FR2584463A1 - Dispositif de fixation de lattes tubulaires dans un transporteur a pas de pelerin - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF EST DESTINE A UN TRANSPORTEUR A PAS DE PELERIN DU TYPE COMPORTANT UN TABLIER FIXE ET UN TABLIER MOBILE COMPOSES CHACUN DE RANGEES DE LATTES TUBULAIRES 6 LIEES PAR LEURS EXTREMITES A LA STRUCTURE DU TABLIER CORRESPONDANT. SELON L'INVENTION, IL COMPREND, DANS CHACUNE DES ZONES DE LIAISON DES EXTREMITES DE LATTES 6 AU CHASSIS 2 DU TABLIER, D'UNE PART, UNE EMBASE TRANSVERSALE 4 LIEE AU CHASSIS 2 ET COMPORTANT AUTANT D'ALESAGES VERTICAUX, ESPACES TRANSVERSALEMENT, QUE LE TABLIER COMPORTE DE RANGEES DE LATTES, CES ALESAGES ETANT EN ALIGNEMENT AVEC LESDITES RANGEES ET, D'AUTRE PART, DISPOSE DANS CHACUN DE CES ALESAGES, AU MOINS UN DOIGT VERTICAL AMOVIBLE 8 PRESENTANT, EN SAILLIE DE SON EXTREMITE SUPERIEURE DEPASSANT DE L'ALESAGE, UN TENON HORIZONTAL 24 APTE A ASSURER UNE LIAISON PAR EMMANCHEMENT AVEC L'EXTREMITE DE LA LATTE 6 CORRESPONDANTE ET, DANS SA PARTIE DISPOSEE DANS L'ALESAGE, DES MOYENS 18 DE CALAGE EN TRANSLATION VERTICALE.

Description

25844-63

"Dispositif de fixation de lattes tubulaires dans un transporteur à

pas de pèlerin".

L'invention -est relative aux transporteurs fonctionnant suivant le principe du pas de pèlerin, c'est à dire comprenant deux tabliers formés par des lattes s'interpénétrant et dont l'un est fixe tandis que l'autre

est relié à des moyens aptes à lui communiquer un mouvement, successive-

ment, vertical vers le haut et longitudinal, puis vertical vers le bas et longitudinal de sens opposé. Ainsi, les lattes du tablier mobile passant à travers celles du tablier fixe soulèvent les charges posées sur ce dernier

et les déplace longitudinalement d'un pas, avant de les reposer sur lui.

Le brevet francais 2 531 044 au nom de la demanderesse décrit un dispositif de ce type destiné au transport de bouteilles dans lequel les lattes sont constituées par des profilés tubulaires en matériau inoxydable, encliquetés par leurs extrémités sur des peignes solidaires de la structure

du tablier.

L'usage montre, qu'indépeidamnment de la réduction de poids ainsi obtenue, les profilés résistent parfaitement à la corrosion. Toutefois,

le mode de liaison de ces lattes avec les peignes est astreignant et néces-

site de démonter de nombreuses lattes, d'une rangée de lattes, pour rempla-

cer une ou plusieurs lattes détériorées par abrasion par les fragments de verre provenant de bris de bouteilles. Ainsi, pour remplacer une dizaine de lattes diposées à mi-longueur d'un transporteur ayant dix mètres de long, il est nécessaire de démonter plusieurs centaines de lattes entre

les lattes usées et l'extrémité la plus proche du transporteur. Cette répara-

tion exige donc du temps, une main d'oeuvre importante, et conduit à

des frais élevés.

La présente invention a pour but de fournir un dispositif de fixation

des lattes qui permet de les remplacer individuellement sans avoir à démon-

ter les lattes voisines, soit efficace, sûr, tout en donnant de la rigidité

aux tabliers.

A cet effet, le dispositif comprend, dans chacune des zones de liaison des extrémités des lattes au châssis du tablier, d'une part, une embase transversale liée au châssis et comportant autant d'alésages verticaux, espacés transversalement, que le tablier comporte de rangées de lattes, ces alésages étant en alignement avec lesdites rangées, et, d'autre part, disposé dans chacun de ces alésages, au moins un doigt vertical amovible présentant, en saillie de son extrémité supérieure dépassant de l'alésage, un tenon horizontal apte à assurer une liaison par emmanchement avec l'extrémité de la latte correspondante et, dans sa partie disposée dans

l'alésage, des moyens de calage en translation verticale, aptes après enga-

gement dans l'alésage d'une clé de calage en translation horizontale, à coopérer avec une face de retenue complémentaire ménagée dans ledit alésage. Avec cet agencement, pour démonter une latte quelconque du tablier,

il suffit, après avoir retiré la clé de calage, de faire coulisser transversale-

ment le doigt amovible dans l'alésage correspondant, de manière à 1'éloi-

gner de la latte tout en libérant ses moyens de calage en translation verti-

cale, puis, de soulever ce doigt en entrainant dans ce mouvement la latte.

