FR2793856A1 - Groupe structurel a plaque de pression pour embrayage a friction de vehicule automobile avec compensation automatique de l'usure - Google Patents

Abstract

Le groupe structurel à plaque de pression comprend un boîtier (12) fixé sur un volant à inertie (14), une plaque de pressage (16) et un accumulateur de force (24), ainsi qu'un dispositif de rattrapage d'usure (28) entre la plaque de pressage (16) et le boîtier (12), avec un élément de rattrapage (32) et un détecteur de jeu (34), ce dernier comprenant un élément de blocage/ détection (36) qui empêche un déplacement de l'élément de rattrapage (32) et coopère par un tronçon de détection (50) avec une composante mobile (46) par rapport à la plaque de pressage (16) de sorte qu'en cas d'usure l'élément de blocage/ détection (36) est amené dans une position pour libérer l'élément de rattrapage (32) pour un déplacement dans la direction de rattrapage. Un élément d'arrêt (52) arête l'élément de blocage/ détection (36) lorsqu'il est amené dans sa position qui libère l'élément de rattrapage (32).

Description

La présente invention concerne un groupe structurel à plaque de pression,

en particulier pour un embrayage à friction dans un véhicule automobile qui comprend une compensation automatique de l'usure, ledit groupe structurel comprenant un boîtier, fixé ou susceptible d'être fixé sur un volant à inertie en vue d'une rotation commune autour d'un axe de rotation, une plaque de pressage agencée sensiblement solidaire en rotation dans le boîtier, et avec faculté de translation axiale par rapport à celui-ci, un accumulateur de force, de préférence un ressort à membrane, qui s'appuie d'une part contre le boîtier et d'autre part sur la plaque de pressage, et qui pousse la plaque de pressage en direction d'un côté du boîtier qui est prévu pour la liaison avec le volant à inertie, un dispositif de rattrapage d'usure, agencé dans le trajet d'appui de l'accumulateur de force entre l'accumulateur de force et l'une des composantes que sont le boîtier et la plaque de pressage, avec au moins un élément de rattrapage susceptible de se déplacer en vue de la compensation de l'usure, et précontraint dans une direction de rattrapage d'usure, au moins un agencement de détection de jeu pour la détection d'une usure de garnitures de friction d'un disque d'embrayage serré ou susceptible d'être serré entre la plaque de pressage et le volant à inertie, dans lequel ledit agencement de détection de jeu comprend: un élément de blocage/détection monté sur l'une des composantes, précontraint au moyen d'un tronçon de blocage contre le dispositif de rattrapage d'usure et sollicitant ce dernier afin d'empêcher un mouvement dudit au moins un élément de rattrapage d'usure dans la direction de rattrapage d'usure, et qui coopère ou peut être amené en coopération au moyen d'un tronçon de détection avec une autre composante ou groupe structurel susceptible de se déplacer par rapport à une première composante lors de l'apparition d'une usure, afin de détecter ladite usure, et lors de l'apparition d'une usure, l'élément de blocage/détection peut être amené, grâce à la coopération avec l'autre composante, jusque dans une position propre à libérer ledit au moins un élément de rattrapage pour un déplacement dans la direction de

rattrapage d'usure.

On connaît de l'état de la technique un agencement à plaque de pression réalisé de cette manière, dans lequel l'agencement de détection de jeu

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est réalisé comme suit: dans la plaque de pressage est prévue une ouverture axiale traversante, laquelle est traversée par un tronçon de détection en forme de tige d'un détecteur de jeu. Le tronçon de détection en forme de tige peut aisément basculer et se coincer dans l'ouverture traversante. A une extrémité de ce tronçon de détection en forme de tige, située à distance du volant à inertie, est monté de manière fixe un élément de ressort à lame, qui s'étend en direction du dispositif de rattrapage d'usure, de sorte que celui-ci est serré entre la plaque de serrage et l'élément de ressort à lame. Grâce à l'appui de l'élément de ressort à lame sur le dispositif de rattrapage d'usure, sous l'effet de l'élasticité de celui-ci, le tronçon de détection en forme de tige est basculé et coincé dans l'ouverture traversante, et ainsi précontraint par un serrage à friction. S'il se produit une usure des garnitures de friction d'un disque d'embrayage qui se trouve entre la plaque de pressage et le volant à inertie, la plaque de pressage se déplace alors en direction du volant à inertie, jusqu'à ce que le tronçon de détection en forme de tige vienne s'appliquer contre le volant à inertie. Dans ce cas, ce tronçon est déplacé axialement par rapport à la plaque de pressage dans son ouverture traversante, à l'encontre de l'effet de la précontrainte et du blocage par friction. Cela signifie que même l'extrémité de cette tige au moyen de laquelle elle est reliée à l'élément de ressort à lame est éloignée de la plaque de pressage, de sorte que la force de précontrainte au moyen de laquelle l'élément de ressort à lame repousse le dispositif de rattrapage d'usure diminue. Lors d'une opération de débrayage successive, si l'effet de la force du ressort à membrane sur le dispositif de rattrapage d'usure est réduit ou supprimé, l'élément de rattrapage peut alors se déplacer aussi longtemps dans la direction de rattrapage d'usure, et avec contrainte croissante de l'élément de ressort à lame, jusqu'à ce que la force de précontrainte au moyen de laquelle l'élément de rattrapage d'usure est précontraint dans la direction de rattrapage d'usure, et la force d'entraînement exercée par l'élément de ressort à lame deviennent mutuellement égales, et qu'une poursuite du déplacement de l'élément de rattrapage d'usure dans la direction de rattrapage d'usure est bloquée par l'élément de ressort à lame. Cela signifie que dans cet agencement le détecteur de jeu, formé par le tronçon de détection en forme de tige et par l'élément de ressort à lame, se déplace progressivement par rapport à la plaque de pressage, et qu'il se produit successivement une détente de l'élément de ressort à lame

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(lors de la détection d'usure) et une mise sous contrainte de l'élément de

ressort à lame (lors de la compensation de l'usure).

Avec un tel agencement, afin d'exécuter la compensation d'usure dans une mesure qui correspond exactement à l'usure des garnitures de friction détectée par le détecteur de jeu, on doit prévoir avec la plus haute précision l'élasticité, ou la constante élastique de l'élément de ressort à lame. Si l'élément de ressort à lame est quelque peu trop souple, on court le risque de procéder à une surcompensation de l'usure, mais si l'élément de ressort à lame est trop raide, on court le risque de ne pas compenser suffisamment l'usure, et que la coopération des

diverses composantes ne puisse pas se produire de la manière prévue.

Par conséquent, l'objectif de la présente invention, c'est de proposer un groupe structurel à plaque de pression qui soit capable d'exécuter de façon automatique une compensation exacte de l'usure, tout en

présentant une structure simple.

Conformément à l'invention, cet objectif est atteint par un groupe structurel de plaque de pression, en particulier pour un embrayage à friction dans un véhicule automobile qui comprend une compensation automatique de l'usure, ledit groupe comprenant un boîtier fixé ou susceptible d'être fixé sur un volant à inertie en vue d'une rotation commune autour d'un axe de rotation, une plaque de pressage agencée sensiblement solidaire en rotation dans le boîtier, et avec faculté de translation axiale par rapport à celui-ci, un accumulateur de force, de préférence un ressort à membrane, qui s'appuie d'une part contre le boîtier et d'autre part sur la plaque de pressage, et qui pousse la plaque de pressage en direction d'un côté du boîtier qui est prévu pour la liaison avec le volant à inertie, un dispositif de rattrapage d'usure, agencé dans le trajet d'appui de l'accumulateur de force entre l'accumulateur de force et l'une des composantes que sont le boîtier et la plaque de pressage, avec au moins un élément de rattrapage susceptible de se déplacer en vue de la compensation de l'usure, et précontraint dans une direction de rattrapage d'usure, au moins un agencement de détection de jeu pour la détection d'une usure de

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garnitures de friction d'un disque d'embrayage serré ou susceptible d'être serré entre la plaque de pressage et le volant à inertie, dans lequel ledit agencement de détection de jeu comprend: un élément de blocage/détection monté sur l'une des composantes, précontraint au moyen d'un tronçon de blocage contre le dispositif de rattrapage d'usure et sollicitant ce dernier afin d'empêcher un mouvement dudit au moins un élément de rattrapage d'usure dans la direction de rattrapage d'usure, et qui coopère ou peut être amené en coopération au moyen d'un tronçon de détection avec une autre composante ou groupe structurel susceptible de se déplacer par rapport à une première composante lors de l'apparition d'une usure, afin de détecter ladite usure, et lors de l'apparition d'une usure, l'élément de blocage/détection peut être amené, grâce à la coopération avec l'autre composante, jusque dans une position propre à libérer ledit au moins un élément de rattrapage pour

un déplacement dans la direction de rattrapage d'usure.

Dans le groupe structurel à plaque pression selon l'invention, on prévoit encore un élément d'arrêt au moyen duquel, lors de l'amenée de l'élément de blocage/détection dans sa position afin de libérer ledit au moins un élément de rattrapage, l'élément de blocage/détection peut être arrêté à l'encontre d'un mouvement dans sa direction de précontrainte. Grâce à la structure selon l'invention du groupe structurel à plaque de pression, on rend possible un mode de fonctionnement avec le principe suivant: lors de l'apparition d'une usure, par coopération du tronçon de détection avec l'autre composante, ou groupe structurel, l'élément de blocage/détection est tout d'abord déplacé jusque dans une position dans laquelle il ne sollicite pas le dispositif de rattrapage d'usure, et ledit au moins un élément de rattrapage est alors libéré en vue d'un déplacement dans la direction de rattrapage d'usure. Lorsque l'embrayage est engagé, le dispositif de rattrapage d'usure, et avec lui également ledit au moins un élément de rattrapage, est cependant tout d'abord encore sollicité par le ressort à membrane, et ne peut ainsi pas exécuter de déplacement de compensation. Cela n'est possible que lors d'une opération de débrayage ultérieure dans laquelle le dispositif de rattrapage d'usure est libéré par le ressort à membrane. Etant donné que

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lors d'une telle opération de débrayage il se produit cependant en général un déplacement entre une composante et l'autre, qui aurait pour conséquence un déplacement de l'élément de blocage/détection hors de la position précédemment décrite, on prévoit l'élément d'arrêt qui assure désormais un arrêt pour l'élément de blocage/détection, et qui garantit qu'un intervalle, engendré entre le dispositif de rattrapage d'usure et le tronçon de blocage par la coopération du tronçon de détection avec l'autre composante, sera à nouveau comblé du fait que l'élément de rattrapage se déplace dans la direction de rattrapage d'usure, et non pas parce que l'élément de blocage et de détection recule

à nouveau jusque dans sa position départ.

