FR2571759A1 - Barriere automatique faisant obstacle aux deplacements d'un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

BARRAGE MOBILE AUTOMATIQUE CAPABLE DE S'OPPOSER A LA SORTIE NON AUTORISEE VERS L'ARRIERE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE AYANT PENETRE SUR L'AIRE PROTEGEE. L'INVENTION COMPORTE UN ELEMENT PLAN, RIGIDE1, ARTICULE SUR SON BORD AMONT2 DE MANIERE A POUVOIR SE DRESSER A 45 ENVIRON, MU PAR LES MOTOREDUCTEURS6, LEUR MANOEUVRE ETANT CONTROLEE PAR UN SEUIL ELASTIQUE ELECTROPNEUMATIQUE7 QUI COMMANDE LA LEVEE DU BARRAGE QUAND UN VEHICULE L'ACTIONNE EN SE DEPLACANT EN SENS INTERDIT; L'ACTION DU SEUIL ELECTROPNEUMATIQUE7 TEMPORISE ETANT INHIBEE PAR LE SEUIL ELECTROPNEUMATIQUE9 TEMPORISE LUI AUSSI, SITUE EN AMONT DU BARRAGE1 AFIN DE LAISSER PENETRER LES VEHICULES DANS LE SENS NORMAL DE9 VERS 7, LE CONTACT ELECTROPNEUMATIQUE8 AYANT POUR EFFET D'INHIBER L'ORDRE TRANSMIS PAR LE CONTACT TEMPORISE7 LORSQUE CELUI-CI EST ATTEINT APRES L'EXPIRATION DE LA TEMPORISATION DU CONTACT9, MAIS ETANT SANS EFFET SUR LE 7 QUAND IL EST ATTAQUE LE PREMIER PAR UN VEHICULE CIRCULANT EN SENS INTERDIT.

Description

BARRIERE AUTOMATIQUE FAISANT OBSTACLE AUX DEPLACE
MENTS D'UN VEHICULE AUTOMOBILE.

La progression de la petite délinquance amène a constater des delits mineurs qui, malgré leur faible importance unitaire peuvent mettre en difficulté de petites entreprises lorsqu'ils se multiplient dangereusement.

C'est ainsi, par exemple, que, depuis la création des stations services qui distribuent l'essence en libre service, on voit de plus en plus frequemment des automobilistes s'approvisionner en essence, puis, au lieu de continuer leur progression dans la station pour passer devant la caisse, font une marche arrière rapide pour repartir par la piste d'acces, évitant ainsi de payer l'essence ainsi indûment acquise.

L'objet de la presente invention a donc pour but de s'opposer à la fuite en arrière de pareils délinquants. Pour cela, sur la piste d! accès de la station et en travers de celle-ci, est installée une robuste-plaque métallique qui, au repos, repose sur le sol, parallèle à celui-ci, de - manière que les véhicules entrant dans la station la franchissent sans difficulté.Mais, en cas de retour arrière du vehicule qui a precédemment pénétré, ladite plaque transversale, sous l'effet de contacts qu'active le vehicule fautif, se relève instantanément s'opposant matériellement au deplacement dudit vehicule, si son conducteur a persisté dans sa progression illegale malgré la vue de cet obstacle qui s'est subitement dresse, soit sous l'effet du seul passage dudit véhicule fautif, soit sous l'effet d'une com-mande volontaire ordonne par le personnel de la station charge de recevoir le prix de l'essence prelevee par la clientèle.

Les dessins annexés, donnés a titre d'exemple seulement, montrent un mode de realisation de l'invention.

La figure 1 est une vue perspective schématique de l'objet de l'invention en position de securite, en position baissée et de ses accessoires.

La figure 2 est une vue schematique de l'organisation des circuits électro-pneumatiques qui assurent la logique du système.

