FR2563597A1 - Dispositif amortisseur de torsion a butee elastique, notamment friction d'embrayage - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF AMORTISSEUR DE TORSION, DU GENRE COMPORTANT DEUX PARTIES COAXIALES A ET B MONTEES ROTATIVES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE AUTOUR D'UNE CONFIGURATION ANGULAIRE DE REPOS DANS LES LIMITES D'UN DEBATTEMENT ANGULAIRE PREDETERMINE, L'UNE B DES PARTIES COMPORTANT UNE ENTRETOISE AXIALE 15 TRAVERSANT L'AUTRE PARTIE A A LA FAVEUR D'UNE OUVERTURE 16 QUI Y EST MENAGEE. SELON L'INVENTION UN ELEMENT DE BUTEE ELASTIQUE 30 EST PORTE PAR L'UNE A DES PARTIES EN ETANT INTERPOSE DE FACON ESCAMOTABLE ENTRE UNE ENTRETOISE 15 ET L'UN AU MOINS DES FLANCS LATERAUX 16A DE LADITE OUVERTURE 16 EN SORTE DE RESISTER ELASTIQUEMENT A LA VENUE EN BUTEE DE L'ENTRETOISE CONTRE LEDIT FLANC. APPLICATION, NOTAMMENT, AUX FRICTIONS D'EMBRAYAGE, EN PARTICULIER POUR VEHICULE AUTOMOBILE.

Description

La présente invention concerne de manière générale un dispositif

amortisseur de torsion du genre comportant deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre, autour d'une configuration angulaire relative de repos, dans les limites d'un débattement angulaire prédéter-

miné, ainsi que des moyens élastiques à action circonféren-

tielle interposés entre lesdites parties le long d'au moins

une circonférence de l'ensemble en sorte de rappeler élasti-

quement ces parties en leur configuration angulaire de re-

pos. L'invention porte plus précisément sur les dispositifs amortisseurs de torsion du typeprécité dont une première

partie comporte un voile, et dont une seconde partie compor-

te deux rondelles de guidage disposées de part et d'autre dudit voile et reliées l'une à l'autre par des entretoises traversant ledit voile à la faveur d'ouvertures oblongues

(échancrures ou fenêtres) allongées circonférentiellement.

Ces ouvertures sont délimitées, comme on le sait, par des flancs latéraux formant butées de limitation de débattement angulaire vis-à-vis des entretoises, et donc vis-à-vis du voile. L'invention s'applique tout particulièrement, mais non exclusivement, à l'amortissement des vibrations en torsion au sein d'une friction d'embrayage, notamment pour véhicule

automobile. Ainsi qu'on le sait, l'une des parties coaxia-

les, le voile généralement, est alors reliée avec un éven-

tuel débattement angulaire limité, à un moyeu monté sur un arbre dit arbre mené, aboutissant par exemple à une boîte

de vitesses, tandis que l'autre partie, comportant générale-

ment les rondelles de guidage, porte à sa périphérie des

garnitures de friction destinées à être enserrées par inter-

mittence, à volonté, entre deux plateaux d'un embrayage.

Ainsi qu'on le sait, les moyens élastiques interposés entre les deux parties sont le plus souvent constitués de ressorts à boudin de raideurs différentes disposés dans les

deux parties coaxiales en sorte d'opposer une raideur crois-

sante au fur et à mesure que s'accroît l'écart angulaire

relatif entre ces parties.

Une telle configuration est bien connue et est rappe-

lée, notamment, dans les brevets FR 2.197.433 et FR 2.509.402. De façon connue des éléments de frottement sont interposés axialement entre les parties, par exemple en vue d'assurer un effet d"'hystérésis" adapté à introduire des différences de comportement, à débattement angulaire donné,

en fonction du sens de variation de ce débattement.

Cette disposition de moyens élastiques à raideur crois-

sante vise à assurer une filtration appropriée de vibra-

tions en torsion, tant pour les faibles couples ou à l'ar-

rêt, grâce aux moyens élastiques de faible raideur, que pour

les couples importants; grâce aux moyens élastiques de rai-

deur maximale.

En fonctionnement il arrive cependant que des vibra-

tions ou des variations brusques de torsion interviennent avec une amplitude telle que les moyens élastiques précités se révèlent incapables de les contenir et d'empêcher que se

produise une rotation relative brutale, entre les deux par-

ties axiales, qui atteigne les limites du débattement angu-

laire autorisé. Les entretoises qui relient les rondelles de guidage butent alors brutalement contre les flancs des

ouvertures associées du voile, d'o la génération de bruits.

Outre cet inconvénient sonore, une telle amenée en bu-

tée des entretoises contre les flancs associés, entraîne des

dommages mécaniques pour le dispositif amortisseur considé-

ré. En effet, du fait des tolérances de fabrication, impo-

sées aux ouvertures du voile, ainsi qu'aux entretoises, il arrive presque immanquablement qu'une des entretoises du dispositif amortisseur arrive en butée avant les autres. Il en résulte un phénomène d'usure très localisé ainsi que des risques de faussage et de décentrage des parties coaxiales

en raison des couples excentrés de niveau élevé qui apparais-

sent transitoirement autour de la zone de butée lors de l'im-

pact.

