FR2569669A1 - Receptacle a feuilles pour machine delivrant des documents sous forme de feuilles separees - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A POUR OBJET UN RECEPTACLE A FEUILLES POUR MACHINE DELIVRANT DES DOCUMENTS SOUS FORME DE FEUILLES SEPAREES QUI SONT PREVUES POUR ETRE ASSEMBLEES EN UNE PILE DE TAILLE LIMITEE DANS ET PAR LE RECEPTACLE, LES FEUILLES ETANT PLACEES L'UNE SUR L'AUTRE DANS LEUR ORDRE D'ARRIVEE. LE RECEPTACLE EN FORME DE BOITIER 11, 12 DOTE A UNE EXTREMITE D'UNE FENTE D'INSERTION 3 POUR LES FEUILLES 2 COMPORTE UNE STRUCTURE DEFORMANTE 14A, 14B, 12C ORIENTEE DE MANIERE A CAMBRER, SELON L'AXE D'INTRODUCTION DES FEUILLES 2, TOUTE FEUILLE INTRODUITE DANS LE BOITIER LE LONG DE LA STRUCTURE DEFORMANTE, NOTAMMENT DE MANIERE A DEROULER LES FEUILLES 2 TENDANT A S'ENROULER SUR ELLES-MEMES SUITE A UN STOCKAGE SOUS FORME DE ROULEAU. L'INVENTION S'APPLIQUE EN PARTICULIER AUX MACHINES TELLES QUE TELECOPIEURS, IMPRIMANTES UNIVERSELLES ET AUX ANALYSEURS DE DOCUMENTS FOURNIS FEUILLE A FEUILLE.

Description

Réceptacle à feuilles pour machine délivrant des documents sous forme de feuies séparées
La présente invention a pour objet un réceptacle à feuilles pour machine dé3ivrant des documents sous forme de feuies séparées prévues pour être assemblées en une pi7e dont a taille maximale est limitée par le réceptacle et dont les feuilles sont placées l'une sur l'autre en fonction de leur ordre d'arrivée dans le réceptacle.Elle concerne plus particulièrement les machines à réserve de feuilles constituée par une bande enroulée que l'on déroule et que l'on découpe en feuilles successires selon les besoins, ainsi que les machines à travers lesquelles transitent des documents fournis sous forme de feuilles séparées successives.

Il est classique dans de nombreuses machines, telles que télécopieurs ou imprimantes à usage individuel, de prévoir une réserve de papier qui est constituée par un rouleau que 1 'on déroule et que l'on découpe au fur et à mesure des besoins à l'aide d'un appareillage de coupe intégré dans la machine. Un réceptacle permet de recueillir les feuilles délivrées par la machine et ces feuilles doivent s'empiler l'une sur l'autre selon leur ordre d'arrivée, formant un lot dont la taille est limitée par la capacité du réceptacle.

L'enroulement du papier avant usage crée des contraintes de-for- mantes et les feuilles découpées tendent à s'enrouler sur elles-memes, ce qui rend difficile leur empilage par glissement dans les réceptacles prévus à cet effet, puisqu'elles ont tendance à buter l'une contre 1 'autre.

Le phénomène d'enroulement, ou ''curl" a une amplitude fonction de facteurs très divers, les uns lies au papier, tels sa nature, son épaisseur, les traitements qu'il a subi, le temps de son stockage, d'autres plus indirects, tels Se diamètre du rouleau à l'emplacement d'où provient la feuille ou encore les conditions climatiques.

Il ntest pas considéré actuellement qu'il soit économiquement justifiable de contrôler ces différents facteurs de manière à éviter ce phénomène en utilisation courante.

C'est donc l'objet de l'invention de combattre ce phénomène et de permettre un empilage correct et ordonné de documents en feuilles, même lorsque ces feuilles ont été gauchies par leur stockage préalable en rouleau.

Par ailleurs de nombreuses machines, en particulier en télécopie, ont un réceptacle prévu pour recevoir les documents, fournis sous forme de feuilles séparées à la machine en vue de leur analyse et de leur recopie. Or, ces feuilles peuvent être en papier manquant de rigidité, par exemple, en raison de sa minceur, et donc difficile à empiler par glissement, tel par exemple un papier pelure, lorsque ce papier a été déformé.