Avec une telle structure, il devient possible de réaliser l'élément de blocage et de détection de telle manière, pour ce qui concerne la force de précontrainte prévue pour cet élément, que dans chaque situation de fonctionnement, c'est-à-dire dans chaque état d'usure, cette force est toujours suffisante pour empêcher une compensation non voulue de l'usure lorsque le dispositif de rattrapage d'usure est sollicité. Cela veut dire que l'élément de blocage/détection peut être en principe précontraint contre le dispositif de compensation d'usure avec une force qui est nettement plus élevée que la force au moyen de laquelle l'élément de rattrapage d'usure est précontraint en vue d'un mouvement dans la direction de rattrapage d'usure. Cela devient possible étant donné qu'en prévoyant l'élément d'arrêt, il n'est pas nécessaire de prêter

attention à un équilibre entre ces deux forces.

Dans le groupe structurel à plaque de pression selon l'invention, on prévoit de préférence que l'élément de blocage/détection soit monté de manière sensiblement fixe dans une région terminale sur l'une des composantes, et qu'il soit précontraint par la force d'un ressort contre le

dispositif de rattrapage d'usure.

Une structure extrêmement simple et de fonctionnement sûr peut être obtenue si l'élément de blocage/détection est un élément à ressort, de

préférence un élément de ressort à lame.

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Afin de pouvoir assurer un mode de fonctionnement sûr à l'élément d'arrêt, on propose que l'élément d'arrêt soit précontraint dans une

direction pour arrêter l'élément de blocage/détection.

À titre d'exemple, l'élément d'arrêt peut être réalisé sensiblement à la manière d'un coin et s'appuyer par une première surface de coin sur l'une des composantes, et arrêter l'élément de blocage/détection par une

deuxième surface de coin.

En variante, on peut prévoir que l'élément d'arrêt soit un élément à enclenchement avec des saillies d'enclenchement, de préférence une denture à dents de scie, qui empêche un mouvement de l'élément de blocage/détection dans sa direction de précontrainte, et permet un

mouvement en sens opposé à la direction de précontrainte.

Une structure particulièrement simple à fabriquer est obtenue si la première composante comprend la plaque de pressage. Dans ce cas,

l'autre composante comprend de préférence le boîtier.

Avec une telle réalisation, on peut alors prévoir sur le boitier un tronçon de coopération, contre lequel vient en contact le tronçon de détection de l'élément de blocage/détection lors de l'apparition d'une usure. Dans le groupe structurel à plaque de pression selon l'invention, on peut maintenir faible le nombre de pièces si le tronçon de coopération est formé par une région de surface du boîtier. En variante, il est cependant possible de monter un élément de coopération sur le boîtier,

qui comprend un tronçon de coopération.

Un tel mode de réalisation est particulièrement préféré, étant donné que celui-ci peut être utilisé simultanément pour assurer une sécurité lors du transport. Sous l'expression "sécurité lors du transport" au sens de la présente invention, on doit par contre comprendre une sécurité telle que lors du transport du groupe structurel à plaque de pression de

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l'invention, c'est-à-dire avant l'assemblage de celui-ci avec un volant à inertie, ou avec d'autres composantes, il ne se produise pas de compensation non voulue de l'usure. A cet effet, il peut par exemple être prévu d'agencer l'élément de coopération sur le boîtier dans une première position dans laquelle le tronçon de coopération ne peut pas entrer en coopération avec le tronçon de détection, et dans une deuxième position dans laquelle le tronçon de coopération peut entrer

en coopération avec le tronçon de détection.

Dans un autre mode de réalisation, l'autre composante peut comprendre

le volant à inertie.

Pour garantir, par exemple lorsqu'on exécute des travaux de maintenance, ou bien lors du transport, avant que le groupe structurel à plaque de pression soit relié à un volant à inertie ou similaire, qu'un déplacement excessif de l'élément de blocage/détection ultérieure mène à un déplacement de compensation d'usure d'autant plus important, on propose également de prévoir un agencement à limitation du trajet de

réglage maximum pour l'élément d'arrêt.

Dans ce cas, l'agencement à limitation du trajet de réglage maximum peut comprendre un élément de blocage, de préférence une saillie de blocage, sur l'élément d'arrêt et un élément de blocage complémentaire, de préférence un évidement de blocage, sur ledit au moins un élément

de rattrapage d'usure.

Dans un mode de réalisation du groupe structurel à plaque de pression de l'invention, on peut prévoir que l'élément de blocage/détection soit

agencé de façon à s'étendre sensiblement radialement.

Par exemple, l'élément de blocage/détection peut être monté par une région radialement intérieure sur l'une des composantes, et comporte, dans une région radialement extérieure, le tronçon de détection et/ou le

tronçon de blocage.

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Dans une variante de réalisation, on peut prévoir que l'élément de blocage/détection soit agencé de façon à s'étendre sensiblement en direction périphérique. En particulier, lors de l'utilisation d'un élément de blocage/détection réalisé avec un matériau élastique, qui doit présenter une longueur minimum déterminée afin de lui permettre un trajet de déformation suffisant, une telle configuration présente l'avantage de nécessiter un espace radial inférieur, de sorte que l'ouverture centrale d'une plaque de pressage, lorsque celle-ci forme l'une des composantes, peut être plus grande, afin de pouvoir utiliser par exemple un disque d'embrayage avec des amortisseurs

d'oscillations de torsion, ou similaires.

Dans un tel mode de réalisation, on peut prévoir que l'élément de blocage/détection soit monté dans une première région périphérique terminale sur l'une des composantes, et comporte, dans une deuxième région périphérique terminale, le tronçon de détection et/ou le tronçon

de blocage.

L'élément de blocage/détection peut comprendre un tronçon de corps de base qui s'étend sensiblement en direction périphérique, depuis lequel dépasse sensiblement radialement le tronçon de détection et/ou

le tronçon de blocage dans la deuxième région périphérique terminale.

En outre, pour empêcher que l'élément de blocage/détection tourne par rapport à celle des composantes sur laquelle il est monté, on peut encore prévoir un agencement antirotation pour bloquer l'élément de blocage/détection à l'encontre d'une rotation par rapport à l'une des composantes. L'agencement antirotation peut par exemple comprendre un tronçon de blocage, lequel est prévu sur une région terminale de l'élément de blocage/détection et coopère avec un tronçon de blocage

complémentaire sur l'une des composantes.

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Dans des embrayages à friction dans lesquels, comme décrit précédemment, on peut procéder automatiquement à la compensation d'une usure qui se produit dans la région de garnitures de friction du disque d'embrayage par déplacement de composantes quelconques d'un dispositif de rattrapage d'usure, on rencontre fondamentalement le problème que, par exemple lorsqu'on remplace après usure totale des garnitures de friction le disque d'embrayage par un nouveau disque d'embrayage avec des garnitures de friction non usées, diverses composantes dans la région du dispositif de rattrapage d'usure ne sont pas dans une situation qui correspond à une telle condition neuve, non usée, des garnitures de friction. Il peut en résulter le problème que l'accumulateur de force, c'est-à-dire par exemple un ressort à membrane, ne peut pas fonctionner dans la plage de positions souhaitée lors du fonctionnement ultérieur, et que l'on ne dispose par conséquent pas d'une caractéristique élastique correspondante souhaitée. Afin de traiter ce problème, selon un autre aspect de la présente invention, on propose un groupe structurel à plaque de pression, en particulier pour un embrayage à friction de véhicule automobile avec compensation automatique de l'usure, qui comprend: - un boîtier fixé ou susceptible d'être fixé sur un volant à inertie en vue d'une rotation commune autour d'un axe de rotation, - une plaque de pressage agencée sensiblement solidaire en rotation dans le boîtier, et capable de translation axiale par rapport à celui-ci, - un accumulateur de force, de préférence un ressort à membrane, qui s'appuie d'une part sur le boîtier et d'autre part sur la plaque de pressage et qui pousse la plaque de pressage en direction d'un côté du boîtier qui est prévu pour la liaison avec le volant à inertie, - un dispositif de rattrapage d'usure agencé dans le trajet d'appui de l'accumulateur de force entre l'accumulateur de force et l'une des composantes que sont le boîtier et la plaque de pressage, avec au moins un élément de rattrapage capable de se déplacer en vue de la compensation d'usure, et précontraint dans une direction de compensation d'usure, - au moins un agencement de détection de jeu pour la détection d'une usure de garnitures de friction d'un disque d'embrayage serré ou susceptible d'être serrée entre la plaque de pressage et le volant à inertie.

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Le groupe structurel à plaque de pression comprend encore un agencement de rappel, au moyen duquel le dispositif de rattrapage d'usure peut être amené dans une position qui correspond à une condition de moindre usure. De cette manière, on peut s'assurer que, par exemple à la suite du remplacement d'un disque d'embrayage, la totalité de l'embrayage du groupe structurel à plaque de pression sera alors placé à nouveau dans une condition de moindre usure, le dispositif de rattrapage d'usure soit également ramené de manière correspondante dans une condition associée, que ce dispositif occupe lorsque les valeurs relatives à l'usure

sont également plus faibles, ou bien lorsqu'il n'y a aucune usure.

On peut par exemple prévoir à cet effet que, au moyen de l'agencement de rappel, ledit au moins un élément de rattrapage pourra être amené depuis une position de départ, en direction de rappel, jusque dans une position qui correspond à une condition d'usure plus faible que la position de départ. En outre, la position de départ peut être une position d'usure dudit au moins un élément de rattrapage que celui-ci occupe lorsqu'on est en présence de l'usure maximum possible, ou bien une

position dans la région de cette position d'usure.

On peut encore prévoir que ledit au moins un élément de rattrapage puisse être amené par l'agencement de rappel jusque dans une position exempte d'usure, que celui-ci occupe lorsqu'il n'y a aucune usure, ou

sensiblement aucune usure.

Pour permettre d'une manière simple le rappel dans une condition qui est correspond à une moindre mesure, l'agencement de rappel peut comprendre au moins un élément d'entraînement, lequel peut être mis en déplacement par un organe d'entraînement, de préférence un outil d'entraînement, et dont le déplacement peut être converti en un

déplacement de rappel dudit au moins un élément de rattrapage.

