FR2575661A1

FR2575661A1 - Fixation de securite pour chaussure de ski

Info

Publication number: FR2575661A1
Application number: FR8500759A
Authority: FR
Inventors: Jean-Pierre Dimier
Original assignee: Salomon SAS
Current assignee: Salomon SAS
Priority date: 1985-01-09
Filing date: 1985-01-09
Publication date: 1986-07-11
Also published as: FR2575661B1; DE3600237A1; US4813719A

Abstract

LA FIXATION DE SECURITE POUR RETENIR LA CHAUSSURE 4 SUR LE SKI 1 COMPORTE UNE MACHOIRE 10 MONTEE PIVOTANTE AUTOUR D'UN AXE TRANSVERSAL 3 PORTE PAR L'EXTREMITE DE BRAS LATERAUX 5 ARTICULES PAR AILLEURS PAR RAPPORT AU SKI A LEUR AUTRE EXTREMITE AUTOUR D'UN AXE TRANSVERSAL 6. LA MACHOIRE 10 EST SOLLICITEE EN POSITION DE RETENUE DE LA CHAUSSURE 4 PAR UN DISPOSITIF ELASTIQUE CONVENTIONNEL. DES MOYENS 12, 13, 15 AU MOINS PARTIELLEMENT ESCAMOTABLES LIMITENT LE PIVOTEMENT DE L'ENSEMBLE DE RETENUE 5, 3, 10 LORSQU'ILS SONT EN POSITION ACTIVE OU, AU CONTRAIRE, PERMETTENT LIBREMENT CE PIVOTEMENT LORSQU'ILS SONT EN POSITION INACTIVE ESCAMOTEE. L'ESCAMOTAGE VOLONTAIRE DES MOYENS 12, 13, 15 PERMET EN SITUATION D'URGENCE DE LIBERER EN DOUCEUR LE PIED DU SKIEUR SANS QU'IL SOIT NECESSAIRE DE VAINCRE LE SEUIL D'EFFORT PREVU POUR LA SECURITE EN COURSE.

Description

La présente invention est relative aux fixations de sécurité pour

chaussure de ski, destinées à retenir une des extrémités de la chaussure.

Elle concerne plus particulièrement le genre de fixations qui permettent un déchaussage volontaire indépendant des conditions normales de la pratique du ski. Lors de la pratique du ski, il est fréquent que l'utilisateur doive déchausser volontairement, c'est-à-dire indépendamment des critères

de sécurité en course qui sont pris en compte par des dispositifs dé-

clenchant automatiquement le déchaussage quand des conditions critiques traduites mécaniquement par le franchissement d'un seuil de sécurité sont atteintes ou dépassées. Ce déchaussage volontaire est nécessaire, par exemple, pour emprunter certaines remontées mécaniques, mais aussi, tout

simplement lorsque l'utilisateur veut cesser de skier3 ou est tombé.

L'opération de déchaussage est alors généralement réalisée par poussée ou traction sur un levier de déchaussage ou même sur la mâchoire ou le corps de la fixation. Cette opération nécessite presque toujours un effort

relativement important, mais étant généralement exercée dans des condi-

tions normales par le skieur sauf en état de fatigue avancé, ou s'il s'a-

git d'une personne non exercée ou maladroite, c'est rarement un inconvé-

nient nécessitant ou appelant une attention particulière. Cependant, dans

certaines conditions difficiles évidemment cumulatives: skieur inexpéri-

menté (enfant), état de fatigue avancé, ou chute en neige profonde ou pou-

dreuse n'ayant pas donné lieu à déclenchement de la fixation de sécurité, le skieur peut se trouver dans le besoin d'avoir à déchausser facilement, sans fournir d'effort notable. Ceci est d'autant plus le cas quand le skieur se trouve dans une position particulièrement délicate et/ou qu'il souffre de blessure ou même de la fracture d'une jambe, car dans ce cas, il est bien compréhensible que tout mouvement, pour le libérer de ses skis doive éviter d'aviver la douleur et d'avoir à forcer par inadvertance sur

la jambe brisée.

La présente invention se propose de surmonter cet inconvénient par un dispositif autorisant un déchaussage volontaire, facile et sans faire appel à l'effort, par le skieur lui-même ou par un tiers, sur tout en cas - 2 - d'urgence ou détresse et/ou lorsqu'il n'y a pas lieu d'envisager un rechaussage immédiat ou à bref délai. Elle s'applique essentiellement aux types de fixation comprenant une mâchoire destinée à maintenir la chaussure, montée pivotante autour d'un axe transversal par rapport au ski et portée par les extrémités de deux bras articulés à leur autre extrémité autour d'un autre axe transversal par rapport au ski, cette

mâchoire étant normalement sollicitée en position de retenue de la chaus-

sure par un dispositif élastique. De tels types de fixation connus sont décrits notamment dans les brevets FR 1363895, FR 2258876, FR 2263796,

et le certificat d'utilité FR 2248680.

