FR2500336A1 - Organe de transmission a interposer entre un organe menant et un organe mene, en particulier outil vibrant - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN ORGANE DE TRANSMISSION DU GENRE COMPORTANT UN BOITIER CREUX 13 ET UN NOYAU 14 MONTE FLOTTANT DANS CELUI-CI, LEDIT NOYAU 14 COMPORTANT AU MOINS DEUX BRAS 16 QUI DEBOUCHENT L'UN ET L'AUTRE A L'EXTERIEUR DU BOITIER 13 ET A CHACUN DESQUELS UN QUELCONQUE ORGANE MENANT OU MENE EST SUSCEPTIBLE D'ETRE ASSUJETTI. SUIVANT L'INVENTION, LES BRAS 16 DU NOYAU 14 FONT UN ANGLE ENTRE EUX, LEDIT NOYAU 14 AYANT PAR EXEMPLE QUATRE BRAS 16 EN CROIX. APPLICATION AUX ORGANES DE TRANSMISSION A INTERPOSER ENTRE UN ORGANE MENANT ET UN ORGANE MENE, NOTAMMENT LORSQUE L'ORGANE MENANT EST UN GENERATEUR DE VIBRATIONS ET L'ORGANE MENE UN OUTIL.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les

organes de transmission, ou paliers, destinés à être interpo-

sés entre un premier organe, dit ici par commodité organe menant, et un deuxième organe, dit ici par commodité organe mené, et vise plus particulièrement le cas o l'organe mené constitue par lui-même un outil vibrant ou est associé à un

tel outil.

Ainsi qu'on le sait, il est de pratique courante de sou-

mettre des outils à des vibrations subsoniques ou ultrasoni-

ques pour en augmenter la productivité.

Pour qu'un tel outil, formant organe mené, soit ainsi sou-

mis à des vibrations de la part d'un générateur de vibrations, formant organe menant, en pratique un transducteur lui-même

soumis à un générateur d'impulsions, un organe de transmis-

sion, ou palier, doit être mis en oeuvre entre l'outil et le

bâti de la machine qu'équipe celui-ci, pour, d'une part, assu-

rer la fixation de cet outil et son positionnement correct par rapport audit bâti,qui forme support de référence, et pour, d'autre part, permettre l'assujettissement dudit outil

audit générateur de vibrations.

Le problème général à résoudre dans la constitution de tels organes de transmission ou paliers, est qu'ils doivent transmettre sans affaiblissement des vibrations du générateur de vibrations formant organe menant à l'outil formant organe mené, mais, d'une part, qu'ils ne doivent pas transmettre ces vibrations au bâti de machine formant support de référence,

pour ménager les autres organes portés par celui-ci, et d'au-

tre part, au moins pour certaines applications, et c'est le cas par exemple pour les machines à électro-érosion, qu'ils doivent assurer une isolation électrique convenable entre 1' outil mis en oeuvre, en l'espèce une électrode de travail, et

ledit bâti.

Les organes de transmission proposés à ce jour dans ce but peuvent par exemple constituer des paliers comportant des

amortisseurs en matière élastique, des paliers mettant en oeu-

vre des diaphragmes élastiques, ou des paliers à suspension

hydro ou aérodynamiques.

Certains au moins d'entre eux comportent, d'une part un bottier creux, pour la fixation au bâti formant support de de référence, et d'autre part un noyau monté flottant en tous sens dans ledit bottier, ledit noyau comportant au moins deux bras, qui débouchent l'un et l'autre à l'extérieur du bottier, et à chacun desquels un quelconque organe menant ou mené est susceptible d'être assujetti. Mais, dans les réalisations de ce type connues à ce

jour, les deux bras du noyau flottant sont toujours en prati-

que disposés dans l'alignement l'un de l'autre.

Il en résulte de nombreux inconvénients.

Tout d'abord, seule une transmission linéaire des vibra-

tions est possible de l'organe menant à l'organe mené, en sorte qu'il en résulte un encombrement relativement important

pour l'ensemble.