Pour remédier à ces inconvénients la présente invention propose donc un réceptacle à feuilles pour machine délivrant des documents sous forme de feuilles séparées prévues pour etre assemblées en une pile dont la taille maximale est limitée par le réceptacle et dont les feuilles sont placées l'une sur l'autre en fonction de leur ordre d'arrivée dans ce réceptacle.

Le réceptacle à feuilles comporte un boîtier ouvert à au moins une extrémité par une fente d'insertion à travers laquelle les feuilles se glissent pour s'empiler l'une sur l'autre.

Selon une caractéristique de l'invention la cavité contient une structure déformante s'étendant selon l'axe d'introduction des feuilles de manière à cambrer selon cet axe toute feuille introduite dans ce bottier le long de la structure déformante.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le réceptacle à feuilles, qui est prévu pour une machine à réserve constituée par une bande enroulée à partir de laquelle les feuilles sont obtenues une à une par découpe après déroulement partiel, comporte une structure déformante orientée de manière à cambrer, selon une direction contrariant son enroulement initial, toute feuille introduite dans le bottier le long de la structure déformante.

Selon une caractéristique de l'invention, le bottier de forme au moins grossièrement parallélépipédique rectangle, de faible épaisseur par rapport à ses autres dimensions, comporte une structure déformante dotée d'au moins trois zones d'appui, d'orientation longitudinale, pour les feuilles ; deux d'entre elles appartiennent à l'une des deux grandes faces du boîtier et longent la troisième portée par autre grande face et située entre les deux premières.

La figure 1 présente un exemple schématique d'un réceptacle pour feuilles selon l'invention et de son environnement.

La figure 2 présente une vue éclatée précisant les éléments essentiels du réceptacle de la figure 1 dans une première forme de réalisa- tion.

La figure 3 présente une section transversale du réceptacle de la figure 2.

Les figures 4 et 5 d'une part et 6, 7 d'autre part présentent une vue en perspective et une section transversale de deux variantes de réceptacle selon l'invention.

La figure 8 présente la section transversale d'une variante supplémentaire du réceptacle selon l'invention.

Le réceptacle 1 présenté en figurez est destiné à recevoir des feuilles 2 de papier, ou analogue, successivement fournies à une entrée constituée par une fente d'insertion 3 ouverte à une de ses extrémités.

Dans l'exemple de réalisation présenté ici, les feuilles 2 sont issues dtun rouleau 20 de papier ou matériau similaire monté sur un axe 4, rotatif, la bande de papier formant le rouleau 4 est déroulée et tendue par un mécanisme à rouleaux presseurs 5, dont trois ont été ici représentés. La zone située entre les rouleaux 5B, 5C les plus éloignés est classiquement utilisée pour l'impression par un appareillage 6, qui ne sera pas décrit ici plus avant dans la mesure où il ne concerne pas directement l'invention.

Un mécanisme de coupe de bande 7, ici symbolisé par une lame coulissante et coupante, permet classiquement de débiter des feuilles séparées 2 d'une longueur choisie.

Le mécanisme de coupe de bande 7 est suivi d'un élément fixe 8 auquel le réceptacle I vient se fixer. Dans l'exemple de réalisation présenté, ceci s'effectue par accrochage de deux crochets 9 du réceptacle sur un axe 10 solidaire de l'élément fixe 8 ; de plus il est possible de faire varier angulairement la position du réceptacle 1 par rapport à l'élément fixe 8 et donc à la bande de papier étalée, depuis une position où le réceptacle 1 est pratiquement vertical avec sa fente d'insertion 3 haute jusqu'à une position oblique haute où la fente d'insertion 3 est basse par rapport au reste du réceptacle 1.

L'élément fixe 8 se prolonge au delà du dispositif de coupe 7 sur une distance inférieure à la plus courte dimension de feuille admise suivant l'axe longitudinal de bande et la fente d'insertion 3 du réceptacle 1 est classiquement positionnée pour s'ouvrir devant l'extrémité des feuilles à réceptionner.

