FR2532236A1 - Machine pour executer la perforation et le rafraichissage d'une matiere en feuilles, en particulier pour le travail des chaussures et pour la peausserie - Google Patents

Abstract

CETTE MACHINE COMPREND UNE TETE DE TRAVAIL 2 PORTEE PAR UN BRAS 2 EN PORTE-A-FAUX ET QUI COOPERE AVEC UNE CORNE D'APPUI 4 EGALEMENT EN PORTE-A-FAUX. DANS CETTE MACHINE, LA TETE COMPREND UN PALPEUR 24 SERVANT AU GUIDAGE ET A L'AVANCEMENT DE L'OUVRAGE ET UN POINCON OU COUTEAU DE COUPE 23 QUI SONT MONTES COAXIALEMENT L'UN A L'INTERIEUR DE L'AUTRE ET DESTINES A RECEVOIR DES MOUVEMENTS AXIAUX ALTERNATIFS IMPRIMES RESPECTIVEMENT PAR UN MANCHON 10 ET PAR UNE TIGE 14 EUX AUSSI MONTES COAXIALEMENT L'UN A L'INTERIEUR DE L'AUTRE ET QUI SONT MIS EN MOUVEMENT PAR UN ARBRE MOTEUR 5, PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN EXCENTRIQUE 13 QUI TOURNE DANS UN BOSSAGE 11 DU MANCHON 10.

Description

253-2236

La présente invention se rapporte à une machine destinée à effectuer la perforation et le rafraîchissage de matières en feuilles, en particulier dans le travail

des chaussures et des peaux L'invention concerne plus par-

ticulièrement une machine destinée à effectuer la perfora- tion et le rafralchissage de la doublure des empeignes de

chaussures, libres ou montées.

On sait que, dans le travail de certains types de

chaussures, notamment pour femmes, il est nécessaire d'éli-

miner la doublure des empeignes dans la région des trous, ouvertures et/ou bords de ces empeignes, aussi bien dans le cas des empeignes montées (c'est-à-dire, en substance, en opérant sur les chaussures presque terminées), que dans

le cas des empeignes libres à monter, les:trous, les ouver-

tures et les bords des empeignes ayant été précédemment

formés à l'emporte-pièce sur les empeignes libres,-sur les-

quelles les doublures ont été ensuite montées par des cou-

tures qui suivent le profil des trous, ouvertures'ou bords

à très petite distance de ceux-ci.

Le travail de perforation et de rafraîchissage pour l'élimination de la doublure des zones des empeignes qui resteront ouvertes dans les chaussures finies avait été jusqu'à présent exécuté presque exclusivement à la main avec de grands inconvénients, non seulement du point de vue de la productivité mais également du point de

vue de la qualité et en raison de la production de rebuts-

les tentatives de mécanisation exécutées n'ayant pas con-

duit à des résultats acceptables.

Le problème est maintenant affronté et résolu par la présente invention, qui fournit une machine destinée à exécuter la perforation et le rafrafchissage d'une matière en feuilles et, en particulier de la doublure d'empeignes de chaussures libres ou montées, du type qui comporte une

tête de travail portée par un bras en porte-à-faux qui coo-

père avec une corne d'appui, également en porte-à-faux, ca-

ractérisée en ce que ladite tête comprend un palpeur ser-

2 _

vant au guidage et à l'avancement de l'ouvrage et un poin-

çon ou couteau de coupe, qui sont montés coaxialement l'un

à l'intérieur de l'autre et destinés à recevoir des mouve-

ments axiaux alternatifs, imprimés respectivement par un manchon et par une tige, qui sont eux aussi montés coaxia-

lement et l'un à l'intérieur de l'autre et mis en mouve-

ment ensemble par un arbre moteur, par l'intermédiaire d'un excentrique qui tourne à l'intérieur d'un bossage du manchon.

L'invention est d'autre part applicable à tout au-

tre type de travail o il est nécessaire de perforer et de rafraîchir des trous déjà exécutés sur des matières en feuilles de tout type et, par conséquent, non seulement sur le cuir et ses succédanés, mais encore sur le papier, les cartons et autres matières en feuilles de n'importe quel type En particulier, l'invention présente une grande utilité dans l'industrie de la peausserie, outre que dans

celle des chaussures.

L'invention sera illustrée avec plus de détails

par la description qui va suivre, donnée en regard des des-

sins annexés, qui en montrent une forme d'exécution actuel-

lement préférée et sur lesquels, la Fig 1 est une vue de côté schématique de la machine selon l'invention, la Fig 2 est une vue avant de la tête de cette machine la Fig 3 montre un détail de la prise avec le

travail du palpeur et du poinçon ou couteau de la machine.

En se reportant au dessin, on peut voir que la ma-

chine selon l'invention comprend une carcasse 1 comportant un bâti 2 en porte-à-faux qui supporte une tête de travail

3 coopérant avec une corne d'appui 4, laquelle fait égale-

ment saillie sur la carcasse 1 ou est portée par le bras 2 A l'intérieur du bras 2, tourne l'arbre d'actionnement 5 de la machine, qui est mis en rotation par un moteur électrique (non représenté) par l'intermédiaire d'une

3 -

transmission à courroie 6.

