FR2574456A1 - Escalier escamotable - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN ESCALIER ESCAMOTABLE A L'INTERIEUR D'UNE OUVERTURE HORIZONTALE MENAGEE DANS UN PLANCHER DE BATIMENT. CET ESCALIER 10 COMPORTE PAR EXEMPLE TROIS TRONCONS 11, 12 ET 13 ARTICULES LES UNS AUX AUTRES ET UN MECANISME COMPORTANT, D'UNE PART, DES CHARNIERES 19 POUR FIXER LE TRONCON SUPERIEUR 11 ETOU LA TRAPPE 16 AU BORD 17 DE L'OUVERTURE 18 ET, D'AUTRE PART, DEUX LEVIERS 21 ET 22 ARTICULES EN 23 POUR GUIDER ET FACILITER LE DEPLACEMENT DE L'ESCALIER DE SA POSITION DE SERVICE A SA POSITION DE REPOS OU INVERSEMENT. UN RESSORT DE RAPPEL LIE INDIRECTEMENT A L'EXTREMITE SUPERIEURE DU LEVIER 21 PERMET D'ASSISTER L'UTILISATEUR PENDANT SES PASSAGES D'UNE POSITION A L'AUTRE. CET ESCALIER EST EN PARTICULIER UTILISABLE POUR LES TRAPPES DE GRENIERS.

Description

ESCALIER ESCAMOTABLE
La présente invention concerne un escalier escamotable à l'intérieur d'une ouverture horizontale ménagée dans un plancher de bâtiment, cette ouverture étant pourvue d'une trappe basculante, comprenant des moyens pour fixer l'extrémité supérieure de l'escalier au bord de ladite ouverture et pour faire pivoter cet escalier entre une position de service inclinée dans laquelle l'escalier est déployé hors de l'ouverture, et une position de repos horizontale dans laquelle l'escalier est replié à l'intérieur de cette ouverture.

On connaît déjà divers escaliers ou échelles escamotables fonctionnant sur base du même principe. Toutefois, dans les dispositifs connus, le mécanisme permettant d'escamoter l'échelle est souvent de réalisation compliquée et, par conséquent, coûteuse. En outre, la manipulation des escaliers escamotables connus, manipulation destinée à les amener de leur position de service à leur position de repos ou inversement, nécessite souvent une force non négligeable. Enfin, la stabilité apparente des escaliers connus est souvent précaire, ce qui contribue à donner à leurs utilisateurs une désagréable impression d'insécurité.

La présente invention a pour but de pallier ces divers inconvénients en réalisant un escalier escamotable de conception très simple, qui permet une fabrication en série à des coûts très avantageux. Son maniement se fait très aisément grâce à une assistance agissant aussi bien à la descente qu'à la montée de l'escalier. Enfin, la stabilité est assurée grâce à des moyens de verrouillage simples et efficaces.

Ce but est atteint par l'escalier escamotable selon l'invention, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent des organes d'articulation pour relier la tête de l'échelle au bord de l'ouverture, des organes de guidage articulés pour guider l'échelle dans son déplacement de la position de service à ia position de repos ou inversement, ces organes de guidage étant pourvus de moyens de blocage pour stabiliser l'échelle dans sa position de service, et des organes d'assistance pour faciliter le passage d'une position à l'autre de cette échelle.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, les organes de gui dage comportent un levier supérieur articule à -son extrémité supérieure au bord de couverture et un levier inférieur articulé à son extrémité inférieure à l'escalier, ces deux leviers étant couplés à leur autre extrémité par une articulation pourvue d'une butée fixe limitant l'ouverture angulaire relative desdits leviers et constituant lesdits moyens de blocage pour stabiliser l'échelle.

Cette ouverture angulaire relative desdits premier et second leviers est avantageusement inférieure ou égale à 1800.

Les organes d'assistance comportent de préférence un ressort de rappel dont une extrémité est fixée à un point d'attache porté par le bord de l'ouverture et dont l'autre extrémité est reliée à une tige coudée articulée sur l'extré- mité libre d'un bras solidaire de l'extrémité supérieure du levier supérieur.

Cette tige coudée est agencée de telle manière que lorsque l'échelle se trouve dans sa position de service, la ligne, reliant d'une part le point de liaison du ressort de rappel et de la tige coudée et d'autre part le point d'articulation de la tige coudée sur l'extrémité libre du bras solidaire de l'extrémité supérieure du levier supérieur, est disposée en-dessous du point d'articulation du levier supérieur et que cette ligne est disposée au-dessus de ce point lorsque l'échelle se trouve en position de repos, afin que le ressort de rappel exerce, sur lesdits premier et second leviers, une force tendant à assister l'utilisateur lorsqu'il déplace l'échelle d'une position dans l'autre.

Pour faciliter l'adaptation de cette échelle à différentes hauteurs de plafonds, elle comporte des moyens agencés pour régler son inclinaison et/ou pour régler la force exercée par les organes d'assistance. Ces moyens de réglage comportent avantageusement des moyens pour déplacer le point d'attache de l'extrémité inférieure du second levier et des moyens pour déplacer le point d'articulation de la tige coudée sur le bras solidaire de l'extrémité supérieure du premier levier.