Dans le montage présenté en figure 1, la feuille 2 qui vient d'être découpée à une extrémité s'est introduite par son autre extrémité dans le réceptacle 1, via la fente d'insertion 3, du fait de son poids, de son enroulement préalable et/ou d'éventuels guidages classiques non figurés.

Le réceptacle 1 est un boitier relativement long et largement ouvert, de forme générale grossièrement parallélépipédique rectangle et de faible épaisseur par rapport à sa longueur et à sa largeur.

La fente d'insertion 3 s'étend pratiquement sur toute la largeur du réceptacle 1 entre les crochets 9 et elle est ici parallèle à l'axe 4 du rouleau 20 de manière que les feuilles puissent venir se loger dans le réceptacle par simple glissement longitudinal.

Bien entendu le réceptacle 1 peut aussi être monté de manière à recevoir les feuilles par un simple glissement transversal, selon une disposition analogue non figurée ici. Il est également possible de prévoir un réceptacle dont la plus grande dimension soit parallèle à la fente d'insertion 3 et non pas perpendiculaire comme indiqué ici.

Dans l'exemple de réalisation présenté sur les figures 1 et 2, le réceptacle 1 comporte une structure déformante qui s'étend selon l'axe d'introduction des feuilles c'est-à-dire ici perpendiculairement à la fente d'insertion. Cette structure déformante vise à redresser toute feuille selon son axe d'introduction, lorsque cette feuille est glissée le long d'elle. D'une manière générale la structure déformante comporte trois zones d'appui, d'orientation longitudinale ; deux de ces zones d'appui, repérables par les indices A et B, sont ménagées sur l'une des deux grandes faces du bottier formant le réceptacle, alors que l'autre zone d'appui, repérable par l'indice C, est ménagée sur l'autre grande face entre les zones A et B précédentes.

Dans l'exemple présenté en figure 1, les zones d'appui A et B sont ménagées sur une grande face 11 et la zone d'appui C est ménagée sur l'autre grande face, qui se limite à une bande 12 dont la face interne au bottier, formé par les faces 11 et 12, sert de zone d'appui et est référencée de ce fait 12C.

La grande face 11 est ici composée d'une zone longitudinale médiane plane 13 ou éventuellement courbe à laquelle est parallèle la bande longitudinale médiane 12. Cette zone longitudinale 13 prend naissance au niveau de la fente d'insertion 3 à laquelle elle est parallèle, elle a une largeur qui décroit depuis une valeur maximale correspondant à la longueur de la fente d'insertion 3 au niveau de celle-ci, jusqu une valeur minimale à l'extrémité du réceptacle qui est opposée à celle où la fente d'insertion 3 se tient. Dans l'exemple présenté cette valeur minimale est inférieure à la largeur de la bande longitudinale médiane 12.

La zone longitudinale médiane 13 se prolonge latéralement par deux ailes obliques 14, ici symétriques et planes mais éventuellement courbes, servant de zone d'appui et référencées de ce fait l'une 14A, l'autre 14B. Ces ailes 14A, 14B ont une dimension nulle ou faible au niveau de la fente d'insertion 3, elles croissent jusqu'à avoir une valeur maximale pour laquelle elles saillent en hauteur, au-delà de la bande médiane longitudinale 12 qu'elles entourent, au niveau de l'extrémité du réceptacle opposée à celle où la fente d'insertion 3 se tient.

De ce fait toute feuille introduite dans le bottier 11, 12 vient prendre appui d'une part sur une face et par ses bords sur les zones d'appui 14A et 14B, d'autre part sur l'autre face et par son centre sur la zone d'appui 12C. la feuille ainsi logée tend donc à se cambrer de plus en plus selon son axe d'introduction XX' au fur et à mesure de son introduction. Ceci contrarie donc la tendance à un enroulement sur elle-meme de cette feuille perpendiculairement à l'axe d'introduction.

