FR2528817A1

FR2528817A1 - Dispositif de levage de plaque

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Publication number: FR2528817A1
Application number: FR8210516A
Authority: FR
Original assignee: LAFEUILLE MARC
Current assignee: LAFEUILLE MARC
Priority date: 1982-06-16
Filing date: 1982-06-16
Publication date: 1983-12-23
Also published as: FR2528817B1

Abstract

LE DISPOSITIF PERMET DE SOULEVER SANS EFFORT ET SANS RISQUE N'IMPORTE QUELLE PLAQUE 5A, QUELS QUE SOIENT SES DIMENSIONS, SON POIDS ET LA REPARTITION DE SES POINTS D'ANCRAGE 51A, 52A, EN NE FAISANT APPEL QU'A UN SEUL OPERATEUR. IL COMPREND UN ESSIEU 2 A DEUX ROUES PORTEUSES 20, UNE PIECE MAITRESSE LONGILIGNE 1 PERPENDICULAIRE A L'AXE 21 DE L'ESSIEU ET MONTEE TOURNANTE AUTOUR DE CET AXE. IL EST CARACTERISE EN CE QU'IL COMPREND UN PREMIER BRAS LONGILIGNE 3 COPLANAIRE A L'AXE DE L'ESSIEU, COULISSABLE PERPENDICULAIREMENT A LA PIECE MAITRESSE 1 ET SUPPORTANT DEUX CROCHETS DE LEVAGE 34, 35 DEPLACABLES LE LONG DU PREMIER BRAS 3 DE PART ET D'AUTRE DE LA PIECE MAITRESSE 1. UN SECOND BRAS 4 SUPPORTANT DEUX AUTRES CROCHETS DE LEVAGE EST POSITIONNABLE PERPENDICULAIREMENT A LA PIECE MAITRESSE DANS UN MANCHON 40 POUR LEVER UNE PLAQUE A QUATRE POINTS D'ANCRAGE.

Description

DISPOSITIF DE LEVAGE DE PLAQUE
La pressente invention concerne un dispositif de levage
du genre chariot tractable manuellement pour lever et poser
une plaque ayant des points d'ancrage crochetables. Une telle
plaque peut être une trappe ou un couvercle en béton, en
fonte ou en acier d'une chambre souterraine dont l'ouver
ture donne l'accès au raccordement de canalisations ou de
cabales, ou une cuve ou fosse. Pour la plupart des plaques,
il est prévu quatre points d'ancrage au sommet d'un rectan
gle, ou deux points d'ancrage excentrés par rapport à un
axe de la plaque, ou bien encore un unique point d'ancrage
central.

Il existe actuellement plusiseurs types de chariots
de levage.

Selon la FR-A-2.012.099, un chariot de levage comprend
une poutre qui est propre à supporter la plaque à soulever
et aus extrémites de laquelle sont prévues deux roues por
teuses. Un vérin hydraulique perpendiculaire à la poutre
permet de faire tourner la poutre autour de son axe longi
tudinal. L'ar-ribre du vérin est porte par une roulette par
ltintereédiaire d'un cade articulé à la poutre et à l'arrie-
re du brin.

Pour son utilisation, les roues sont positionnées de
part et d'autre de la plaque en alignement avec deux points d'ancrage excentrés dans lesquels sont engagées des clés
de levage suspendues à deux crochets fixes en rotation sur
la poutre mais positionnables le long de celle-ci. Pour le
soulèvement de la plaque, un levier est manoeuvré afin d'é
tirer le vérin, ce qui fait rouler les deux roues vers la
roulette, tourner la poutre autour de son axe longitudinal
en s'élevant et par suite soulever l'avant de la plaque.Le
chariot auquel est suspendu la plaque par deux points d'an
crage excentrés,.est ensuite poussé en même temps que
}'arrière de la plaque est dégagé complètement de l'ouver ture de la chambre et ripe sur le cadre d'ouverture de la chambre puis sur le sol à l'encontre d'une résistance par frottement ce qui peut provoquer un endommagement de l'ouverture de la chambre. Outre cet inconvénient, ce dispositif est à une hauteur d'environ 30 cm au-dessus du sol, ce qui est très incommode pour l'utilisation, et est très encombrant, ce qui le rend pratiquement incompatible à son transfert dans des endroits non accessibles aux véhicules.