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La coopération entre l'élément d'entraînement et l'élément de rattrapage peut avoir lieu en prévoyant que l'élément de rattrapage présente une formation d'attaque, de préférence une denture, laquelle est en contact d'entraînement avec une formation d'attaque complémentaire, de préférence une denture, sur ledit au moins un élément d'entraînement. Dans une structure particulièrement simple et de fonctionnement efficace, ledit au moins un élément de rattrapage peut comprendre une bague de rattrapage qui présente une denture au moins dans la région dudit au moins un élément d'entraînement, et cet élément d'entraînement peut comprendre un pignon d'entraînement qui engrène

avec la denture de la bague de rattrapage.

Ledit au moins un élément d'entraînement est de préférence porté sur

l'une des composantes.

Afin de pouvoir procéder au rappel également dans la condition assemblée du groupe structurel à plaque de pression, en propose que ledit au moins un élément d'entraînement comporte une formation d'attaque pour outil, accessible de préférence depuis l'extérieur du

groupe structurel à plaque de pression.

Dans le groupe structurel à plaque de pression selon l'invention, on prévoit de préférence que l'agencement de détection de jeu comprenne: - un élément de blocage/détection, monté sur l'une des composantes, ledit élément étant précontraint par un tronçon de blocage contre le dispositif de rattrapage d'usure, et sollicitant celui-ci pour empêcher un mouvement dudit au moins un élément de rattrapage d'usure dans la direction de rattrapage d'usure, et ledit élément étant en coopération ou pouvant être amené en coopération par un tronçon de détection avec une autre composante ou un autre groupe structurel susceptible de se déplacer par rapport à une première composante lors de l'apparition d'une usure, afin de détecter ladite usure, dans lequel lors de l'apparition d'une usure, l'élément de blocage/détection est susceptible d'être amené par la coopération avec l'autre composante dans une position afin de libérer ledit au moins un élément de rattrapage en vue

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d'un déplacement dans la direction de rattrapage d'usure, et comprenant en outre: un élément d'arrêt, au moyen duquel, lors de l'amenée de l'élément de blocage/détection dans sa position pour libérer ledit au moins un élément de rattrapage, l'élément de blocage/détection est susceptible d'être arrêté à l'encontre d'un déplacement dans sa direction de précontrainte. Dans une telle structure, il est alors possible, au moyen de l'agencement de rappel, d'amener l'élément d'arrêt dans une position, laquelle est sensiblement associée à la position du dispositif de rattrapage d'usure

que celui-ci occupe après avoir exécuté une opération de rappel.

Cela peut être par exemple réalisé en prévoyant que l'élément d'arrêt, lors du déplacement dudit au moins un élément de rattrapage, soit susceptible d'être déplacé dans la direction de rappel par ledit au moins

un élément de rattrapage.

Pour pouvoir ici proposer une structure aussi simple que possible, on propose que ledit au moins un élément de rattrapage et/ou l'élément d'arrêt comporte une saillie d'entraînement, laquelle s'engage avec un jeu de déplacement dans la direction de rattrapage, ou respectivement dans la direction de rappel, dans un évidement d'entraînement dans

l'autre élément respectif.

On prévoit de préférence en outre dans le groupe structurel à plaque de pression selon l'invention que, au moyen de l'agencement de rappel, ledit au moins un agencement de détection de jeu puisse être amené

dans une position qui correspond à une condition de moindre usure.

Cela peut être par exemple réalisé de manière simple en prévoyant que, au moyen de l'agencement de rappel, l'arrêt de l'élément de blocage/détection à l'encontre d'un déplacement dans sa direction de

précontrainte peut être annulé.

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La présente invention sera décrite en détail dans ce qui suit en se référant aux dessins ci-joints qui concernent des modes de réalisation préférés. Dans ces dessins: la figure 1 montre une vue en coupe longitudinale partielle d'un groupe structurel à plaque de pression selon l'invention; la figure 2 montre une coupe axiale du groupe structurel à plaque de pression de la figure 1, dans la direction d'observation Il à la figure 1, dans laquelle on a omis le boîtier afin de simplifier la représentation; la figure 3 montre une vue latérale d'un élément d'arrêt prévu dans le groupe structurel à plaque de pression selon l'invention; la figure 4 montre une vue, correspondant à la figure 1, d'une variante de réalisation d'un groupe structurel à plaque de pression; la figure 5 montre une vue, correspondant à la figure 1, d'un autre mode de réalisation du groupe structurel à plaque de pression selon l'invention; la figure 6 montre une vue axiale partielle d'une plaque de pressage, avec le dispositif de rattrapage prévu sur celle-ci, selon un autre mode de réalisation; la figure 7 montre une vue du dispositif de rattrapage de la figure 6, vu radialement depuis l'extérieur; la figure 8 montre une vue simplifiée sur un autre mode de réalisation d'un élément d'arrêt selon l'invention; la figure 9 montre une vue de dessus sur une plaque de pressage avec un dispositif de rattrapage d'usure et un élément d'arrêt selon une autre variante de réalisation; la figure 10 montre une coupe longitudinale partielle du mode de réalisation illustré dans la figure 9; la figure 11 montre une vue de côté d'un élément de blocage/déterminationque l'on emploie dans le mode de réalisation des figures 9 et 10; la figure 12 montre une vue en perspective d'un groupe structurel à plaque de pression, tel celui qui est montré dans les figures 9 et 10, mais en omettant le boîtier ainsi que le ressort à membrane, et l'on peut y voir en supplément un agencement de rappel;

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la figure 13 montre une vue en coupe le long d'une ligne XIII-XIII à la figure 12; la figure 14 montre une vue de détail agrandie de la représentation de la figure 12 dans la région de l'élément d'arrêt; la figure 15 montre une vue partielle agrandie la représentation de la figure 12 dans la région de l'agencement de rappel; et la figure 16 montre une vue, correspondant à la figure 12, du groupe

structurel à plaque de pression avec ressort à membrane.

La figure 1 montre en coupe longitudinale une partie d'un groupe structurel à plaque de pression 10 selon l'invention. Le groupe structurel 10 comprend un boîtier 12, qui est assemblé d'une manière connue par elle-même, à un volant à inertie 14, illustré de manière schématique à la figure 1, pour former un embrayage à friction de véhicule automobile, c'est-à-dire qu'ils sont reliés solidairement en rotation. Le boîtier 12 est alors capable de tourner conjointement avec le volant à inertie 14 autour d'un axe de rotation A. Dans le boîtier 12 est agencée une plaque de pressage 16, capable de translation en direction de l'axe de rotation A, mais reliée solidairement en rotation avec le boîtier 12 au moyen de ressorts à lame tangentiels, ou similaires. Entre une surface de friction 18 de la plaque de pressage 16 et le volant à inertie 14 il est possible de serrer un disque d'embrayage 20, illustré de manière schématique, avec ses garnitures de friction 22 dans la situation embrayée. Un ressort à membrane 24, qui forme un accumulateur de force dans le mode de réalisation illustré, s'appuie dans une région médiane dans le sens radial, d'une manière connue, par des bagues en fil 26 sur le boîtier, et ces bagues en fil 26 avec le ressort à membrane 24 interposé, sont portées par des goujons de maintien non représentés sur le boîtier 12. A l'extérieur dans le sens radial, le ressort à membrane 24 repousse un dispositif de rattrapage d'usure 28, de sorte que celui-ci est pressé entre le ressort à membrane 24 et la plaque de pressage 16 sur le côté détourné du volant à inertie 14. Dans le mode de réalisation illustré, le dispositif de rattrapage d'usure 28 comprend deux bagues de rattrapage 30 et 32. La bague de rattrapage 30 est sollicitée par le ressort à membrane 24, et la bague de

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Z/sz rattrapage 32 est située axialement entre la bague de rattrapage 30 et la plaque de pressage 16. Au niveau de leurs régions de surface en contact mutuel, les bagues de rattrapage 30 et 32 présentent en direction périphérique des configurations en dents de scie complémentaires, de sorte que lorsque leurs surfaces en dents de scie respectives sont en contact mutuel, les bagues de rattrapage 30 et 32 sont capables de se

déplacer l'une par rapport à l'autre en direction périphérique, c'est-à-

dire que ces surfaces en dents de scie coulissent l'une sur l'autre lors d'une rotation relative des bagues de rattrapage 30 et 32, et en raison de leur disposition en oblique, elles mènent à ce que lors d'une rotation relative, l'extension axiale totale du dispositif de rattrapage d'usure 28 est agrandie. Les deux bagues de rattrapage 30 et 32 sont précontraintes l'une par rapport à l'autre en direction périphérique d'une manière

connue par un ou plusieurs ressorts 33 qui tendent à les faire tourner.

Sur la plaque de pressage 16 est encore prévu un agencement détecteur de jeu 34, qui comprend sensiblement un élément de ressort à lame 36 fixé sur la plaque de pressage 16. L'élément de ressort à lame 36 est fermement vissé sur la plaque de pressage 16 dans sa région terminale intérieure dans le sens radial 37 par un goujon à vis 38, ou similaire, avec interposition d'un élément d'appui 40. En particulier, la liaison entre le ressort à lame 36 et la plaque de pressage 16 est telle que l'élément de ressort à lame 36 est maintenu sans faculté de rotation, c'est-à-dire qu'il n'est pas capable de tourner autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation A. Dans une région radialement extérieure 42, qui forme un tronçon de blocage de l'élément de ressort à lame 36, l'élément de ressort à lame 36 repose sur la bague de rattrapage 30, de sorte que le dispositif de rattrapage d'usure 28 est serré en direction axiale entre l'élément de ressort à lame 36 et la plaque de pressage 16 sous la force de précontrainte élastique de l'élément de ressort à lame 36. La force de précontrainte de l'élément de ressort à lame 36 est ainsi choisie que, indépendamment de l'état d'usure, qui sera décrit plus loin, cette force de précontrainte suffit toujours à empêcher une rotation relative des bagues de rattrapage 30 et 32 sous l'effet de précontrainte

du ressort 33.

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On reconnaît en particulier dans les figures 1 et 2 que l'élément de ressort à lame 36 s'engage dans la région de son tronçon de blocage 42 dans un renfoncement 44 de la bague de rattrapage 30. Ainsi, grâce à la fixation antirotation de l'élément de ressort à lame 36 sur la plaque de pressage 16, la bague de rattrapage 30 est également bloquée à l'encontre d'une rotation par rapport à la plaque de pressage 16; lors d'une compensation d'usure, qui sera décrite plus loin, seule la bague de rattrapage 32 est capable de tourner par rapport à la plaque de pressage 16 autour de l'axe de rotation A, et ainsi également par rapport à la

bague de rattrapage 30.

