FR2569095A1 - Sommier a reglages multiples pour soins et confort - Google Patents

Abstract

SOMMIER ASSURANT AU CORPS HUMAIN UN COUCHAGE NORMAL AVEC UN SOUTIEN CONSTANT ET EFFICACE DE LA COLONNE VERTEBRALE REALISANT UNE REPARTITION CORRECTE DU POIDS DU CORPS SUR TOUTE SA LONGUEUR, AVEC SUFFISAMMENT DE SOUPLESSE POUR OBEIR AUX CHANGEMENTS DE POSITION DE LA PERSONNE. IL SE COMPOSE D'UN CADRE RECTANGULAIRE 1 DONT LE FRACTIONNEMENT EN LONGUEUR ET EN HAUTEUR SELON UN PLAN DE JOINT 2 DETERMINE UN CADRE INFERIEUR 1A ET UN CADRE SUPERIEUR 1B, CE DERNIER ETANT DIVISE EN QUATRE ELEMENTS: UN ELEMENT FIXE CENTRAL 1B, UN ELEMENT DE TETE 1C ET DEUX ELEMENTS DE PIED 1D ET 1E ARTICULES A L'AIDE DE CHARNIERES 4. CHACUN DE CES ELEMENTS COMPORTE SUR LA FACE INTERNE DE SES LONGERONS UNE RAINURE 5 DE SECTION CARREE OU RECTANGULAIRE DANS LAQUELLE S'INSCRIT L'EXTREMITE DE LATTES DE BOIS 6 USINEES EN FORME D'ARCEAUX DE SECTION ET D'ECARTEMENT DETERMINES EN FONCTION DU POIDS ET DE LA MORPHOLOGIE DE L'UTILISATEUR, LESQUELS SECTION ET ECARTEMENT SONT DIFFERENTS SELON LA PARTIE DU CORPS QU'ELLES SONT APPELEES A SOUTENIR. L'ECARTEMENT DES LATTES EST ASSURE A L'AIDE DE CALES ENTRETOISES 7 S'AJUSTANT DANS LES RAINURES 5.

Description

La présente invention concerne un sommier de lit do-tiné en particulier aux personnes atteintes de malformations ou d'affections de la colonne vertébrale, lequel sommier, par le confort qu'il assure peut également s'utiliser pour le couchage et la relaxation de personnes normalement constituées et éviter à celles-ci de subir ces affections.

Les statistiques actuelles tendent à prouver que le nombre

de personnes atteintes de maux et de douleurs au niveau du'dos, des épaules ou des reins est en progression. Ceci est dû en grande partie à la fatigue supportée par la colonne vertébrale, à laquelle la vie de notre temps impose de plus en plus de contraintes, l'incidence d'une telle fatigue s exerçant sur la structure même de la colonne vertébrale ainsi que sur le système nerveux, sans compter les répercussions de tous ordres sur d'autres parties essentielles de l'organisme. L'individu de moins en moins appelé à accomplir dans ses gestes quotidiens des exercices physiques dont certains sont nécessaires pour mieux combattre ces agressions à l'organisme humain, est en revanche de plus en plus soumis à un rythme d'activité sous tension nerveuse permanente.

Les déformations les plus fréquentes de la colonne vertébrale sont les lordoses lombaires et cervicales et les cyphoses dorsales : ces déformations contribuent à un mauvais fonctionnement des disques, vertébraux normalement destinés à jouer le rôle d'amortisseurs élastiques entre les vertèbres, lesquels disques en se fatiguant risquent à plus ou moins longue échéance de se déformer ou de se déplacer. Pour remédier à ces inconvénients, seul le sommeil nocturne peut rendre à la colonne vertébrale sa forme normale : les études en matière d'ostéologie, les recherches en orthopédie et kinésithérapie ont permis de définir les caractéristiques d'un couchage idéal : un lit ne doit pas imposer au corps une position qui n'est pas naturelle, de ce fait, il ne doit être ni trop mou, ni trop dur.Dans le premier cas, le fléchissement de la literie impose à la colonne vertébrale une courbure anormale dans la région lombaire, source de courbatures dues à l'impossibilité pour le corps de changer de position au cours du sommeil, comme il devrait le faire par pur instinct ; de plus cette mauvaise position gêne la respiration et la circulation du sang. Dans le second cas, et notamment dans la solution qui consiste à associer une planche à un matelas, tout en imposant au corps un service doulourcux, on peut au contraire provoquer des déformations de la colonne vertébrale dons la région lombaire et par suite des hernies discales, le corps couché sur le côté reposant sur deux appuis éloignés situés l'un à la hauteur des épaules, l'autre à la hauteur du bassin.

