FR2505271A1 - Perfectionnements aux chariots de remorquage des vehicules automobiles en panne - Google Patents

Abstract

LE CHARIOT 1 COMPREND UN CHASSIS-CAISSON 2 DIVISE EN DEUX SECTIONS 3, 4 MUTUELLEMENT ASSOCIEES A PIVOTEMENT PAR UNE ARTICULATION 5, LA PARTIE AVANT 4 SE REPLIANT ANGULAIREMENT PAR COMMANDE HYDRAULIQUE PAR RAPPORT A LA PARTIE ARRIERE 3, DE FACON QU'A LA FINDE L'OPERATION ELLE SE TROUVE A PEU PRES AU NIVEAU DU SOL, TANDIS QU'UNE AUTRE COMMANDE HYDRAULIQUE PERMET DE SOULEVER TOUT LE CHASSIS 2, ET RENDRE COULISSANTE SUR DES GLISSIERES LONGITUDINALES PREVUES SUR LES FLANCS DU CHASSIS 2, UNE STRUCTURE 12 POURVUE DE ROUES 13, LE MOUVEMENT DE LADITE STRUCTURE 12 SUR CES GLISSIERES, LE REPLIEMENT DU CHASSIS 2 PERMETTANT D'AMENER LE CHARIOT 1 EN DESSOUS DU VEHICULE EN PANNE, DE FACON A FAIRE COINCIDER CELUI-CI AVEC UNE TRAVERSE DOTEE D'APPUIS POUR LES ROUES DU VEHICULE EN PANNE.

Description

La présente invention concerne des perfectionnements aux chariots destinés å remorquer les véhicules automobiles endommagés ou en panne.

Les solutions techniques sont multiples en ce qui concerne les chariots de remorquage des véhicules en panne par suite d'une rupture de parties mécaniques ou d'accidents, et elles se ramènent essentiellement à des chariots pourvus d'un petit châssis supporté par deux roue s et doté de moyens mécaniques propres à arrimer le véhicule en des points variables selon les cas.

Lesdits chariots présentent en outre un organe d'attelage pour être remorqués par un véhicule courant qui, dans le cas considéré, sert de véhicule de traction.

Lesdits chariots précités et connus actuellement dans la technique, présentent des inconvénients divers et multiples, de façon particulière, faute de la pré Bencede dispositifs rationnels propres à faciliter leur utilisation pratique sur le lieu de remorquage.

En effet, pour pouvoir remorquer un véhicule en panne, celui-ci doit être soulevé par le personnel présent ou à l'aide de moyens de fortune, par l'avant ou par l'arrière afin de pouvoir l'arrimer de la façon la plus adéquate et sûre au chariot de transport temporaire.

On sait bien par conséquent, que dans ces conditions le soulèvement du véhicule accidenté s'avère extrêmement laborieux, et on cannant plus particulièrement la nécessité essentielle de pouvoir disposer d'au moins deux unités opérationnelles.

Un autre inconvénient se manifestant avec les so- lutions actuelles, est lié au fait que le chariot est dépourvu de stabilisateurs aptes à maintenir le véhicule accidenté dans la position de remorquage correcte.

Face à cette situation particulière, le Demandeur a estimé convenable de concevoir, selon l'invention, un chariot pour le remorquage de véhicules en panne, qui réunisse en soi les caractéristiques d'un fonctionnement extrêmement satisfaisant, d'une utilisation pratique et d'une construction rationelle.

Un premier objectif est en conséquence, de doter le chariot de moyens mécaniques et hydrauliques à con- mande manuelle, d'utilisation temporaire pendant les phases de soulèvement et de déchargement du véhicule en panne, pouvant être commandés par un seul opérateur.

Un second objectif de l'invention est de présenter des solutions techniques simples et de fiabilité sûre de nature à permettre le dédoublement de la structure de support pour le chargement et le déchargement du véhicule en panne
Un autre objectif est enfin de réaliser le chariot avec des solutions techniques connues des experts dans le domaine considéré, en vue de conférer audit chariot des bas coûts de fabrication.