La présente invention, ses principales caractéristiques et ses avantages seront mieux compris en référence à la description d'un exemple de réalisation et du dessin annexé dans lequel
La figure 1 représente une vue de face d'un escalier selon l'invention en position de service,
La figure 2 représente une vue de profil de l'escalier de la fig. i dans cette même position,
La figure 3 représente une vue de profil de l'escalier des figures précédentes en position de repos,
La figure 4 est une vue agrandie des organes de guidage et d'assistance de l'escalier selon l'invention,
La figure 5 est une vue partielle illustrant la butée de verrouillage des deux leviers des organes de guidage, et
Les figures 6 à 8 sont des vues schématiques illustrant la cinématique du mouvement du mécanisme de l'échelle lorsqu'elle passe de sa position de service à sa position de repos.

En référence aux figures, et notamment aux fig. 1 à 3, l'escalier escamotable 10 selon l'invention se compose essentiellement d'une échelle réalise par exemple en trois tronçons il, 12 et 13 rendus solidaires les uns des autres par deux articulations ou charnières 14 et 15,. et d'un mécanisme pour faciliter le passage de l'escalier de sa position de service à sa position de repos et inversement Dans l'exemple décrit, le tronçon supérieur 11 de l'escalier est solidaire d'une trappe 16 liée au bord 17 d'une ouverture 18ménagée dans le plancher d'un bâtiment, par exemple dans le plancher d'un grenier, au moyen de deux charnières 19 vissées ou fixées par tout autre moyen approprié.Deux rampes 20 fixées de part et d'autre des montants latéraux du tronçon supérieur il de l'escalier facilitent son utilisation et augmentent la sécurité de cette utilisation.

Comme le montre la fig. 3, lorsque l'escalier se trouve en position de repos, les tronçons inférieurs 12 et 13 sont repliés contre le tronçon supérieur 11 et logés à l'intérieur de l'ouverture 18.

Le mécanisme qui relie cet escalier au. bord, et en particulier aux côtés latéraux de l'ouverture 18, se compose d'organes de guidage articulés pour guider l'échelle dans son déplacement et d'organes d'assistance pour faciliter ce déplacement. Les organes de guidage se composent essentiellement d'un levier supérieur 21 et d'un levier inférieur 22 reliés par une articulation intermédiaire 23. Le levier supérieur 21 comporte une extrémité supérieure articulée en 24 sur le côté correspondant de l'ouverture 18. Le levier inférieur 22 a une extrémité inférieure articulée en 25 au tronçon supérieur Il de l'é- chelle. Dans la pratique, I'articulation 25 est constituée par un boulon ou une goupille engagée dans l'une des ouvertures 26 d'une pièce coudée 27- vissée contre la surface intérieure de la trappe 16.La présence de plusieurs ouvertures 26 permet, comme cela sera décrit plus en détail par la suite, de modifier à la fois l'angle d'inclinaison de l'escalier dans sa position de service et la tension des organes d'assistance. A l'extrémité supérieure du levier 21 est fixé un bras 28, dont l'extrémité libre comporte une série d'ouvertures 29 qui permettent la mise en place d'une goupille ou d'un boulon de fixation d'une tige coudée 30. Cette tige coudée 30 est articulée, à l'une de ses extrémités, à l'ex- trémité libre du bras 28 et reliée, à son autre extrémité, à une des extrémités d'un ressort de rappel 31 dont l'autre extrémité est fixée au bord 17 de l'ouverture 18.

La présence de la série de trous 29 sur le bras 28 et la tioe coudée 30 et de la série de trous 26 permet, par déplacement des points d'articulation de la tige coudée 30 d'une part et du levier inférieur 22 d'autre part, de modifier a la fois la tension du ressort de rappel 31 et l'inclinaison de l'escalier dans sa position de service.

Comme le montre plus particulièrement la fig. 5, I'extrémité inférieure du levier supérieur 21 comporte une butée 32 formée par une pièce soudée ou par un repli latéral de l'extrémité dudit levier 21 réalisé par exemple en fer plat. Cette butée a pour effet de limiter l'angle d'ouverture relative maximal des deux leviers 21 et 22, et de former un appui rigide renforçant la stabilité de l'ensemble
Les fig. 6, 7 et 8 illustrent le fonctionnement du système décrit. La fig. 6 montre en particulier les positions relatives des pièces lorsque l'escalier se trouve dans sa position de service. Les leviers 21 et 22 ont leur position d'ouverture relative maximale et le levier inférieur 22 est en appui contre la butée 32. Le ressort de rappel 31 est sous tension.Cette tension s'exerce sur l'extrémité 33 de la tige coudée 30 et se transmet également, par l'intermé diaire de cette tige coudée, en 29 sur l'extrémité libre du bras 28 solidaire du levier supérieur 21. De ce fait, la force de rappel exercée par le ressort 31 tend à faire pivoter le bras 28 dans le sens de la flèche A et, par conséquent, exerce sur l'escalier une force tendant à le maintenir dans . la position de service. La droite D, qui relie l'extrémité 33 de la tige coudée 28 au point 29, se trouve en dessous du point de pivotement 24 du levier supérieur 21.

