FR2526335A1 - Organe de transmission a noyau flottant propre notamment a l'assistance ultrasonique d'un quelconque traitement, et application en particulier au compactage et au trefilage - Google Patents

Abstract

L'ORGANE DE TRANSMISSION SUIVANT L'INVENTION EST DU GENRE COMPORTANT UN NOYAU 11 MONTE FLOTTANT EN TOUT SENS DANS UN BOITIER 12, LEDIT NOYAU 11 COMPORTANT AU MOINS DEUX BRAS 13 FAISANT UN ANGLE ENTRE EUX, L'UN POUR SUPPORT D'UN ORGANE MENE, L'AUTRE POUR SOLLICITATION D'UN ORGANE MENANT, ET LEDIT BOITIER 12 COMPORTANT INTERIEUREMENT UN LOGEMENT 18 DONT LA CONFIGURATION EST UNE REPLIQUE DE CELLE DUDIT NOYAU 11. SUIVANT L'INVENTION, ENTRE LE NOYAU FLOTTANT 11 ET LES PAROIS DU LOGEMENT 18 DU BOITIER 12 DANS LEQUEL IL EST DISPOSE EST INTERPOSEE UNE COUCHE ISOLANTE EN MATIERE SOLIDE ELASTIQUE 25. APPLICATION, NOTAMMENT, A L'ASSISTANCE ULTRASONIQUE D'UN COMPACTAGE OU D'UN TREFILAGE.

Description

Dans la demande de brevet français déposée le

23 Février 1981 Sous le NI 81 03511, il a été décrit un or-

gane de transmissioe,ou palier, qui, destiné à intervenir entre un premier organe, dit par commodité organe menant, et un deuxième organe, dit par commodité organe mené, com- porte, globalement, un noyau monté flottant en tout sens dans un bottier, ledit noyau comportant au moins deux bras,

qui font un angle entre eux, et qui débouchent chacun indi-

viduellement à l'extérieur dudit bottier, l'un pour l'organe

menant, l'autre pour l'organe mené, et ledit boîtier compor-

tant intérieurement un logement, dont la configuration est

une réplique de celle dudit noyau.

Dans un tel organe de transmission, le noyau flottant forme en pratique l'organe de transmission proprement dit, ou transmetteur, puisque c'est à lui que sont assujettis

tant l'organe menant que l'organe mené, tandis que le boî-

tier dans lequel est monté flottant ce noyau permet d'assu-

rer la fixation de l'ensemble à un quelconque support, le

bâti d'une machine par exemple, et son positionnement cor-

rect par rapport à celui-ci.

Dans la demande de brevet français mentionnée ci-dessus, il a été plus particulièrement envisagé l'application d'un tel organe de transmission à une machine d'usinage par électro-érosion, l'organe menant étant alors constitué par un générateur de vibrations mécaniques, en pratique un transducteur, lui-même soumis à un générateur d'impulsions, en pratique de fréquence ultrasonique, tandis que l'organe mené est constitué soit par l'électrode d'usinage à mettre

en oeuvre, soit par la pièce à usiner.

Quoi qu'il en soit, il est nécessaire d'assurer une isolation mécanique du noyau flottant par rapport au bottier dans lequel il est disposé, pour éviter la transmission au

bâti de la machine concernée des vibrations mécaniques aux-

quelles est soumis ce noyau flottant, et ainsi ménager ce

bâti aussi bien que les autres constituants d'une telle ma-

chine. Dans le cas d'une machine d'usinage par électro-érosion, il est nécessaire en outre que le noyau flottant soit isolé électriquement du boîtier dans lequel il est disposé, pour confinement approprié de la tension appliquée conjointement entre l'électrode d'usinage mise en oeuvre et la pièce à usiner. Dans la demande de brevet français Ne 81 03511 mentionnée ci-dessus, il a été plus particulièrement proposé

à cet effet de faire intervenir un quelconque fluide susten-

tateur entre le noyau flottant et le boîtier dans lequel il

est disposé.

Il s'agit en pratique d'air comprimé injecté dans ce

but dans le logement correspondant dudit bottier.

Une telle disposition, qui permet un travail prolongé,

donne parfaitement satisfaction, et convient tout particu-

lièrement à la mise en oeuvre de l'organe de transmission concerné dans une machine d'usinage par électro-érosion ou électro-chimie. Mais, par la fuite d'air comprimé permanente qu'elle implique, elle est inévitablement consommatrice d'énergie, en sus de l'énergie, relativement faible, nécessaire à l'excitation du générateur de vibrations mécaniques mis an oeuvre.

Pour certaines applications au moins, une telle consom-

mation d'énergie, qui est acceptable dans les machines à usinage par électro-érosion ou électro-chimie, puisqu'elle

ne constitue alors qu'un surcroît d'énergie quasi négligea-

ble par rapport à l'énergie globale nécessaire et qu'elle

améliore le rendement, est rédhibitoire.