En effet, l'organe menant et l'organe mené se trouvent l'un et l'autre inévitablement interposés entre la tête du bâti de machine portant l'ensemble et la table de travail de

ce bâti sur laquelle se trouve disposée la pièce à travailler.

Or, pour satisfaire à de bonnes conditions de transmis-

sion de vibrations, l'organe menant et l'organe mené ont néces-

sairement une longueur au moins égale à la demi-longueur d'

onde de ces vibrations, qui est en général appréciable.

En outre, la puissance susceptible d'être mise en jeu se trouve limitée à celle du seul organe menant susceptible

d'être mis en oeuvre.

De plus, et au moins dans certains cas, le positionnement

assuré à l'outil formant l'organe mené manque de précision.

Enfin, la fixation de l'ensemble à une tête de bâti de machine se fait difficilement avec les conditions d'isolation requises, en raison notamment de l'interposition, entre le boîtier et cette tête de bâti, du générateur de vibrations

formant l'organe menant.

C'est la raison notamment, pour laquelle, dans les machi-

nes à électro-érosion connues à ce jour mettant en oeuvre un outil vibrant, il est nécessaire, en pratique, de faire alterner la mise sous tension de cet outil et l'application de vibrations à celui-ci, ce qui ne permet pas de tirer tout le parti possible d'une telle application de vibrations à un tel outil. La présente invention a d'une manière générale pour objet un organe de transmission ou palier à suspension par fluide propre à éviter ces inconvénients et présentant en- outre d'

autres avantages.

L'organe de transmission suivant l'invention, qui est destiné à être interposé entre un premier organe, dit par

commodité organe menant, et un deuxième organe, dit par com-

modité organe mené, et qui est du genre comportant un boî-

tier creux et un noyau monté flottant en tous sens dans ledit boîtier, ledit noyau comportant lui-même au moins deux bras qui débouchent l'un et l'autre à l'extérieur du boîtier, et à chacun desquels un quelconque organe menant ou mené est

susceptible d'être assujetti, est caractérisé en ce que les-

dits bras dudit noyau font un angle entre eux.

Suivant une forme préférée de réalisation, l'angle que

font ainsi entre eux les bras du noyau est de 9Q0.

Quoi qu'il en soit, la disposition suivant l'invention, qui se caractérise donc par le fait que le bras auquel est attelé l'organe menant et celui auquel est soumis l'organe mené ne sont pas nécessairement dans l'alignement l'un de 1' autre, et qui tire profit du fait expérimental suivant lequel une pièce dont un bras est soumis à des vibrations répercute de manière semblable ces vibrations sur les autres bras qu' elle peut comporter, quelle que soit l'orientation de ceux-ci

par rapport au bras soumis auxdites vibrations, permet avan-

tageusement une réduction notable de l'encombrement de l'en-

semble. En effet, grâce à cette disposition, le générateur de

vibrations formant l'organe menant ne se trouve pas nécessai-

rement interposé axialement entre la tête de bâti à équiper

et la table de travail correspondante.

Au contraire, il peut être disposé latéralement, et donc

sans incidence sur l'encombrement axial de l'ensemble.

En outre, suivant un développement de l'invention, et

conformément à une forme particulière de réalisation de celle-

ci, le noyau comporte quatre bras, en pratique disposés en croix. Ainsi, il est avantageusement possible, suivant les nécessités, d'associer à un même organe mené, un ou plusieurs organes menants, et, donc, d'ajuster au mieux la puissance

globale à mettre en jeu pour cet organe menant.

En pratique, le bottier de l'organe de transmission sui-

vant l'invention comporte intérieurement, pour le noyau, un logement dont la configuration est une réplique homothétique de celle de ce noyau, un jeu relativement réduit étant prévu

en tous sens entre ledit noyau et ledit logement, et une par-

tie au moins de chacune des parois de ce logement qui se trouvent en regard des bras de ce noyau comporte des ajutages,

qui, par un réseau de canalisations internes, sont suscepti-

bles d'être mis en communication avec une source de fluide

sustentateur sous pression.