Tel qu'il est représenté, le dispositif objet de l'invention comporte la plaque transversale 1, faite d'une forte plaque metallique capable de resister au passage d'un vehicule quand elle est horizontale, et au choc d'un véhicule quand elle est dresse. Ladite plaque 1, qui occupe la totalité de la largeur de la piste empruntee par les véhicules, a l'entrée de la station, est articulee autour de la ou des charnières 2 scellees sur la chausee sur le côte amont de ladite plaque dans le sens normal de progression des vehicu- les à l'entrée de la station.Son bord libre 3, opposé aux charnières 2, est solidaire, à chacune de ses extrémités, des articulations 4 sur lesquelles prend appui un jeu de biellettes 5 qui sont manoeuvrees par le moto-reducteur electrique 6 du type à vis sans fin, de manière à pouvoir relever rapidement la plaque 1 à 450 environ par rapport au sol, sans pouvoir se rabaisser sans l'aide du moteur commandé en sens inverse.

Les moteurs électriques 6 capables de relever la plaque-barrage 1, synchronises entre eux, sont commandes par le contact électro-pneumatique 18 (fig. 2) situé à l'extrémité du seuil élastique pneumatique 7 qui est posé en travers de la piste d'accès de la station, en aval de la plaque-barrage I dans le sens normal d'accès à la station.

Un contact electro-pneumatique 25 (fig. 2) est situé à l'extrémité du seuil élastique pneumatique 8 qui est aussi posé en travers de la piste d'accès, en aval du seuil précédent 7 dans le sens normal d'accès à la station. Son roule est d'inhiber les fonctions du seuil-moteur 7, cette fonction d'inhibition n'étant elle-meme rendue possible qu'après que le seuil 7 ait eté franchi, mais non inversement.

La distance separant les seuils 7 et 8 est sensiblement egale à la distance nécessaire pour qu'une roue de vehicule pénétrant normalement dans la station attaque le seuil 8 dès qu'elle a quitté le seuil 7 sans jamais les attaquer à la foi. Et le contact electro-pneumatique 18 lie à ce dernier est temporise à la fermeture pour un temps superieur au temps nécessaire à un vehicule, même très lent, pour franchir cette distance qui separe ces deux seuils 7 et 8.

On comprend donc qu'un vehicule penetrant normalement dans une station dont la piste d'accès est ainsi équipée franchira sans encombre la plaque-barrage 1 normalement posee au sol, puis attaquera le seuil 7 dont le contact electro-pneumatique 18, temporisé à la fermeture, qui lui est lie, est mis en position de fermeture sans la provoquer aussitôt du fait de sa temporisation. Aussitôt après avoir quitté ce seuil 7, et avant l'expira tion de sa temporisation, le vehicule atteint le seuil 8 qui inhibe aussitôt la fonction du seuil initial 7. De sorte que le véhicule pénètre normalement dans la station sans avoir provoque le relevage de la plaque-barrage I, cette operation se repentant autant de fois que ledit véhicule et éventuellement sa remorque ont des roues qui franchissent le seuil 7.

Après l'expiration de la temporisation a la fermeture du contact lié au seuil 7, ce dernier sera remis dans sa position initiale d'alerte.

De sorte que si, inversement, un véhicule cherche à franchir la plaque-barrage 1 en empruntant la piste d'accès pour quitter la station dans le sens interdit sans passer par la caisse, il attaquera d'abord le seuil inhibiteur 8, qui lui-même n'émettra aucun signal, cette fonction n'étant possible que lorsque le seuil 7 a été préalablement excité.

Le seuil-moteur 7 sera donc maintenu en état d'alerte. Il provoquera donc la mise en marche des moteurs 6, donc le relevage de la plaque-barrage l dès qu'il sera attaqué par le véhicule se deplaçant en sens interdit, s'opposant donc ainsi a la fuite d'un automobiliste pris en etat de délit.

Le dispositif est complété par une sirène 10 (fig. 2) qui entre en action durant tout le temps de relevage de la plaque-barrage l, de façon a alerter le personnel de la station, et par un feu rouge 11, clignotant ou non, qui reste allume aussi longtemps que la plaque-barrage 1 n'est pas rabattue, afin d'avertir tout autre automobiliste qui voudrait pénétrer dans la station.

Ces dispositifs d'alerte peuvent comporter des dispositifs semblables placés dans la cabine du préposé à la surveillance, afin de répéter les signaux sonores et lumineux émis sur la piste.