Selon l'invention, des moyens limitent normalement enposition de retenue de la chaussure par le dispositif élastique, le pivotement de l'ensemble mâchoire et bras latéraux vers le ski, et ces moyens peuvent être escamotés par intervention volontaire pour rendre le dispositif de

retenue inactif et libérer ainsi la. chaussure.

D'autres caractéristiques de l'invention faisant l'objet des reven-

dications et avantages apparaîtront à la lumière de la description qui

suit, et pour l'intelligence de laquelle on se reportera aux dessins dont:

- les figures 1 à 4 illustrent un premier mode de réalisation de l'inven-

tion, la figure 1 se rapportant à l'opération de chaussage, la figure 2 à la position chaussée, la figure 2a étant une vue partielle en coupe selon le plan a-a, la figure 3 au déchaussage manuel volontaire habituel, et la figure 4 à la position de déchaussage manuel volontaire de secours,

- les figures 5 à 8 représentent un second mode de réalisation de l'inven-

tion, la figure 5 se rapportant à la position chaussée, les figures 6 et 6a illustrant un détail de construction., la figure 7 montrant l'opération de déchaussage manuel volontaire habituel, et la figure 8 la position de déchaussage manuel de secours; - la figure 9 représente une variante de construction de pièce d'appui utilisable avec la réalisation selon le premier mode, - les figures 10, 10a et lOb illustrent un autre mode de réalisation de

pièce d'appui escamotable conforme à l'invention.

Aux figures est représentée schématiquement une fixation de sécurité pour l'extrémité d'une chaussure de ski et plus particulièrement de type talonnière. Celle-ci présente les caractères généraux fonctionnels et de construction des fixations décrites dans les documents évoqués plus haut

et auxquels on pourra se reporter le cas échéant, les seuls éléments impor-

tants pour la compréhension de l'invention étant mentionnés ci-après.

La talonnière 2 est mobile en rotation autour d'un axe 3 transversal.

-3- par rappcttau ski 1 et reliant derrière le talon 4 de la chaussure l'extrémité de deux bras ou tirants latéraux 5 s'étendant de chaque cOté de la chaussure. Ces bras 5 sont montés mobiles en rotation à leur autre extrémité autour d'un axe 6 parallèle au plan du ski 1 et sur lequel cet axe est monté par l'intermédiaire d'une pièce de base 7 située sous la

semelle de la chaussure.

La talonnière 2 est composée notamment d'un corps creux 8 à l'inté-

rieur duquel est, de façon connue, logé un organe élastique (figure 3) par exemple du type ressort à boudin,s'appuyant d'une part sur une

collerette 14 vissée de façon réglable et par l'intermédiaire d'un orga-

ne d'appui, d'autre part, sur l'axe 3 ou un organe coopérant avec celui-

ci. La talonnière 2 présente en outre en bas du corps creux 8 une partie formant mâchoire de retenue 10 qui vient prendre appui sur le rebord de la chaussure 4 par une avancée 11 et présente en outre du c6té opposé à

l'avancée 11 par rapport à l'axe 3,un prolongement ou langue 9 favori-

sant le basculement vers la position de retenue de la t'alonnibre 2 lors

de l'opération de chaussage par action du talon 4 de la chaussure (figu-

re 1).

Le fonctionnement de la talonnière 2 dont les éléments principaux viennent d'être rappelés est parfaitement connu et ne pose donc pas de

problème particulier à l'homme de métier.

Selon l'invention, des moyens limitent le pivotement vers le ski 1 de l'ensemble axe 3, bras 5 et mâchoire lO,qui reste normalement dans sa position de retenue sous l'action du dispositif élastique, et ces moyens peuvent être escamotés sans effort notable par intervention manuelle

extérieure autre que celle du déchaussage normal. -

Aux figures 1 à 4 illustrant un premier mode de réalisation, des bras latéraux 5,est rendue solidaire une béquille 12 s'étendant:vers le bas et avantageusement terminée par un galet 13 reposant sur la surface supérieure d'une pièce d'appui 15 montée mobile sur le ski 1. On voit que l'opération de chaussage (figure 1) s'effectue comme il est usuel, la chaussuredans le sens de la flèche Fl,appuyant sur la langue 9 pour

faire basculer selon la flèche F2 le corps 2 vers sa position verrouil-

lée ou position chaussée représentée à la figure 2. De même, l'opération normale de chaussage illustrée par la figure 3 s'effectue de façon

usuelle par une action manuelle volontaire sur le corps 8;selon la flè-

che F3,qui comprime le dispositif élastique et libère le talon 4 de la chaussure qui se soulève selon la flèche F4, la béquille 12 et son galet

ne quittant pas 1 a position de contact positif sur la pibce d'appui 15.