Sur le boîtier 12 est également monté un goujon de coopération 46, qui s'étend en direction axiale sur la plaque de pressage 16, et qui se termine dans la région du dispositif de rattrapage d'usure 28. Dans cette région terminale, le goujon de coopération 46 est excentré par rapport à son axe longitudinal L, c'est-à-dire qu'il est réalisé sans symétrie de révolution, et il présente un tronçon de coopération 48. En vue de la coopération, celui-ci est réalisé avec un tronçon de détection 50 de l'élément de ressort à lame 36, qui s'étend en direction radiale au-delà

du dispositif de rattrapage d'usure 28.

Entre la plaque de pressage 16 et l'élément de ressort à lame 36, il est encore prévu un élément d'arrêt 52, qui présente une configuration allongée en forme de coin, comme on peut le voir dans la figure 3. Ici, l'élément d'arrêt 52 présente une première surface de coin 54, au moyen de laquelle il repose sur la plaque de pressage 16 directement radialement à l'intérieur du dispositif de rattrapage d'usure 28, et s'étend en direction périphérique le long d'une partie des bagues et de rattrapage 30 et 32. Au niveau d'une deuxième surface de coin 56, l'élément de ressort à lame 36 vient en contact de la manière qui est décrite ci-après. L'élément d'arrêt 52 est déplaçable en direction périphérique et il est sous la précontrainte d'un ressort de précontrainte , qui s'engage par une région terminale dans une ouverture 58 de l'élément d'arrêt 52 et qui par une autre région terminale est accroché à une autre composante, comme par exemple l'extrémité du ressort 33 qui est accrochée à la bague de rattrapage 32. Dans le mode de réalisation illustré, le ressort 60 est un ressort hélicoïdal de traction. On

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remarquera que le ressort 33 tout comme le ressort 66 peuvent être réalisés respectivement sous forme de ressorts hélicoïdaux de

compression, ou sous forme de ressorts hélicoïdaux de traction.

Dans ce qui suit, on va décrire le mode de fonctionnement du groupe structurel à plaque de pression 10 selon l'invention lorsque se produit

une usure.

Dans une situation dans laquelle les garnitures de friction 22 du disque d'embrayage 20 ne sont pas usées, le tronçon de détection 50 n'est pas appliqué contre le tronçon de coopération 48 du goujon de coopération 46, ou bien il est appliqué sans précontrainte. Par exemple lors d'une opération d'embrayage, s'il se produit une usure des garnitures de friction 22, ce qui signifie que l'extension axiale de celles-ci dans la région entre la plaque de pressage 16 et le volant à inertie 14 est réduite, la plaque de pressage se déplace dans son ensemble avec les composants agencés sur elle-même, et le dispositif de rattrapage d'usure 28 sous la précontrainte du ressort à membrane 24 en direction axiale vers le volant à inertie 14. Lorsque l'usure est suffisamment élevée, le tronçon de détection 50 vient ici en contact contre le tronçon de coopération 48, et dans cette région terminale l'élément de ressort à lame 36 est empêché de poursuivre son déplacement en direction axiale conjointement avec la plaque de pressage 16. Quand l'usure est suffisamment importante, l'élément de ressort à lame 36 se soulève alors avec son tronçon de blocage 42 vis-à-vis de la bague de rattrapage , de sorte qu'il se produit un intervalle axial entre la bague de rattrapage 30 et le tronçon de blocage 42. De manière correspondante, l'élément de ressort à lame 36 se soulèverait de la surface de coin 56 de l'élément d'arrêt 52 si l'élément d'arrêt 52 n'était pas sous la précontrainte du ressort 60 et, lors de ce déplacement relatif axial entre l'élément de ressort à lame 36 dans sa région radialement extérieure et la plaque de pressage 16, il se déplacerait si loin en direction périphérique que cette distance axiale augmentée sera à nouveau comblée par l'élément d'arrêt 52. Dans cette situation, le dispositif de rattrapage d'usure 28 n'est désormais plus sollicité par l'élément de ressort à lame 36, mais en raison du fait que l'embrayage est en

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situation embrayée, il reste encore sollicité par le ressort à membrane 24. Ce n'est que lors d'une opération de débrayage ultérieure, dans laquelle le ressort à membrane 24 est déplacé radialement vers l'intérieur en direction du volant à inertie 14, dans le mode de réalisation illustré, et qu'il est par conséquent déplacé en éloignement du volant à inertie 14 en direction radiale vers l'extérieur, et libère au moins partiellement alors le dispositif de rattrapage d'usure 28, que le dispositif de rattrapage d'usure 28 peut alors, en raison de l'effet de précontrainte du ressort 33, compenser l'intervalle qui se produit entre l'élément de ressort à lame 36, c'est-à-dire le tronçon de blocage 42 de celui-ci, et la bague de rattrapage 30, par rotation de la bague de rattrapage 32. Lors de cette rotation de la bague de rattrapage 32, les bagues de rattrapage 30 et 32 coulissent l'une contre l'autre par leurs surfaces obliques, de sorte que la bague de rattrapage 30 est déplacée axialement aussi loin qu'elle revient buter contre l'élément de ressort à lame 36. Grâce à cela, on compense donc exactement l'usure qui a été précédemment détectée par le soulèvement de l'élément de ressort à lame 36 depuis le dispositif

de rattrapage d'usure 28.

Lors de l'opération de débrayage, la plaque de pressage 16 se déplace en éloignement du volant à inertie 14 sous l'action de précontrainte des ressorts à lame tangentiels (non représentés). Ici, le tronçon de détection 50 de l'élément de ressort à lame 36 se soulève également du tronçon de coopération 48 du goujon de coopération 46. Etant donné que l'élément d'arrêt 52 s'est déjà auparavant déplacé jusque dans une position dans laquelle l'élément de ressort à lame 36, soulevé depuis le dispositif de rattrapage d'usure 28, empêche à l'encontre d'un mouvement en retour jusque dans la position de départ appliquée en appui sur le dispositif de rattrapage d'usure 28, on peut effectivement compenser l'usure qui s'est produite par augmentation de l'extension

axiale du dispositif de compensation d'usure 28.

Lors d'une opération d'embrayage ultérieure, la totalité de l'extension axiale de l'unité formée par le dispositif de rattrapage d'usure 28, par la

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plaque de pressage 16 et par le disque d'embrayage 20 avec ses garnitures de friction 22, entre la région d'appui du ressort à membrane 24 sur la bague de rattrapage 30 et la surface des garnitures de friction 22 en appui contre le volant à inertie 14, correspond à l'état non usé des garnitures de friction 22. Dans le groupe structurel à plaque de pression selon l'invention, la force de précontrainte assurée par l'élasticité de l'élément de ressort à lame 36 peut être ainsi réglée que, pour toute position axiale de l'élément de ressort à lame 36, c'est-à-dire indépendamment de l'extension axiale effective du dispositif de rattrapage d'usure 28, elle est supérieure à la force de précontrainte assurée par le ressort 33 pour le dispositif de rattrapage d'usure 28. On ne doit ici pas prêter attention à un équilibre entre ces deux ressorts étant donné qu'une compensation de l'usure est exécutée jusqu'à ce que la bague de rattrapage 30 revienne en butée contre le tronçon de blocage 42 de l'élément de ressort à lame 36. De préférence, la réalisation est telle que l'élément de ressort à lame 36 présente dans la région de travail, c'est-à-dire dans la région entre les garnitures de friction non usées et l'usure maximum des garnitures de friction, sensiblement la même force d'appui contre la bague de rattrapage 30. Il est aussi possible de prévoir que la force

d'appui de l'élément de ressort à lame 36 diminue.

On peut voir que lors de l'exécution de la compensation d'usure, l'élément d'arrêt 52 tout comme la bague de rattrapage 32 se déplacent

dans la même direction et approximativement dans la même mesure.

Etant donné que le ressort 60 est cependant fixé par une région terminale sur l'élément d'arrêt 52, et qu'il est fixé par son autre région terminale par rapport à la bague de rattrapage 32, le ressort 60 reste par conséquent approximativement dans une même position de montage, indépendamment des opérations de compensation d'usure exécutées, de sorte que l'on obtient approximativement la même force de

précontrainte pour l'élément d'arrêt 52 sur la totalité de la durée de vie.

Puisque l'élément de ressort à lame 36 est appliqué contre la surface de coin 56 et que l'on produit alors sur l'élément d'arrêt 52 une force de poussée qui s'oppose à la force de précontrainte du ressort'60, il est avantageux de réaliser, comme montré dans la figure 2, l'élément

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d'arrêt 52 avec un gradin, ou une denture 62, dans la région de sa surface en coin 56. Les gradins individuels d'une sorte d'escalier peuvent alors être disposés respectivement parallèlement à la surface en coin 54, de sorte que l'on ne produit pas de force de poussée agissant en direction périphérique. Dans le cas de la réalisation sous forme de denture, on peut prévoir une denture complémentaire sur le tronçon de blocage 42 de l'élément de ressort à lame 36, de sorte qu'il existe ici un engagement à coopération de formes entre l'élément de ressort à lame 36 et l'élément d'arrêt 52. De façon générale, l'angle du coin de

l'élément d'arrêt 52 est cependant ainsi choisi que l'on obtient un auto-

coincement. Comme illustré à la figure 3, l'élément d'arrêt 52 peut être réalisé sous

forme d'un composant qui présente une extension périphérique limitée.

Il est cependant aussi possible de le réaliser sous forme d'élément annulaire, qui présente alors les surfaces respectives en coin dans la région de l'élément de ressort à lame 36. On remarquera que l'on peut prévoir plusieurs éléments de ressort à lame 36 de ce genre répartis sur la périphérie, lesquels peuvent alors coopérer avec des éléments d'arrêt 52 correspondants, ou des surfaces en coin d'un élément d'arrêt de forme annulaire. De même, l'élément de ressort à lame 36 peut être remplacé par un élément rigide, monté radialement à l'intérieur contre la plaque de pressage 36 avec faculté de pivotement autour d'un axe de rotation disposé en direction périphérique, et précontrainte en direction de la bague 30 par un ressort qui attaque d'une part la plaque de pressage 16 et d'autre part l'élément rigide. Lorsque ce ressort est ici réalisé sous la forme d'un ressort hélicoïdal de traction qui s'étend sensiblement dans la direction axiale, on peut alors s'assurer que lors du pivotement de l'élément rigide, la variation de la force du ressort, qui se produit lors d'une augmentation ou d'une variation de l'angle de

pivotement, reste sensiblement toujours constante.