Enfin un contact manuel 12 et une pédale 13 sont mis a la portée du surveillant, afin de lui permettre de commander le rabattement de la plaque-barrage I lorsqu'il le juge nécessaire et éventuellement de commander son relevage pour fermer volontairement l'accès de la station pour quelque raison qu'il juge utile.

Par ailleurs, afin d'éviter que l'ensemble des contacts et relais mis en mouvement pour l'exécution des fonctions auxquelles sont affectés les seuils 7 et 8 ne soit sollicité inutilement chaque fois qu'un véhicule penètre normalement dans la station, le dispositif est complété par le seuil élastique pneumatique 9 placé en travers de la piste d'accès en amont de la plaque-barrage 1 dont le rôle est d'interrompre l'alimentation générale de l'ensemble du dispositif, lorsqu'il supporte le passage d'un vehicule.Le contact électro-pneumatique 15 (fig.2) animé par ce seuil 9 est temporisé à la fermeture de maniere à rétablir l'alimentation du dispositif après que le véhicule entrant normalement dans la station a dépasse les seuils 7 et 8, dont les contacts sont donc maintenus inertes malgré la sollicitation de ces deux seuils, mais sont remis en état d'alerte à la fin de la temporisation de ce seuil complémentaire 9.

Ainsi, seul le contact dépendànt du seuil d'entrée 9 est sollicité par chacune des roues de chacn des véhicules entrant dans la station, les contacts des seuils 7 et 8 ainsi que les relais qui en dépendent n'étant actifs que pour la constatation des seuls cas d'alerte provoques par un véhicule circulant en sens interdit.

L'obtention d'un tel résultat est assurée par l'organisation des différents composants électro-pneumatiques et électro-magnétiques tels que représentes sur la figure 2.

On voit ainsi que lorsqu'un véhicule pénètre sur la piste d'entrée de la station, il ferme le contact 15 en exerçant une pression sur le seuil pneumatique 9 ce qui a pour effet d'armer le temporisateur 16a, ce qui provoque l'ouverture du contact 17 temporisé à la fermeture, ce qui entraîne
a la rupture de l'alimentation générale du dispositif, inhibant toutes les fonctions durant le temps de cette temporisation, qui est suffisant pour que le véhicule qui entre sur la station ait le temps de dépasser l'ensemble du dispositif dont la plaque-barrage 1 reste plaquée au sol.

A l'issue de la temporisation de 16a, donc après le passage du véhicule au-delà des seuils 7 et 8, le contact 17 se referme replaçant les
a seuils 7 et 8 en état d'alerte,
Ainsi lors de l'entrée des véhicules, seuls les contacts 17 et 17
a sont manoeuvrés, tous les autres contacts du dispositif restant inertes, leur fonction n'intervenant que lors du passage d'un véhicule fautif en sens interdit.

Cependant, dans le cas où un vehicule entrerait dans la station si lentement qu'il parviendrait au niveau du seuil-moteur 7 après l'expiration de la temporisation de 16a, donc alors que ce seuil 7 est déjà replacé en état d'alerte, le passage sur ce seuil 8 provoque la fermeture du contact 18 donc l'excitation de la bobine 19a qui ferme le contact 20a, de sorte que la bobine 19 se trouve auto-alimentée, maintenant ce contact 20 fermé
a a au-delà du passage du véhicule sur le seuil-moteur 7. Le contact 21a lié au contact 20 est donc aussi maintenu fermé ce qui arme le temporisateur
a 22b qui se prépare ainsi à fermer 23b temporisé à la fermeture qui contrôle la bobine 24m du contact du moteur 6.

Mais le seuil 8 étant atteint avant l'issue de la temporisation de 1 6a, le contact 25 lié au seuil 8 est fermé ce qui excite la bobine 26b qui ouvre le contact 27 ce qui a pour effet d'annuler l'ordre précédemment donné par la fermeture du contact 20a d'auto-alimentation de la bobine 9a
De ce fait, le contact 21a est aussi ouvert ce qui désarme le temporisateur 22b avant que le contact temporisé 23b se soit fermé, donc avant que la bobine 24m du contact du moteur 6 ait reçu l'ordre de fermeture pour mise en route du moteur de relevage de la plaque 1, celle-ci restant donc plaquée au sol quand un véhicule passe sur le seuil-moteur 7 dans le sens autorisé.