L'invention vise à pallier ces inconvénients tant so-

nores que mécaniques, et propose à cet effet un dispositif amortisseur de torsion, du genre comportant deux parties

coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre au-

tour d'une configuration angulaire de repos dans les limites

d'un débattement angulaire prédéterminé, à savoir une pre-

mière partie comportant un voile et une seconde partie com-

portant deux rondelles de guidage disposées de part et d'au-

tre dudit voile et reliées l'une à l'autre par des entretoi-

ses traversant ledit voile à la faveur d'ouvertures allon-

gées circonférentiellement, ces ouvertures étant délimitées

par des flancs latéraux formant butées de limitation de dé-

battement angulaire vis-à-vis de ces entretoises, ce dispo-

lO sitif comportant également des moyens élastiques à action circonférentielle interposés entre lesdites parties le long d'au moins une circonférence de l'ensemble, en sorte de les rappeler élastiquement en leur configuration angulaire de

repos, étant caractérisé en ce qu'un élément de butée élas-

tique, porté par l'une des parties, est partiellement inter-

posé de façon escamotable entre une entretoise et l'un au moins des flancs latéraux de l'ouverture associée, en sorte

de résister élastiquement à la venue en butée de l'entretoi-

se contre ledit flanc.

La caractéristique essentielle de l'invention réside

donc dans l'interposition de manière escamotable, entre en-

tretoises et flancs de voile associés, dans le plan de voile

ou en son proche voisinage, d'un élément élastique de limi-

tation du débattement angulaire entre les deux parties coa-

xiales. En fait la caractéristique d'interposition est à considérer dans un sens mécanique, le caractère escamotable

de l'élément de butée élastique provenant de ce que, en pra-

tique, les points de contact respectifs entre les colonnet-

tes, le voile et l'élément de butée élastique sont distincts:

ils sont décalés, en pratique, soit axialement, soit radia-

lement. On appréciera que les éléments de butée élastique selon l'invention, par opposition à des manchons ou à des

tampons de caoutchouc ou en élastomère associés aux entre-

toises et/ou aux flancs des ouvertures associées (lesquels occuperaient un volume parfois jugé excessif, compte tenu de la faible place disponible subsistant entre les emplacements

des moyens élastiques), du fait de leur caractère escamota-

ble, ne nécessitent pas d'élargissement circonférentiel des ouvertures au niveau des colonnettes, ce qui reste favorable

à une bonne résistance du voile et à une implantation satis-

faisante des moyens élastiques à action circonférentielle.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, les éléments de butée élastique sont des

éléments flexibles, en acier à ressort de préférence, por-

tés au choix par le voile ou les rondelles de guidage. De tels éléments, notamment lorsqu'ils sont conformés en fil

ou en plaque, se révèlent peu encombrants. Quant à leur fi-

xation sur le voile, elle présente l'avantage de ne pas exi-

ger une quelconque modification des rondelles de guidage qui constituent généralement les pièces les-plus coûteuses d'un dispositif amortisseur de torsion, notamment dans le cas d'une friction d'embrayage. A l'opposé, la fixation de tels éléments flexibles sur les rondelles de guidage, qui

n'exige pour ces dernières que le perçage de quelques alesa-

ges, permet un bon maintien en position de ces éléments,

sans inclinaison par rapport au voile.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'in-

vention ressortent de la description qui suit, donnée à ti-

tre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexes sur lesquels: la figure 1 est une vue partielle en élévation d'un dispositif amortisseur de torsion selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 2 en est une vue en coupe axiale suivant la ligne brisée II-II de la figure 1;

la figure 3 en est, développée à plat, une vue partiel-

le en coupe circonférentielle, suivant la ligne brisée III-III de la figure 1; la figure 4 en est une vue partielle simplifiée à plus grande échelle suivant la ligne IV-IV de la figure 2; la figure 5 est une coupe simplifiée selon la ligne courbe V-V de la figure 4; la figure 6 est une vue, analogue à la figure 5, d'une variante de réalisation; la figure 7 est une vue partielle simplifiée, analogue

à la figure 4, d'un autre mode de réalisation de l'inven-

tion; la figure 8 en est une coupe selon la ligne brisée VIII-VIII de la figure 7; la figure 9 est une coupe de détail selon une variante de la figure 8; la figure 10 est une vue, analogue à la figure 9, d'une variante de réalisation; la figure ll est une vue partielle simplifi6e à grande échelle, analogue à la figure 4, selon un autre mode de réalisation de l'invention; la figure 12 en est une vue complétée en coupe selon la ligne brisée XII-XII de la figure 11; la figure 13 est une vue analogue à la figure 4 selon un autre mode de réalisation de l'invention; la figure 14 en est une vue en coupe selon la ligne XIV-XIV de la figure 13; la figure 15 en est une vue en coupe selon la ligne courbe XV-XV de la figure 13;