-4- En cas de nécessité de déchaussage de secours, la pièce d'appui 15

peut-être escamotée par action volontaire et sous faible effort pour suppri-

mer ainsi l'appui du galet 13. Comme représenté, la pièce d'appui 15 peut avantageusement être montée coulissante sur une plaque de base 16 fixée au ski 1, par exemple par vis, et présenter un dispositif assurant le positionnement relatif en deux positions, la première normale (figures 1 et 3), la seconde escamotée (figure 4). Ce positionnement peut-être assuré de façon avantageuse par un dispositif connu à bille 17 sollicitée par un ressort 18 (figure 2a) et coopérant avec des cuvettes sphériques 19, ce

qui rend la pièce d'appui 15 aisément mobile sous un faible effort. De pré-

férence une butée 20 limite le déplacement vers l'extérieur de la pièce d'appui 15 escamotée, ce qui évite de la perdre dans la neige, et une rampe 21 facilite le déplacement du galet 13 en direction du ski 1. On voit

à la figure 4 qu'en position escamotée, il suffit de basculer vers l'arriè-

re selon la flèche F l'ensemble de retenue 8 qui,n'étant pas retenu, ne

nécessite aucun effort puisqu'on ne comprime pas ou sensiblement pas le dispo-

sitif élastique, et la chaussure 4 peut alors être dégagée en douceur.

La figure 9 illustre une variante de la solution précédente et dans laquelle la pièce d'appui 15 est encore montée coulissante mais cette fois

à l'encontre d'un ressort 22 de raideur faible mais suffisante pour assu-

rer normalement la retenue en position active ou d'appui de la fixation.

Dans ce qui précède la pièce d'appui 15 est coulissante par rapport

au ski l,mais, il est évident qu'elle pourrait aussi bien être montée pivo-

tante, une telle solution ne posant pas de problème particulier.

Les figures 5 à 8 se rapportent à un second mode d'exécution de l'in-

vention, dans celui-ci, les moyens escamotables sont constitués par la béquille 12 elle même qui n'est plus solidaire des bras latéraux 5 mais montée en rotation par rapport à eux et à l'ensemble à mâchoire 10 autour de l'axe géométrique 3. L'extrémité de la béquille 12 porte un galet 13 qui

peut venir s'appuyer directement sur la face supérieure du ski 1.

Un assemblage mécanique possible est illustré aux figures 6 et 6a qui montrent en coupe partielle en vue de côté et en vue de dessus le montage

de la béquille 12 par rapport aux bras 5, à l'axe 3et à l'ensemble àma-...

choire 10. La béquille 12 est limitée en rotation dans le sens horaire par une butée 23 qu'elle porte et qui cpopère avec une butée corrpsPondaote.24 solidaire des bras 5. Elle est normalement retenue dans cette position par

la sollicitation d'un dispositif à ressort 25.

En utilisation normale, l'ensemble du dispositif fonctionne comme dans le cas précédent comme le montrent la figure 5 représentant la position

-- 5 --

chaussée et la figure 7,pendant de la figure 3,qui illustre l'opération de déchaussage manuel usuel dans lequel le dispositif élastique du corps

creux 8 est comprimé et o la béquille 12 prend appui sur le ski 1.

En cas de nécessité comme représenté à la figure 8, pour escamoter l'appui de la béquille 12 sur le ski 1 et permettre alors un basculement aisé de l'ensemble de fixation pour dégager la chaussure 4 en douceur, on tire cette béquille 12 vers l'arrière contre la faible force de retenue du ressort 25. Cette opération est facilitée en munissant la béquille 12 d'un dispositif de préhension 26, par exemple sous la forme d'une

courroie en boucle représentée en traits mixtes.

Les figures 10, l0a et lOb illustrent un autre mode de réalisation de l'invention avec coupes partielles selon les plans bb et ce. Dans cette exécution, les bras latéraux 5, avantageusement coudés pourdes

raisons de construction et fonctionnelles voient leur pivotement en direc-

tion du ski 1 limité par une pièce d'appui 27 en forme de languette de direction transversale articulée autour d'un axe 28 moulé sur la pièce de base 7 sur laquelle sont articulés les bras 5. En position active d'appui,

la pièce d'appui 27 passe sous le bras correspondant 5 et l'empêche posi-

tivement de pivoter en direction de la surface du ski. Pour amener l'en-

semble de fixation en position de déchaussage de secours on tire vers l'arrière selon la flèche F5 l'extrémité, avantageusement coudée, de la pièce d'appui 27, ce qui la fait tourner autour de l'axe 28 en supprimant ainsi par escamotage l'appui qu'elle offrait au bras 5 correspondant,

cette opération de libération ne nécessitant aucun effort particulier.