Mais lorsqu'un véhicule fautif circule en sens inverse, en sens interdit, pour quitter la station sans passer par la caisse, c' est le seuil 8 qui est abordé le premier.

Le contact 25 est alors ferme provoquant l'excitation de la bobine qui ouvre le contact 27b qui se referme dès que le seuil 8 n'est plus soumis à la pression de la roue du véhicule, c'est à dire pratiquement aussitôt, sans qu'aucun effet ne se soit produit dans l'esemble du dispositif.

Le seuil-moteur 7 est alors abordé, fermant le contact 18 qui lui est lié, ce qui assure l'excitation de la bobine 19a qui ferme les contacts 20a et 21 liés entre eux, le contact 20 assurant l'auto-alimentation de
a a sa bobine 19 et le contact 21 armant le temporisateur 22b qui prépare a - a la fermeture des contacts 23b et 28b liés entre eux et dont -la temporisation à la fermeture est très inférieure au temps nécessaire à un véhicule, même rapide, pour aller depuis le seuil 7 jusqu'à la plaque-barrage 1.

En fin de la temporisation de 22b le contact 23b excite le bobine 24 qui ouvre le contact 29 et ferme le contact 30 qui met en route
m m m le moteur 6 pour faire monter la plaque-barrage 1.

La fermeture du contact 30m provoque simultanément l'excitation de la bobine 31 qui ferme les contacts 32 et 33 liés entre eux, le contact
c c c 32C assurant l'auto-alimentation de la bobine 31c et le contact 33c provoquant l'armement de la centrale clignotante 34 qui commande le feu rouge 11.

Le contact 28b temporisé à la fermeture, lie au contact 23bS arme le temporisateur 35c -qui prépare l'ouverture des contacts 36c et 37c liés entre eux, temporisés à l'ouverture.

Cette temporisation de 35c donne le temps nécessaire pour que la plaque-barrage 1 relevée par le moteur 6 monte de 45C par rapport au sol.

L'ouverture du contact 36c, à l'issue de cette temporisation, quand la plaque 1 est montée de 45 , coupe l'excitation de la bobine l9a, ce qui ouvre le contact 21 qui, en désarmant le temporisateur 22b, ouvre le contact
a 23b qui fait cesser l'excitation de la bobine 24m, donc ouvre le contact 30m qui arrête le moteur 6, qui est aussi contrôlé par le contact fin de course de montée 38.

La bobine 31c reste cependant auto-alimentée par le contact 32C maintenant le contact 33c fermé, ce qui maintient le clignotant 11 allumé.

En même temps que le moteur 6 a été mis en route par l'excitation de la bobine 24m, la sirène 10 placee sur la piste et le hurleur 14 placé dans la cabine du personnel de surveillance, étant montés en parallele, ont fonctionné. Leur fonctionnement s'arrête en même temps que celui du moteur des que la bobine 24 n'est plus excitée.

m
La plaque-barrage 1, qui est ainsi montée de 45 , reste dans cette position apres l'arrêt du moteur 6 par suite de l'irréversibilité du réducteur qui lui est accouplé.

Seul le personnel de surveillance peut provoquer sa descente en manoeuvrant le contact manuel 12 ou la pedale 13 (fig. 1) qui ferme le contact 39, ce qui excite la bobine 40d qui provoque l'ouverture des contacts 41d et 42d et simultanément la fermeture des contacts 43d et 44ds ces quatre contacts étant liés ensemble.

L'ouverture du contact 42d fait cesser l'excitation de la bobine 31 ce qui ouvre les contacts 32 et 33 provoquant l'arrêt du clignotant
c c c 34.

L'ouverture du contact 41d fait cesser l'excitation de la bobine 24m faisant ainsi cesser le processus de montée de la plaque 1 quand la manoeuvre manuelle du contact 39 est effectuée pendant sa montée.