la figure 16 est une vue partielle analogue à la figu-

re 4 d'un autre mode encore de réalisation, mais représen-

tant le voile dans sa totalité; la figure 17 en est une vue radiale partielle selon la flèche XVII de la figure 16;

la figure 18 est une demi-vue en coupe axiale d'un dis-

positif amortisseur de torsion selon un autre mode encore de réalisation selon l'invention, selon la ligne XVIII-XVIII de la figure 19;

la figure 19 en est une vue partielle simplifiée, ana-

logue à la figure 4, selon les lignes XIX-XIX des figures 18 et 20;

la figure 20 en est, développée à plat, une vue par-

tielle en coupe circonférentielle, suivant la ligne courbe XX-XX de la figure 19; et la figure 21 en est une vue partielle en-coupe selon

la ligne XXI-XXI de la figure 19.

Tel que représenté aux figures 1 à 3, qui illustrent à

titre d'exemple l'application de l'invention à la constitu-

tion d'une friction d'embrayage pour véhicule automobile, un dispositif amortisseur de torsion 1 selon l'invention comporte, d'une manière générale et de façon connue en soi, d'une part, deux parties coaxiales A et B montées rotatives

l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débatte-

ment angulaire déterminé, et, d'autre part, des éléments élastiques à action circonférentielle interposés entre ces parties le long d'au moins une circonférence du dispositif, une seule dans l'exemple représenté, en sorte de rappeler élastiquement ces parties en une configuration d'ensemble

dite de repos (voir figure 1).

La partie A comporte, dans la forme de réalisation re-

présentée, un moyeu 11, qui, cannelé intérieurement dans l'exemple représenté, est destiné à être calé en rotation sur un arbre, en pratique un arbre mené, et un voile de

moyeu 12, qui est solidaire du moyeu 1l, en étant, par exem-

ple, tel que représenté, serti sur celui-ci. En variante

non représentée le voile de moyeu admet un débattement angu-

laire déterminé par rapport au moyeu en lui étant relié par des organes élastiques à action circonférentielle, analogues

mais plus petits que les éléments précités de rappel élasti-

que des parties A et B en leur configuration de repos.

La partie B comporte, dans la forme de réalisation re-

présentée, deux rondelles de guidage 13, qui, disposées chacune respectivement de part et d'autre du voile de moyeu

12, parallèlement et à distance de celui-ci, sont solidari-

sées l'une à l'autre par des colonnettes ou entretoises 15 traversant, avec jeu, des ouvertures 16 ménagées à cet effet près de la périphérie dudit voile de moyeu 12. Telles que représentées, ces ouvertures ont la forme d'échancrures. En variante non représentée, ces ouvertures sont des lumières

ménagées dans le voile.

La partie B comporte en outre, accolé par un voile 17

à l'une des rondelles de guidage 13 et soLLdarisé à celle-

ci par les mêmes colonnettes 15 qui solidarisent entre elles les rondelles de guidage 13, un disque de friction 18, qui est destiné à être serré axialement, par ses garnitures de frottement 19, entre deux plateaux d'un embrayage calés en

rotation sur un arbre, en pratique un arbre menant.

Du côté du voile de moyeu 12 tourné vers le disque de friction 18, est disposé, entre la rondelle de guidage 13 correspondante et le voile 17 dudit disque de friction 18, d'une part, et le moyeu ll de la partie A, d'autre part, un palier axial 20 dont est solidaire une collerette radiale 21 insérée axialement entre ledit voile 17 du disque de

friction 18 et ledit voile de moyeu 12.

Du côté du voile de moyeu 12 tourné vers l'autre ron-

delle de guidage 13, sont insérés axialement, d'une part, une rondelle d'action 22 qui, calée en rotation sur ladite rondelle de guidage 13 par des pattes axiales 23, porte une garniture de frottement 24 au contact du voile de moyeu 12, et, d'autre part, entre ladite rondelle d'action et ladite rondelle de guidage 13, une rondelle à élasticité axiale 25,

du type par exemple, tel que représenté, des rondelles ondu-

lées vendues sous la dénomination commerciale "ONDUFLEX".

Ces dispositions sont bien connues par elles-mêmes, et, ne faisant pas partie de la présente invention, ne seront pas décrites plus en détail icio

De manière également connue en soi, les éléments élas-

tiques de rappel des parties A et B en leur configuration de repos sont constitués de plusieurs groupes de ressorts

' et 10" distincts, de raideurs différentes.

Dans la forme de réalisation représentée, les ressorts 10' sont au nombre de deux, et sont disposés sensiblement

en positions diamétralement opposées l'un par rapport à l'au-

tre. De même, dans cette forme de réalisation, les ressorts

", également au nombre de deux, sont disposés sensible-

ment en positions diamétralement opposées l'un par rapport à l'autre, en alternance avec les précédents; leur raideur

est supérieure à celle des ressorts 10'.