Un autre chariot de levage commercialisé en France par GEMATEL est composé de deux jeux de roues alignes le long de la plaque, chaque jeu étant disposé de part et d'autre d'un axe de la plaque. Une barre transversale horizontale relie deux montants solidaires des jeux de roues qui sont sous la forme de deux crics de levage. Ce chariot de levage est destine à soulever des plaques à quatre points d'ancrage dans lesquels sont crochetés les extrémités de quatre sangles qui doivent être réglées et suspendues à la barre transversale. Pour soulever la plaque normalement au-dessus de l'ouverture de la chambre, deux opérateurs sont nécessaires pour actionner les crics de part et d'autre du chariot.Si les actionnements de crics ne sont pas syn chromisés par les deux opérateurs, ou si un seul opérateur est employé pour le levage, le couvercle risque de se bloquer dans l'ouverture de la chambre et le dispositif de levage peut basculer sur le côté suite à la relative instabilité sur les quatre roues.

Comme le chariot de levage selon la FR-A-2.012.009, ce second chariot de levage est encombrant, fait appel à des moyens mécaniques ou hydrauliques de levage et est donc croûteux. Il ne permet pas de soulever une plaque disposée contre un mur ou dans l'encoignure de murs puisque les jeux de roues doivent être positionnés de part et d'autre de la plaque afin que le dispositif surplombe transversalement la plaque.

Un troisième type de chariot de levage commercialisé
par la société française SOCRES est également conçu pour le
soulèvement de plaques qui doivent posséder quatre points
d'ancrage. Il comporte également quatre roues et se place - chevauchement au-dessus de la plaque en réglant l'écar-
tement des jeux de roues par coulissement le long d'une barre.

La barre transversale peut pivoter entre une position basse
sur le sol et une position haute de levage au moyen d'un
tison longitudinal jouant le rôle de bras de levier. Quatre
crochets en bout de chatnes suspendues à la barre sont ancrés
dans les points d'ancrage, la barre reposant sur le sol, puis
la longueur des chaînes ou sangles sont réglées en les ten
dont convenablement. Puis le timon est abaissé afin de sou
lever la plaque jusqu'à ce qu'une béquille sous-jacente au
timon bute contre la plaque. Le chariot est ensuite poussé
pour libérer l'accus de la chambre.

Ce troisième type de dispositif de levage est, comme
les prEcdents, encombrant, instable et incompatible à son
transfert dans des endroits difficilement accessibles. Sa mise
en oeuvre est longue. L'effort sollicité pour appuyer sur le
tison est considerable et, suite à un manque de force mus
culaire ou à une fausse manoeuvre, l'opérateur peut recevoir
le tison sous le menton.

La prenante invention a pour but de fournir un dispo
sitif de levage du type transportable sur roues qui ne pré
sente pas les inconvénients des chariots de levage connus précédents. Notamment, le dispositif de levage selon l'in Invention permet de soulever sans effort et sans risque n'importe quelle plaque, quels que soient. ses dimensions, son poids et la repartition de ses points d'ancrage, en ne faisant -appel qu'à un seul opérateur.

Le dispositif de levage selon l'invention comprend un essieu deux roue porteuses, une pièce mattresse longi ligne perpendiculaire à l'axe de l'essieu et montée tournante autour de l'axe -d'une manière analogue à certains petits chariots pour transporter des charges, appelés diables- ainsi que des crochets de levage. Il est caractérisé en ce qu'il comprend un premier bras longiligne coplanaire à l'axe de l'essieu, coulissable perpendiculairement à la pièce mat- tresse et supportant deux premiers crochets de levage déplaçables le long du premier bras de part et d'autre de la pièce maîtresse.

Tel que défini ci-dessus, le dispositif de levage peut soulever des plaques à deux points d'ancrage ou à un point d'ancrage central. Des moyens pour bloquer en translation l'un des premiers crochets de levage sur le premier bras permettent de positionner le crochet au-dessus d'un point d'ancrage en coulissant le bras, et un moyen de serrage solidaire de la piece maîtresse permet de bloquer le bras à la position désirée du crochet relativement à la pièce maîtresse, c'est-à-dire au-dessus du point d'ancrage.