La présente invention a d'une manière générale pour

objet une disposition permettant d'éliminer cette consomma-

tion d'énergie et autorisant ainsi une extension à de tel-

les applications du champ de mise en oeuvre de l'organe de

transmission concerné.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet

un organe de transmission propre à intervenir entre un pre-

mier organe, dit ici par commodité organe menant, et un

deuxième organe, dit ici par commodité organe mené, du gen-

re comportant un noyau monté flottant en tout sens dans un boîtier, ledit noyau comportant au moins deux bras, qui font

un angle entre eux, et qui débouchent chacun individuelle-

ment à l'extérieur dudit boîtier, l'un pour l'organe menant,

l'autre pour l'organe mené, et ledit boîtier comportant in-

térieurement un logement, dont la configuration est une ré-

plique de celle dudit noyau, cet organe de transmission étant d'une manière générale caractérisé en ce que, entre le noyau flottant et les parois du logement du boîtier dans lequel ledit noyau flottant est disposé est interposée une

couche isolante en matière solide élastique.

Cette couche isolante, qui assure la tenue du noyau flottant dans le boîtier dans lequel il est disposé, assure

conjointement, sans aucune consommation d'énergie, l'isola-

tion tant mécanique qu'électrique de ce noyau flottant par

rapport à ce boîtier.

Certes, par sa nature même, elle présente une certaine fragilité, qui ne permet pas d'en envisager l'application dans le cas d'une mise en oeuvre prolongée de l'organe de transmission concerné, comme c'est le cas par exemple dans

les machines d'usinage par électro-érosion ou électro-

chimie.

Mais elle convient au contraire parfaitement à d'autres applications.

C'est le cas notamment du compactage et du tréfilage.

A ce jour, le compactage d'un quelconque produit, qu'il s'agisse par exemple de tourbe, pour la constitution de pellets propres à remplacer le coke métallurgique, d'un quelconque autre minerai, de copeaux métalliques, ou de

poudre céramique, pour la fabrication de quelconques arti-

cles, se fait usuellement à l'aide d'un dispositif de com-

pactage, appartenant en pratique à une presse, et comportant,

d'une manière générale, pour intervention sur le volume in-

térieur d'un conteneur propre à contenir le produit à com-

pacter, un élément de pressage monté mobile vis-à-vis d'un élément d'appui fixe, un tel élément de pressage étant par

exemple constitué par le plateau ou piston d'une telle pres-

se et un tel élément d'appui par la table de travail ou bâ-

ti de celle-ci.

Un tel compactage ne manque pas de soulever des diffi-

cultés. Tout d'abord, la pression susceptible d'être appliquée

au produit à compacter est limitée, faute de quoi ce pro-

duit présente, par feuilletage, des défauts de stratifica-

tion nuisibles à son homogénéité, de tels défauts de stra-

tification étant dus au fait que, lorsqu'une presse travail-

le à pression élevée, le déplacement de son élément de pressage se fait inévitablement de manière discontinue, par

paliers, et non pas de manière continue.

1 b Du fait de la limitation ainsi à respecter pour la pression de compactage qui leur est appliquée, les produits concernés ne présentent pas toujours toute la densité qui

serait souhaitable.

En outre, leur extraction du conteneur dans lequel ils ont été compactés est parfois malaisée, en raison de ce que, lorsque la pression de le presse mise en oeuvre est relâchée un tel conteneur ne manque pas de se refermer sur le produit

qu'il enserre, et il n'est pas rare, de ce fait, de consta-

ter des ruptures d'un tel produit lors de son extraction de

ce conteneur, notamment dans ses zones d'angle avec celui-

ci, ce qui conduit en pratique à des taux de rebut non né-

gligeables.

L'application de l'organe de transmission suivant l'in-

vention à de tels ensembles de compactage, rendue possible par le fait que, de manière usuelle, le travail de ceux-ci

n'est pas permanent, mais intermittent entre deux relâche-

ments de pression, permet d'une manière générale, sans consommation supplémentaire notable d'énergie, de faciliter

le compactage recherché et d'en améliorer les résultats.

A cet égard, la présente invention a encore pour objet

un dispositif de compactage du genre comportant, pour inter-

vention sur le volume intérieur d'au moins un conteneur propre à contenir le produit à compacter, un élément de pressage monté mobile vis-à-vis d'un élément d'appui fixe, ce dispositif de compactage étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un organe de transmission suivant

l'invention, dont le boîtier est assujetti à l'un quelcon-

que des éléments de pressage ou d'appui-, et dont le noyau flottant porte transversalement par un bras au moins un générateur de vibrations, formant organe menant, tandis que l'un des autres bras dudit noyau flottant, formant organe mené, est propre à intervenir dans le volume intérieur du conteneur concerné, en sorte que peuvent être appliquées simultanément au produit présent dans celui-ci,d'une part une action de compactage, et d'autre part, parallèlement à

celle-ci, des vibrations mécaniques, de fréquence, en pra-

tique, ultrasonique.

L'expérience montre qu'il est possible, grâce à la superposition, suivant l'invention, de telles vibrations

mécaniques à l'action de compactage, d'augmenter sensible-

ment, sans risque de voir apparaître un quelconque feuille-

tage la pression déployée pendant une telle action de com-

pactage.