Chacun des ressorts 10' ou 10" est disposé, pour partie

dans un logement 27' ou 27" ménagé à cet effet dans la par-

tie excitée A (il s'agit en pratique d'une fenêtre ménagée

dans le voile de moyeu 12) et, pour partie, dans des loge-

ments 28' ou 28" également ménagés à cet effet dans la par-

tie excitante B (il s'agit en pratique, ici aussi, de fenê-

tres ménagées dans les rondelles de guidage 13 ainsi que

dans le voile 17 du disque de friction 18).

-Dans la configuration de repos de l'ensemble, représen-

tée à la figure 1, tous les ressorts 10' et 10" sont dispo-

ses sans jeu circonférentiel dans les logements 28' et 28" de la partie excitante B. De même, les ressorts 10' sont disposés sans jeu circonférentiel dans leurs logements 27' de la partie A. Les ressorts 10" admettent par contre un jeu circonférentiel par rapport à leurs logements 27", dans

un sens circonférentiel au moins; dans l'exemple représen-

té il existe un jeu dans les deux sens.

De la sorte, lorsqu'intervient une rotation relative entre les parties A et B, dans un premier temps, seuls les ressorts 10' s'y opposent, jusqu'à l'annulation d'un des jeux circonférentiels des ressorts 10" par rapport à des logements 27'1 associés ménagés dans le voile. Dans un second temps seulement, après le rattrapage de ces jeux, pour des rotations relatives plus importantes entre les parties A et B, les ressorts 10", de plus grande raideur que les ressorts ', interviennent à leur tour. Le dispositif amortisseur de torsion des figures 1 à 3 comporte donc deux étages de raideurs différentes. Le nombre des groupes de ressorts n'est bien sûr pas limité à deux. Le montage de ces divers étages de raideur, ne faisant pas partie de l'invention, ne

sera pas détaillé plus avant. Pour plus de détails on pour-

ra se reporter aux brevets antérieurs précités.

Selon l'invention le dispositif amortisseur de torsion

précit6 comporte un élément de butée élastique qui est por-

té par l'une des parties A et B, en étant, au moins partiel-

lement, interposé de façon escamotable entre une colonnette

ou entretoise 15 et l'un au moins des flancs 16a de l'ouver-

ture associée 16 ménagée dans le voile, en sorte de résis-

ter élastiquement à la venue en butée de l'entretoise con-

tre ledit flanc.

Dans le mode de réalisation illustré par les figures 1

à 5, le dispositif amortisseur de torsion 1 comporte un élé-

ment élastique pour chaque ouverture ou échancrure 16 du voile 12. Cet élément élastique est constitué par du fil, de préférence métallique, en acier à ressort par exemple, conformé en arceau ou fourchette 30. Cet arceau comporte un tronçon médian 31 et deux montants 32 dont les extrémités 33 sont repliées à angle droit, perpendiculairement au plan de l'arceau. Tel que représenté à titre d'exemple l'arceau 30 est fixé au voile 12, à la faveur de perçages 34 radialement en

deça des colonnettes adaptés à recevoir les extrémités re-

pliées 33 dudit arceau, et son tronçon médian 31 contourne la colonnette 15 par l'extérieur, c'est-à-dire du côté des

garnitures de friction.

Les montants 32 de l'arceau, sensiblement radiaux, lon-

gent les flancs 16a de l'ouverture 16 associée à la colonnet-

te considérée en empiétant circonférentiellement, de façon escamotable, dans cette ouverture: ils définissent,

s u r u n e circonférence du voile passant par les colon-

nettes 15, un arc légèrement inférieur à celui défini par les flancs 16a de l'ouverture 16. De la sorte, ainsi que cela apparaît nettement à la figure 4, la colonnette 15, en cas de grand débattement relatif entre les parties A et B,

entre en contact (en butée) avec ces montants 32 à une dis-

tance circonférentielle J des flancs 16a de l'ouverture 16.

L'arceau escamotable 30 constitue donc un étage supplémen-

taire de raideur, agissant en flexion, qui tend à s'opposer à l'arrivée en butée de l'entretoise 15 contre le flanc 16a considéré. Dans l'exemple représenté, les deux montants 32

définissent par rapport aux flancs 16a des courses élasti-

ques circonférentielles J qui sont égaleso En variante ces

courses élastiques sont différentes.

En fait l'arceau 30 est disposé dans un plan transver-

sal voisin mais décalé axialement par rapport à celui du voile 12 (d'o son caractère escamotable), de sorte que les montants 32 ne sont pas, à proprement parler, "interposés" entre la colonnette 15 et le flanc 16a: cette expression doit donc être comprise, dans le cadre de l'invention, dans un sens très général, d'un point de vue mécanique et non pas strictement mécanique. Il est à noter que l'arceau 30 est disposé dans l'espace mort laissé habituellement entre

le voile et la rondelle, grâce à quoi, comme indiqué ci-

dessus, sa présence selon l'invention n'affecte que de fa-

çon minime les caractéristiques de résistance du voile et d'implantation des éléments de rappel 10 et 10', tout en

assurant le caractère escamotable dudit arceau. -

Telles que représentées les extrémités repliées 33 de

l'arceau 30 sont parallèles à l'axe du dispositif amortis-

seur et traversent le voile de part en part à la faveur

des perçages 34 précités.