Lorsque le doigt a échappé totalement de l'alésage, son tenon est dégagé

de la latte qui peut ainsi être aisément retirée.

Ce dispositif de fixation permet donc de procéder au remplacement d'une ou plusieurs lattes sans avoir à démonter une grande longueur du

tablier correspondant.

Dans une forme d'exécution de l'invention, au moins dans les zones de liaison entre lattes d'une rangée, chacun des alésages de l'embase est associé à deux doigts amovibles disposés dos à dos, et comportant chacun dans leur dos une rainure de positionnement et d'appui de la clé

de verrouillage.

Ces deux doigts amovibles permettent donc de démonter individuel-

lement chacune des deux lattes juxtaposées.

Dans une autre forme d'exécution, chacun des alésages de chaque embase est juxtaposé à un doigt fixe saillant verticalement de l'embase et présentant, en saillie de son extrémité supérieure, un tenon horizontal, similaire mais de sens opposé au tenon du seul doigt vertical amovible

se logeant dans l'alésage.

En d'autres termes, chaque latte est tenue à l'une de ses extrémités

par un doigt fixe et à son autre extrémité par un doigt amovible permet-

tant, à lui-seul, son montage et son démontage.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description

qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, la forme d'exécution de ce dispositif de fixation

comportant pour chaque alésage deux doigts amovibles.

Figure I est une vue de côté en élévation montrant, à échelle réduite, un fragment d'un tablier de transporteur,

Figure 2 est une vue partielle de côté, en coupe transversale, mon-

trant, à échelle agrandie, les moyens de fixation d'une des lattes de ce tablier, Figures 3 et 4 sont des vues en perspective, respectivement des doigts amovibles et d'un fragment de l'embase recevant ces doigts, Figure 5 est une vue partielle en perspective montrant les différents éléments du dispositif de fixation et les extrémités des lattes, Figures 6 et 7 sont des vues partielles en plan par dessus montrant

des variantes de réalisation de la clé de verrouillage.

Comme représenté à la figure 1, chacun des tabliers comporte un châssis (2) sur lequel sont fixées des embases, respectivement d'extrémité (3) et intermédiaire (4), portant des dispositifs de liaison désignés de façon

générale par (5). Ces dispositifs de liaison assurent la fixation et le main-

tien rigide de lattes (6) constituées par des profilés tubulaires en matériau

inoxydable.

Selon l'invention, ce dispositif de liaison comprend des alésages (7) réalisés dans les embases (4), des doigts verticaux amovibles (8) et une clé de verrouillage (9) visible figures 2 et 5. Les alésages (7) sont alignés avec les rangées de lattes (6) et sont en même nombre que les rangées de lattes du tablier. Chacun de ces alésages a une section transversale oblongue et comporte à sa partie inférieure un logement (10) qui, de plus grande dimension que lui, est relié à lui par des faces tronconiques (12)

formant crans pentus.

Comme montré à la figure 4, chaque alésage (7) est bordé par des nervures verticales (13) saillant vers le haut et comportant, dans leur

partie supérieure, des gorges (14) dont l'utilité sera précisée plus loin.

Chaque embase comporte, dans l'intervalle entre les alésages (7), des perçages (15) avec lamage pour la mise en place des vis assurant la fixation de cette embase (4) sur le châssis (2) du tablier. Enfin, dans l'intervalle

entre les nervures (13) et dans la zone comportant les alésages (15), l'em-

base est munie de faces pentues formant un dièdre (16) favorisant l'élimina-

tion des fragments de verre.