Les objectifs précités ainsi que d'autres qui ap parattront Mieux dans ce qui suit, sont atteints selon l'invention, par un chariot perfectionné pour le remorquage de véhicules automobiles en panne, caractérisé par le fait qu'il comprend: a) un chassies rectiligne divisé en deux sections reliées
par une articulation; b) un poste de commande apte à actionner un train d'ap
pui temporaire associé à pivotement à l'extrémité
arrière dudit châssis rectiligne; c) une structure coulissante sur ledit châssis, pourvu
de deux roues pour le transport dudit châssis; d) une traverse disposée orthogonalement, supérieure
ment audit châssis et associée à pivotement à ce der
nier, ladite traverse étant dotée de plusieurs moyens
aptes à bloquer les roues du véhicule en panne; des moyens étant encore prévus pour dédoubler ledit châs- sis et disposer les deux sections à 900 entre elles, ainsi que des moyens pour atteler ledit chariot au véhicule remorqueur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, d'une forme de réalisation préférée dudit chariot, donnée à titre d'exemple indicatif, mais nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels:
la figure 1 représente une vue en élévation latérale du chariot de l'invention, avec toutes ses parties rassemblées;
la figure 2 représente une vue en plan du chariot de la figure 1; - la figure 3 représente une vue latérale du châssis en caisson et du chariot doté de roues;
la figure 4 représente une vue frontale du train de roulement associé au châssis en forme de caisson;;
les figures 5a - 5b - 5c représentent en succession continue, les phases de soulèvement des roues de transport, réalisé avec le train d'appui temporaire;
les figures 6a - 6b représentent en succession continue les phases de repliement du châssis divisé en deux sections;
les figures 7a - b - c - d - e - f - g - h - i représentent en succession continue les phases cons écu- tives d'utilisation effective du chariot de l'invention sur le lieu de remorquage.

En se référant aux figures précitées, on peut voir que le chariot de remorquage de véhicules en panne, de l'invention, est constitué d'une série de parties assumant chacune une fonction propre, que l'on va décrire, pour mieux comprendre leur valeur innovatrice, suivant un schéma à blocs.

Le chariot, globalement indiqué par 1, est constitué d'un cassis 2 porteur, divisé en deux sections 3 et 4 reliées entre elles par l'intermédiaire d'une articulation 5.

Ledit châssis 2 est constitué de deux profilés 6 et 6a en forme de caisson, visibles dans la figure 4, maintenus écartés et parallèles par une série de traverses 7 associées de façon stable auxdits profilés en caisson.

Lesdits profilés 6 et 6a présentent une glissière de guidage 8 et 8a sensiblement rectangulaire, réalisée par repliage du profilé en caisson de façon à former latéralement deux fentes 9 et 9a continues sur les deux flancs dudit châssis.

Dans lesdites glissières se trouvent engagés une pluralité de coussinets 10 associés par l'intermédiaire d'ailettes Il convenables, à une structure 12.

Sur ladite structure 12, visible dans la figure 4, sont montées deux roues 13 de transport du chariot 1, ladite structure étant en outre dotée de deux organes d'engagement saillants 14 et 14a aptes & être utilisés pour l'entrinement fou de la structure 12 le long des glissières 8 et 8a durant les phases de chargement et de déchargement du véhicule accidenté qui seront par ailleurs décrites plus en détails ci-après.

Ladite structure 12 est d'autre part pourvue de deux organes d'accrochage saillants 15, qui constituent des moyens d'engagement pour le bras doté de galets d'appui temporaire, qui sera décrit dans ce qui suit.

Sur ladite section 4 du châssis 2, bien connu, est prévu un poste de commande indiqué par 16, apte A alimenter sur commande manuelle de l'opérateur, un premier piston hydraulique 17, par le corps associé à pivotement à la section 4, et par l'extrémité libre de la tige as souciée au bras 18 du train d'appui temporaire 19.

Ledit bras 18 se trouve associé à pivotement à un axe 20 fixé au cassis 2 du chariot, et réalisé par deux longerons robustes plats 20a reliés entre eux par un bordage en tôle 21.

Par 22 on a par ailleurs indiqué une paire de galets d'appui temporaire montés à la base 23 dudit train d'appui temporaire 19.

Par 24, on a encore indiqué un ergot saillant, apte à s'engager dans lesdits organes d'accrochage 15 propres à la structure coulissante 12, dans la condition de non utilisation du chariot, et servant en même temps de moyen de protection contre un décrochage de la structure 12 du chariot.

