simultanément en butée contre la base 18 et le flanc 19. Comme on l'a mentionné précédemment, elle est alors dans le même plan vertical que l'axe 33 des biellettes 34, ou légèrement devant lui. De cette manière, d'une poussée sur la barre anti-panique, non seulement il ne résultera pas, par les bras 35, une force contre l'électro-aimant 22, mais de plus, si la force résultante n'est pas intégralement transmise à l'axe 33, sa composante tendant à faire tourner les biellettes 34 s'exercera dans le même sens que la force de l'électro-aimant 22. La résistance du dispositif à des poussées violentes sur la barre anti-panique ne sera donc pas dépendante de la puissance de l'électro-aimant. Il suffira de prévoir pour les pièces 33 à 37 une résistance mécanique appropriée.
Dans son léger déplacement vers le haut, le coulisseau 10 entraîne la butée 21 dont les bras 41 ferment les microcontacts 40 qui produisent deux signaux indépendants qui sont traités par le système électronique de surveillance. En pratique, celui-ci peut déclencher une alarme au poste central, ainsi que le départ d'une temporisation au bout de laquelle, si aucune intervention humaine n'a eu lieu, l'alimentation de l'électro-aimant 22 est coupée. La fourche 24 descend alors et libère vers le bas les bras 35 des biellettes 34. La tige 37 n'est donc plus soumise qu'à la force de rappel vers l'avant des ressorts 38 et, si une poussée est exercée sur la barre anti-panique, au jeu de forces appliquées par le flanc et la base du gradin 17 et à la force de réaction passant par l'axe 33. Dans tous les cas, la résultante de ces forces doit avoir une composante dirigée vers l'avant pour que la tige 37 soit effectivement rappelée vers l'avant dès que le doigt 24 descend, c'est-à-dire dès que l'alimentation de l'électro-aimant est coupée. Il faut, de plus, que ce déplacement en avant de la tige 37 puisse avoir lieu sans que le coulisseau 10 doive descendre, même très légèrement. Cette condition est remplie en prévoyant la base 18 inclinée vers l'avant. Une inclinaison de l'ordre de 12 à 15 degrés est satisfaisante.
Le dispositif étant déverrouillé, la barre anti-panique peut être poussée jusqu'à l'ouverture de l'issue. La tige 21, par les bras 41, ou d'autres bras, peut agir sur d'autres microcontacts pour délivrer un signal indiquant l'ouverture.
A partir d'une position d'ouverture, le dispositif ne peut être ramené en situation de verrouillage que si le coulisseau 10 est complètement redescendu. Ceci implique, d'une part, que la barre anti-panique soit revenue à sa position de repos de la Fig. 1 et que, d'autre part, le coulisseau 10 ne soit pas resté bloqué. Le ressort 16 est donc prévu assez puissant pour qu'un tel incident ne puisse se produire. A noter que le retour à la position basse du coulisseau 10 ramènera les microcontacts à l'état de repos. Leurs changements d'état pourront être pris en compte par le système de surveillance électronique qui pourra indiquer si le dispositif peut à nouveau être verrouillé ou non.

Claims

1) Dispositif de verrouillage et de déverrouillage d'un moyen d'ouverture d'issue de secours dans lequel une barre anti-panique est portée, à ses extrémités, par deux bras pivotant dans des boîtiers fixés par leur fond sur le battant de l'issue, de chaque côté, l'un desdits boîtiers renfermant la serrure proprement dite, et l'autre renfermant ledit dispositif, caractérisé en ce qu'il comprend:
- un doigt (8) sensiblement horizontal prolongeant ledit levier (1) de barre anti-panique de l'autre côté de son axe de pivotement (2), vers le fond du boîtier (3),
- un coulisseau (1) en appui sur ledit doigt (8) et mobile verticalement, dont le bord supérieur avant a la forme d'un gradin (17), le flanc (19) du gradin (17) étant sensiblement vertical et la base (18) légèrement inclinée vers l'avant,
- une tige transversale (37) pouvant se déplacer entre une position arrière où elle est en butée contre le flanc (19) du gradin (17), légèrement au-dessus de la base (18), quand le coulisseau (10) est en position basse, et une position avant où elle est devant le coulisseau (10), un moyen de rappel (38) de la tige (37) en position avant étant prévu, la tige (37) étant portée par les bras inférieurs (36) de biellettes latérales (34) pivotant autour d'un axe transversal (33) situé au-dessus de la tige (37), dans le même plan vertical ou légèrement devant, quand elle est en position arrière, les biellettes (34) comportant encore des bras latéraux (35) dirigés vers l'arrière,
- une fourche (24) à deux branches (25), dont la base (26) est reliée à la tige (23) d'un électro-aimant (22) fixé dans le boîtier (3), les extrémités libres des deux branches (25) coopérant avec les bras latéraux (35) des biellettes (34) pour amener la tige (37) en position arrière, contre le flanc (19) du gradin (17) quand l'électro-aimant (22) est alimenté, et
- un moyen (21, 41), solidaire du coulisseau (10), qui modifie l'état de microcontacts (4) quand le coulisseau (10) quitte sa position basse.

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen (21,41) comporte deux bras agissant sur deux microcontacts reliés à un système de surveillance électronique par deux lignes indépendantes.

3) Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le coulisseau (1)) est monté coulissant sur un axe vertical (15) solidaire du boîtier (3).

4) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que l'inclinaison dudit gradin est comprise entre 12 et 15 degrés environ.

5) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le coulisseau (10) comporte un trou transversal horizontal (12), de section oblongue dirigée verticalement, dans lequel estd engagée une tige guide (13) solidaire du boîtier (3).

6) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les branches (25) de la fourche (24) sont des plaques parallèles aux parois latérales (7) du boîtier (3), dont les côtés arrière comportent une échancrure (27), et en ce que le coulisseau (10) comporte des ergots (11) sur ses faces latérales, qui sont engagés dans les échancrures (27).

7) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'électro-aimant (22) est dans la partie inférieure du boîtier (3) et en ce que les bras latéraux (35) des biellettes (34) sont en appui sur les sommets des branches (25) de la fourche (24).

8) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'une butée transversale (9) limite vers le bas le déplacement du doigt (8) du bras (1) de la barre anti-panique.

9) Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la butée (9) et la tige guide (13) engagée dans le trou (12) du coulisseau (10) forment avec le fond du boîtier (3), de chaque côté, des guides verticaux dans lesquels sont engagées les branches (25) de la fourche (24).