En pratique, les conditions étant égales par ailleurs, cette pression peut le plus fréquemment être multipliée par

trois par rapport à la pression usuellement mise en oeuvre.

En outre, les vibrations mécaniques auxquelles, après

compactage, il est possible de soumettre, suivant l'inven-

tion, le produit compacté, permettent avantageusement de

faciliter le démoulage, ou dévêtissage de celui-ci, c'est-

à-dire son extraction du conteneur qui l'enserre.

Un tel démoulage, ou dévêtissage, peut en effet alors le plus souvent se faire sans risque de destruction ou de

détérioration, et le taux de rebut s'en trouve avantageuse-

ment réduit d'autant.

Autrement dit, l'organe de transmission suivant l'in-

vention permet avantageusement d'associer à un compactage une assistance vibratoire, et en pratique une assistance

vibratoire de fréquence ultrasonique.

Il en est de méme pour le tréfilage.

D'une manière générale, un tréfilage se pratique en mettant en oeuvre un dispositif comportant une filière à travers l'ouverture de laquelle doit être engagé et tiré le

produit à tréfiler.

* La présente invention a encore pour objet un tel dispo-

sitif de tréfilage caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe de transmission suivant l'invention, le noyau

flottant dudit organe de transmission portant transversale-

ment, par un bras, un générateur de vibrations# formant or-

gane menant, et, par un autre bras, la filière, formant organe mené, et présentant dans le prolongement de l'ouver- ture de celle-ci un perçage propre au passage du produit à tréfiler, en sorte que peuvent être appliquées simultanément -à celui-ci, d'une part une action de tréfilage, et d'autre

part, parallèlement à celle-ci, des vibrations mécaniques.

Comme précédemment, il s'agit en pratique de vibra-

tions de fréquence ultrasonique.

Certes, il est déjà connu d'assurer, par application de vibrations à une filière, une assistance ultrasonique

d'un tréfilage.

Mais, dans une première réalisation de ce type connue à ce jour, les générateurs de vibrations correspondants

étant disposés en rayons autour de la filière, cette assis-

tance se fait radialement, c'est-à-dire transversalement

par rapport à la direction de tréfilage.

Son efficacité s'en trouve réduite.

Dans une autre réalisation également connue à ce jour, le générateur de vibrations se trouve disposé dans l'axe de la filière, dans le prolongement de celle-ci, en sorte que l'assistance ultrasonique assurée se fait effectivement

parallèlement à la direction de tréfilage.

Mais le produit à tréfiler doit ainsi également traver-

ser axialement le générateur de vibrations, ce qui conduit

inévitablement à des limites dans les réalisations effecti-

vement possibles, en raison de la complexité que présente

alors un tel générateur de vibrations.

Grâce à l'organe de transmission suivant l'invention, cette difficulté se trouve très simplement surmontée, le générateur de vibrations étant disposé transversalement, à

l'écart du perçage que doit traverser le produit à tréfiler.

Les caractéristiques et avantages de l'invention res-

sortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à

titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques an-

nexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un organe de transmission suivant l'invention; les figures 2, 3 en sont, à échelle supérieure, des vues en coupe transversale, suivant respectivement la ligne II-I 1 et la ligne III-III de la figure 1; la figure 4 est une vue en élévation-coupe illustrant l'application de cet organe de transmission à un compactage,

suivant une première mise en oeuvre dudit organe de trans-

mission;

les figures 5, 6 et 7 sont des vues globalement analo-

gues à celle de la figure 4, et se rapportent chacune res-

pectivement à des variantes de mise en oeuvre de cet organe de transmission; la figure 8 est, à échelle supérieure, une vue analogue

à celle de la figure 4, et illustre l'application de l'orga-

ne de transmission suivant l'invention a un tréfilage;

la figure 9 est une vue latérale partielle du disposi-

tif représenté à la figure 8, suivant la ligne IX-IX de celle-ci. Tel qu'illustré sur les figures 1 à 3, l'organe de transmission 10 suivant l'invention comporte globalement, de manière connue en soi, un noyau 11 monté flottant en tout

sens dans un boîtier 12.

Le noyau 11 comporte au moins deux bras 13 faisant un angle entre eux et débouchant chacun individuellement à

l'extérieur du boîtier 12.

Dans la forme de réalisation représentée, le noyau 11 comporte en pratique quatre bras 13 orthogonaux deux à deux,

en sorte qu'il a globalement une configuration cruciforme.

Ces bras 13 se raccordent deux à deux par de larges arrondis 15, et, dans la forme de réalisation représentée en trait plein à la figure 2, ils ont sensiblement tous la même longueur; à compter de leurs arrondis 15, leurs flancs

latéraux sont plans et orthogonaux deux à deux.

A leur débouché à l'extérieur du boîtier 12, les bras 13 présentent chacun une section transversale quadrangulaire, et par exemple carrée, tel que représenté, et, à compter d'une telle section, certains au moins d'entre eux présentent & axialement un alésage fileté lb, propre à permettre d'y

assujettir un quelconque organe, tel qu'il apparaîtra ci-

après. Transversalement, le noyau 11 ainsi constitué a en tout point une même épaisseur, en sorte qu'un tel noyau 11 peut très simplement être réalisé par découpe appropriée d'une simple plaque, et par exemple d'une simple plaque en métal.