A l'extrémité du bras 2 est montée une plaque por-

te-tête 7 munie de deux supports 8 et 9 -dans lesquels est guidé le manchon 10 de la tête de travail 3 Ce manchon comprend un bossage arrière 11 dans une cavité duquel est ancrée la bague extérieure d'un roulement 12 dont la bague intérieure est en prise avec un excentrique 13 monté à

l'extrémité de l'arbre 5 d'actionnement de la machine.

Dans le manchon 10 de la' tête de travail de la ma-

chine est montée coaxialement une tige 14 bloquée en rota-

tion par l'engagement d Iune goupille 15 du manchon 10 dans une fente 16 de la tige 140

A l'intérieur du manchon 10, un ressort 17 repous-

se la tige 14 vers le bas tandis qu'à l'extérieur et au-

dessus du support 8, un ressort de rappel 18, plus faible

que le ressort 17 et comprimé entre ce support 8 et une ba-

gue de réglage 19, repousse vers le haut la tige 14 et, par conséquent, le manchon 10 La bague 19, vissée sur la

tige 10 et qui bute sur le manchon 10, sert à régler la po-

sition axiale relative de la tige par rapport au manchon.

La référence 20 désigne un levier de commande oscillant ar-

ticulé en 21, qui commande la tige 14 Dans la position du levier 20 représentée sur la Fig 2, la tige se trouve dans la position Ode travail ou position basse tandis que, en tournant le levier 20 dans le sens des aiguilles d'une

montre, on provoque l'élévation de la tige 14 qui est né-

cessaire pour mettre en place et retirer les pièces à tra-

vailler, respectivement au début et à la fin du travail, La commande du levier 20 peut s'effectuer directement ou par l'intermédiaire d'un mécanisme à pédale et elle peut

être mécanique ou hydraulique.

La partie inférieure de la tête de travail 3 com-

prend une calotte 21 qui enveloppe sur une certaine distan-

ce le manchon 10 et la tige 14, auxquels elle est coaxia-

le La calotte 21 est fixée au moyen d'une bague 22 qui se

visse sur l'extrémité inférieure du manchon 10, par rap-

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port auquel on peut ainsi régler sa position axiale La ti-

ge 14 émerge de la calotte 21 en traversant l'extrémité in-

férieure de celle-ci, dans un trou 21 A La partie de la ti-

ge 14 qui émerge de la calotte 21 se termine par le loge-

ment 14 A du poinçon ou couteau 23 qui est monté dans ce lo- gement de façon amovible, par exemple à l'aide de moyens à vis ou à goupille 23 A Le dernier segment de la tige 14 et

la majeure partie du couteau 23 sont enveloppés par le pal-

peur 24 qui comprend une deuxième calotte 25 qui émerge du trou 21 A de la première calotte 21 et est appliquée sur le bord intérieur dudit trou, contre lequel elle est pressée par un ressort 26, par l'intermédiaire d'une bague 27 et

d'une bague en caoutchouc 28, ledit ressort 26 prenant ap-

pui contre un épaulement de la tige 14 La calotte 25 pré-

sente elle aussi un épaulement 25 A, muni d'une bague en ca-

outchouc 29, destinée à coopérer avec un régulateur de fond 30 (représenté sur la Fig 2 mais non visible sur la Fig 1), qui peut être réglé au moyen de boutons moletés 31 et 32 opérant en antagonisme par rapport à des ressorts 33 et 34 qui commandent les déplacements d'un chariot 35

du régulateur de fond (Fig 2).

Le palpeur 24 comprend en outre un organe de con-

tact 36 monté de façon amov-ible (par exemple à vis ou à

pression) à l'extrémité de la calotte 25, qui peut présen-

ter des formes et caractéristiques différentes et qui peut être facilement remplacé Cet organe de contact du palpeur s'étend presque jusqu'à l'extrémité du couteau 24 laquelle

en émerge sur une petite distance, dans une mesure qui dé-

pend du réglage de la bague 19.

La corne d'appui 14 porte à son extrémité un élé-

ment perforé 37 qui est destiné à jouer le rôle de contre-

lame pour le poinçon ou couteau 23 et qui coopère à cet ef-

fet avec le bord du trou de l'élément 37 lui-même et dé-

charge les chutes de la matière rafraîchie.

La forme du poinçon ou couteau 23 pourra être

choisie en fonction des travaux à exécuter et/ou de l'expé-

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rience du projeteur; elle pourra donc être à un ou plu-

sieurs tranchant(s), en forme de plume, cylindrique ou

d'une autre configuration.