Le crochet est bloqué en translation de préférence à une extrémité du premier bras, réduit le développement du dispositif à cette extrémité et permet donc de le disposer contre un mur au droit de la plaque. Contrairement aux dispositifs de levage connus, les deux roues porteuses sont très rapprochées, placées à l'avant de la plaque et non de part et d'autre de celle-ci.

Pour soulever des plaques à quatre points d'ancrage, le dispositif de levage comprend un second bras longiligne coplanaire à l'axe de l'essieu, coulissable perpendiculairement à la pièce maîtresse et supportant deux seconds crochets de levage deplaçables le long du second bras de part et d'autre de la pièce maîtresse. Le premier bras est entre l'essieu et le second bras. Les seconds crochets de levage ont des anneaux oblongs plus longs que les anneaux des premiers crochets de levage afin que, lors de la rotation vers le haut de la pièce maîtresse, la plaque soit d'abord décollée par les premiers crochets puis complètement soulevée par tous les crochets.

La pince maîtresse joue le rôle de bras de levier -et doit être longue en opération afin de limiter l'effort exercé par l'opérateur. Afin que le dispositif de levage ait un encombrement faible lors de son transfert et que I'opErateur puisse régler le bras de levier convenablement en fonction de sa force et du poids de la plaque, la pièce maîtresse est prévue télécospique.

Lors de son transfert d'un lieu à un autre, la pièce maîtresse est réduite à sa longueur minimale et les bras amovibles sont retirés de la pièce maîtresse pour être ranges le long de la pièce maîtresse.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparattront plus clairement à la lecture de la description suivante relative essentiellement à un mode de réalisation préféré du dispositif de levage, en référence aux dessins annexes correspondants, dans lesquels
- es Figs. 1 et 2 sont des vues de dessus et de
côte du dispositif de levage en fonctionnement
- la Fig. 3 est une vue le long de la ligne III-III de
la Fig.- 1
- les Figs. 4 et 5 sont des vues schématiques analogues aux Figs. 1 et 2 montrant le dispositif de levage prêt à soulever une plaque à quatre points d'ancrage
- les Figs. 6 et 7 sont analogues à la Fig. 5 et montrent le dispositif de levage avant le décollement de la plaque et après le soulèvement de la plaque
- les Figs. 8 et 9 sont des vues en perspective montrant le dispositif de levage lors du décollement et après le levage complet d'une plaque à deux points d'ancrage
- les Figs. 10 et 11 sont des vues détaillées partiellement en coupe de côté et de face de deux crochets crochetant le point d'ancrage central d'une plaque
- les Figs. 12 et 13 sont des vues de dessus et de cô-té détailles de moyens supportant un manchon et un bras porteur de crochets et coulissables le long de la pièce maîtresse ;
- les Figs. 14 et 15 sont des vues de dessus et de côté du dispositif de levage à l'étant "replie11 propre à son transport ; et
- la Fig. 16 est une vue en coupe le long de la ligne
XVI-XVI de la Fig. 14 montrant deux supports solidaires de la pièce maîtresse entretoisant les deux bras.

Tel que représenté aux Figs. 1 et 2, le dispositif de levage comprend essentiellement une pièce maîtresse longiligne 1 le long de l'axe longitudinal X'X du dispositif et, à l'avant, un essieu transversal 2 à deux roues porteuses 20.

Les roues ont des moyeux en fer entourés de pneus pleins et ont un diamètre de 20 cm. Elles sont stationnaires axialement aux extrémités de l'axe transversal 21 de l'essieu 2 au moyen de goupilles 22 en bout de l'axe 21 et de rondelles ou bagues de frottement 23 coaxiales à l'axe 21 et entre les roues 20. Les bagues 23 entretoisent un manchon tubulaire en acier étiré 24 qui peut tourner autour de la partie centrale de l'axe 21 aux extrémités duquel sont montées les roues 20 et qui est également un tube en acier étiré. La longueur du manchon 24 est de l'ordre de 21 cm et celle de l'axe 21 est de l'ordre de 37 cm. La longueur de l'axe 21 est en pratique, toujours plus petite que la longueur, la largeur, ou le diamètre d'une plaque à soulever.