Le boîtier 12, qui, extérieurement, a une configura-

tion globalement parallélépipédique, et par exemple cubique, tel que représenté, comporte, intérieurement, pour le noyau 11, un logement 18 dont la configuration est globalement

une réplique de celle dudit noyau 11.

Dans la forme de réalisation représentée, ce boîtier 12 est constitué de deux coquilles 19, qui sont globalement

affrontées l'une à l'autre suivant un plan de joint P for-

mant, pour le noyau 11, un plan médian passant par l'axe de ses bras 13, et qui sont convenablement solidarisées l'une à l'autre, par exemple, tel que représenté, par des vis 20 disposées dans leurs angles, perpendiculairement audit plan de joint P.

Ainsi, dans la forme de réalisation représentée, chacu-

ne des coquilles 19 est globalement constituée, d'une part d'une semelle 22, parallèle au plan de joint P, et d'autre part de quatre bossages 23, qui, en saillie dans les angles de ladite semelle 22, en direction de l'autre coquille 19, s'étendent chacun à mi-épaisseur du noyau 11, entre les

bras 13 de celui-ci.

C'est à la faveur de ces bossages 23 que sont en prati-

que implantées les vis 20.

Comme le noyau 11, le boîtier 12 ainsi constitué peut

par exemple être en métal.

Suivant l'invention, entre le noyau 11 et les parois du logement 18 du boîtier 12 dans lequel ledit noyau 11 est disposé est interposée une couche isolante 25 réalisée en

matière solide élastique.

Cette couche isolante 25 s'étend aussi bien au droit

des parois de chacun des bossages 23 de chacune des coquil-

les 19 constitutives du bottier 12 qu'au droit de la partie de la semelle 22 d'une telle coquille s'étendant entre les

dits bossages 23.

Elle s'étend donc tout autour du noyau 11, à l'excep-

tion des sections transversales d'extrémité des bras 13 de celui-ci. Autrement dit, le noyau 11 est noyé dans la couche

isolante 25, à l'exception de la section transversale d'ex-

trémité de ses bras 13, et c'est par l'intermédiaire de cette couche isolante 25 qu'il est monté flottant dans le bottier 12, compte tenu de la constitution élastique de celle-ci. La couche isolante 25, qui, de préférence, mais non obligatoirement, adhère intimement aussi bien au noyau 11 qu'aux parois correspondantes du logement 18 du boîtier 12,

peut être réalisée en un quelconque élastomère.

Il peut s'agir aussi bien d'un élastomère synthétique, et par exemple d'une résine du type polyuréthane ou d'une résine du type silicone, que d'un quelconque caoutchouc

naturel.

De préférence, et tel que représenté, la couche iso-

lante 25 est sensiblement d'épaisseur E uniforme tout autour

du noyau 11, aussi bien au droit des bossages 23 des coquil-

les 19 du bottier 12, figure 2, qu'au droit des semelles 22

de ces coquilles 19, figure 3.

De préférence également, cette épaisseur est suffisan-

te pour assurer dans de bonnes conditions une filtration

convenable des vibrations mécaniques, sans être trop impor-

tante, pour éviter d'être le siège d'un échauffement trop

accentué en service en raison de ces mêmes vibrations méca-

niques. Par exemple, l'épaisseur E de la couche isolante 25 est

comprise entre 0,5 mm et 10 mm.

Quoi qu'il en soit, si nécessaire, des moyens de re-

froidissement peuvent être associés au boîtier 12, et, par

exemple, des canalisations peuvent être intérieurement éta-

blies dans celui-ci, pour circulation d'un quelconque fluide de refroidissement, et/ou des rampes d'arrosage peuvent être

extérieurement prévues (non représenté sur les figures).

En variante, et/ou conjointement, la couche isolante peut comporter une charge minérale ou autre susceptible

d'assurer une meilleure diffusion thermique et donc suscep-

tible d'en assurer un meilleur refroidissement.

La figure 4 illustre l'application de l'organe de trans-

mission 10 suivant l'invention à un dispositif de compacta-

ge, pour l'assistance ultrasonique du compactage d'un quel-

conque matériau 30, et, par exemple, d'un quelconque maté-

riau pulvérulent ou en copeaux.

Globalement, et de manière connue en soi, le disposi-

tif de compactage mis en oeuvre à cet effet comporte, pour

intervention sur le volume intérieur d'un conteneur 31 pro-

pre à contenir le produit 30 à compacter, un élément de pressage 32 monté mobile vis-à-vis d'un élément d'appui

fixe 33-

Un tel dispositif de compactage étant bien connu en

soi, il ne sera pas décrit en détail ici.

Il suffira de préciser que l'élément de pressage 32 et l'élément d'appui 33 appartiennent par exemple à une presse hydraulique, dont l'élément de pressage 32 constitue le piston ou est porté par un tel piston, et dont l'élément d'appui 33 constitue la table de travail ou est porté par

une telle table de travail.