La bande longitudinale 12 comporte au moins un et ici deux éléments élastiques de pression 16, par exemple de type galet ou lamelle souple, sur la face de cette bande longitudinale portant la zone d'appui 12C et par conséquent en regard de la zone longitudinale médiane 13 sur laquelle ces éléments élastiques prennent appui en l'absence de feuille dans le réceptacle. Au moins l'un de ces éléments, ici constitués chacun par une lamelle souple, est situé dans la moitié du réceptacle 1 qui est la plus proche de la fente d'insertion 3 et prend appui, en l'absence de feuilles sur la zone longitudinale médiane 13 par son extrémité la plus éloignée de cette fente.

La pression exercée par ce ou ces éléments élastiques 16 sur une feuille insérée dans le réceptacle 1 vertical ou incliné est suffisante pour maintenir cette feuille en position intermédiaire, tant qu'une seconde feuille ne vient pas s'interposer entre la feuille en position intermédiaire et la où les éléments de pression.

Le rangement des feuilles dans le réceptacle 1 présenté en figure 1 conduit donc aux étapes suivantes - entraînement de la bande de papier 20 par les rouleaux 5 et impression sur la partie insérée entre les rouleaux 5A, 5B d'une part et 5C de l'autre ; - découpe d'une feuille 2 par le couteau après avancement de la bande dans le réceptacle 1 sur une distance correspondant à la zone imprimée ; la première feuille découpée, qui a tendance à s'enrouler sur elle-meme selon un axe qui lui est transversal du fait de son stockage antérieur, est cambrée selon un axe longitudinal par les grandes faces 11 et 12 du réceptacle 1, au fur et à mesure de son insertion ; - la première feuille découpée est stoppée par l'élément de pression 16 supérieur qui la maintient en une position intermédiaire où elle repose sur l'élément fixe 8 de manière que la feuille suivante vienne glisser sur elle et dans la fente d'insertion ; - la seconde feuille découpée glisse jusqu'à une position correspondant à celle qu'occupait la première qui tombe en fond de réceptacle, telle 2 en fond de réceptacle et 2' en position intermédiaire.

Il y a donc classement dans leur ordre d'arrivée des feuilles découpées, et cambrage de ces feuilles du fait de leur appui sur les ailes 13 et contre la bande longitudinale 12, ainsi qu'on le voit sur la coupe réalisée en fond de réceptacle, qui est montrée en figure 3. Le retrait des feuilles peut s'effectuer latéralement ou éventuellement par l'une ou l'autre des extrémités du réceptacle ; en ce cas la bande longitudinale 12 est partiellement mobile à l'extrémitée concernée, de manière à permettre le passage de la pile de feuilles recueillies.

Ainsi qu'indiqué plus haut, le réceptacle 1 tel que défini ci-dessus peut aussi être employé en sortie de machines recevant des feuilles sous forme séparée.

Selon une variante de réalisation, le bottier de forme grossièrement parallélépipédique rectangle est également susceptible de disposer d'une structure déformante comportant une zone d'appui 13'C -figure 4 ménagée au sommet d'une zone longitudinale médiane 13' en saillie dans le bottier sur une grande face référencée 11'.

Cette zone longitudinale 13' en saillie dans le réceptacle présente une structure analogue à celle de la zone médiane longitudinale 13 de la variante précédente présentée sur les figures 1 à 3, de ce fait cette zone 13' passe d'une largeur maximale et d'une hauteur minimale au niveau de la fente d'insertion 3 à une largeur minimale et une hauteur maximale à l'extrémité du réceptacle qui est opposée à celle comportant la fente d'insertion, ainsi que le montre la coupe prise à proximité de cette extrémité telle que le montre la figure 4.

Les bords de la grande face 11' sont repliés sur eux même de manière à former des encoches longitudinales 15 dotées de deux ailes longitudinales d'appui 12' parallèles à la grande face 11 hors de la zone longitudinale médiane 13', les ailes longitudinales 12 forment deux zones d'appui 12'h, 12'B par leurs parois intérieures au bottier et délimitent une ouverture longitudinale à travers laquelle la zone longitudinale médiane 13' saille à son extrémité haute, comme le montre la figure 4.