Les figures 5a - 5b - 5c représentent les opérations d'accrochage et de décrochage de la structure 12, en vue de la rendre coulissable sur le châssis 2, pour les opérations de chargement et de déchargement, lesdites opérations étant réalisées en exécutant un soulèvement proprement dit du chariot 1 au moyen dudit premier piston hydraulique 17.

En observant la figure 5a, on constate la simplicité de la phase de soulèvement du chariot 1 par la poussée du piston 17 qui détermine, en agissant sur le bras 18, une rotation autour de l'axe 20 dudit bras amenant les galets 22 au contact du sol et entratnant dans ce cas le soulèvement du châssis 2.

Evidemment, pendant cette phase, l'ergot 24 se dégage de l'organe d'accrochage 15 de la structure 12 la rendant coulissable le long des deux fentes 9 et 9a p6- rimétrales, après désengagement ultérieur du blocage mécanique de sécurité 24a.

Ce dernier blocage de sécurité 24a est formé par un élément profilé en "C", présentant un enclenchement par rétraction automatique pendant la phase d'accrochage et à désengagement manuel pendant la phase de décrochage de toute la structure 12.

Dans cette partie arrière du châssis 2, est prévue une traverse 25 présentant aux extrémités deux appuis 26 réglables.

Lesdits appuis sont essentiellemnt réalisés par deux éléments plats 27a et 27, maintenus parallèles et écartés par deux barres filetées 28, dans la variante ici proposée, l'une fixe et l'autre associée à pivotement à l'une des deux traverses, en vue de pouvoir s'adapter aux différentes tailles et aux différents empattements des roues d'un véhicule.

Ladite partie arrière se trouve associée par l'in termédiaire d'articulations 29 au châssis 2 ce qui permet évidemment de hisser le véhicule accidenté quelle que soit l'orientation des roues avant et arrière.

Le groupe d'articulation 5 précité, réalisant essentiellemnt, le moyen de liaison entre les sections 3 et 4, est représenté dans les figures 6a et 6b, et est formé par deux paires d'étriers 30 et 91, reliés par l'intermédiaire d'un pivot de rotation 32, et associés stablement aux sections 3 et 4 du châssis 2.

Les étriers, comme on peut le voir dans les figures 6a et 6b, sont convenablement profilés pour pouvoir former un sommet médian en correspondance du pivot 32.

Un appendice 33 rigidement associé au pivot de rotation 32, détermine, sur commande d'un second piston hydraulique 34, la rotation de la section 3 par rapport à la section 4, après avoir désengagé le dispositif de sécurité 35.

Ce dernier dispositif de sécurité est encore complé- té par un verrou 36 å commande manuelle, réalisé par deux secteurs 36a - b appartenant à chaque section du châssis et qui n'autorisent seuleplent; le coulissement de l'organe ou coulisseau 37, que dans le cas d'un alignement parfait.

Par 38, on indique en outre, une roue d'appui apte à permettre le mouvement de la section 4 une fois le repliement effectué pour faciliter les opérations de chargement du véhicule accidenté.

La section 3 présente encore des dispositifs tels que des commandes du frein de stationnement 39, l'apte lage 40 au crochet de remorquage du véhicule et, en 41, une roue d'appui pour les conditions d'inaction de l'é quipement .

Le fonctionnement et l'utilisation du chariot sur le lieu de remorquage des véhicules en panne, sont représentés en succession schématique dans les figures 7a - b - c - d - e - f - g - h - i.

L'opérateur détache du véhicule remorqueur, le chariot 1 et amorce la phase de soulèvement de la structure 12 de façon à dégager les roues 13 du contact avec le sol, et en même temps les rendre folles et coulissables le long des fentes 9 et 9a. La structure 12, rendue coulissante, est transférée dans la zone avant jusqu't venir s'engager sur le dispositif de blocage mécanique 42, présentant les mêmes caractéristiques que le dispositif de blocage précité 24a.

 ce moment, l'opérateur libère la goupille de sécurité 35 du second piston hydraulique 34, et fait glisser le coulisseau 37 de la commande manuelle 36, de fa çon à obtenir le repliement du chassais jusqu'à amener ladite roue 38 au contact du sol.

Une fois cette disposition atteinte, dans laquelle la première section forme un angle par rapport à la seconde, on agit de nouveau sur le premier piston pour le débloquer en obtenant de cette façon l'abaissement to tal de tout le chariot. Une fois le chariot rapproché, comme représenté dans la figure 7e, on le fait coulisser de façon à centrer les roues du véhicule quelle que soit leur orientation.