En fait, ainsi qu'il ressort des figures 2 et 5, l'ar-

ceau est interposé axialement entre le voile 12 et l'une des rondelles de guidage 13 avec un jeu axial suffisamment

faible (inférieur à la distance de pénétration desdites ex-

trémités dans les perçages) pour que les extrémités 33 ne

puissent se dégager des perçages 34. En variante non repré-

sentée ces extrémités sont solidarisées axialement au voile,

par repoussage par exemple, mais cela n'est pas impératif.

Il est à noter que les modes de fixation qui viennent d'être décrits ne présentent aucune sensibilité à l'effet

centrifuge, lequel ne risque donc pas de provoquer un échap-

pement intempestif de l'arceau. Il est à noter en outre que, du fait qu'il contourne la colonnette 15 par l'extérieur l'arceau 30 présente l'avantage que, par effet centrifuge, son tronçon médian 31, qui a tendance à s'écarter de l'axe, tend à rapprocher les zones de butées que présentent les

montants 32 vis-à-vis de la colonnette, d'o une augmenta-

tion de la course élastique J.

La figure 6 illustre une variante d'arceau 35 dans la-

quelle les montants, notés 36, longent les deux flancs 16a - de l'ouverture selon des côtés différents du voile 12. Les extrémités repliées, notées 37, sont dirigées dans des sens opposés, ce qui confère une grande sécurité au montage de

l'arceau 35 sur le voile 12.

Les figures 7 à 10 illustrent d'autres variantes de fixation sur le voile 12, dans le cas d'un arceau 40 dont les extrémités 41 sont courbées dans le plan de l'arceau,

en sorte de former des boucles adaptées à s'engager axiale-

ment sur des plots montés sur le voile radialement en deça

des colonnettes.

l1 Sur les figures 7 et 8 sont représentés des plots 42 constitués par des rivets à tête 43 cylindrique. La longueur

de ces têtes est telle que, même si l'arceau 40 vient axia-

lement en butée contre la rondelle de guidage 13 en regard, ledit arceau ne peut se dégager des rivets 42: la longueur de ces têtes est supérieure au jeu de montage de l'arceau

entre voile et rondelle de guidage.

La figure 9 montre un plot 44 constitué par un rivet à tête épaulée 45, ce qui assure une meilleure sécurité de

fixation de l'arceau contre le voile 12.

Enfin la figure 10 montre un plot 46 d'un seul tenant avec le voile 12, et présentant sur son pourtour une gorge 47 adaptée à recevoir l'extrémité 41 de l'arceau 40 qui doit alors être conformé sur place en boucle. Dans une variante

nou représentée les plots sur lesquels s'engagent les extré-

mités 41 d'un arceau 40 sont des rivets dont la tête présen-

te une gorge annulaire analogue à la gorge 47 précitée.

Les figures ll et 12 illustrent un élément de butée élastique 50 découpé dans une plaque, par exemple en acier à ressort. Cet élément 50 a la forme d'une boucle allongée circonférentiellement, adaptée a entourer la colonnette 15, et présente en ses tronçons opposés 53 des oeillets 51 adaptés à s'engager avec jeu sur des plots 52 du voile 12,

disposés près des flancs 16a, de préférence disposés sensi-

blement sur la circonférence sur laquelle sont situées les colonnettes 15. Les tronçons latéraux opposés 53 empiètent, comme précédemment, sur l'arc autorisé, par les flancs 16a d'une ouverture 16, pour le débattement circonférentiel de

l'entretoise ou colonnette 15 associée.

Le caractère élastique de l'élément 50 provient de la flexibilité des branches 54 allongées circonférentiellement

et contournant la colonnette.

Les plots 52 montés sur le voile sont de type quelcon-

que, par exemple analogues aux plots des figures 7 à 10.

L'élément 50 est monté sur ces plots 52, par ses oeil-

lets 51, en condition de précontrainte d'extension de telle sorte que les jeux J' et J" existant entre ces plots et ces

oeillets soient tous deux situés entre les plots et l'ouver-

2563591,

ture 16 que ces derniers encadrento Lorsque la colonnette 15 se rapproche d'un flanc 16a

de l'ouverture associée, elle bute d'abord contre un tron-

çon 53 de la boucle élastique de l'élément 50 et tend à éti-

rer plus encore cette dernière; il en résulte une flexion

supplémentaire des branches 54 auxquelles ces dernières ten-

dent à s'opposer. Le tronçon 53 contre lequel bute la colon-

nette 15 peut ainsi se déplacer, à l'encontre du rappel élastique des branches 54,- jusqu'à consommation complète du jeu J' ou JI', lequel se retrouve alors de l'autre côté du

plot considéré.

* Telles que représentées sur la figure 11, les branches

flexibles 54 ont une section sensiblement constante. En va-

riante non représentée, la section varie le long de ces

branches.