Toute feuille 2 introduite dans le bottier du réceptacle par la fente d'insertion est progressivement cambrée selon son axe d'insertion par appui par les bords d'une de ses faces sur les zones d'appui 12'A et 12'B et par appui de son autre face en sa partie centrale sur la zone d'appui ta'C.

Selon une autre variante de l'invention le bottier est dissymétrique comme le montrent la perspective et la section 7 prise transversalement à proximité du fond de réceptacle comme la figure 4.

Le bottier approximativenent parallélépipédique rectangle est ouvert sur un de ses cotés, de faible épaisseur, parallèlement à l'axe d'introduction de feuilles, de manière à permettre une sortie latérale des feuilles empilées.

La grande face 11" de forme générale correspondant à celle de la grande face 11 des figures 2 et 3 est ici fermée latéralement par repliement sur l'un de ses côtés de manière à former une encoche longitudinale 18" qui vient se joindre par un voile oblique à une bande longitudinale médiane 12" latéralement décalée vers l'encoche 18" par rapport à la position de la bande 12 correpondante vis-à-vis de la grande face 11 des figures 2 et 3.

Ce décalage favorise la prise des feuilles empilées dans le réceptacle. La feuille 2 présentée à titre d'exemple vient ainsi en appui par une face sur les zones d'appui 18"A, ménagée sur la grande face 11" dans l'encoche 18", et 14nul ménagée sur l'aile d'appui 14" ne portant pas cette encoche, ainsi que par son autre face sur la zone d'appui 12"C ménagée au voisinage du point de rencontre du voile et de la face interne de la bande longitudinale 12" sur l'un où l'autre de ces éléments.

On obtient le meme effet de cambrage que précédemment au fur et à mesure de l'insertion des feuilles dans le réceptacle.

Selon une autre variante de l'invention le boitier du réceptacle est également dissymétrique selon une disposition inverse de la précédente. En ce but on retrouve une structure voisine de la précédente qui s'en différencie par le fait que seule subsiste l'aile d'appui 14"' portant l'encoche 18"', la bande longitudinale 12"' étant élargie au-delà de la zone médiane longitudinale 13"'.

Comme le montre la figure 8, toute feuille 2 introduite vient alors reposer d'une part par une face sur la zone d'appui 14"'A, située au voisinage de l'aile d'appui 14"' et de la paroi d'encoche 18"' qui la continue à l'intérieur du réceptacle, et sur la zone d'appui 13"'B située intérieurement au réceptacle en limite de grande face 11"', d'autre part par l'autre face sur la zone d'appui 12"' située au voisinage du point de rencontre de la bande longitudinale 12"' et du voile 19"' qui le lie à l'encoche 18"'.

Là encore toute feuille introduite est soumise à l'effet de cambrage évoqué plus haut et tend donc à se redresser notamment lorsqu'elle a précédemment été enroulée selon une direction perpendiculaire à son axe d'introduction, c'est-à-dire selon un axe parallèle au plan de la figure 5.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1/ Réceptacle à feuilles, pour machine délivrant des documents sous forme de feuilles séparées (2), prévues pour être assemblées dans le réceptacle (t) en une pile dont la taille est limitée par ce réceptacle (1) et dont les feuilles (2) sont placées l'une sur l'autre en fonction de leur ordre d'arrivée, ledit réceptacle étant constitué par un bottier (11, 12) ouvert à au moins une extrémité par une fente d'insertion (3) à travers laquelle les feuilles (2) se glissent successivement pour s'empiler l'une sur l'autre et étant caractérisé en ce que le bottier comporte une structure déformante (A, B, C) s'étendant selon l'axe (XX') d'introduction des feuilles (2) de manière à cambrer selon cet axe toute feuille introduite dans le bottier le long de cette structure déformante.

2/ Réceptacle à feuilles selon la revendication 1, pour machine à réserve constituée par une bande (20) enroulée à partir de laquelle les feuilles (2) sont obtenues une à une par découpe après déroulement partiel, caractérisé en ce que la structure déformante (A, B, C) est orientée de manière à cambrer toute feuille (2) selon une direction contrariant son enroulement initial, à partir du moment où cette feuille est introduite dans le bottier (11, 12) le long de cette structure déformante.