De même, le conteneur 31 mis en oeuvre ne sera pas

décrit en détail ici.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée par la figu-

re 4, il s'agit d'un conteneur tubulaire, ouvert à chacune de ses extrémités, et ce conteneur tubulaire est solidaire

d'un quelconque support 35, une potence par exemple, lui-

même porté par l'élément d'appui fixe 33.

Pour intervention sur le volume intérieur d'un tel con-

teneur 31, l'élément de pressage 32 présente, dans la forme de mise en oeuvre illustrée par la figure 4, un poinçon 36, qui, de section complémentaire à celle dudit conteneur 31,

est engagé dans celui-ci à son extrémité libre.

Suivant l'invention, le dispositif de compactage mis

en oeuvre comporte en outre au moins un organe de transmis-

il sion 10 du type de celui décrit ci-dessus en référence aux

figures 1 à 3.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée par la figu-

re 4, le boîtier 12 de cet organe de transmission 10 est assujetti à l'élément d'appui 33. En pratique, dans cette forme de mise en oeuvre, il

prend simplement appui sur cet élément d'appui 33.

Par exemple, et tel que représenté, il peut être par-

tiellement engagé, par l'une de ses faces, dans un chambra-

ge 37 que présente à cet effet une semelle 38 liée par des vis 39 à l'élément d'appui 33, avec son noyau 11 dirigé vers

le conteneur 31 par l'un de ses bras 13.

De préférence, et tel que représenté, la semelle 38 comporte, au droit du bras 13 du noyau Il opposé à celui des bras 13 de ce noyau 11 dirigé ainsi vers le conteneur 31, un évidement 41, pour éviter tout contact de ce noyau

*11 avec l'élément d'appui 33.

En variante, et tel que schématisé à la figure 2, pour éviter tout contact avec la semelle 38, le bras 13 concerné

du noyau 11 est en retrait par rapport au débouché à l'ex-

térieur correspondant du logement 18 du boîtier 12.

Quoi qu'il en soit, le noyau flottant Il de l'organe de transmission 10 mis en oeuvre suivant l'invention, porte, transversalement, par l'un au moins de ses bras 13 latéraux par rapport au conteneur 31, un générateur de vibrations 40,

formant organe menant.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée par la figu-

re 4, seul un tel générateur de vibrations 40 a été prévu, en trait plein sur l'un des bras 13 latéraux du noyau 11,

mais, tel qu'illustré en traits interrompus sur cette figu-

re 4, un générateur de vibrations 40 peut également être

prévu sur l'autre desdits bras 13 latéraux du noyau 11.

Un tel générateur de vibrations 40 ne fait pas non plus partie de la présente invention, et ne sera donc pas

décrit en détail ici.

Il suffira de préciser qu'il associe à un transducteur un générateur d'impulsions et qu'il est apte à la production

de vibrations mécaniques de fréquences en pratique ultra-

soniques. Un tel générateur de vibrations 40 peut par exemple être du type de ceux commercialisés par la firme BRANSON et présenter par exemple une puissance comprise entre 0,5 et

5 KW.

Il est rapporté par tout moyen approprié sur le bras

13 concerné du noyau flottant 11.

Par exemple, et tel que représenté, il est mis en oeu-

vre à cet effet un goujon prisonnier fileté 42, qui est en-

gagé à vissage dans l'alésage taraudé 16 prévu à cet effet

sur un tel bras 13 du noyau flottant 11, et qui est égale-

ment engagé à vissage dans un alésage taraudé 43 prévu à cet effet à l'extrémité libre du générateur de vibrations

mis en oeuvre.

Par celui de ses bras 13 qui est dirigé vers le conte-

neur 31, formant organe menant, le noyau flottant 11 de

l'organe de transmission 10 mis en oeuvre suivant l'inven-

tion est propre à intervenir, comme le poinçon 36 de l'élé-

ment de pressage 32, dans le volume intérieur dudit conte-

neur 31.

Un tel bras 13 pourrait ainsi intervenir directement dans ce conteneur 31, en étant suffisamment prolongé d'un

seul tenant à cet effet.

Cependant, de préférence, pour l'universalité de l'or-

gane de transmission 10, le bras 13 en question du noyau flottant 11 porte, pour intervention dans le volume intérieur du conteneur 31, un prolongateur 45, dont la longueur est ajustée à la longueur d'onde des vibrations émises par le

générateur de vibrations 40, cette longueur étant par exem-

ple égale à la demi-longueur d'onde ou à un multiple de celle-ci, et qui, complémentaire, au moins à son extrémité

libre, dudit conteneur 31, est engagée dans celui-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, ce prolonga-

teur 45 est rapporté sur le bras 13 concerné du noyau flot-

tant 11, par une vis 46, qui traverse l'ensemble dudit noyau flottant 11, et dont la tête prend appui sur le fond d'un chambrage ménagé à cet effet sur la section transversale d'extrémité du bras 13 opposé, de manière à ne pas faire

saillie sur celle-ci.