La fermeture du contact 43d permet l'auto-alimentation de la bobine 40d ce qui permet de ne pas maintenir la pression manuelle sur le contact 39 pendant la descente de la plaque que le contact 43d commande pour la mise en marche du moteur 6.

La fermeture du contact 44d permet l'auto-alimentation du temporisateur 35c qui ferme les contacts 36C et 37c liés entre eux et temporisés à l'ouverture, cette temporisation permettant au moteur de ramener la plaque-barrage 1 jusqu'au niveau du sol et arrêtant le moteur dans cette position.

Cette course de descente de la plaque 1 est aussi contrôlée par le contact fin de course 45.

-Le dispositif est complété par le contact manuel 46 qui permet d'engendrer manuellement le processus de montée de la plaque-barrage I en se substituant au contact 18 lié au-seuil-moteur 7 et étant en parallèle de celui-la.

Cette manoeuvre est effectuée par le personnel de la station chaque fois qu'il entend fermer la piste d'entrée en relevant la plaque 1, pour quelque raison que ce soit, cette manoeuvre provoquant simultanément l'allumage du feu clignotant 1 1 qui avertit de sa fermeture les usagers qui se présentent a l'entrée de la station.

L'invention n'est pas limitée a l'exemple ou aux exemples qui en ont été décrits, toute variante, considérée comme une équivalence, ne pouvant en modifier la portée, c'est ainsi que la plaque-barrage 1 pourrait aussi bien être constituee par une échelle à barreaux verticaux ou une herse.

C'est ainsi aussi que les éléments de commande électro-pneumatiques pourraient aussi bien être remplacés par des éléments entièrement électriques commandant des contacts électro-mécaniques ou des composants élecroniques.

L'invention peut être utilisée pour la protection contre le vol d'essence dans les stations à libre service afin d'obliger le client à sortir en passant devant la caisse apres s'être servi. Ce dispositif peut être utilisé de même en tout lieu public fréquenté par des voitures qui doivent obligatoirement cheminer dans un sens déterminé.

II peut aussi être utilisé pour empêcher de sortir de tout établissement, bancaire ou autre, même en marche avant, tout véhicule dont on veut interdire la sortie, qu'il soit entré clandestinement ou pas. Dans ce cas, l'état de mise en alerte des seuils de sortie 7 et 8 peut être inhibé gracie à la manoeuvre du contact manuel 11, afin d'autoriser la sortie des seuls véhicules autorisés.

Claims (2)

REVENDICATIONS 1") - Dispositif capable de dresser automatiquement un barrage antivol s'opposant dans des cas particuliers au déplacement des véhicules automobiles, Caractérisé par le fait qu'il comporte un élément rigide (1) épousant une forme générale de parallélogramme place sur le sol en travers de la voie suivie par les véhicules, sur toute sa largeur, articulé sur toute sa longueur au niveau de la chaussée, manoeuvré de façon synchrone à chacune de ses extrémités par un moteur accouplé à un réducteur non réversible (6) capable de relever ledit élément rigide (1) dans un plan formant un angle de 45" environ par rapport à la chaussée par pivotement autour de sa charniè- re longitudinale (2), le dièdre rigide transversal ainsi formé étant ouvert vers l'aval par rapport au sens normal de progression des véhicules automobiles qui pénètrent sur l'aire ainsi protégée, afin de s'opposer à leur circulation en sens inverse, par le relevage de l'élément rigide (I) automati- quement commandé par le passage du véhicule dans le sens interdit, chacune des positions extrêmes de l'élément rigide (1) étant déterminée par au moins un dispositif fin de course, (38) à la montée et (45) à la descente, chacune de ces deux positions étant maintenue au-delà de l'arrêt du moteur qui a permis le déplacement de la plaque (1) dans le sens désiré. 2") - Dispositif selon la revendication 1, Caractérisé par le fait que le relevage de l'élément rigide (1) est commandé par le contact électro-pneumatique (18) activé par le passage d'un véhicule sur le seuil élastique pneumatique (7), dit "seuil moteur" tendu en travers de la chausse en amont par rapport audit element rigide (1) dans le sens interdit de progression des véhicules sortant de l'aire ainsi prote gée.
1. 30) - Dispositif selon la revendication (2),