Dans l'exemple de-réalisation illustré aux figures 13 à 15, à chaque flanc 16a d'une ouverture 16 est associé un élément de butée élastique 60, constitué en l'occurrence par un fil conformé en cavalier, dont les extrémités 61 sont repliées à angle droit dans le plan du cavalier, en vue de sa fixation au voile 12. Ces extrémités 61, parallèles, sont avantageusement.jointives, grâce à quoi il suffit d'un seul perçage 62 pour leur fixation au voile 12, tandis que, de plus, les branches 63 du cavalier 60 ont ainsi des longueurs

aussi voisines que possible.

L'assujettissement d'un cavalier 60 au voile 12 néces-

site deuxzcnes de fixation. Dans l'exemple représenté le voile 12 comporte, outre un perçage 62 pour chaque cavalier,

une échancrure 64 située à sa périphérie, destinée à rece-

voir la partie médiane 65 du cavalier.

Il est à remarquer que, lorsqu'une colonnette 15 se rapproche d'un flanc 16a, elle bute d'abord simultanément ou presque, contre les deux branches 63 d'un cavalier 60,

ce qui résulte en une résistance élevée opposée à un rappro-

chement plus poussé de la colonnette vis-à-vis du flanc de

l'ouverture associée.

Il est à noter que, du fait que le cavalier 60 s'inter-

pose circonférentiellement entre une colonnette 15 et l'un des flancs 16a associés, l'échancrure 64 associée est très

proche de ce flanc. Or cette échancrure, de manière à empê-

cher tout échappement du cavalier, comporte un flanc 64a du côté de l'ouverture 16. En sorte de conférer aux flancs 64a associés à une même ouverture une rigidité convenable, ces flancs sont, de façon avantageuse quoique non impérative,

reliés par une bande circonférentielle 12a du voile qui fer-

me l'ouverture 16 en sorte de former une fenêtre (OU lumière).

Les figures 16 et 17 représentent partiellement un dis-

positif amortisseur de torsion comportant un seul élément de butée élastique 70. Celui-ci est constitué par un fil conformé en sorte de pouvoir longer la périphérie du voile 12' ainsi que les ouvertures 16 qui y sont ménagées par la

traversée des colonnettes 15.

Cet élément 70 longe le voile, en alternance, de part et d'autre de celuici, grâce à quoi il lui est assujetti axialement. En outre, les parties axiales 71 que comporte

cet élément, pour la liaison des portions circonférentiel- les alternées 72 et 72' de celui-ci, traversent le voile à sa périphérie à

la faveur d'échancrures 73 qui bloquent en

rotation l'élément 70 par rapport au voile.

Dans l'exemple représenté aux figures 16 et 17 il y a une échancrure 73 pour chaque flanc 16a de chaque ouverture

16 du voile. On observera que ces échancrures 73, assez ana-

logues aux échancrures 64 des figures 13 à 15, ne sont re-

liées par aucune bande circonférentielle et que les ouver-

tures 16, dans les figures 16 et 17 sont des échancrures et

non des fenêtres.

Il est à remarquer que le voile 12' représenté à la figure 16 comporte six fenêtres 27', 27", 27"', soit deux de plus que le voile 12 de la figure 1: ce voile permet la

mise en oeuvre de trois couples de ressorts de raideurs dif-

férentes. De même les rondelles de guidage 13' associées

comportent trois couples de fenêtres.

A la différence des éléments 30, 35 et 40 des figures

i à 10, l'élément de butée élastique 70 contourne les colon-

nettes 15 du côté de l'axe de l'ensemble. Il comporte à cet

effet, pour chaque ouverture 16, des portions circonféren-

tielles 721 présentant des tronçons 74 pour l'appui des co-

lonnettes 15, reliées par une portion 75 de contournement

de ces colonnettes 15.

L'élément 70 comporte, reliées à deux parties axiales, deux courtes extrémités 76 qui longent circonférentiellement

le voile à sa périphérie, entre des ouvertures 16.

Les figures 18 à 21 illustrent un autre mode encore de

réalisation, qui se différencie principalement des précé-

dents par le fait que des éléments de butée élastique 80 y sont montéssur les rondelles de guidage 13', d'o un bon

maintien en orientation par rapport au plan du voile 12.

Tels que représentés à titre d'exemple, ces éléments 80 sont flexibles, étant, plus précisément, réalisés en fil métallique, à raison d'un élément. par entretoise 15. Ces éléments 80 sont conformés en sorte de comporter un tronçon axial 81 adapté à buter contre l'un ou l'autre des flancs

du voile eux aussi conformés en conséquence.