En pratique également, ce fluide sustentateur est élasti-

quement comprimable, pour ne pas transmettre de vibrations

entre le noyau et le boîtier.

Il s'agit avantageusement d'air.

Quoi qu'il en soit, ce fluide sustentateur assure avan-

tageusement, non seulement une isolation mécanique du noyau par rapport au boîtier, en baignant sur toute sa surface ce noyas, mais encore une isolation électrique dudit noyau par

rapport audit bottier.

C'est donc sans inconvénient qu'il tel noyau peut être en liaison avec un quelconque outil de travail sous tension,

une électrode de machine à électro-érosion par exemple.

- Il en résulte que, dans cette application aux machines à électroérosion, l'organe de transmission suivant l'invention permet avantageusement l'application continue de vibrations

à une telle électrode, même lorsqu'elle est en cours de tra-

vail, et donc en charge.

Par sécurité, le boîtier comportant, de part et d'autre du noyau, dans la zone centrale du logement de celui-ci, au

moins un passage d'évacuation propre à la mise en communica-

tion de ce logement avec une décharge, par exemple l'atmos-

phère, pour échappement local du fluide sustentateur injecté sous pression dans l'intervalle entre noyau et boîtier, il est

prévu, suivant l'invention, sur l'un au moins desdits passa-

ges d'évacuation, un détecteur de pression auquel est asservi

l'organe menant.

Ce détecteur de pression intervient dès que la pression du fluide sustentateur baisse en dessous d'un seuil déterminé,

ce qui, par arrêt du générateur de vibrations formant l'orga-

ne menant, permet avantageusement d'éviter que le noyau ne

touche en charge le bottier.

Si désiré, cette sécurité peut également intervenir sur l'alimentation de l'outil formant l'organe mené, pour couper

cette alimentation.

De préférence, enfin, le bottier de l'organe de transmis-

sion suivant l'invention se présente extérieurement sous la

forme d'un bloc globalement parallélépipédique.

Cette configuration facilite avantageusement la fixa-

tion de ce bottier par l'une quelconque de ses faces sur la

tête de bâti d'une machine, cette fixation pouvant par exem-

ple se faire à l'aide d'un adaptateur qui, convenablement rap-

porté sur un tel bottier, sur l'une des faces de celui-ci, est apte à coopérer avec le dispositif de fixation usuellement

prévu sur une telle tête de bâti pour y monter un outil.

En outre, par cette forme parallélépipédique de son bot-

tier, l'organe de transmission suivant l'invention se prête avantageusement, par empilage, à une mise en batterie avec plusieurs organes de transmission semblables, pour le travail simultané, en parallèle, d'une pluralité de pièces distinctes

sur une même machine.

L'organe de transmission suivant l'invention est donc

avantageusement favorable à l'obtention d'une bonne produc-

tivité.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-

tiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'

exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur les-

quels: la figure 1 est une vue en perspective de l'organe de transmission, suivant l'invention, assemblé; la figure 2 en est une vue en perspective éclatée; la figure 3 est, à échelle différente, une vue en plan d'

un des flasques constitutifs du bottier que comporte cet or-

gane de transmission, suivant la flèche III de la figure 2 la figure 4 est, avec un arrachement local, une vue en coupe transversale de ce flasque, suivant la ligne brisée IV-IV de la figure 3; la figure 5 est une vue en élévation illustrant la mise en oeuvre d'un organe de transmission suivant l'invention

dans une machine à électro-érosion.

Tel qu'illustré par ces figures, l'organe de transmis-

sion 10 suivant l'invention, qui est destiné à être inter-

posé entre un premier organe 11, dit ici par commodité organe menant, et un deuxième organe 12, dit ici par commodité organe mené, figure 5, comporte un bottier creux 13, et un noyau 14 monté flottant en tous sens dans ledit bottier 13, figures 1 et 2, ledit noyau comportant au moins deux bras 16, qui débouchent l'un et l'autre à l'extérieur du boîtier 13, et à chacun desquels un organe menant ou mené est susceptible

d'être assujetti.