En variante, il pourrait être rapporté par un goujon

prisonnier, à la manière du générateur de vibrations méca-

nique 40.

Ainsi qu'on le notera, le conteneur 31 se trouve fermé,

à l'une des extrémités, par le poinçon 36 porté par l'élé-

ment de pressage 32, et, à l'autre de ses extrémités, par le prolongateur 45 porté par le bras 13 correspondant du noyau flottant 11 de l'organe de transmission 10 mis en

oeuvre suivant l'invention.

Au cours du compactage, par l'élément de pressage 32, du produit 30 confiné dans le conteneur 31, il est appliqué simultanément à celui-ci, d'une part l'action de compactage développée par l'élément de pressage 32, et d'autre part les

vibrations mécaniques produites par le générateur de vibra-

tions 40.

L'amplitude de ces vibrations mécaniques est par exem-

ple de l'ordre de 10 microns ou inférieure.

Malgré le coude fait entre les bras 13 correspondants

du noyau flottant 11, au droit du conteneur 31 les vibra-

tions appliquées au produit 30 à compacter contenues dans

celui-ci se développent parallèlement à l'action de compac-

tage dont est conjointement l'objet ce produit.

En effet, quelle que soit la direction d'émission de ces vibrations, elles se propagent parallèlement à l'axe

des bras qui les transmettent.

Du fait de l'assistance ultrasonique ainsi associée au compactage en cours, ce compactage se trouve accentué, et

la pression susceptible d'être mise en oeuvre sans appari-

tion de quelconques défauts de feuilletage est avantageuse-

ment augmentée, comme mentionné ci-dessus.

Au cours du compactage, la couche isolante 25 suivant l'invention isole mécaniquement le noyau Il de l'organe de transmission 10 mis en oeuvre du boîtier 12 de celui-ci, et donc de l'élément d'appui 33 du dispositif de compactage

correspondant, malgré l'écrasement local dont elle est l'ob-

jet à raison de l'action de compactage exercée.

Dans le cas o, aucun chambrage ou évidement 41 n'étant prévu dans la semelle 38, la section transversale d'extré-

mité du bras 13 concerné du noyau 11 est en retrait par rapport au débouché à l'extérieur correspondant du logement 18 du bottier 12, ledit noyau 11 ne vient au pire porter sur cette semelle 38 qu'au stade ultime du compactage, après écrasement local de la couche isolante 25, ce qui évite une usure trop rapide de ce noyau 11 et de la semelle 38, ou de l'élément d'appui 33 si le boîtier 12 porte directement

sur celui-ci.

Mais, de préférence, les dispositions sont telles que le noyau 11 ne vient jamais au contact de la semelle 38 ou de l'élément d'appui 33 si le bottier 12 porte directement sur celui-ci, la pression exercée étant en pratique limitée par la résistance élastique à la compression de la couche

isolante 25 avant déformation rémanente et/ou fluage.

En toute hypothèse, l'écrasement de la couche isolante

est très faible.

Accessoirement, la couche isolante 25 suivant l'inven-

tion protège également, avantageusement, de toute souillure, le noyau 11, et elle s'oppose à l'insertion intempestive

d'un quelconque corps étranger entre lui et le boîtier 12.

Après le compactage, le générateur de vibrations 40

peut avantageusement être encore mis en oeuvre, pour facili-

ter le démoulage, ou dévêtissage, du produit compacte,

c'est-à-dire pour faciliter son extraction du conteneur 31.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée à la figure , le conteneur 31 est rapporté sur l'élément d'appui 33, cependant que le bottier 12 de l'organe de transmission 10

mis en oeuvre est assujetti à l'élément de pressage 32.

Par exemple, et tel que représenté, le conteneur 31 peut être solidaire d'une semelle 47 fixée par des vis 48 à

l'élément d'appui 33, le bras 13 du noyau flottant 11 diri-

gé vers ce conteneur 31 portant encore, comme précédemment,

pour intervention dans celui-ci, un prolongateur 45.

Dans ce cas, le conteneur 31 se trouve fermé, à l'une de ses extrémités, par la semelle 47 qui le porte, et, à l'autre de ses extrémités, par le prolongateur 45 du bras 13 correspondant du noyau flottant 1 lo Conjointement, c'est par tout moyen approprié que le

bottier 12 de l'organe de transmission 10 peut être rappor-

té sur l'élément de pressage 32.

Il peut lui être par exemple assujetti par l'intermé-

diaire d'un adaptateur ou dispositif d'accouplement 50 du type de celui décrit dans le brevet américain N' 3 271 848,

tel que ceux vendus sous la désignation commerciale "IMEA".

Un tel adaptateur ou dispositif d'accouplement ne sera

pas décrit en détail ici.

Il suffira d'indiquer qu'il est formé de deux parties 51, 52, l'une mâle, l'autre femelle, susceptibles d'être solidarisées l'une à l'autre de manière amovible à l'aide

d'une goupille à excentrique.