Chaque élément 80 comporte deux portions transversales parallèles 82, enroulées avec jeu sur une colonnette 15 (sur un peu moins d'un tour dans l'exemple représenté), et symétriques par rapport au plan du voile 12. Ces portions enroulées 82 sont reliées, d'une part, au tronçon axial 81,

et d'autre part, à deux tronçons axiaux d'extrémité 83, dis-

posés dans le.prolongement l'un de l'autre, en sens inverse, et destinés à s'engager dans des alésages 84 des rondelles de guidage 13'. En vue de recevoir en but6e le tronçon axial 81 avant la colonnette 15, et ce, dans les deux sens de débattement angulaire, les ouvertures 16' du voile qui sont traversées par les éléments 80 ont avantageusement des

flancs en gradins présentant, circonférentiellement en re-

gard du tronçon axial 81, des flancs avancés 16'b plus pro-

ches que le restant des flancs 16'a adaptés à recevoir en

butée les colonnettes. Dans l'exemple représenté, compte te-

nu de l'emplacement choisi pour les alésages 84 de récep-

tion des tronçons extrêmes.-83 de l'élément 80, et de la po-

sition résultante pour le tronçon axial 81, sensiblement à la même distance à l'axe que ces tronçons extrêmes, ces

flancs avancés 16'b sont disposés près du fond 16'c des ou-

vertures 16'o Comme précédemment, les éléments 80 sont disposés pour l'essentiel dans l'espace mort laissé entre le voile et les rondelles de guidage et ne nécessitent aucun allongement circonférentiel des échancrures 16'. Le caractère élastique

de ces éléments provient des portions enroulées qui s'ou-

vrent ou se ferment par flexion. En variante non représent6e ces portions sont enroulées sur plus d'un tour autour des colonnettes. Il est à noter que le caractère escamotable des lO éléments 80 provient de ce que les points de contact entre les flancs et les colonnettes ou les tronçons axiaux 81 sont

ici décalés radialement.

On notera qu'en pratique, le tronçon axial 81 est de

préférence au repos, dans un même plan axial que la colonnet-

te associée et que les flancs avancés 16'b de l'ouverture

16' correspondante présentent des écarts angulaires similai-

res mais opposés vis-à-vis du restant des flancs 16'a adap-

tés à recevoir en butée les colonnettes.

En variante non représentée le tronçon axial est déca-

lé circonférentiellement vis-à-vis de la colonnette associée et n'assure une fonction de butée élastique que vis-à-vis d'un seul flanc lat6ral de l'ouverture associée. Selon une autre variante chaque organe est fixé par boucles engagées

sur des plots axiaux portés par les rondelles.

Il va de soi que les divers modes de réalisation qui viennent d'être décrits n'ont 6té proposés qu'à titre d'exemples non limitatifs et que de nombreuses variantes peuvent être propos6es par l'homme de l'art sans sortir du

cadre de l'invention.

Ainsi l'invention s'applique aussi bien dans le cas d'ouvertures 16 conformées en fenêtres que dans le cas d'échancrures. Le nombre de ces ouvertures n'est pas limité à trois quoique ce nombre soit généralement considéré comme optimal.

D'autre part la forme ou la structure exacte des élé-

ments de butée élastique est sujette à nombreuses variantes.

Notamment, le fil élastique à partir duquel ils sont consti-

tués, le cas échéant, a de préférence une section ronde,

mais cela n'a aucun caractère impératif.

Il est à remarquer par ailleurs que, dans les -exemples

proposés, il est préconisé que des éléments de butée élasti-

que soient interposés entre chaque entretoise ou colonnette et chacun des deux flancs sensiblement radiaux de l'ouvertu- re associée, mais cela n'a aucun caractère impératif. De plus il est à la portée de l'homme de l'art, s'il le désire, d'ajuster la fabrication et la conformation des éléments de butée élastique en sorte qu'ils opposent des résistances différentes selon que les colonnettes tendent à venir en butée dans un sens ou dans l'autre contre tel ou tel flanc

de l'ouverture associée. La forme des flancs peut être glo-

balement rectiligne comme dans les exemples représentés, ou

être par contre fortement arqués dans le cas notamment d'ou-

vertures en forme de lumières: en d'autres termes ces flancs

sont les extrémités circonférentielles des ouvertures.

Claims (25)

REVENDICATIONS

1. Dispositif amortisseur de torsion, du genre compor-

tant deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rap-

port à l'autre autour d'une configuration angulaire de re-

pos dans les limites d'un débattement angulaire prédétermi- né, à savoir une première partie comportant un voile et une

seconde partie comportant deux rondelles de guidage dispo-

sées de part et d'autre dudit voile et reliées l'une à l'au-

tre par des entretoises traversant ledit voile à la faveur

d'ouvertures allongées circonférentiellement, ces ouvertu-

res étant délimitées par des flancs latéraux formant butées

de limitation de débattement angulaire vis-à-vis de ces en-

tretoises, ce dispositif, comportant également des moyens élastiques à action circonférentielle interposés entre les

dites parties le long d'au moins une circonférence de l'en-

semble en sorte de les rappeler élastiquement en leur confi-

guration angulaire de repos, étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément de butée élastique (30,35,40, ,60,70,80) porté par l'une des parties et partiellement interposé de façon escamotable entre une entretoise (15) et l'un au moins des flancs latéraux (16a,16'a) de l'ouverture (16,16') associée, en sorte de résister élastiquement à la

venue en butée de l'entretoise contre ledit flanc.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en

ce que ledit élément de butée élastique comporte des por-

tions flexibles (32,36,54,63,75,82).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit élément de butée élastique (30,35,40,60,70,80)

est en fil métallique.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé en ce que ledit élément de butée élasti-

que (30,35,40,50,60,70) est porté par le voile (12,12').