En utilisation, on relève la tige 14 de la machi-

ne en agissant sur le levier 20 et on libère de cette fa- çon la corne 4 du poinçon et du palpeur (ce dernier étant entraîné par la coopération entre la vis 23 A de blocage du couteau 23 avec une butée de la calotte 25) Ensuite, on engage l'ouvrage et on abaisse la tige 14 Si les réglages ont été correctement exécutés, l'organe de contact 36 du

palpeur 24 se met ainsi en contact élastique avec la dou-

blure f (voir Fig 3) à rafra:chir et il est en mesure de se servir du bord de l'empeigne t qui définit la ligne de rafraîchissage comme d'un gabarit Lorsqu'on met l'arbre 5

en mouvement, le manchon 10 est entratné en mouvements ver-

ticaux alternatifs par la rotation de l'excentrique 13 et

la tige 14 pressée vers le bas par le ressort 17 se dépla-

ce de la même façon Pendant que la tige 14 détermine un rapide mouvement de va-et-vient du poinçon ou couteau 23,

qui perfore la doublure f et exécute le rafraîchissage dé-

siré, le palpeur 24, qui vibre grâce à son montage sur le

manchon 10 par l'intermédiaire de la calotte 21 et du res-

sort 26, permet d'une part de guider l'ouvrage avec préci-

sion et, d'autre part, de faire avancer l'ouvrage lui-mê-

me, de sorte que le rafraîchissage du bord se produit d'u-

ne façon facile, précise et rapide, quelle que soit la for-

me du trou ou du bord à exécuter, même dans le cas de la configuration la plus compliquée Les réglages nombreux et précis de la machine permettent d'assurer un travail très sar, qui s'adapte avec une grande facilité aux différentes

épaisseurs des empeignes et des doublures et aux diffé-

rents rapports entre ces épaisseurs, ainsi qu'au type et à la qualité des peaux ou autres matières utilisées pour ces

empeignes et doublures Pour les mêmes raisons, il est ex-

clu que l'on ait à entailler les coutures entre les empei-

gnes et doublures au cours du travail, comme cela se pro-

duisait toujours dans les dispositifs mécaniques utilisés jusqu'à présent, et souvent même dans le travail manuel le plus lent Le réglage du palpeur, obtenu par réglage de la position de la calotte 21 (au moyen de la bague 22) et de la position du régulateur de fond 30 (à l'aide des boutons 31 et 32) permet de faire varier la loi de vibration du palpeur lui-même pour adapter la machine également sous cet aspect (essentiellement en vue d'assurer un avancement correct de l'ouvrage), au genre de travail et au type de

matière dont il s'agit, cas par cas.

Il va de soi que l'on n'a décrit ci-dessus qu'une forme préférée de réalisation de l'invention, représentée

par les dessins annexés Toutefois, la machine selon l'in-

vention pourra être également réalisée d'une autre façon

et l'homme de l'art pourra apporter de nombreuses varian-

tes et modifications à la forme de réalisation décrite.

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R E V E N D I CA T I O N S

1 Machine destinée à exécuter la perforation et

le rafrafchissage d'une matière en feuilles, en particu-

lier pour le travail des chaussures et pour lapeausse-

rie, du type qui comporte une tête de travail portée par un bras en porteà-faux et qui coopère avec une corne d'ap-

pui également en porte-à-faux, caractérisée en ce que ladi-

te tête ( 3) comprend un palpeur ( 24) servant au guidage et à l'avancement de l'ouvrage et un poinçon ou couteau de

coupe ( 23), qui sont montés coaxialement l'un à l'inté-

rieur de l'autre et destines à recevoir des mouvements axiaux alternatifs, imprimés respectivement par un manchon

( 10) et par une tige ( 14) qui sont eux aussi montés coaxia-

lement et l'un à l'intérieur de l'autre et mis en mouve-

ment ensemble par un arbre moteur ( 5), par l'intermédiaire

d'un excentrique ( 13) qui tourne à l'intérieur d'un bossa-

ge ( 11) du manchon ( 10)o

2 Machine selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce que ledit palpeur ( 24) comprend un organe de con-

tact d'extrémité ( 36) interchangeable.

3 Machine selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce que ledit poinçon ou couteau ( 23) est monté in-

terchangeab Ie à l'extrémité de ladite tige ( 14) o

4 Machine selon l'unè quelconque des revendica-

tions 1 à 3, caractérisée en ce que ledit palpeur ( 24) est monté en position réglable à l'extrémité inférieure dudit

manchon ( 10).

Machine selon l'une quelconque des revendica- tions 1 à 4, caractérisée en ce que le réglage du palpeur

( 24) est limité par un régulateur de fond ( 30) dont la po-

sition peut être réglée par rapport aux supports dudit man-

chon.

6 Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5, dans laquelle sont prévus des moyens de régla-

ge ( 19) servant à régler la position axiale de ladite tige

8 -

( 14) à l'intérieur dudit manchon ( 10).

7 Machine selon la revendication 6, caractéri-

sée en ce que lesdits moyens de réglage ( 19) sont disposés

dans la partie supérieure de la tête ( 3) et sont consti-

tués par une bague ( 19) vissée sur la tige ( 17) et qui bu-

te contre le manchon ( 10).

8 Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 7, caractérisée en ce que ladite tige ( 14) peut

être soulevée à l'aide de moyens comportant un levier os-

cillant ( 20) pour permettre d'insérer l'ouvrage entre l'en-

semble composé du poinçon ( 23) et du palpeur ( 24) et la

corne d'appui ( 4).