L'avant de la pièce maîtresse 1 est solidaire de la partie centrale du manchon 24 de l'essieu sur lequel sont soudés de-part et d'autre de la pièce 1 deux embouts en forme de petits tubes 25 qui servent au rangement de bras supportA par h nièce maîtresse comme on le verra dans la suite.

La pièce maîtresse 1 selon le mode de réalisation illustré est téléscopique. Elle est constituée par un tube avant 10, un tube intermédiaire 11 et un tube arrière 12 qui s'emboîtent et coulissent les uns dans les autres et qui sont en acier étiré. A ltextrémité avant du tube 10 est mé nagee une gorge transversale s'emboîtant sur le manchon 24 de l'essieu 2 et soudée sur le milieu de celui-ci afin que l'ensemble composé par la pièce 1 et le manchon 24 puisse tourner autour de l'axe 21 de l'essieu. L'effort de charge est supporté principalement par le tube avant 10.

L'extrémité avant du tube intermédiaire 11 coulisse dans l'extrémité arrière du tube avant 10. De même, l'extré- mite avant du tube arriere 12 coulisse dans I'extrémité avant du tube intermédiaire 11. Au niveau de l'extrémité arridre de chacun des tubes coulissants 11, 12 est soudée une poignée en acier étire ronde 110, 120 pour ajuster la longueur désirée du tube coulissant 11, 12. L'extremite arrière de chacun des tubes 10, Il est terminée par un moyen, tel. qu'un collier de serrage 101, 111, pour bloquer le tube coulissant respectif 11, 12 à la longueur désirée.

Selon le mode de réalisation illustré aux Figs. 1 et 2, deux bras potteurs de la charge sont prévus sous la forme de tubes en acier étiré de même diamètre. Leur longueur est gale à 90 cm environ.

Un premier bras 3 est positionne sensiblement au milieu du tube avant 10, perpendiculairement à celui-ci et co- planairement à l'axe 21 de l'essieu 2. Il est emmanché dans un manchon en acier étire 30 soudé sur le tube 10 et est bloqué à une position transversale désirée, comme on le verra dans la suite, au moyen d'un collier de serrage 31 soudé à une extrémité du manchon 30. Sur l'une des extrémités du bras 3 sont soudés deux tétons en acier étire rond 32 et 33 radiaux et parallèles.

Le second bras 4 coulisse également dans un second manchon en acier étiré 40 qui est soudé à l'arrière du tube avant 10 de la pièce maîtresse 1. Les bras 3 et 4 sont po sitionnés perpendiculairement au tube 10 dans un même plan parallèle à l'axe 21 de l'essieu 2. Dans l'une des extrémités du manchon 40 est ménagée une saignée axiale 41 dans laquelle bute un téton 42 saillant sur le bras 4 afin que le milieu du bras 4 soit sur l'axe lbngitudinal X'X du tube avant 10.

Selon une autre variante, la saignée 41 et le téton 42 sont remplacés par un moyen de serrage tel que 31, solidaire du manchon 40.

On'dBcrit maintenant le levage d'une plaque rectan gulaire classique 5 qui ferme une chambre souterraine 6 montre au Figs. 4 et 5. La face supérieure de la plaque 5 présente quatre points d'ancrage 51, 52, 53 et 54 qui sont au voisinage des coins de la plaque. Un point d'ancrage est génEralement sous la forme d'une cavité ou d'un trou pratiqué dans la plaque. Les points d'ancrage avant 51 et 52, respectivement les points d'ancrage arrière 53 et 54, sont symétriques par rapport au petit axe X'X de la plaque 5 et alignés perpendiculairement à cet axe.

Le dispositif de levage est positionné sur le sol afin que la pièce maîtresse 1 surplombe sensiblement l'axe
X'X, que le bras 3 soit aligné au-dessus des points d'ancrage 51 et 52 et que le bras 4 soit aligné au-dessus des points d'ancrage 53 et 54, comme montré à la Fig. 4. La pièce maîtresse 1 peut être à l'état "replié", les poignes 110 et 120 étant en butEe contre les chants arriéré des tubes 10 et 11 respectivement.