   Caractérisé par le fait qu'il comporte un seuil élastique pneumatique (8) tendu en travers de la chaussée en amont du seuil-moteur (7) dans le sens interdit de progression des véhicules sortant de l'aire ainsi protégée, le contact électro-pneumatique (25) animé par ledit seuil ayant pour effet par l'intermédiaire des relais adéquats d'annuler l'ordre de relevage de l'élément rigide (1) émis par le seuil (7) lorsque celui-ci est attaque le premier par un véhicule circulant en sens normal, le signal émis par le seuil (8) étant sans effet sur l'ordre de relevage du barrage (1) postérieurement émis par le seuil (7) lorsque le seuil (8) se trouve attaqué le premier par un vehicule circulant en sens interdit.

   4D) - Dispositif selon la revendication 3,

   Caractérisé par le fait que le contact électropneumatique (18) en relation avec le seuil (7) et commandé par lui en vue de provoquer la mise en marche du moteur (6) en vue du relevage de l'élément rigide (1) est temporisé à la fermeture pour ne se fermer qu'après un temps supérieur au temps nécessaire à un vehicule pour parcourir la distance qui separe ledit seuil (7) du seuil (8) place suffisamment proche de lui pour qu'une roue du véhicule attaque le second pratiquement aussitôt après avoir quitte le premier.

   5 ) - Dispositif selon la revendication 4,

   Caracterise par le fait qu'en amont de l'élément rigide (1), dans le sens normal de progression des vehicules automobiles qui pénètrent sur l'aire ainsi protegée, est place en travers de la chaussée, sur toute sa largeur, le seuil élastique pneumatique (9) auquel est asservi le contact electro-pneumatique (i5) qui a pour effet d'inhiber la fonction des seuils aval (7) et (8) par la coupure du circuit général d'alimentation du dispositif lorsqu'un vehicule circule sur ledit seuil (9), afin d'éviter que le vehicule empruntant normalement la piste protégee et abordant en premier le seuil (9) ne fasse inutilement jouer les éléments electro-pneumatiques et autres relais normalement sollicites par les seuils electro-pneumatiques (7) et (8) évitant ainsi l'usure inutile de leurs contacts lors de chaque entre normale d'un vehicule.

   6 ) - Dispositif selon la revendication 5,

   Caractérisé par le fait que le contact electro-pneumatique (15) asservi au seuil (9) est temporise par le temporisateur (16a), son temps de temporisation etant superieur au temps nécessaire pour un véhicule circulant normalement pour dépasser les seuils aval (7) et (8) après avoir franchi l'éle- ment rigide (1) applique au sol.
2. 70) - Dispositif selon la revendication 6,

   Caracterise par le fait qu'il comporte au moins un organe émetteur de lumière (11) et un organe emetteur de son (10) activés par la pression exercee sur le seuil aval (7) en meme temps que cette même pression sur le seuil (7) a mis en route le moto-réducteur (6) pour le relevage de l'élément rigide (1), I'emetteur de lumière (11) au moins restant actif même au-delà du fonctionnement du moteur (6) après que celui-ci ait releve l'élément rigide (1).

   8 ) - Dispositif selon la revendication 7,

   Caractérisé par le fait qu'un contact manuel comportant les contacts (39) pour la descente et (46) pour la montée permet de déclencher, si nécessaire, le processus de relevage de l'élément rigide (1), indépendamment du passage de tout véhicule et de l'abaisser après qu'il s'est relevé- automati- quement à la suite du passage d'un véhicule en sens interdit.

   9 ) - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

   Caractérisé par le fait que l'élément rigide relevable (l) est une plaque métallique rectangulaire suffisamment épaisse pour être indéformable sous l'effet du passage des véhicules.

   10 ) - Dispositif selon l'une quelconque des revendications I à 9,

   Caractérisé par le fait que l'élément rigide relevable (1) est un genre d'échelle métallique dont les barreaux sont verticaux.