Le tronçon de détection 50 peut par exemple être également une région située entre la région de montage de l'élément de ressort à lame 36 sur la plaque de pressage et le tronçon de blocage 52; dans ce cas, le goujon de coopération doit simplement être agencé radialement à l'intérieur du dispositif de rattrapage d'usure 28. Dans ce cas, on devrait

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prévoir une ouverture traversante correspondante dans le ressort à

membrane 24.

En raison de la réalisation excentrique du goujon de coopération 46 dans la région du tronçon de coopération 48, on peut faire tourner

celui-ci entre deux positions afin d'obtenir un blocage pour le transport.

Une première position est une position dans laquelle le tronçon de coopération 48, que l'on voit à la figure 1, n'est pas en chevauchement avec le tronçon de détection 50. Dans cette position, un déplacement axial de la plaque de pressage 16 ne peut alors pas mener au soulèvement de l'élément de ressort à lame 36 depuis le dispositif de rattrapage d'usure 28. Cela signifie que, dans une situation de transport avant l'assemblage avec le volant à inertie 14, il ne peut pas se produire de "compensation d'usure" non désirée par soulèvement de l'élément de ressort à lame 36 depuis la bague de rattrapage 30. Si l'on fait alors tourner le goujon de coopération jusque dans la position montrée à la figure 1, et qu'on le fixe ou qu'on le bloque contre le boîtier 12 à l'aide d'un écrou, ou similaire, on peut alors exécuter la compensation automatique de l'usure au moyen de l'élément de ressort à lame 36 et

des autres composantes décrites ci-dessus.

Les figures 6 et 7 montrent un développement du mode de réalisation illustré dans les figures 1 à 3. Ici, les composants qui correspondent aux composants précédemment décrits sont désignés avec les mêmes

chiffres de référence.

On peut voir dans les figures 6 et 7 un agencement de limitation de course maximum 80 pour l'élément d'arrêt 52. Cet agencement 80 est formé d'une part par un évidement périphérique 82 dans la bague de rattrapage rotative 32 et d'autre part par une saillie 84 prévue sur l'élément d'arrêt 52 et s'engageant dans cet évidement 82, et l'extension périphérique de la saillie 84 est plus petite que l'extension correspondante de l'évidement 82. Ainsi, seul un mouvement relatif limité de l'élément d'arrêt 52 par rapport à la bague de rattrapage 32 est possible, dont la mesure est supérieure aux mouvements relatifs qui se

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produisent en service normal, c'est-à-dire en circulation, entre l'élément

d'arrêt 52 et la bague de rattrapage 32 lorsque se produit une usure.

Lorsqu'on exécute des travaux de maintenance, ou bien lors du transport du groupe structurel à plaque de pression séparé du volant à inertie, on empêche cependant grâce à cela un mouvement de compensation indésiré et excessif. En fait, si l'on sépare le groupe structurel à plaque de pression 10 depuis le volant à inertie 14 et que l'on ne prend alors pas de précautions pour que l'élément de ressort à lame 36 ne vienne pas buter contre le tronçon de coopération 48, le mouvement de déplacement qui se produit alors et qui est induit par le ressort à membrane 24, mène à un déplacement en direction axiale de la plaque de pressage 16 à l'encontre de l'effet de la force des ressorts à lame tangentiels qui relient la plaque de pressage 16 avec le boîtier 12, et l'élément de ressort à lame 36 vient simultanément buter contre le tronçon de coopération 48, et se soulève depuis le dispositif de rattrapage d'usure 28. Étant donné que dans cette situation le dispositif de rattrapage d'usure 28 est bloqué par l'effet de la force des ressorts à lame tangentiels à l'encontre d'un déplacement indésiré (ce déplacement peut seulement se produire en circulation, et les mouvements de secousses qui se produisent alors dans le système d'entraînement induisent le mouvement relatif des bagues de rattrapage malgré la présence de la force de serrage), l'élément d'arrêt 52 est alors repoussé dans l'intervalle alors réalisé entre l'élément de ressort à lame 36 et la plaque de pressage 16, mais il est bloqué à l'encontre d'un déplacement excessif par venue en butée de la saillie 84 contre les bordures périphérique de l'évidement 82. Lorsqu'on assemble le groupe structurel à plaque de pression 10 avec le volant à inertie 14, l'élément de ressort à lame 36 se déplace alors à nouveau en direction du dispositif de rattrapage 28, ou respectivement de l'élément d'arrêt 52, et il est bloqué à l'encontre d'une poursuite du déplacement, déjà avant la venue en contact contre la bague de rattrapage 30, en correspondance du déplacement qui s'est produit de l'élément d'arrêt 52. Lorsqu'on actionne à nouveau l'embrayage, on exécute alors certes une compensation d'usure qui correspond à ce déplacement de positionnement maximum possible de l'élément d'arrêt 52, et cette compensation est cependant acceptable dans le cadre du maintien des

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caractéristiques élastiques du ressort à membrane 24 à une valeur constante. Ce qui est cependant important, c'est que lors de l'exécution de travaux de maintenance ou similaire, l'élément d'arrêt 52 ne soit pas capable de combler la totalité de l'intervalle apparu entre l'élément de ressort à lame 36 et la plaque de pressage 16, ce qui aurait pour conséquence l'exécution d'un mouvement de compensation d'une ampleur indésirée pendant le fonctionnement ultérieur. On voit encore à la figure 6 que l'on a prévu sur l'élément de ressort à lame 36, c'est-à-dire le tronçon de détection du détecteur de jeu, un tronçon de maintien 92 qui pousse radialement à l'intérieur contre l'élément d'arrêt 52 et maintient par conséquent celui-ci en contact contre la surface intérieure des bagues de rattrapage 30 et 32. Ainsi, on peut empêcher que l'élément d'arrêt 52 soit légèrement tiré radialement vers l'intérieur sous l'action du ressort

, en particulier lorsqu'il n'existe aucune force d'inertie.

La figure 4 montre une variante de réalisation du groupe structurel à plaque de pression de l'invention. Les composants qui correspondent aux composants décrits précédemment en ce qui concerne la structure ou la fonction sont désignés par les mêmes chiffres de référence, avec addition de l'indice "a". Dans ce qui suit, on va se consacrer essentiellement aux différences structurelles vis-à-vis du mode de

réalisation des figures 1 à 3.

On peut voir dans la figure 4 que l'élément de ressort à lame 36a est prolongé au-delà de son tronçon de blocage 42a, et jusqu'au-delà de la bordure périphérique extérieure de la plaque de pressage 16a, et qu'il est recourbé à cet emplacement en direction du volant à inertie 14a. Un tronçon qui s'étend approximativement axialement forme alors le tronçon de détection 50a. Lors de l'apparition d'une usure, et réduction correspondante de l'extension axiale des garnitures de friction 22a, ce tronçon de détection 50a vient en contact avec le volant à inertie 14a, et mène à ce que l'élément de ressort à lame 36a ne peut pas suivre, dans la région de son tronçon de blocage 42a, le déplacement de la plaque de pressage 16a et par conséquent du dispositif de rattrapage d'usure 28a

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en direction du volant à inertie 14a. Lors de l'apparition d'une usure, il soulève alors le tronçon de blocage 42a à son tour depuis l'élément annulaire 30a, et l'élément d'arrêt 52a se déplace en direction périphérique de telle sorte qu'il comble l'écart agrandi ainsi produit entre la plaque de pressage 16a et l'élément de ressort à lame 36a dans la région du tronçon de blocage 42a. La fonction lors de l'apparition d'une usure et lors de l'exécution de la compensation d'usure correspond à celle qui a été précédemment décrite en relation avec le

mode de réalisation des figures 1 à 3.

Une autre variante de réalisation du groupe structurel à plaque de pression de l'invention est montrée dans la figure 5. Dans cette figure, les composants qui correspondent aux composants décrits dans ce qui précède en se reportant aux figures 1 à 3 sont désignés avec les mêmes chiffres de référence avec addition de l'indice "b". Dans ce qui suit, on

se consacrera de nouveau simplement aux différences structurelles.

Dans le mode de réalisation illustré à la figure 5, l'élément de ressort à lame 36b est de nouveau prolongé radialement vers l'extérieur au-delà de son tronçon de blocage 42b qui attaque l'élément annulaire 30b, et recourbé en éloignement du volant à inertie 14b. Par ce tronçon recourbé 66b, qui s'étend alors approximativement axialement, l'élément de ressort à lame 36b traverse une ouverture 68b dans le boîtier 12b. Au niveau de la face extérieure du boîtier 12b, l'élément de ressort à lame 36b est à nouveau recourbé approximativement en direction radiale, et au moyen de son tronçon recourbé 70b, il forme le tronçon de détection 50b. Celui-ci engage par l'arrière le boîtier 12b au niveau de la face extérieure, de sorte que le boîtier 12b forme, dans la région de surface 72b qui entoure l'ouverture 68b, le tronçon de coopération contre lequel l'élément de ressort à lame 36b peut venir en contact avec son tronçon de détection 50b lors de l'apparition d'une usure des garnitures de friction 22b. Lorsque se produit une telle venue en contact et lors de la poursuite d'un mouvement de la plaque de pressage 16b vers le volant à inertie 14b, l'élément de ressort à lame 36b avec son tronçon de détection 42b est à nouveau soulevé de la bague de rattrapage 30b, comme déjà décrit dans ce qui précède. La

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fonction de compensation de l'usure correspond à nouveau à celle qui a

été précédemment décrite.

Dans le mode de réalisation de la figure 5, il est également possible que l'élément de ressort à lame 36b s'étende simplement radialement vers l'extérieur, et qu'il traverse, ou respectivement qu'il s'engage dans, une ouverture prévue dans le tronçon de paroi approximativement axial du

boîtier 12b.