Deux crochets identiques 34 et 35 sont enfilEs sur le bras 3 et deux autres crochets identiques 44 et 45 sont enfilés sur le bras 4. Comme montré à la Fig. 2, chaque crochet, tel que 35 ou 45, comprend à sa partie supérieure un anneau 350, 450 à section oblongue ayant une largeur sensiblement supérieure au diamètre externe du bras respectif 3, 4, et à sa partie inférieure une pointe recourbée 351, 451 en forme de crochet qui est conformée pour s'encastrer dans la cavité d'un point d'ancrage. La longueur des crochets arrière 44 et 45 est plus grande que celle des crochets avant 34 et 35 et la longueur des anneaux oblongs, tels que 450, des crochets arrière est plus grande que celle des anneaux oblongs, tels que 350, des crochets avant.

Selon une autre variante, les crochets peuvent être remplacés par des mousquetons similaires aux anneaux des crochets.

L'anneau 350 de l'un, 35, des crochets avant est placé
entre les totons 32 et 33 du bras avant 3. Par coulissement
du bras 3 dans le manchon 30, la pointe 351 est amenée à
l'aplomb du point d'ancrage avant respectif 52 pour le
crocheter. Le bras 3 est bloqué à cette position par le
collier de serrage 31. L'autre crochet avant 34 est enfilé
sur l'autre c8té du bras 3 pour crocheter l'autre point
d'ancrage avant 51. Les grands crochets 44 et 45 sont
enfilEs sur les extrémités du bras arrière 4 et positionnés sur celui-ci pour crocheter les points d'ancrage arrière 53
et 54 de la plaque 5, comme montré à la Fig. 5.A ce stade,
les pointes inférieures des quatre crochets engagées dans les
points d'ancrage sont coplanaires et les anneaux oblongs
supXrieurs des crochets arrière 44 et 45 sont plus hauts que ceux des crochets avant 34 et 35.

on notera que le dispositif de levage peut être utilisé
te-i quel, même lorsque la plaque 5 est le long d'un mur M,
qui est -par exemple situé au droit du côté de la plaque
dessiné en bas dans la Fig. 4.

Comme montré à la Fig. 6, la pièce maîtresse 1 est soulevée à l'horizontale et déployée en coulissant vers
itsrrière les tubes intermédiaire 11 et arrière 12 afin
de créer un bras de levier convenable dont la longueur peut attèindre 3 mètres environ. Les colliers de serrage 101 et
111 sont serrés pour bloquer les tubes 11 et 12 aux positions
relatives désirées par rapport au tube 10.

Puis l'arrière de la pièce maîtresse 1 est levé au moyen de l'une ou des deux poignées 110 et 120 et tourne autour de l'axe 21 de l'essieu 2. Au cours de cette levée,
avant de la plaque Sest d'abord décollé et soulevé par les crochets avant 34 et 35, comme montré en traits interrompus
courts à ,ia Fig. 7, le bras arrière 4 remontant jusqu'en 'butée contre la partie supérieure interne des anneaux oblongs,
tels que 450, des crochets arrière 44 et 45. En fin d'ascension de la pièce maîtresse 1, la plaque 5 est complètement soulevée par les quatre crochets et portée par le dispositif de levage, comme montré à la Fig. 7.La plaque suspendue aux crochets est ensuite dégagée de l'ouverture de la chambre 6 en poussant vers l'avant le dispositif de levage dont les roues 20 roulent sur le sol.

Le dispositif de levage peut être également utilisé pour soulever une plaque classique 5a n'ayant que deux points d'ancrage 51a et 52a excentrés par rapport à un axe de symétrie de la plaque comme montré aux Figs. 8 et 9. Dans ce cas, les premier bras 3 est de préférence utilisé avec ses deux petits crochets 34 et 35 comme précédemment. Les points d'ancrage 51a et 52a d'une telle plaque étant prévus à proximité d'un côté latéral 55a de la plaque, l'essieu 2 et le bras 3 le plus proche de cet essieu sont disposés de part et d'autre dudit côté 55a de la plaque afin de diminuer l'effort de levage. Au début du soulèvement, montré à la Fig. 8, la plaque 5a bascule. Son avant 55a est décollé et s'appuie contre un tube de butée longitudinal 103 qui est soudé sous le tube avant 10 entre l'essieu 2 et le manchon 30.Une fois dans cette position, l'extrémité carrière de la pièce 1 pivote vers le haut pour amener à lthorizontalela plaque 5a et la dégager de l'ouverture de la chambre comme montré à la Fig. 9.