Suivant l'invention, les bras 16 font un angle entre eux.

Dans la forme de réalisation représentée, quatre bras 16 sont prévus, qui sont disposés globalement en croix, et qui

forment deux à deux entre eux un angle de 900.

Dans cette forme de réalisation, l'extrémité de chaque bras 16 forme pour celui-ci. unre section transversale droite 18, et cette section transversale d'extrémité 18 de chaque

bras 16 est quadrangulaire.

Cette section transversale d'extrémité 18 est par exem-

ple carrée.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, les bras 16 du noyau 14 sont tous identiques entre eux, et, notamment, leurs sections transversales d'extrémité 18 ont

même surface.

Transversalement, ces bras 16 sont reliés deux à deux par des surfaces cylindriques de raccordement 19 à large rayon de courbure. En pratique, dans la forme de réalisation représentée,

le noyau 14 se présente globalement sous la forme d'une sim-

ple plaque massive, à faces parallèles, dans laquelle sont

découpés d'un seul tenant les bras 16 qu'il comporte.

Un tel noyau 14 peut, par exemple, être réalisé en métal,

notamment aluminium, ou en céramique.

Lorsqu'il est réalisé en aluminium, il est de préférence

anodisé, pour en assurer l'isolation ou contribuer à celle-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, le bottier 13 se présente extérieurement sous la forme d'un bloc globalement parallélépipédique.

Intérieurement, il comporte, pour le noyau 14, un loge-

ment 20, dont la configuration est une réplique homothétique de celle du noyau 14, un jeu J étant prévu en tous sens entre ledit noyau 14 et ledit logement 20. Le logement 20 débouche à l'extérieur, sur quatre faces

opposées deux à deux du boîtier 13, par des ouvertures quadran-

gulaires 21 homothétiques des sections transversales d'extré-

mité 18 des bras 16 du noyau 14.

Tel que noté à la figure 1, et tel que schématisé à la figure 3, le jeu J se retrouve donc entre chacun des bords d'une telle section transversale d'extrémité 18 et le bord

correspondant de l'ouverture 21 correspondante du bottier 13.

Tel que schématisé à la figure 4, il se retrouve égale-

ment entre les faces principales du noyau 14 et les faces

correspondantes du logement 20 du bottier 13.

Ce jeu J est, par exemple, inférieur à 0,5 dixième de

mm et de préférence inférieur à 2 centièmes de mm.

Autrement dit, un tel jeu existant de part et d'autre du noyau 14, pour l'un et l'autre sens de toute direction, il

est au total, en toute direction, pour les deux sens confon-

dus d'une telle direction, inférieur à 1 dixième de mm, et

de préférence, inférieur à 4 centièmes de mm.

Ces valeurs numériques ne sont bien entendu données ici

qu'à titre indicatif.

Dans la forme de réalisation représentée, les sections

transversales d'extrémité 18 des bras 16 du noyau 14 affleu-

rent à niveau avec les faces correspondantes du bottier 13.

En outre, dans cette forme de réalisation, le boîtier 13, comporte, pour la définition du logement 20 du noyau 14,deux

flasques 22A, 22B, convenablement affrontés l'un à l'autre.

En pratique, ces flasques 22A, 22B sont identiques entre eux, et, affrontés l'un à l'autre suivant une surface médiane plane 23, ils participent chacun pour moitié, à mi-épaisseur,

à la définition du logement 20 du noyau 14.

Chaque flasque 22A, 22B comporte donc une semelle 24 sur

laquelle font saillie, dans les angles, quatre bossages laté-

raux 26.

Dans la forme de réalisation représentée, le boîtier 13 comporte en outre deux couvercles 28A, 28B, qui sont chacun

respectivement superposés aux flasques 22A, 22B.