L'opération de déchaussage en douceur se passe alors comme dans

les deux cas examinés précédemment.

Dans chacun des modes d'exécution de l'invention qui viennent d'être exposés, on voit que l'on a toujours, à côté du dispositif de

déchaussage volontaire manuel classique se faisant à l'encontre du dis-

positif élastique nécessaire à la sécurité du skieur en course, un second dispositif de déchaussage de secours qui désarme ce dispositif élastique et permet donc un dégagement véritablement en douceur du pied du skieur en difficulté lorsque précisément le premier dispositif de sécurité n'a

pas fonctionné.

-6 -

Claims

R E V E N D I C A T I 0 N S

1. Fixation de sécurité pour retenir une chaussure (4) sur un ski (1) comprenant une mâchoire (10) montée pivotante autour d'un axe transversal (3) porté à l'une de leurs extrémités par deux bras (5) latéraux, ces bras étant articulés par rapport au ski (1) à leur autre extrémité autour d'un autre axe transversal (6) et la mâchoire (10) étant sollicitée en position de retenue de la chaussure (4) par un dispositif élastique caracté-

risée par le fait que des moyens d'appui au moins partiellement escamo-

tables (12, 15, 27) limitent normalement le pivotement vers le ski (1)

de l'ensemble constitué par les bras (5), l'axe (3) et la mâchoire (10).

2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que

les moyens d'appui (12, 15, 27) comprennent une pièce d'appui mobile par-

rapport au ski (1) entre une position active d'appui et une position

inactive escamotée.

3. Fixation selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'ensemble bras (5), axe (3) et mâchoire (10) porte au moins une béquille (12) solidaire des bras (5) dont une extrémité vient en contact positif

avec la surface supérieure de la pièce d'appui (15).

4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que

l'extrémité de la béquille (12) porte un galet (13).

5. Fixation selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, carac-

térisée par le fait que la pièce d'appui (15) est montée coulissante par

rapport au ski (1).

6. Fixation selon l'une quelconque des revendications 2.à 4, carac-

térisée par le fait que la pièce d'appui (15) est montée pivotante par

rapport au ski (1).

7. Fixation selon l'une quelconque des revendications 2-à 6, carac-

térisée par le fait que des moyens de positionnement (17, 18, 19) définis-

sent les positions active d'appui et inactive escamotée.

8. Fixation selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, carac-

térisée par le fait que le déplacement de la pièce d'appui (15) de la

position active d'appui à la position inactive escamotée se fait à l'en-

contre de la force d'un ressort (22) de faible raideur.

9. Fixation selon l'une quelconque des revendications 1 et 2,

caractérisée par le fait que la pièce d'appui (12) mobile par rapport au

ski (1) est constituée par au moins une béquille (12) articulée par rap-

port aux bras (5) autour de l'axe transversal (3) et s'appuyant normale-

ment par son extrémité sur la surface du ski (1) ou d'une pièce qui en - 7 -

est solidaire.

10. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait

que l'extrémité d'appui de la béquille (12) est porteuse d'un galet (13).

11. Fixation selon la revendication 9 ou la revendication 10, caractérisée par le fait que la position active d'appui de ia béquille (12) est déterminée par une butée (23) portée par la béquille (12) et

coopérant avec une butée correspondante (24) solidaire des bras laté-

raux (5).

12. Fixation selon la revendication 11, caractérisée par le fait que la béquille (12) est sollicitée normalement dans sa position active

d'appui par un dispositif élastique (25).

13. Fixation selon l'une quelconquedes revendications 9 à 12, carac-

térisée par le fait que la béquille (12) porte un moyen de préhension (26)

pour faciliter son actionnement vers sa position inactive escamotée.

14. Fixation selon la revendication 1 ou la revendication 2, carac-

-térisée par le fait que la pièce d'appui (27) mobile par rapport au ski (1) est constituée par une languette transversale articulée autour d'un axe (28) approximativement vertical porté par le ski (1) ou par une pièce (7) qui en est solidaire, cette languette (27) passant en position active sous le bras latéral (5) correspondant en s'opposant à son pivotement en direction du ski (1), et pouvant être entrainée en rotation vers l'arrière autour de l'axe (28) pour venir en position

inactive escamotée.