Une plaque 5b, telle qu'un couvercle d'accès aux égouts, qui est munie d'un seul point d'ancrage central 51b, peut être également soulevée par le dispositif de levage selon l'invention. Dans ce cas, deux petits crochets 34b et 35b sont retournés l'un par rapport à l'autre et sont enfilés autour du manchon 30 du bras avant 3 de part et d'autre du tube avant 10 comme montré aux Figs. 10 et 11. Les anneaux tels que 350b, des crochets 34b et 35b sont rapprochés de part et d'autre du tube 10 pour former un crochet en vé afin que les pointes, telles que 351b, des crochets soient adjacents pour crocheter ensemble le point d'ancrage 51b.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de levage est adapté à soulever n'importe quelle plaque quel que soit l'écartement entre ses paires de points d'ancrage telles que 51-52 et 53-54. L'un ou les deux bras 3 et 4 peuvent être positionnés le long du tube 10 au moyen de deux manchons longitudinaux entourant le tube 10 et sur lesquels sont soudés perpendiculairement les manchons 30 et 40. Un tel manchonXlongitudinal 36 pour le 'brans 3 est montré aux Figs. 12 et 13. Au moins l'une de ses extrémités est terminée par un collier de serrage 37 pour bloquer le manchon 36 à la position transversale désirée du bras 3 le long du tube 10.

Le dispositif de levage au repos en position de transport est mon-tré aux Figs. 14, 15 et 16. La pièce maîtresse télEscopique 1 est ramenée à sa longueur minimale de l'ordre de 1 mètre en coulissant vers l'avant les tubes 11 et 12 jusqu'a ce que les poignées 110 et 120 butent contre les chants,arrire s s tubes respectifs 10 et 11.

Les bras porteurs 3 et 4 sont rangés de chaque côté du tube 1-0 sous les manchons 30 et 40. L'une des extrémités ive chacun des bras tubulaires 3, 4 s'emboîte autour de l'un des petits embouts tubulaires 25 soudés sur le manchon 24 de ltessieu 2. L'autre extrémité du bras 3, 4 glisse sur une lame^souple 104 qui est fixée à l'arrière par exemple sous le tube 10 au niveau du manchon 40 et qui plaque les bras 3 et 4 contre le dessous des manchons 30 et 40. Eventuellement, deux lames flexibles telles que 104, peuvent être prévues diamétralement opposées et solidaires du tube 10 ou, de manière générale, de la pièce maîtresse 1.

Accessoirement, il peut être prévu une petite plateforme adaptable à l'avant 10 et 24 de la pièce maîtresse 1 pour transporter une caisse d'outillage ou autres accessoires, ou bien des m,oyens pour suspendre un sac ou analogue à la pièce maîtresse 1, comme pour un daddie de golf.

Des éléments tubulaires du dispositif de levage cidessus peuvent être remplacés par des éléments à section prismatique classique.

Claims

Revendications

1 - Dispositif de levage comprenant un essieu (2) à deux roues porteuses (20), une pièce maîtresse longiligne (1) perpendiculaire l'axe (21) de l'essieu et montée tournante autour de cet axe et des crochets de levage (34, 35), ca caractérisé en ce qu'il comprend un premier bras longiligne (3)coplanaire à l'axe (21) de l'essieu (2), coulissable perpendiculairement à la pièce maîtresse (1) et supportant deux premiers crochets de levage (34, 35) déplaçables le long du premier bras (3) de part et d'autre de la piece maîtresse (1).

2 - Dispositif de levage conforme à la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un premier manchon (30) qui est supporté perpendiculairement par la pièce maîtresse (1) et dans lequel coulisse le premier bras (3).