Avant d'effectuer cette phase, on règle et ouvre convenablement les appuis 27a et 27b, en agissant sur les barres filetées bien connues. Une fois réalisé le blocage des deux roues du véhicule accidenté, on soulève celui-ci à l'aide d'un groupe de commande oléo-dynamique qui agit directement sur le bras 19 pourvu de galets d'appui temporaire 22.

Ce stade étant atteint, en agissant sur le second piston hydraulique 34, on amène ledit châssis 2 en position horizontale et rectiligne. Â ce moment, l'opérateur ramène la structure coulissante 12 munie de roues 13 dans la partie arrière jusqu'à ce quelle rejoigne la région la plus reculée dudit châssis 2 c'est à dire que ladite structure 12 s'engage automatiquement sur le dispositif d'accrochage 24a.

Cette position étant atteinte, on débloque le groupe de commande oléo-dynamique de façon & soulever le bras 19 avec les galets d'appui temporaire 22. Pendant cette phase, le piston oléo-dynamique 17 sert de groupe de blocage de la structure coulissante 12.

En effet, l'ergot 24 saillant dont le bras 19 est pourvu, s'engage de façon stable dans ledit organe d'accrochage 15 dont est dotée la structure coulissante.

En dernier lieu, l'opérateur fixe le chariot au crochet de remorquage de la voiture.

On peut observer que les objectifs proposés ci-dessus sont tous largement atteints selon l'invention par la réalisation d'un chariot qui réunit en soi les caractéristiques de simplicité d'utilisation, d'extrême souplesse d'emploi et de construction rationelle. On souligne en particulier la facilité extrême avec laquelle on procède à l'exécution des phases de chargement et de déchargement du véhicule, et tout particulièrement la possibilité de les faire réaliser par un opérateur unique.

Un autre objectif atteint grâce à l'invention est la réalisation effective de moyens propres à éviter le déplacement préalable du véhicule en panne, et ceci par le recours à des dispositifs dotés d'une pluralité d'ar ticulations aptes à être orientées de façon quelconque quelle que soit la direction prise par les roues du véhicule accidenté.

il y a lieu de remarquer en particulier la simplicité des opérations d'abaissement du châssis du chariot afin de faciliter les opérations de chargement et de déchargement du véhicule.

Un autre objectif non négligeable atteint grâce à l'invention est d'avoir déplacé de façon adéquate le point d'appui de la charge du véhicule accidenté, en vue de distribuer les charges et les efforts le long de l'ensemble du châssis de support et, de façon moins ac centuée, sur le crochet de remorquage.

Un autre objectif atteint grâce à l'invention est d'avoir réalisé un chariot doté de moyens propres à le rendre extrêmement maniable, d'emploi souple et réalisable par des procédés de construction rationnels et peu coûteux.

Dans une variante de réalisation, équivalente à l'exemple précité, ledit chariot peut présenter un distributeur oléo-dynamique à commande électrique pour l'asservissement des deux pistons hydrauliques, de façon à réduire encore l'intervention manuelle de l'opérateur.

Cette dernière variante permet également de satisfaire les obJectifs proposés selon l'invention.

Evidemment, pendant la réalisation du chariot de l'invention, on peut choisir nécessairement des variantes et modifications, notamment en ce qui concerne les matériaux et les dimensions, en fonction des besoins de la construction sans pour autant s'écarter du cadre et de l'esprit de ladite invention.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Chariot pour le remorquage de véhicules automobiles en panne, caractérisé par le fait qu'il com prend: a) un châssis (2) rectiligne divisé en deux sections

(3, 4) reliées par une articulation (5); b) un poste de commande (16) apte à actionner un train

d'appui temporaire associé à pivotement à l'extré

mité arrière dudit châssis rectiligne; c) une structure coulissante (12) sur ledit châssis (2),

pourvu de deux roues (13) pour le transport dudit ciâssis ; d) une traverse (25) disposée orthogonalement, supérieu

rement audit châssis (2) et associée à pivotement à

à ce dernier, ladite traverse étant dotée de plu

teursmoyens (26, 27a, 27b, 28) aptes à bloquer les

roues du véhicule en panne, des moyens étant encore prévus pour dédoubler ledit châssis et disposer les deux sections à 900 entre elles, ainsi que des moyens pour atteler ledit chariot au véhicule remorqueur.