La figure 8 montre une variante de réalisation d'un élément d'arrêt 52c qui peut venir en coopération d'arrêt avec l'élément de ressort à lame 36c. L'élément d'arrêt 52c est réalisé sous forme angulaire avec un premier bras 86c, lequel peut être par exemple fixé contre la plaque de pressage, et un deuxième bras 88c, lequel porte une denture 90c en forme de dents de scie, du côté tourné vers l'élément de ressort à lame 36c. Ici, les dents de scie sont ainsi orientées qu'elles permettent en cas d'usure un déplacement relatif de l'élément de ressort à lame 36c en direction de la flèche R à la figure 8, mais qu'elles empêchent cependant un mouvement de recul en sens opposé à la flèche R. À cet effet, l'élément d'arrêt 52c peut être par exemple réalisé avec l'élasticité d'un ressort, et lors du déplacement en direction R de l'élément de ressort à lame 36c,qui s'engage dans la denture 90c, il peut être repoussé par les flancs obliques des dents, et après avoir dépassé un flanc oblique, retourner élastiquement dans la position illustrée dans la figure 8. Ainsi, on peut aussi empêcher, une fois que s'est produite usure qui a pour conséquence une déviation correspondante de l'élément de ressort à lame 36c, que celui-ci revienne à nouveau dans sa position d'origine après exécution d'une opération de débrayage, avec pour conséquence que l'on peut exécuter une compensation désirée de

d'usure.

Un autre mode de réalisation d'un groupe structurel à plaque de pression selon l'invention est illustré dans les figures 9 à 1 1. Une différence essentielle vis-à-vis des modes de réalisation décrits dans ce qui précède, c'est que l'élément de ressort à lame 36d ici montré, qui forme dans ce cas un élément de blocage/détection, s'étend

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sensiblement en direction périphérique, cependant que dans ce qui

précède la direction d'extension principale était essentiellement radiale.

Cela signifie, comme on peut en particulier le voir dans les figures 9 et , que l'élément de ressort à lame 36d est vissé par une région terminale 102d contre la plaque de pressage, par exemple au moyen

d'un goujon à vis 38d, et qu'il s'étend alors en direction périphérique.

Dans son autre région terminale 104d, il est prévu une saillie radiale, partant d'un tronçon de corps de base 106d, qui forme tout d'abord le tronçon de blocage 42d, lequel repose sur la bague de rattrapage 30d, puis forme alors plus loin radialement vers l'extérieur le tronçon de détection 50d, lequel peut venir en contact contre un élément complémentaire 46d fixé sur le boîtier 12d, lorsque la plaque de pressage i 6d se déplace axialement en direction du volant à inertie et en éloignement du boîtier lors de l'apparition d'une usure. On peut voir ici que l'élément complémentaire 46d est fixé, par exemple au moyen d'un goujon à vis 110 d, contre un côté tourné vers le volant à inertie d'un tronçon en forme de bride du boîtier 12d en dépassement radial vers l'extérieur, et qu'il s'étend radialement vers l'intérieur, ce qui est

également suggéré dans la figure 9 par des lignes en tirets.

Grâce au positionnement de l'élément de ressort à lame 36d contre la face intérieure des bagues de rattrapage 30d et 32d, et à son extension en direction périphérique, on peut ménager une plus grande ouverture centrale dans la plaque de pressage, de sorte que l'on dispose d'un espace structurel plus important pour d'autres composants, par exemple pour un amortisseur d'oscillations de torsion sur un disque de l'embrayage. Cependant, l'élément de ressort à lame 36d dépasse, par le tronçon de blocage 42d et le tronçon de détection 50d, radialement vers l'extérieur au-delà des bagues de rattrapage 30d, afin de coopérer avec un composant côté boîtier pour la détection et pour la compensation de l'usure. De même, dans le mode de réalisation des figures 9 à 11, l'élément d'arrêt 52d est par exemple réalisé en forme de coin et précontraint par le ressort de précontrainte 60d dans une direction dans laquelle il peut pénétrer dans l'intervalle formé après soulèvement du tronçon de blocage 42d depuis la bague de rattrapage 30d, et ainsi bloquer l'élément de ressort à lame dans sa région terminale 104d à

l'encontre d'un mouvement en retour dans sa direction de précontrainte.

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On peut voir dans la figure 10 qu'en partant de sa fixation contre la plaque de pressage 16d, l'élément de ressort à lame 36d est déformé élastiquement axialement afin de produire une force de précontrainte pour le dispositif de rattrapage 28d. Pour augmenter encore cette force de précontrainte, l'élément de ressort à lame 36d présente, dans sa condition détendue montrée dans la figure 11, une déformation ou une conformation préalable en direction opposée, c'est-à-dire que l'on peut prévoir une courbure dans le sens opposé à la direction de flexion prévue, et l'élément de ressort à lame 36d peut être tordu le long de son axe longitudinal, de sorte que le tronçon de blocage 42d et le tronçon de détection 50d sont en particulier également précontraints et préalablement déformés dans une direction opposée à la déformation

qui s'est précédemment produite.

On peut voir dans la figure 9 que l'élément de ressort à lame 36d comporte dans sa région terminale 102d une saillie de sécurité 100d, laquelle est produite par exemple par cintrage d'une patte formée lors de l'estampage. Cette saillie de sécurité 100d s'engage dans une gorge périphérique 108d, dans laquelle d'une part la bague de rattrapage 32d est guidée, et d'autre part l'élément d'arrêt 52d est reçu. De cette manière, on prévoit un blocage antirotation pour l'élément de ressort à lame 36d, bien que l'on n'emploie qu'une seule vis d'arrêt 38d pour des

raisons de coût et de poids.

Étant donné que dans tous les modes de réalisation décrits dans ce qui précède l'élément d'arrêt est agencé immédiatement à côté du dispositif de rattrapage d'usure, on garantit que l'élément d'arrêt viendra en coopération avec la région de l'élément de ressort à lame dans laquelle celui-ci présente le tronçon de blocage. Cela signifie que la position, prévue par l'élément d'arrêt, de l'élément de ressort à lame correspond après apparition d'une usure exactement à la position que devrait présenter l'élément de ressort à lame dans la région de son tronçon de blocage pour la compensation d'usure suivante. Ceci aussi contribue à

une compensation très précise de l'usure détectée.

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Un développement du mode de réalisation décrit dans ce qui précède et en se référant particulièrement aux figures 9 à 11 est illustré dans les figures 12 à 16. Dans le groupe structurel à plaque de pression montré dans ces figures, au dispositif de rattrapage d'usure 28d est associé un agencement de rappel 150d, au moyen duquel, par exemple lorsqu'on remplace un disque d'embrayage usé, l'agencement de rattrapage d'usure 28d, c'est-à-dire la bague de rattrapage 32d, peut être amené dans une position qui est associée à une condition non usée correspondante du disque d'embrayage, afin d'annuler de cette manière la compensation d'usure précédemment exécutée par extension axiale du dispositif de rattrapage d'usure 28d. On reconnaît en particulier dans les figures 12 et 13 que l'agencement de rappel 150d comprend un pignon de rappel 152d porté sur la plaque de pressage 16d en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation du groupe structurel à plaque de pression, dont la denture 154d engrène avec un secteur denté 156d qui s'étend en direction périphérique, lequel est à son tour relié de manière fixe à la bague de rattrapage 32d, ou bien réalisé de manière intégrale avec celle-ci. À ce pignon 152d est fermement relié un tronçon 158d en forme de tige qui traverse, par sa région terminale 160d éloignée du pignon 152d, une ouverture associée 162d dans le ressort à membrane 24d. Cette ouverture 162d est située radialement à l'intérieur de la région qui est recouverte par le boîtier 12d, de sorte que la région terminale 160d est accessible depuis l'extérieur lorsque le groupe structurel à plaque de pression est assemblé. Dans la région terminale 160d, le tronçon en forme de tige 158d présente une formation d'attaque pour un outil, par exemple une configuration à six pans, une configuration en empreinte à six pans, ou similaire, de sorte qu'il est possible d'agir avec un outil correspondant sur le tronçon en forme de tige 158d, et ainsi sur le pignon 152d afin de les faire tourner. Une telle rotation induit une rotation correspondante

de la bague de rattrapage 132d.

Ainsi, lors d'une opération d'entretien, si l'on remplace un disque d'embrayage qui est totalement ou pratiquement totalement usé, cette bague de rattrapage est ramenée, par rotation du pignon 152d et par rotation correspondante de la bague de rattrapage 32d, en partant de cette position départ, c'est-à-dire finalement la position de la bague de

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rattrapage 32d que celle-ci occupe lorsque la compensation maximum possible de l'usure s'est produite, en direction opposée à la direction dans laquelle la bague de rattrapage se déplace lors de l'exécution d'une compensation d'usure, jusque dans une position que celle-ci occupe alors quand le disque d'embrayage associé présente une moindre usure. Cela peut être par exemple une position de la bague de rattrapage 32d que celle-ci occupe quand l'embrayage est à l'état neuf. Étant donné que le mouvement relatif des deux bagues de rattrapage 30d et 32d est uniquement possible lorsque celles-ci ne sont pas coincées entre le ressort à membrane et la plaque d'entraînement, on doit s'assurer, avant exécution d'une telle opération de recul, soit que la sollicitation par le ressort à membrane 24d est annulée, c'est-à-dire que le ressort à membrane 24d soit amené par rapport au boîtier 12d sensiblement dans une position qui correspond à une position de débrayage, soit qu'il n'existe au niveau de la plaque de pressage aucune force en sens opposé à la sollicitation par le ressort à membrane 24d, c'est-à-dire l'on pourrait procéder au recul lorsque le groupe structurel à plaque de pression est séparé du volant à inertie, et que la plaque de pressage est par

conséquent sensiblement libre.