Comme montré figure 3, chaque doigt vertical amovible (8) comporte, à son extrémité inférieure, un talon (18) se raccordant à sod corps par une face tronconique (19) de même conicité que la face (12) réalisée dans les alésages. Le dos (20) de chaque doigt est constitué par une face plane, verticale, dans laquelle est réalisée une rainure de positionnement (22) pour la clé de verrouillage (9). Dans cette forme d'exécution, correspondant à une clé de verrouillage (9) ayant une section transversale carrée, la rainure (22) a une section transversale triangulaire. La face antérieure (23) de chacun des doigts (8) est convexe, c'est à dire est arrondie suivant le même rayon que celui des extrémités arrondies des alésages oblongs (7). Chacun des doigts comporte, à son extrémité supérieure, un tenon horizontal (24) qui, saillant latéralement à l'opposé de sa face dorsale (20) est apte à s'emmancher dans l'extrémité d'une latte (6). A l'opposé du tenon, chaque doigt est épaulé en (25) pour former un logement apte à recevoir la tête (26) de la clé de verrouillage (9), tête qui, dans cette forme d'exécution, a une forme générale cubique et est traversée par

un un alésage (27) permettant sa préhension.

Chaque latte (6) comporte, à chacune de ses extrémités libres, et comme montré à la figure 5, une partie inférieure (6a) qui est rétreinte de manière que sa partie supérieure (6b) comporte localement des retours

(28) s'opposant au soulèvement de la latte.

Il est évident que les dimensions de la partie supérieure (6b) de l'extré-

mité de chaque latte sont déterminées de manière qu'une fois engagée sur le tenon (24), la liaison ainsi réalisée, soit pratiquement sans jeu de manière à donner une rigidité à la fixation de ces lattes. Lorsqu'une latte (6) est ainsi emmanchée sur le tenon (24), la partie inférieure (6a) de son extrémité vient prendre appui du fond de la gorge (14) de la nervure

(13) de l'embase qui complète ainsi la rigidité de l'assemblage obtenu.

Pour monter les lattes intermédiaires (6) sur un tablier composé du

châssis (2) sur lequel sont fixées les embases (4), il suffit d'engager l'extré-

mité de chacune des lattes sur le tenon (24) du doigt correspondant, d'enga-

ger verticalement ce doigt dans le logement (7), puis de déplacer transver-

salement ce doigt de manière que sa face convexe (23) vienne en contact de la partie arrondie du logement oblong (7) et que son talon (18) vienne

dans le logement (10). Dans ces conditions, chaque doigt est calé en transla-

tion verticale vers le haut par butée de sa face inférieure (19) contre la face (12) du logement. Lorsque cette opération a été effectuée pour la première latte et la latte juxtaposée, la clé de verrouillage (9) est

engagée verticalement dans le canal délimité entre les deux doigts amovi-

bles (8), par les rainures (22) ménagées dans le dos de ces doigts. Lorsque ce doigt est engagé, il cale en translation transversale les deux doigts amovibles et s'oppose donc à leur désolidarisation de l'embase (4). Il est à noter que, dans cette position, la face supérieure de la tête (26) de la clé de verrouillage (9) est sensiblement dans l'alignement de la face sommitale des doigts amovibles (8) et de la face supérieure des lattes (6) de manière à constituer un plan de repos continu pour les articles déplacés par le transporteur. Comme montré à la figure l,la liaison entre les embases extrêmes (3) et les extrémités des lattes (6) peut être réalisée de la même manière ou au moyen d'un tenon fixe (30) saillant d'une nervure (32) solidaire de

l'embase d'extrémité (3).

Dans une variante de réalisation, non représentée, chacune des embases intermédiaires (4) comporte, au niveau de chaque alésage (7), un doigt fixe juxtaposé à un doigt amovible (24). La partie du doigt fixe saillant de l'embase est similaire dans ses formes et dimensions à la partie en saillie du doigt amovible. Cet agencement réduit le nombre de composants devant être assemblés pour assurer la fixation des lattes au tablier. Il est évident que dans ces conditions, chacune des lattes (6) est emmanchée par une de ses extrémités sur le tenon (24) d'un doigt fixe et par son autre extrémité sur le tenon (24) d'un doigt amovible (23) de manière

à pouvoir être démonté sans avoir à démonter les autres lattes.

Dans ce qui précède, le talon (18) fait saillie du corps du doigt amovi-

ble (8) et présente une face pentue (19) qui, après enlèvement de la clé (9) et soulèvement de la latte coopère avec la face pentue (12) du logement de l'embase pour déplacer transversalement le doigt jusqu'à ce que le

talon (18) vienne dans le prolongement de l'alésage (7) et permette l'extra-

ction du doigt (8). Dans une variante de réalisation, non représentée, les mêmes fonctions, de blocage en translation verticale du doigt et de

déplacement transversal de ce dernier lors de son soulèvement, sont obte-

nues par un tenon saillant à l'intérieur de l'alésage (7), pénétrant dans un cran du doigt amovible et comportant, en partie inférieure, une face

pentue apte à coopérer avec une face complémentaire de ce cran.