Par une plaque intermédiaire 54, qui est fixée par des vis 53 au bottier 12, celui-ci est rapporté à la partie mâle 51 de l'adaptateur ou organe d'accouplement 50, cette plaque intermédiaire 54 étant assujettie à ladite partie mâle 51 par des vis 53 disposées dans des chambrages ménagés

à cet effet sur sa face inférieure, cependant que, conjoin-

tement, par des vis non visibles sur les figures, la partie femelle 52 correspondante est assujettie à l'élément de

pressage 32.

Dans ce qui précède, seul un organe de transmission 10 est mis en oeuvre, en sorte que l'assistance ultrasonique

pratiquée est à simple effet.

En variante, figure 6, elle peut être à double effet, deux organes de transmission 10 étant mis en oeuvre, l'un

assujetti à l'élément de pressage 32, suivant des disposi-

tions par exemple du type de celles décrites en référence à

la figure 5, l'autre assujetti à l'élément d'appui 33, sui-

vant des dispositions par exemple du type de celles décrites

en référence à la figure 4.

Dans ce cas, le conteneur 31, qui est par exemple du type de celui décrit en référence à la figure 4, est fermé,

à chacune de ses extrémités, par des prolongateurs 45 por-

tés chacun respectivement par les bras 13 concernés des

noyaux flottants Il des organes de transmission 10 corres-

pondants. Èel qu'illustré par la figure 7, deux conteneurs 31 peuvent être mis en oeuvre en parallèle, par une meilleure

productivité; le noyau flottant 11 de l'organe de transmis-

sion 10 correspondant présente alors, latéralement, et transversalement par rapport à un bras 13 portant un généra- teur de vibrations 40 et formant organe menant, deux bras 13 parallèles, qui, portant chacun un prolongateur 45, et

formant chacun organe mené, interviennent, chacun indivi-

duellement, dans lesdits conteneurs 31.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée par l'a figu-

re 7, les dispositions sont globalement du type de celles décrites en référence à la figure 4, mais il va de soi que,

pour une intervention à double effet, elles pourraient aus-

si bien être du type de celles décrites en référence à la

figure 6.

Lorsque, tel que schématisé sur les figures 5 et 6, deux générateurs de vibrations mécaniques 40 sont mis en oeuvre, l'un d'eux peut être utilisé comme capteur, pour permettre de contrôler l'énergie ultrasonique résultante, et, ainsi, l'efficacité du compactage, et d'y asservir la

puissance mise en jeu par l'élément de pressage 32.

Les figures 8 et 9 illustrent l'application de l'orga-

ne de transmission suivant l'invention à l'assistance ultra-

sonique d'un tréfilage.

Le dispositif de tréfilage mis en oeuvre à cet effet

comporte, globalement, et de manière connue en soi, une fi-

lière 60 à travers l'ouverture 61 de laquelle peut être engagé, et tiré, tel que schématisé en traits interrompus à la figure 8, le produit 62 à tréfilera

Suivant l'invention, ce dispositif de compactage com-

porte en outre un organe de transmission 10 du type de celui

décrit ci-dessus en référence aux figures 1 à 3.

Le boîtier 12 de cet organe de transmission 10 est de préférence, et tel que représenté, assujetti à un quelconque

support 64.

Par exemple, et tel que représenté, il est rapporté par des vis 65 sur une semelle 66, et, celle-ci, par des vis 67,

est elle-même rapportée sur le support 64.

Comme précédemment, la semelle 66 présente de préfé-

rence un chambrage 68, ou un évidement, au droit du bras 13

correspondant du noyau flottant 11, pour éviter toute trans-

mission de vibrations mécaniques au support 64.

Par celui de ses bras 13 qui est opposé au support 64, le noyau flottant 11 de l'organe de transmission 10 mis en

oeuvre suivant l'invention porte, transversalement, un géné-

rateur de vibrations mécaniques 40, formant organe menant.

Par un autre de ses bras 13, formant organe mené, il porte la filière 60, celle-ci étant par exemple rapportée par vis 70 à l'extrémité du bras en question O En outre, dans le prolongement de l'ouverture 61 de la filière 60, le noyau flottant 11 de l'organe de transmission

mis en oeuvre suivant l'invention présente, longitudinale-

ment, dans l'axe de son bras 13 portant la filière 60 et

de celui qui lui est opposé, un perçage 71 propre au passa-

ge du produit 62 à tréfiler.

Ainsi, peuvent être appliquées simultanément à celui-

ci, d'une part une action de tréfilage, et d'autre part des vibrations mécaniques, qui, ainsi qu'il ressort de ce qui précède, se développent avantageusement parallèlement à la

dite action de tréfilage.

Cette dernière s'en trouve facilitée.

A titre indicatif, et sans qu'il puisse en résulter une quelconque limitation, on précisera que des fréquences de

K Hz et 40 K Hz ont donné satisfaction, et que, de préfé-

rence, la longueur du côté du bottier mis en oeuvre est ac-

cordée en conséquence; toutefois, pour tenir compte de ce que le noyau n'a pas une forme géométrique simple, cette longueur est de préférence inférieure à une demi-longueur d'onde; par exemple, pour 20 K Hz elle est de 120 mm, et de mm pour 40 K Hz, avec des sections de bras pour le noyau

de respectivement 40 x 40 mm et 20 x 20 mnm.