2. Perfectionnements au chariot selon la revendication 1, caractérisés par le fait que ledit châssis (2) est réalisé par deux profilés (6) en forme de caisson placés mutuellement en regard de façon à être écartés l'un de l'autre par une pluralité d'écarteurs (7), lesdits profilés présentant une cavité (8, 8a) à peu près rectangulaire pourvue de fentes (9, 9a) latérales s'étendant sur toute la longueur dudit chas ais.

3. Chariot selon la revendication let 2, caractérisé par le fait que dans ladite cavité (8, 8a) sensiblement rectangulaire, se trouvent engagés une pluralité de coussinets radiaux (10), lesdits coussinets soutenant par l'intermédiaire d'ailettes (11), une structure coulissante (12).

4. Chariot selon les revendications 1 à 3, carac térisé par le fait que ladite structure coulissante (12), peut convenablement coulisser pendant les phases de chargement et de déchargement suivant toute 11 étendue du châssis (2), ladite structure coulissante (12) étant en outre dotée de deux roues (13) pour le transport dudit chariot (1).

5. Chariot selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'audit châssis-caisson (2) est associée une première unité de commande (16) apte à commander un bras (18), ledit bras étant réalisé avec un profilé plat replié, présentant supérieurement un pivot de rotation (20) fixé audit châssis (2) et, inférieurement, au moins deux ou plusieurs galets (22) d'appui temporaire.

6. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que ledit bras (18) est actionné par ladite première unité de commande (16), ladite unité agissant en amont du centre de rotation dudit bras (18) de façon à soulever ou abaisser tout le chariot (1), un ergot saillant (24) étant encore prévu, ledit ergot étant apte à accrocher de façon stable ladite structure coulissante (12) ou à permettre le décrochage de celle-ci.

7. Chariot selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite traverse (25) réalisée avec un profilé tubulaire, est supérieurement associée audit cassis (2) et, en position légèrement reculée, reste encore associée à pivotement audit châssis par l'intermédiaire d'un pivot de rotation (29).

8. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que ladite traverse (25) présente aux deux extrémités deux appuis (26), lesdits appuis étant réalisés par deux étriers (28) en regard l'un de l'autre et associés à pivotement à ladite traverse, et qu'il est encore prévu des moyens aptes à rendre plus aisées les phases d'ancrage des roues auxdits appuis (26).

9. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 - 7 - 8, caractérisé par le fait que lesdits moyens aptes à rendre plus aisées les opérations de chargement et de déchargement, comprennent une fiche ou goupille associée à pivotement à l'une desdites traverses (25), ladite goupille une fois désinsérée, étant telle qu'elle permette à la traverse de venir se placer à côté du véhicule accidenté sans devoir déplacer ce dernier.

10. Chariot selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit châssis-caisson (2) peut être replié en deux sections (3, 4) de façon à disposer cellesci à 900 entre elles et pouvoir abaisser le plan de chargement par l'intermédiaire de moyens hydrauliques (34) à commande manuelle.

11. Perfectionnement au chariot selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens aptes à atteler le chariot au véhicule remorqueur, coi prennent un support réglable (37) muni d'une roue d'appui (38) et d'un crochet de remorquage correspondant.

12. Perfectionnement au chariot selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend un piston apte à agir en poussée ou en traction sur un axe (32) auquel sont associées, par l'intermédiaire d'étriers (30, 31) particulièrement profilés, les deux sections (3, 4), la commande en traction dudit piston (34) réalisant la rotation de la section (4) la plus avancée par rapport à l'autre section (3), de façon à les disposer suivant un angle entre elles.

13. Perfectionnements au chariot selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisés par le fait que ladite structure mobile (12) sur une glissière de guidage (8, 8a) est accrochée aux deux extré mités du châssis (2) par des dispositifs d'accrochage mécanique (24a, 42) réalisés par un crochet profilé en "C" solidarisé au châssis (2) pourvu d'un organe d'accrochage à enclenchement automatique, tandis que le décrochage est effectué manuellement.

14. Perfectionnements au chariot selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que, dans une variante, la commande hydraulique des deux pistons (17, 34) peut être effectuée par un distributeur hydraulique à commande électrique, en vue de rendre sûre et fiable l'utilisation dudit chariot.