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'entretoise a des points de contact avec ledit flanc

et ledit élément de butée élastique qui sont décalés axiale-

ment.

6. Dispositif selon la revendication 4 ou la revendica-

tion 5, caractérisé en ce qu'à chaque flanc latéral (16a)

Z563597,

d'une ouverture (16) du voile (12) est associé un élément

de but6e 1élastique (60).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque élément de butée élastique est constitué par un cavalier (60) comportant deux jambages (63) longeant un même flanc latéral (16a) de part et d'autre du voile (12), ce cavalier étant assujetti au voile par les extrémités (61) de ses jambages qui sont repliées en sorte de traverser le voile à la faveur d'au moins un perçage (62), ainsi que par sa portion axiale médiane (65) bloquée en position par une

échancrure (64) dudit voile.

8. Dispositif selon la revendication 4, ou la revendi-

cation 5, caract6risé en ce qu'à chaque ouverture (16) du voile est associé un élément de butée élastique (30,35,40, 50).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit élément de butée élastique (30,35,40) est un fil conformé en arceau, disposé sensiblement dans le plan du voile, et dont chacun des montants (32,36) longe un flanc latéral (16a) de ladite ouverture (16)o -

10. Dispositif selon la revendication 9, caract6risé en ce que ledit arceau contourne l'entretoise associée par l'extérieur, et qu'il est fixé par ses extrémités au voile

près du flanc circonférentiel interne de l'ouverture asso-

ciée.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdites extrémités (33,37) sont repliées à angle

droit et traversent axialement le voile à la faveur de per-

çages (34).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit arceau (30) est interposé axialement avec jeu entre le voile (12) et l'une des rondelles de guidage

(13) et que les extrémités (33) repliées de l'arceau pénè-

trent dans les perçages (34) du voile sur une distance su-

pDrieure audit jeu.

13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdites extrémités (37) sont repliées en sens contraires et que les montants (36) de l'arceau longent les

flancs latéraux de l'ouverture associée (16) selon des cô-

tés différents du voile (12).

14. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé

en ce que les extrémités (41) de l'arceau (40) sont confor-

mnes en boucle dans le plan de l'arceau et s'engagent axia-

lement sur des plots (42,44,46) solidaires du voile.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé

en ce que lesdits plots (42) sont cylindriques et que l'ar-

ceau (40) est interpose axialement entre le voile (12) et l'une des rondelles de guidage (13) avec un jeu inférieur à

la longueur des plots (42).

16. Dispositif selon la revendication 8, caractéris6 en ce que l'élément de but6e élastique (50) associé à une

ouverture est une boucle élastique flexible allongée circon-

férentiellement, entourant l'entretoise (15) associée et

présentant en ses extrémités (53) des oeillets (51) par les-

quels elle est montée en extension, avec jeu, sur des plots (52) solidaires du voile près des flancs latéraux (16a) de

ladite ouverture (16).

17. Dispositif selon la revendication 4 ou la revendi-

cation 5, caractérisé en ce qu'un élément de butée élasti-

que (70) est associé à l'ensemble des ouvertures du voile (12).

18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit élément de butée élastique (70) est un fil comportant de premières portions circonférentielles (72) par lesquelles il longe la périphérie du voile, d'un côté de celui-ci, de secondes portions circonférentielles (72') par lesquelles il longe les ouvertures (16) du voile, de

l'autre côté de celui-ci, et des tronçons axiaux (71) re-

liant ces portions circonférentielles et traversant le voi-

le à la faveur d'échancrures (73) ménagées dans ce dernier.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que ledit élément de but6e élastique (70) comporte deux extrémités (76) qui longent circonférentiellement le

voile à sa périphérie.

20. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que ledit élément de butée élastique (80) z25 6359'

est porté par les rondelles de guidage (13').

21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que ledit flanc (16'a) a des points de contact avec

l'entretoise et l'élément de butée élastique qui sont déca-

lés radialement.

22. Dispositif selon la revendication 20 ou la revendi-

cation 21, caractérisé en ce que ledit élément de butée élastique comporte un tronçon axial (81) destiné à venir en butée contre au moins l'un des flancs latéraux (16'b) de la

dite ouverture associée (16') et deux portions transversa-

les parallèles (82) enroulées avec jeu sur une entretoise.

23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que ledit élément de butée élastique comporte en outre

des tronçons axiaux (83) reliés auxdites portions transver-

sales (82) et engagés dans des alésages (84) ménagés au tra-

vers des rondelles de guidage.

24. Dispositif selon la revendication 22 ou la revendi-

cation 23, caractérisé en ce que ledit tronçon axial (81)

est sensiblement disposé dans un plan axial contenant ladi-

te colonnette et en ce que les flancs (16'a) de l'ouverture associée présentent des flancs avancés (16'b) en saillie

circonférentiellement l'un vers l'autre.

25. Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 24, caractérisé en ce que chaque élément de butée

élastique est en acier à ressort.