Bien entendu, la présente invention ne se limite d'ail-

leurs pas aux formes de réalisation et de mise en oeuvre

décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exé-

cution. En particulier, les fréquences utilisées ne sont pas nécessairement ultrasoniques, des fréquences inférieures

pouvant aussi donner satisfaction.

En outre, pour faciliter la fixation d'un quelconque

organe à l'un quelconque des bras du noyau flottant de l'or-

gane de transmission mis en oeuvre, l'extrémité de ce bras peut si désiré être en saillie par rapport au débouché à l'extérieur correspondant du logement du boîtier, tel que schématisé en traits interrompus à la figure 2 pour l'un

des bras en question.

En outre, le domaine d'application de l'invention ne se limite pas nécessairement au seul compactage et au seul tréfilage, mais peut aussi bien s'étendre par exemple à d'autres traitements mécaniques à appliquer à de quelconques produits.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Organe de transmission propre à intervenir entre un premier organe, dit ici par commodité organe menant, et un

deuxième organe, dit ici par commodité organe-mené, du gen-

re comportant un noyau ( 11) monté flottant en tout sens dans un boîtier ( 12), ledit noyau ( 11) comportant au moins

deux bras ( 13), qui font un angle entre eux et qui débou-

chent chacun individuellement à l'extérieur dudit boîtier ( 12), l'un pour l'organe menant, l'autre pour l'organe mené, et ledit boîtier ( 12) comportant intérieurement un logement ( 18), dont la configuration est une réplique de celle dudit noyau ( 11), caractérisé en ce que, entre le noyau flottant ( 11) et les parois du logement ( 18) du boîtier ( 12) dans lequel ledit noyau flottant ( 11) est disposé est interposée

une couche isolante ( 25) en matière solide élastique.

2 Organe de transmission suivant la revendication 1,

caractérisé en ce que la couche isolante ( 25) est sensible-

ment d'épaisseur uniforme.

3 Organe de transmission suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'épaisseur (E) de la couche isolante

( 25) est comprise par exemple entre,0,5 mm et 10 mm.

4 Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité de

l'un au moins des bras ( 13) du noyau flottant ( 11) est en saillie par rapport au débouché à l'extérieur correspondant

du logement ( 18) du boîtier ( 12).

Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité de

l'un au moins des bras ( 13) du noyau flottant ( 11) est en retrait par rapport au débouché à l'extérieur correspondant

du logement ( 18) du boîtier ( 12).

6 Dispositif de compactage du genre comportant, pour intervention sur le volume intérieur d'au moins un conteneur

( 31) propre à contenir le produit ( 30) à compacter, un élé-

ment de pressage ( 32) monté mobile vis-à-vis d'un élément d'appui fixe ( 33), caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un organe de transmission ( 10) conforme à l'une

quelconque des revendications 1 à 5, dont le boîtier ( 12)

est assujetti à l'un quelconque des éléments de pressage( 32)

ou d'appui ( 33), et dont le noyau flottant ( 11) porte trans-

versalement par un bras ( 13) au moins un générateur de vi-

brations ( 40), formant organe menant, tandis que l'un des autres bras ( 13) dudit noyau flottant ( 11), formant organe mené, est propre à intervenir dans le volume intérieur du conteneur ( 31) concerné, en sorte que peuvent être appliquées simultanément au produit ( 30) présent dans celui-ci, d'une

part une action de compactage, et d'autre part, parallèle-

ment à celle-ci, des vibrations mécaniques.

7 Dispositif de compactage suivant la revendication 6,

caractérisé en ce que, pour intervention dans le volume in-

térieur du conteneur ( 31), le bras ( 13) du noyau flottant(ll) porte un prolongateur ( 45) dont la longueur est ajustée à la longueur d'onde des vibrations mécaniques mises en oeuvre, cette longueur étant par exemple sensiblement égale à une

demi-longueur d'onde ou à un multiple de celle-ci.

8 Dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

tions 6, 7, caractérisé en ce que, deux générateurs de vi-

brations ( 40) étant mis en oeuvre, l'un d'eux forme capteur, et il lui est asservi la puissance mise en jeu par l'élément

de pressage ( 32).

9 Dispositif de tréfilage du genre mettant en oeuvre une filière ( 60) à travers l'ouverture ( 61) de laquelle

peut être engagé et tiré le produit ( 62) à tréfiler, carac-

térisé'en ce qu'il comporte en outre un organe de transmis-

sion ( 10) conforme à l'une quelconque des revendications 1

à 5, le noyau flottant ( 11) dudit organe de transmission( 10) portant transversalement, par un bras ( 13), un générateur de vibrations ( 40), formant organe menant, et par un autre bras ( 13) la filière ( 60) formant organe mené, et présentant

dans le prolongement de l'ouverture ( 61) de celle-ci un per-

çage ( 71) propre au passage du produit ( 62) à tréfiler, en sorte que peuvent être appliquées simultanément à celui-ci,

d'une part une action de tréfilage, et d'autre part, paral-

lèlement à celle-ci, des vibrations mécaniques.