Le sommier, suivant l'invention, est destiné à assurer aii corps humain un couchage normol grâce auquel la colonne vertébrale est constamment soutenue et de façon correcte, c'est-à-dire correspondant à celle de la personne se tenant debout naturellement et librement ; ce couchage assure à cet effet, une répartition correcte du poids du corps sur toute sa longueur, sans risque d'affaissement mais avec suffisamment de souplesse pour abéir aux changements de position de la personne. Le sommier suivant l'invention, permet l'obtention de toutes positions du corps autour de la position de repos vertébral dite de surepos, ainsi qu'un réglage du soutien lombaire quels que soient le poids et la morphologie de la personne.; enfin, le sommier permet de plus l'adaptation d'un support sous-occipital utilisable en cervicalgie.

Le sommier, objet de l'invention, est constitué d'un cadre de préférence en bois, dont le fractionnement en longueur et en hauteur détermine des éléments de tête et de pied s'articulant les uns sur les autres et pouvant s'immobiliser en position désirée. Chacun de ses éléments comporte sur sa face verticale interne longitudinale une rainure à l'intérieur de laquelle s'inscrivent les extrémités des lattes de bois usinées en forme d'arceaux et disposées transversalement à intervalles irréguliers, dans chaque élément de cadre, côté bombé vers le haut, Ces luttes sont maintenues à l'écartement désiré en fonction du poids du corps à soutenir et de la souplesse exigée, au moyen de cales entretoises de différentes largeurs s'inscrivant dans la rainure.

Un jeu fonctionnel est prévu entre la dite extrémité des lattes et le fond vertical de'rainure afin de permettre une flexion des lattes sans toutefois jamais atteindre ni dépasser la limite élastique de la latte. Les éléments de tête et de pied sont commandés individuellement afin d'assurer toutes les inclinaisons voulues.

Les dessins illustrent, à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation du sommier conforme à la présente invention.

Ceux-ci représentent - en figure 1, une vue en élévation-coupe du sommier en position repliée" - en figure 2, une vue en élévation-coupe du sommier, les éléments de tête et de pied étant en position relevée, - en figure 3, une vue en coupe transversale du sommier, - en figure 4, une vue de détail à plus grande échelle de l'extre- mité d'une latte logée dans la rainure d'un élément de cadre, - en figure 5, une vue du détail du dispositif de blocage en position relevée de l'élément de tête du sommier.

Tel que représenté, le sommier est constitué d'un cadre rectangulaire 1 réalisé a partir de planches de bois disposées sur chant. Les traverses et les longerons de ce cadre sont fractionnés sensiblement à mi-hauteur selon un plan de joint 2, réalisant un cadre inférieur la et un cadre supérieur lb. Le cadre inférieur la porte dans ses angles des pieds 3, le cadre supérieur lb est fractionné en quatre éléments : un élément fixe central lb solidaire avec le cadre inférieur, un élément de tête lc et deux éléments de pied Id et le, articulés entre eux à l'aide de charnières 4.Chacun de ces éléments du cadre supérieur comporte sur la face verticale interne de ses longerons une rainure longitudinale 5 de section carrée ou rectangulaire destinée à recevoir les extrémités de lattes de bois 6 usinées en forme d'arceaux de convexité dirigée vers le haut disposées à intervalles irréguliers sur la longueur de chaque élément et par conséquent sur la longueur totale du sommier. Ces lattes sont maintenues à écartement à l'aide de cales entretoises 7 s'ajustant dans la rainure ; un tel montage permet d'adapter le plan de repos constitué par l'ensemble des lattes au poids de l'utilisateur et à sa morphologie. Si l'on tient compte de ce que le maximum de charge en position couchée repose au niveau de la région fessière entre les vertèbres lombaires et les appuis ischiatiques, la section des lattes dans cette zone du sommier peut être différente et leur écartement adapté de façon à répartir les pressions en regard des régions lombaires et de la zone fessière, en fonction du poids de l'individu dans le but d'augmenter le confort et d'améliorer l'effet orthopédique du maintien lombaire.