Dans les formes d'exécution décrites, les tenons (24) s'engagent dans les extrémités des lattes mais il est évident qu'ils puissent également présenter une forme tubulaire leur permettant de coiffer les extrémités

de ces lattes.

Les figures 6 et 7 montrent que la clé (9) peut présenter une section

transversale elliptique (30) ou rectangulaire (32).

Quelle que soit sa forme de réalisation, ce dispositif de fixation procu-

re une excellente rigidité des lattes (6), évitant le balancement des produits préjudiciable à une bonne stabilité du déplacement, et permet un démontage

et une interchangeabilité rapide de ces lattes.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation de lattes tubulaires dans un transporteur à pas de pèlerin du type comportant un tablier fixe et un tablier mobile

composé chacun de rangées de lattes tubulaires (6) liées par leurs extrémi-

tés à la structure du tablier correspondant caractérisé en ce qu'il comprend, dans chacune des zones de liaison des extrémités de lattes (6) au châssis (2) du tablier, d'une part, une embase transversale (3-4) liée

au châssis (2) et comportant autant d'alésages verticaux (7), espacés trans-

versalement, que le tablier comporte de rangées de lattes, ces alésages (7) étant en alignement avec lesdites rangées, et, d'autre part, disposé dans chacun de ces alésages (7) au moins un doigt vertical amovible (8) présentant, en saillie de son extrémité supérieure dépassant de l'alésage (7), un tenon horizontal (24) apte à assurer une liaison par emmanchement avec l'extrémité de la latte (6) correspondante et, dans sa partie disposée dans l'alésage (7), des moyens (18-19) de calage en translation verticale

aptes, après engagement dans l'alésage d'une clé (9) de calage en transla-

tion horizontale, à coopérer avec une face de retenue complémentaire

(12) ménagée dans ledit alésage (7).

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que, au moins dans les zones de liaison entre lattes (6) d'une rangée, chacun des alésages (7) de l'embase (4) est associé à deux doigts (8) disposés dos à dos et comportant chacun, dans leur dos, une rainure (22) de positionnement

et d'appui de la clé de verrouillage (9).

3. Dispositif selon l'ensemble des revendications 1 et 2 caractérisé

en ce que chacun des alésages (7) réalisé dans l'embase a une section transversale oblongue dont les extrémités arrondies ont le même rayon

qu'une face convexe (23) ménagée sur chaque doigt (8).

4. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que chacun des alésages (7) de chaque embase (4) est juxtaposé à un doigt fixe saillant verticalement de l'embase (4), et présentant, en saillie de son extrémité supérieure, un tenon horizontal, similaire mais de sens opposé, au tenon

(24) du seul doigt vertical amovible (8) se logeant dans l'alésage.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications I à 4 caractérisé

en ce que chacun des doigts amovibles (8) présente, en partie inférieure, un talon en saillie (18) apte à coopérer avec la face de retenue (12) d'un

cran ménagé dans la partie inférieure de l'alésage (7).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé

en ce que chacun des doigts amovibles (8) présente, en partie inférieure, un cran apte à coopérer avec la face de retenue d'un tenon saillant de

la partie inférieure de l'alésage.

7.Dispositif selon la revendication I et l'une quelconque des revendica-

tions 5 et 6 caractérisé en ce que les faces d'appui complémentaires, (1219), des moyens de calage en translation verticale, sont inclinées de manière à provoquer l'éloignement du doigt amovible (8) par rapport à la paroi de l'alésage (7) sous l'action d'une traction verticale sur le

doigt (8).

8. Dispositif selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendica-

tions 2 à 7 caractérisé en ce que le tenon (24) de chaque doigt, amovible

(8) ou fixe, pénètre sans jeu dans l'extrémité de la latte (6) correspondante.

9. Dispositif selon la revendication 8 caractérisé en ce que chaque latte (6) comporte, à chacune de ses extrémités, une partie inférieure rétreinte (6a) donnant à sa partie supérieure (6b), un profil enveloppant

toutes les faces du tenon (24) du doigt vertical (8).

10. Dispositif selon la revendication 9 caractérisé en ce que le bord inférieur de la partie inférieure rétreinte (6a) de l'extrémité de chaque latte (6) se loge dans une gorge longitudinale (14) ménagée au sommet

d'une nervure (13) saillant de l'embase (4).