Étant donné que lors de cette exécution d'une opération de rappel au moyen de l'agencement de rappel 150 on doit amener la totalité de l'embrayage à nouveau dans une condition capable de fonctionner, dans laquelle celui-ci présente une caractéristique fonctionnelle, ou une caractéristique effective qui correspond à l'état neuf d'un embrayage, on doit également s'assurer que l'élément d'arrêt 52d sera amené dans une position correspondante, que celui-ci occupe quand l'embrayage est dans une condition de faible usure. Si ce n'était pas le cas, l'élément d'arrêt 52d continuerait à bloquer le détecteur de jeu 34d sous la forme de l'élément de ressort à lame 36d à l'encontre de sa force de précontrainte dans une position qui correspond à une condition de plus forte usure. Si par la suite le dispositif de rattrapage d'usure 28d était libéré, celui-ci serait immédiatement ramené, sous la force de précontrainte produite par le ressort 32d, dans une condition qui correspond à la condition d'usure précédemment occupée. Dans le groupe structurel à plaque de pression de l'invention, on s'assure cependant que conjointement avec le rappel de la bague de rattrapage 32d, l'élément d'arrêt 52d sera amené dans une position que celui-ci

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occupe dans une condition de plus faible usure du groupe structurel à plaque de pression. Cela a lieu au moyen de la saillie 84 décrite en relation avec la figure 7, qui s'engage dans l'évidement associé 82 de la bague de rattrapage 32. Une configuration correspondante est également prévue dans le cas de l'élément d'arrêt 52d des figures 9 à 16. Ainsi, lorsque la bague de rattrapage 32d est déplacée dans une direction de rappel, elle entraîne alors simultanément, par venue en butée de la saillie 84 contre une paroi latérale de l'évidement 82, l'élément d'arrêt 52d dans une direction dans laquelle le ressort 60d attaqué par l'élément d'arrêt 52d est à nouveau tendu et l'élément d'arrêt 52d occupe une position qu'il occupe dans une condition de moindre usure, par exemple dans l'état neuf, ou dans l'état pratiquement neuf de l'embrayage. Afin d'amener ici cet élément d'arrêt 52d aussi exactement que possible dans la position souhaitée, il est avantageux de conserver aussi faible que possible le jeu de la saillie 84 dans l'évidement 82. En reculant l'élément d'arrêt dans une position qui correspond à une moindre usure, on atteint également que le capteur de jeu 32d, sous la forme de l'élément de ressort à lame 36d, sera ramené dans une position que celui-ci occupe lors d'une moindre usure de l'embrayage. Cela signifie que, étant donné qu'après exécution du rappel un tronçon d'extension axiale plus faible de l'élément d'arrêt 52d se trouve dans la région de l'élément de ressort à lame 36d, l'élément de ressort à lame 36d peut à nouveau revenir sous sa propre précontrainte plus près de la plaque de pressage 16d et alors bloquer dans cette position les bagues de rattrapage 32d et 30d à l'encontre d'une rotation relative si aucune

usure ne s'est produite.

On voit de la description qui précède que grâce à l'actionnement de

l'agencement de rappel 150d, toutes les composantes concernées par la compensation d'usure dans le groupe structurel à plaque de pression de l'invention peuvent être ramenées à nouveau dans la position qui

correspond à une condition de moindre usure, par exemple à l'état neuf.

Cela concerne aussi le dispositif de rattrapage 28d sous la forme des deux bagues de rattrapage 30d et 32d, tout comme un détecteur de jeu respectif, ici sous la forme d'un élément de ressort à lame 36d, ainsi

qu'un élément d'arrêt 52d associé à un détecteur de jeu respectif 36d.

Etant donné qu'il existe une coopération entre ces tronçons individuels, il n'est pas nécessaire de réaliser l'agencement de rappel 150d de telle

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* manière qu'il agisse séparément sur chacun de ces tronçons individuels concernes. On remarquera que l'agencement de rappel peut présenter les configurations les plus diverses, par rapport au mode de réalisation illustré. Ainsi, il serait également en principe imaginable d'agencer le pignon d'entraînement sur la plaque de pressage en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation du groupe structurel à plaque de pression, et de le faire engrener avec un secteur denté sur la bague de rattrapage. Ce secteur denté pourrait alors être agencé sur le côté axial de la bague de rattrapage 32d tourné vers la plaque de pressage, et dans ce cas le pignon d'entraînement, ou respectivement l'évidement en forme de fente qui le reçoit, devrait être disposé en alignement axial avec la bague de rattrapage 32d. Un accès pourrait alors avoir lieu par exemple via un perçage ménagé radialement à l'extérieur à travers la plaque de pressage. Il serait tout aussi imaginable d'agencer le pignon d'entraînement radialement à l'intérieur, ou radialement à l'extérieur dans un évidement en forme de fente, ou bien dans un autre positionnement particulier sur la plaque de pressage, avec axe de rotation dirigé radialement. Dans le mode de positionnement illustré du pignon d'entraînement avec axe d'actionnement parallèle à l'axe de rotation, il est également possible de prévoir un positionnement de celui-ci radialement à l'extérieur des

bagues de rattrapage 30d et 32d.

On remarquera encore que si l'on subdivise les bagues de rattrapage en

plusieurs segments, on peut alors procéder à un rappel subdivisé, c'est-

à-dire en fait pour chacun de ces segments lui-même. Également, lorsqu'on prévoit une seule bague de rattrapage, qui se déplace contre des surfaces en coin de la plaque de pressage, le rappel peut avoir lieu

par action sur cette unique bague de rattrapage.

Dans ce qui précède, on a décrit des modes de réalisation dans lesquels le dispositif de rattrapage d'usure comprend deux éléments annulaires, dont l'un est précontraint en direction de rattrapage d'usure, c'est-à- dire en vue d'une rotation en direction périphérique. Il est également possible que le dispositif de rattrapage d'usure comprenne simplement

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un seul élément annulaire, lequel est précontraint afin de se déplacer dans la direction de rattrapage d'usure, c'est-à-dire en vue d'une rotation en direction périphérique, et qu'il soit capable de coulisser par ses surfaces obliques contre des surfaces obliques complémentaires de la plaque de pressage et/ou du ressort à membrane lui-même. De manière correspondante, il est aussi possible de prévoir des éléments en coin individuels, qui peuvent être déplacés sous l'effet d'un ressort soit en direction périphérique soit en direction radiale, et qui sont ici capables de coulisser contre des surfaces en coin complémentaires soit sur la plaque de pressage, soit sur le ressort à membrane, soit encore sur un autre élément en coin. Lorsqu'on prévoit des éléments en coin individuels, il est important d'associer un ressort à lame respectif à chaque élément en coin, ou à chaque paire d'éléments en coin. En outre, le groupe structurel à plaque de pression qui présente la structure conforme à l'invention peut être conçu aussi bien pour un embrayage poussé que pour un embrayage tiré. Il est également possible d'agencer le dispositif de rattrapage d'usure entre le ressort à membrane et le boîtier. Dans ce cas, l'élément de ressort à lame doit également être monté sur le boîtier, et l'usure peut être détectée par exemple par

rapport à la plaque de pressage.

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Claims (34)

Revendications

1. Groupe structurel à plaque de pression, en particulier pour un embrayage à friction de véhicule automobile avec compensation automatique de l'usure, comprenant: - un boîtier (12; 12a; 12b; 12d), fixé ou susceptible d'être fixé sur un volant à inertie (14; 14a; 14b) en vue d'une rotation commune autour d'un axe de rotation (A), - une plaque de pressage (16; 16a; 16b; 16d) agencée sensiblement solidaire en rotation dans le boîtier (12; 12a; 12b; 12d), et avec faculté de translation axiale par rapport à celui-ci, - un accumulateur de force (24; 24a; 24b; 24d), de préférence un ressort à membrane (24; 24a; 24b; 24d), qui s'appuie d'une part contre le boîtier (12; 12a; 12b; 12d) et sur la plaque de pressage (16; 16a; 16b; 16d) d'autre part, et qui pousse la plaque de pressage (16; 16a; 16b; 16d) en direction d'un côté du boîtier (12; 12a; 12b; 12d) qui est prévu pour la liaison avec le volant à inertie (14; 14a; 14b), - un dispositif de rattrapage d'usure (28; 28a; 28b; 28d), agencé dans le trajet d'appui de l'accumulateur de force (24; 24a; 24b) entre l'accumulateur de force (24; 24a; 24b) et l'une des composantes (16; 16a; 16b; 16d) que sont le boîtier (12; 12a; 12b; 12d) et la plaque de pressage (16; 16a; 16b; 16d), avec au moins un élément de rattrapage (32; 32a; 32b; 32d) susceptible de se déplacer en vue de la compensation de l'usure, et précontraint dans une direction de rattrapage d'usure, - au moins un agencement de détection de jeu (34; 34a; 34b; 34d) pour la détection d'une usure de garnitures de friction (22; 22a; 22b) d'un disque d'embrayage (20; 20a; 20b) serré ou susceptible d'être serré entre la plaque de pressage (16; 16a; 16b; 16d) et le volant à inertie (14; 14a; 14b), dans lequel ledit agencement de détection de jeu (34; 34a; 34b; 34d) comprend: - un élément de blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c; 36d) monté sur l'une des composantes (16; 16a; 16b; 16d), précontraint au moyen d'un tronçon de blocage (42; 42a; 42b; 42d) contre le dispositif de rattrapage d'usure (28; 28a; 28b; 28d) et sollicitant ce dernier afin

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d'empêcher un mouvement dudit au moins un élément de rattrapage d'usure (32; 32a; 32b; 32d) dans la direction de rattrapage d'usure, et qui coopère ou peut être amené en coopération au moyen d'un tronçon de détection (50; 50a; 50b; 50c; 50d) avec une autre composante (46; 14a; 12b; 46d) ou groupe structurel susceptible de se déplacer par rapport à une première composante (16; 16a; 16b; 16d) lors de l'apparition d'une usure, afin de détecter ladite usure, et lors de l'apparition d'une usure, l'élément de blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c; 36d) peut être amené, grâce à la coopération avec l'autre composante (46; 14a; 12b; 46d), jusque dans une position propre à libérer ledit au moins un élément de rattrapage (32; 32a; 32b; 32d) pour un déplacement dans la direction de rattrapage d'usure, caractérisé par un élément d'arrêt (52; 52a; 52b; 52c; 52d) au moyen duquel, lors de l'amenée de l'élément de blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c; 36d) dans sa position afin de libérer ledit au moins un élément de rattrapage (32; 32a; 32b; 32d), l'élément de blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c; 36d) peut être arrêté à l'encontre d'un mouvement dans sa

direction de précontrainte.

2. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c; 36d) est monté de manière sensiblement fixe dans une région terminale (37; 37a; 37b; 102d) sur l'une des composantes (16; 16a; 16b; 16d), et est précontraint par la force d'un ressort contre le

dispositif de rattrapage d'usure (28; 28a; 28b; 28d).

3. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une ou l'autre des

revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'élément de

blocage/détection (36; 36a; 36d; 36c; 36d) est un élément à ressort (36; 36a; 36b; 36d), de préférence un élément de ressort à lame (36

36a; 36b; 36c; 36d).

4. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des revendications

1 à 3, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (52; 52a; 52b; 52c; 52d)

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est précontraint dans une direction pour arrêter l'élément de

blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c; 36d).

5. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des revendications

1 à 4, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (52; 52a; 52b; 52d) est réalisé sensiblement à la manière d'un coin et s'appuie par une première surface de coin (54; 54a; 54b) sur l'une des composantes (16; 16a; 16b; 16d), et arrête l'élément de blocage/détection (36; 36a; 36b;

36d) par une deuxième surface de coin (56; 56a; 56b).

6. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des revendications

1 à 4, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (52c) est un élément à enclenchement (52c) avec des saillies d'enclenchement, de préférence une denture à dents de scie (90), qui empêche un mouvement de l'élément de blocage/détection (36c) dans sa direction de précontrainte,

et permet un mouvement en sens opposé à la direction de précontrainte.

7. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des revendications

1 à 6, caractérisé en ce que ladite première composante (16; 16a; 16b;

16d) comprend la plaque de pressage (16; 16a; 16b; 16d).

8. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 7,

caractérisé en ce que l'autre composante (12b) comprend le boîtier.

9. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il est prévu sur le boîtier (12b) un tronçon de coopération (72b), contre lequel vient en contact le tronçon de détection (50d) de l'élément de blocage/détection (36b) lors de

l'apparition d'une usure.

10. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 9, caractérisé en ce que le tronçon de coopération (72b) est formé par une

région de surface (72b) du boîtier (12b).

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1 l. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'un élément de coopération (46; 46d) est monté sur le boîtier (12; 12d), qui comprend un tronçon de coopération (48; 48d)

pour la coopération avec le tronçon de détection (50; 50d).

12. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'élément de coopération (46) peut être agencé sur le boîtier (12) dans une première position dans laquelle le tronçon de coopération (48) ne peut pas entrer en coopération avec le tronçon de détection (50), et dans une deuxième position dans laquelle le tronçon de coopération (48) peut entrer en coopération avec le tronçon de

détection (50).

13. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'autre composante (14a) comprend le volant à inertie. 14. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 1 à 13, caractérisé par un agencement à limitation du

trajet de réglage maximum (80) pour l'élément d'arrêt (52).

15. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'agencement à limitation du trajet de réglage maximum (80) comprend un élément de blocage (84), de préférence une saillie de blocage (84), sur l'élément d'arrêt (52) et un élément de blocage complémentaire (82), de préférence un évidement de blocage

(82), sur ledit au moins un élément de rattrapage d'usure (32).

16. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 1 à 15, caractérisé en ce que l'élément de

blocage/détection (36; 36a; 36b; 36c) est agencé de façon à s'étendre

sensiblement radialement.

17. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'élément de blocage/détection (36; 36a; 36b

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36c) est monté par une région radialement intérieure (37; 37a; 37b; 37c) sur l'une des composantes (16; 16a; 16b; 16c), et comporte, dans une région radialement extérieure, le tronçon de détection (50; 50a

b; 50c) et/ou le tronçon de blocage (42; 42a; 42b; 42c).

18. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 1 à 15, caractérisé en ce que l'élément de

blocage/détection (36d) est agencé de façon à s'étendre sensiblement en

direction périphérique.

19. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élément de blocage/détection est monté dans une première région périphérique terminale (102d) sur l'une des composantes (16d), et comporte, dans une deuxième région périphérique terminale (104d), le tronçon de détection (50d) et/ou le

tronçon de blocage (42d).

20. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 19, caractérisé en ce que l'élément de blocage/détection comprend un tronçon de corps de base (106d) qui s'étend sensiblement en direction périphérique, depuis lequel dépasse sensiblement radialement le tronçon de détection (50d) et/ou le tronçon de blocage (42d) dans la

deuxième région périphérique terminale (104d).

21. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 1 à 20, caractérisé par un agencement antirotation

(lOO1d, 108d) pour bloquer l'élément de blocage/détection (36d) à

l'encontre d'une rotation par rapport à l'une des composantes (16d).

22. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'agencement antirotation (10Od, 108d) comprend un tronçon de blocage (lOOd), lequel est prévu sur une région terminale (102d) de l'élément de blocage/détection (36d) et coopère avec un tronçon de blocage complémentaire (108d) sur l'une des composantes

(16d).

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23. Groupe structurel à plaque de pression, en particulier pour un embrayage à friction de véhicule automobile avec compensation automatique de l'usure, comprenant: - un boîtier (12d) fixé ou susceptible d'être fixé sur un volant à inertie en vue d'une rotation commune autour d'un axe de rotation (A), - une plaque de pressage (16d) agencée sensiblement solidaire en rotation dans le boîtier (12d), et capable de translation axiale par rapport à celui-ci, - un accumulateur de force (24d), de préférence un ressort à membrane (24d), qui s'appuie d'une part sur le boîtier (12d) et d'autre part sur la plaque de pressage (16d) et qui pousse la plaque de pressage (16d) en direction d'un côté du boîtier (12d) qui est prévu pour la liaison avec le volant à inertie, - un dispositif de rattrapage d'usure (28d) agencé dans le trajet d'appui de l'accumulateur de force entre l'accumulateur de force et l'une des composantes (16d) que sont le boîtier (12d) et la plaque de pressage (16d), avec au moins un élément de rattrapage (32d) capable de se déplacer en vue de la compensation d'usure, et précontraint dans une direction de compensation d'usure, - au moins un agencement de détection de jeu (34d) pour la détection d'une usure de garnitures de friction d'un disque d'embrayage serré ou susceptible d'être serré entre la plaque de pressage (16d) et le volant à inertie, caractérisé par un agencement de rappel (150d) au moyen duquel le dispositif de rattrapage d'usure (28d) peut être amené dans une position qui

correspond à une condition de moindre usure.

24. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 23, caractérisé en ce que, au moyen de l'agencement de rappel (1 50d), ledit au moins un élément de rattrapage (32d) peut être amené depuis une position de départ, en direction de rappel, jusque dans une position qui

correspond à une condition d'usure plus faible que la position de départ.

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25. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 24, caractérisé en ce que la position de départ est une position d'usure dudit au moins un élément de rattrapage (32d) que celui-ci occupe lorsqu'on est en présence de l'usure maximum possible, ou bien une position dans la région de cette position d'usure. 26. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une ou l'autre des

revendications 24 et 25, caractérisé en ce que ledit au moins un élément

de rattrapage (32d) peut être amené par l'agencement de rappel (150d) jusque dans une position exempte d'usure, que celui-ci occupe lorsqu'il

n'y a aucune usure, ou sensiblement aucune usure.

27. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 24 à 26, caractérisé en ce que l'agencement de rappel

(150d) comprend au moins un élément d'entraînement (152d), lequel peut être mis en déplacement par un organe d'entraînement, de préférence un outil d'entraînement, et dont le déplacement peut être converti en un déplacement de rappel dudit au moins un élément de

rattrapage (32d).

28. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 27, caractérisé en ce que ledit au moins un élément de rattrapage (32d) présente une formation d'attaque (156d), de préférence une denture (156d), laquelle est en contact d'entraînement avec une formation d'attaque complémentaire (154d), de préférence une denture (154d), sur

ledit au moins un élément d'entraînement (152d).

29. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 28, caractérisé en ce que ledit au moins un élément de rattrapage (32d) est une bague de rattrapage (32d), qui présente une denture (156d) au moins dans la région dudit au moins un élément d'entraînement (32d), et en ce que ledit au moins un élément d'entraînement (152d) comprend un pignon d'entraînement (152d) qui engrène avec la denture (156d) de

la bague de rattrapage (32d).

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30. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 27 à 29, caractérisé en ce que ledit au moins un élément

d'entraînement (152d) est porté sur l'une des composantes (16d).

31. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 27 à 30, caractérisé en ce que ledit au moins un élément

d'entraînement (152d) comporte une formation d'attaque pour outil (160d), accessible de préférence depuis l'extérieur du groupe structurel

à plaque de pression.

32. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 23 à 31, caractérisé en ce que l'agencement de détection

de jeu (34d) comprend: - un élément de blocage/détection (36d), monté sur l'une des composantes (16d), ledit élément étant précontraint par un tronçon de blocage (42d) contre le dispositif de rattrapage d'usure (28d), et sollicitant celui-ci pour empêcher un mouvement dudit au moins un élément de rattrapage d'usure (32d) dans la direction de rattrapage d'usure, et ledit élément étant en coopération ou pouvant être amené en coopération par un tronçon de détection (50d) avec une autre composante ou un autre groupe structurel susceptible de se déplacer par rapport à une première composante (16d) lors de l'apparition d'une usure, afin de détecter ladite usure, dans lequel lors de l'apparition d'une usure, l'élément de blocage/détection (36d) est susceptible d'être amené par la coopération avec l'autre composante (46d) dans une position afin de libérer ledit au moins un élément de rattrapage (32d) en vue d'un déplacement dans la direction de rattrapage d'usure, et comprenant en outre: un élément d'arrêt (52d) au moyen duquel, lors de l'amenée de l'élément de blocage/détection (36d) dans sa position pour libérer ledit au moins un élément de rattrapage (32d), l'élément de blocage/détection (36d) est susceptible d'être arrêté à l'encontre d'un déplacement dans sa direction

de précontrainte.

33. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 32, caractérisé en ce que, au moyen de l'agencement de rappel (150d),

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41 z'3b l'élément d'arrêt (52d) peut être amené en outre dans une position, laquelle est sensiblement associée à la position du dispositif de rattrapage d'usure (28d) que celui-ci occupe après avoir exécuté une

opération de rappel.

34. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 33, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (52d), lors du déplacement dudit au moins un élément de rattrapage (32d), et susceptible d'être déplacé dans la direction de rappel par ledit au moins un élément de rattrapage

(32d).

35. Groupe structurel à plaque de pression selon la revendication 34, caractérisé en ce que ledit au moins un élément de rattrapage (32d) et/ou l'élément d'arrêt (52d) comporte une saillie d'entraînement (84), laquelle s'engage avec un jeu de déplacement dans la direction de rattrapage, ou respectivement dans la direction de rappel, dans un

évidement d'entraînement (82) dans l'autre élément respectif.

36. Groupe structurel à plaque de pression selon l'une des

revendications 23 à 35, caractérisé en ce que, au moyen de

l'agencement de rappel (150d), ledit au moins un agencement de détection de jeu (34d) peut être amené dans une position qui

correspond à une condition de moindre usure.

37. Groupe structurel à plaque de pression selon les revendications 36

et 32, caractérisé en ce que, au moyen de l'agencement de rappel (150d), l'arrêt de l'élément de blocage/détection (36d) à l'encontre d'un

déplacement dans sa direction de précontrainte peut être annulé.