La fig. 7 illustre une position intermédiaire dans laquelle la ligne D définie par les points 29 et 33 passe par le point d'articulation 24 du levier supérieur 21. Dans cette position intermédiaire, qui est une position d'équilibre instable, la force de traction exercée par le ressort de rappel 31 ne présente aucune composante tendant soit à relever l'échelle vers sa position de repos, soit à appuyer l'échelle au sol dans sa position de service.Au moment oU cette ligne D passe au-dessus du point de pivotement 24 du levier supérieur 21, le ressort 31 exerce, par l'intermédiaire de la tige coudée 30, une force tendant à faire pivoter le bras 28 dans le sens de la flèche B, ce qui a pour effet de faire pivoter le levier supérieur 21 autour de son point d'articulation 24 et à ramener l'échelle dans sa position de repos en maintenant la trappe fermée sans nécessité d'autre accessoire de verrouillage.

On constate que ce mécanisme permet de faire agir le ressort 31 selon deux fonctions nettement différentes. De la position de service illustrée par la fig.

6 jusqu'à la position intermédiaire illustrée par la fig. 7, le ressort tend à appuyer l'échelle contre le sol. De la position intermédiaire jusqu'à la position de repos illustrée par la fig. 8, le ressort tend à ramener, puis à maintenir l'échelle dans ladite position de repos. De ce fait, le ressort suffit pour définir les deux positions stables du système et aucun mécanisme de verrouillage complémentaire n'est requis pour maintenir l'escalier et la trappe correspondante dans l'une ou l'autre de ces positions.

La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites, mais peut subir différentes modifications et se présenter sous diverses variantes évidentes pour l'homme de l'art. En particulier, le bras 28 peut être constitué par un prolongement replié de l'extrémité supérieure du levier supérieur 21 ou par une pièce indépendante soudée à cette extrémité. De même, la forme et le nombre des tronçons de l'escalier, ainsi que la forme de réalisation des articulations reliant ces différents tronçons, peuvent être modifiés à volonté.

Claims (7)

Revendications

1. Escalier escamotable à l'intérieur d'une ouverture horizontale ménagée dans un plancher de bâtiment, cette ouverture étant pourvue d'une trappe basculante, comprenant des moyens pour fixer l'extrémité supérieure de l'escalier au bord de ladite ouverture et pour faire pivoter cet escalier entre une position de service inclinée dans laquelle l'escalier est déployé hors de l'ouverture, et une position de repos horizontale dans laquelle l'escalier est replié à l'intérieur de cette ouverture, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent des organes d'articulation (19) pour relier la tête de l'échelle au bord (17) de l'ouverture (18), des organes de guidage articulés pour guider l'échelle dans son déplacement de la position de service à la position de repos ou inversement, ces organes de guidage étant pourvus de moyens de blocage (32) pour stabiliser l'échelle dans sa position de service, et des moyens d'assistance (30, 31) pour faciliter le passage d'une position à l'autre de cette échelle.

2. Escalier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de guidage comportent un levier supérieur (21) articulé à son extrémité supérieure (24) au bord de l'ouverture (18) et un levier inférieur (22) articulé à son extrémité inférieure (25) à l'escalier, ces deux leviers (21, 22) étant couplés à leur autre extrémité par une articulation (23) pourvue d'une butée fixe (32) limitant l'ouverture angulaire relative desdits leviers et constituant ledits moyens de blocage pour stabiliser l'échelle.

3. Escalier selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite ouverture angulaire relative desdits premier et second leviers (21, 22) est inférieure ou égale à 180".

4. Escalier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes d'assistance comportent un ressort de rappel (31) dont une extrémité est fixée à un point d'attache porté par le bord (17) de l'ouverture (18), et dont l'autre extrémité est reliée à une tige coudée (30) articulée sur l'extrémité libre d'un bras (28) solidaire de l'extrémité supérieure du levier supérieur (21).

5. Escalier selon la revendication 4, caractérisé en coque ladite tige coudée (30) est agencée de telle manière que, lorsque l'échelle se trouve dans sa po sition de service, la ligne (D) reliant le point de liaison (33) du ressort de rappel (31) et de la tige coudée (30) et le point d'articulation (29) de la tige coudée sur l'extrémité libre du bras (28) solidaire de l'extrémité supérieure du levier supérieur (21), est disposée en dessous du point d'articulation (24) du levier supérieur (21) et que cette ligne est disposée au-dessus de ce point lorsque l'échelle se trouve en position de repos, afin que le ressort de rappel exerce, sur lesdits premier et second leviers, une force tendant à assister l'utilisateur lorsqu'il déplace l'échelle d'une position dans l'autre.

6. Escalier selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il cornporte des moyens agencés pour régler son inclinaison et/ou pour régler la force exercée par les organes d'assistance.

7. Escalier selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent des moyens pour déplacer le point d'attache de l'extrémité inférieure du second levier et des moyens pour déplacer le point d'articulation de la tige. coudée sur le bras solidaire de l'extrémité supérieure du premier levier.