3 - Dispositif de levage conforme à la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (36) supportant le premier manchon (30) et coulissable le long de la pièce mattresse (1) et des moyens (37) pour bloquer le premier manchon (30) à une position désirée le long de la pièce maîtresse (1).

4 - Dispositif de levage conforme à la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il copprend des moyens (32, 33) pour bloquer en translation l'un (35) des premiers crochets de levage sur le premier bras (3), et un moyen de serrage (31) solidaire du premier manchon (30) pour bloquer le premier bras (3) afin de positionner ledit crochet de levage (35) relativement à la pièce maîtresse (1).

5 - Dispositif de levage conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage (32, 33) du crochet de levage sont disposés à une extrémité du premier bras (3).

6 - Dispositif de levage conforme à la revendication 4 ou 5, Caractérisé en ce que les moyens de blocage du crochet de levage comprennent deux saillies (32, 33) sur le premier bras entre lesquelles s'encastre l'anneau dudit crochet de levage (35).

7 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu il comprend un second bras longiligne (4) coplanaire à l'axe (21) de l'essieu (2), coulissable perpendiculairement à la pièce maîtresse (1) et supportant deux seconds crochets de levage (44, 45) déplaçables le long du second bras (3) de part et d'autre de la pièce maîtresse (I).

8 - Dispositif de levage conforme à la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un second manchon (40) qui est fixé perpendiculairement à la pièce maîtresse (1) et dans lequel coulisse le second bras (4).

9 - Dispositif de levage conforme à la revendication 8, caractérisé en ce que le second bras (4) supporte une butée (42) butant contre le second manchon (40) pour bloquer en translation suivant au moins une direction et éventuellement en rotation le second bras (4).

10 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que les premier et second bras (3, 4) sont coplanaires d'un même côté de la pièce maîtresse (1) opposé à l'axe (21) de l'essieu (2).

11 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que le premier bras (3) est entre l'essieu (1) et le second bras (4).

12 - Dispositif de levage conforme à la revendication 11, caractérisé en ce que les seconds crochets de levage (44, 45) ont des anneaux oblongs (450) plus longs que les anneaux (350) des premiers crochets de levage (34, 35).

13 - Dispositif de levage conforme à la revendication 12, caractérisé en ce que les seconds crochets de levage (44, 45) sont plus longs que les premiers crochets de levage (34, 35).

14 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 2 à 6 et 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend deux crochets (34b, 35b) qui peuvent être suspendus par un manchon (30, 40) et rapprochés pour former un crochet en vb (Fig. 11.

15 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que la pièce maîtresse (1) ert téléscopique et comprend un premier élément longiligne (10) dont une extrémité (24) est montée tournante autour de l'axe (21) de l'essieu (2) et dans l'autre extrémité (101) duquel coulisse un second élément longiligne (11) de la pièce maîtresse.

16 - Dispositif de levage conforme à la revendication 15*- caractérisé en ce que le prémier élément supporte au moins un bras longiligne (3, 4).

17 - Dispositif de levage conforme à la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que la pièce maîtresse comprend plusieurs éléments longilignes (11, 12) coulissables les uns dans les autres et comportant chacun une butée servant de poignée (110, 120) pour arrêter son coulissement dans l'élément (10, 11) le précédant.

18 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 15 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de serrage (101, 111) pour bloquer les éléments longilignes coulissables (11,12) à une longueur désirée de la pièce maîtresse (1).

19 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 1 à '18, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (25, 104) pour ranger au moins un bras longiligne (3 ; 4) le long de la pièce maîtresse (1).

20 - Dispositif de levage conforme à la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens de rangement comprennent une butée (25) solidaire de l'extrémité (24) de la pièce maîtresse (1) tournant autour de l'axe (21) de l'essieu (2) et s'emboîtant avec l'une des extrémités du bras ( 3 ; 4) et deux supports (104, 40), éventuellement flexibles, solidaires de la pièce maîtresse (1) et entretoisant le bras (3; 4).

21 - Dispositif de levage conforme à l'une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que l'axe (21) de l'essieu (2) est moins long qu'un bras (3 ; 4).