Un jeu fonctionnel est prévu entre chaque extrémité de latte et la paroi verticale de la rainure 5, afin de permettre un glissement transversal de la dite extrémité en appui sur la paroi horizontale inférieure de la rainure, au cours de la flexion de la latte sous le poids de l'utilisateur. Ce jeu est limité de manière à autoriser la flexion des lattes sans jamais atteindre la limite élastique du matériau la constituant, ni permettre une flexion de la latte en-dessous -de l'horizontale.

Tel que représenté en figures 2 et 5, les éléments de tête lc et de pied le sont maintenus à la position inclinée-désirée à l'aide d'un dispositif du type secteur denté 8 monté pivotant autour d'un axe 9 situé sur chaque longeron de l'élément de cadre supérieur considéré et engrenant avec un ergot 10 situé sur le cadre inférieur la. Chaque secteur denté est mointenu latéralement au cours de sa rotation à l'aide d'un plat 11 situé à une distance légèrement supérieure à l'épaisseur du secteur denté par rapport à la face verticale interne du longeron et fixé par ses ewtrémités sur l'élément fixe central lb du cadre supérieur et sur le cadre inférieur la. Les deux secteurs dentés latéraux sont reliés par une traverse 12 fixée en partie basse de chacun d'eux, afin d'assurer une synchronisation de leur pivotement.Sur cette traverse est fixé un câble de commande 13 muni d'un bouton de commande, lequel câble circule sur un réa 14 fixé sur une traverse ce-ntrale 15 du cadre fixe du sommier et traverse un orifice 16 de la traverse du dit cadre fixe, ainsi qu'un piton à oeil 17 fixé sur la dite traverse. Un dispositif semblable permet la commande de mise en position de l'élément de pied le. Afin d'assurer la stabilité latérale de l'ensemble du sommier, en position repliée d'un ou des éléments mobiles du cadre supérieur, il est prévu au niveau du plan jointif 3, un positionnement par languettes rapportées 18 implantées sur le chant supérieur des longerons du cadre inférieur et se logeant dans des usinages de forme conjuguée exécutés dans l'épaisseur du chant des longerons des éléments de cadre supérieur mobiles.

La position angulaire relative des éléments de pied Id et le est stabilisée en position relevée par deux barrettes latérales 19 dont une extrémité est pivotante autour d'un axe 20 placé sur l'un des éléments, lesquelles barrettes comportent sur leur longueur des encoches s'encliquetant sur un ergot 21 fixé sur l'autre élément.Sur l'élément mobile de tête lc peut être monté un dispositif support sous-occipital composé de deux coulisseaux 22 réglables en position par translation dans des glissières latérales 23, portées chacune par les longerons du dit élément de cadre ; sur chacun de ces coulisseaux est fixé un croisillon dont la grande branche 24a peut être fixée par vis dans l'un des trous 25 prévus à cet effet sur le coulisseau et orienté à volonté, laquelle grande branche comporte elle-même plusieurs trous 26 pour placer à la distance voulue par rapport au plan des lattes de l'élément de tête, le support sous-occipital proprement dit constitué d'une bande 27 de tissu tressé par exemple, dont les extrémités sont fixées sur chaque petite branche 24b des croisillons 24.

L'invention ne se limite pas au mode de réalisation spécialement décrit, elle couvre toutes les variantes pde réalisation à condition que celles-ci ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications annexées à la présente description.

Le sommier, objet de la présente invention, peut être utilisé à titre de couchage normal ou être destiné à usage médical pour le traitement des personnes atteintes de malformations ou d'affections de la colonne vertébrale.