3/ Réceptacle pour feuilles selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bottier, de forme au moins grossièrement parallélépipédique rectangle et de faible épaisseur par rapport à ses autres dimensions, comporte une structure déformante dotée d'au moins trois zone (A, B, C) d'appui, d'orientation longitudinale, pour les feuilles (2) deux de ces zones (A et B) appartenant à l'une des deux grandes faces (11, 12) du bottier et longeant la troisième (C) portée par l'autre face et située entre les deux premières (A, B).

4/ Réceptacle à feuilles selon la revendication 3, caractérisé en ce que le bottier contient au moins un élément élastique de pression (16), fixé sur l'une des grandes faces (11, 12) du bottier et prenant appui sur l'autre en une position permettant le maintien d'une feuille (2), en position intermédiaire à demi-empilée, entre cet élément élastique et ladite autre grande face à l'intérieur du bottier, tant qu'une feuille (2) suivante n'est pas insérée entre ledit élément élastique et elle-même.

5/ Réceptacle à feuilles selon la revendication 3, caractérisé en ce que le bottier (11, 12) comporte une grande face constituée d'une zone longitudinale médiane (13), orientée selon l'axe d'introduction (XX') des feuilles, dont la largeur décroit depuis une valeur maximale à l'extré- mité d'introduction des feuilles près de la fente d'insertion (3)jusqu'à une valeur minimale vers l'extrémité opposée, ainsi que deux ailes obliques d'appui (14) d'une hauteur croissante, faible ou nulle près de la fente d'insertion (3) et maximale à l'autre extrémité.

6/ Réceptacle à feuilles selon la revendication 5, caractérisé en ce que la grande face du bottier (11, 12), qui est opposée à celle comprenant la zone longitudinale médiane (13), est constituée par une bande médiane longitudinale (12) de faible largeur qui est parallèle à ladite zone longitudinale (13), à l'intérieur du volume limité par les ailes d'appui (14).

7/ Réceptacle à feuilles selon les revendications 3 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément élastique de pression (16) constitué par une lamelle souple, fixée sur la bande médiane longitudinale (12) de manière à venir prendre appui sur la zone longitudinale médiane (13) qui lui fait face, par sa partie la plus éloignée de la fente d'insertion (3), soit directement en l'absence de feuille, soit indirectement.

8/ Réceptacle à feuilles selon la revendication 3, caractérisé en ce que le bottier comporte une grande face dotée d'une zone longitudinale médiane (13') qui est en saillie dans ce bottier et qui fait face à une ouverture longitudinale ménagée dans l'autre grande face et limitée latéralement par deux ailes d'appui (12') longitudinales, ladite zone longitudinale médiane (13'), orientée selon l'axe d'introduction des feuilles (2) dans le bottier, ayant une largeur qui décroit depuis une valeur maximale à proximité de la fente d'insertion (3) à une extrémité du bottier, jusqu'à une valeur minimale à l'extrémité opposée, et ayant une hauteur qui croit dans le bottier depuis une valeur faible ou nulle à proximité de la fente d'insertion (3) jusqu'à une valeur maximale à l'extrémité opposée.

9/ Réceptacle pour feuilles selon la revendication 6, caractérisé en ce que le bottier (11", 12") est dissymétriquement ouvert sur au moins l'un de ses côtés parallèlement à l'axe d'introduction (XX') des feuilles l'une des deux ailes d'appui (74") étant reliée à une bande médiane longitudinale (12") par une paroi (18") ménageant une encoche latérale pour le logement d'un des deux bords des feuilles (2) empilées.

10/ Réceptacle pour feuilles selon la revendication 9, caractérisé en ce que la bande médiane longitudinale (12"') est latéralement prolongée au-delà de la zone médiane longitudinale (13n') du côté opposé à celui comportant l'encoche latérale dû à la paroi (18), ladite zone médiane étant alors amputée de son aile d'appui dudit côté opposé.