Claims (7)

- REVENDICATIONS

1.- Sommier à réglages multiples pour soins et confort assurant ou corps humain un soutien constant et efficace de la colonne vertébrale et une répartition correcte du poids du corps sur la longueur du sommier, en permettant l'obtention de toutes positions du corps autour de la position de repos vertébral dite de surepos, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un cadre rectangulaire dont le fractionnement en longueur et en hauteur détermine des éléments fixe et mobiles de tête et de pied s'articulant les uns sur les autres et pouvant s'immobiliser en position désirée, chacun desquels éléments comporte un certain nombre de lattes transversales de section et d'écartement adaptables a la charge ponctuelle engendrée par les parties du corps que les dites barres sont appelées à soutenir.

2.- Sommier selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cadre 1 est constitué de longerons et de traverses disposes sur chant et fractionnés sensiblement à mi-hauteur selon un plan de joint 2 réalisant un cadre inférieur 1a et un cadre supérieur 1b, lequel cadre supérieur est fractionné en quatre éléments : un élément fixe central lb solidaire du cadre inférieur, un élément de tête mobile 1c et deux éléments de pied mobiles 1d et le, ces différents éléments étant articulés entre eux à l'aide de charnières 4, la stabilité latérale de l'ensemble du sommier en position repliée d'un ou de plusieurs éléments mobiles du cadre supérieur étant assurée à l'aide de languettes rapportées 18 implantées sur le chant supérieur des longerons du cadre inférieur et se logeant dans des usinages de forme conjuguée exécutés dans l'épaisseur du chant des longerons des éléments de cadre supérieur mobiles.

3.- Sommier selon les revendications 1 et 2, prises ensem- ble, caractérisé en ce que chaque élément fixe et mobile du cadre supérieur comporte sur sa face verticale interne de ses longerons une rainure longitudinale 5 de section carrée ou rectangulaire destinée à recevoir les extrémités des lattes transversales 6 constituant les éléments supports proprement dits, ainsi que des cales entretoises 7 s'ajustant dans la dite rainure et dont la longueur détermine la valeur d'écartement des lattes en fonction de la charge supportée par celles-ci.

4.- Sommier selon les revendications 1 et 3, prises ensem- ble, caractérisé on ce que les lattes 6 sont usinées on forme d'arceaux dont la convexité est dirigé,e vers le haut, la section desquelles lattes est déterminée en fonction de la charge supportée par celles-ci.

5.- Sommier selon les revendications 1, 3 et 4, prises ensemble, caractérisé en ce qu'un jeu fonctionnel est prévu entre chaque extrémité de latte et la paroi verticale de la rainure 5 afin de permettre un glissement transversal de l'extrémité en appui sur la face horizontale inférieure de la rainure au cours de la flexion de la latte sous le poids de l'utilisateur, le dit jeu étant toutefois limité de façon à autoriser la flexion de la latte sans jamais atteindre la limite élastique du matériau la constituant ni permettre une flexion de la latte en-dessous de l'horizontale.

6.- Sommier selon les revendications 1 et 2, prises ensemble caractérisé en ce que les éléments mobiles detête-lc et de pied le du cadre supérieur sont maintenus à la position inclinée désirée au moyen d'un dispositif du type secteur denté 8 monté pivotant autour d'un axe 9 situé sur chaque longeron de l'élément de cadre supérieur considéré et engrenant avec un ergot 10 situé sur le cadre inférieur la, les secteurs dentés d'un même élément mobile étant reliés par une traverse 12 dans le but d'assurer une synchronisation de leur pivotement autour des axes 9.

7.- Sommier selon les revendications 1, 2 et 6, prises ensemble, caractérisé en ce que sur l'élément mobile de tête îc peut être monté un dispositif support sous-occipital composé de deux coulisseaux 22 réglables en position par translation dans des glissières latérales 23 portées chacune par les longerons du dit élément, sur chacun desquels coulisseaux est fixé un croisillon 24 dont la grande branche 24a peut être fixée par vis dans un des trous 25 prévus à cet effet sur le coulisseau et orienté à volonté, laquelle grande branche comporte elle-meme plusieurs trous 26 pour placer à la distance voulue par rapport au plan des lattes de l'élément de toto, le support sous-occipital proprement dit, constitué d'une bande 27 en tissu tressé dont les extrémités sont fixées sur chaque petite branche 24b des croisillons 24.