Les flasques 22A, 22B et les couvercles 28A, 28B, qui

ont tous un même contour quadrangulaire, sont assemblés -

conjointement par des tirants filetés 29, disposés dans leurs angles, parallèlement aux arêtes correspondantes du bloc

qu'ils forment.

Les têtes 30 de ces tirants filetés 29 prennent appui sur le fond de lamages 31 ménagés à cet effet à la surface du couvercle 28A, et leurs tiges 32 dont seule l'extrémité est visible à la figure 5, traversent successivement, d'abord le couvercle 28A, par des passages 33, puis les flasques 22A, 22B, par des passages 34, avant d'être engagées à vissage

dans des passages taraudés 35 du couvercle 28B.

Intérieurement au boîtier 13, une partie au moins de chacune des parois du logement 20 qui se trouvent en regard des bras 16 du noyau 14 comporte des ajutages 37, qui, par un réseau de canalisations internes au bottier 13, détaillées ci-après, sont susceptibles d'être mis en communication avec

une source de fluide sustentateur sous pression.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, ladite partie des parois du logement 20 comportant ainsi

des ajutages 37 s'étend à compter des débouchés 21 à l'exté-

rieur de ce logement 20.

Ces ajutages affectent tant la semelle 24 des flasques

22A, 22B que les blocs latéraux 26 de ceux-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, ils s'étendent sur deux rangées en profondeur, en direction du centre du logement 20, et, pour chaque rangée, ils sont établis à pas

réguliers.

Les canalisations prévues dans le boîtier 13 pour la desserte des ajutages 37 affectant les blocs latéraux 26 des

flasques 22A, 22B comportent des perçages-39 établis paral-

lèlement les uns aux autres dans ces blocs latéraux 26, per-

pendiculairement à la semelle 24 correspondante, lesdits aju-

tages 37 débouchant directement dans lesdits perçages 39.

Ces canalisations comportent en outre des saignées 40, qui sont formées sur les surfaces des flasques 22A, 22B opposées au logement 20, et dans lesquelles débouchent d'une part les perçages 39 précédents et d'autre part, directement, les ajutages 37 de la semelle 24 de ces flasques 22A, 22B: en pratique, dans l'exemple de réalisation représenté, deux

saignées annulaires 40 concentriques sont prévues, et celles-

ci communiquent transversalement entre elles par un passage 38. Les canalisations prévues pour la desserte des ajutages 37 comportent enfin un perçage 41 prévu dans le couvercle 28A,

au droit d'une des saignées 40 du flasque 22A sous jacent.

Par un embout et une canalisation non représentée, ce perçage 41 du couvercle 28A peut être raccordé à une source

de fluide sustentateur sous pression.

Il s'agit en pratique d'une source d'air comprimé.

Enfin, de part et d'autre du noyau 14, le bottier 13 comporte, dans la zone centrale du logement 20 prévu pour ce noyau 14, au moins un passage d'évacuation 42 propre à la mise en communication dudit logement avec une décharge, par

exemple l'atmosphère.

Dans la forme de réalisation représentée, un passage d'évacuation 42 unique est prévu de part et d'autre du noyau 14, et il comporte successivement un perçage 43 ménagé au centre de chaque flasque 22A, 22B et un perçage 44 ménagé, dans l'alignement du précédent, au centre de chaque couvercle

28A, 28B.

Le bottier 13 ainsi constitué peut être réalisé en métal, par exemple en aluminium, ou en matière synthétique; ses ajutages 37 peuvent par exemple être cylindriques et avoir un diamètre de l'ordre de 1 mm,et de préférence de l'ordre

de 0,8 mm.

Comme précédemment, ces valeurs numériques ne sont don-

nées ici qu'à titre indicatif, sans qu'il en résulte une quel-

conque limitation pour l'invention.

En service, le fluide sustentateur mis en oeuvre se trouve injecté dans l'intervalle subsistant entre le noyau 14 et le logement 20 du boîtier 13, par la multiplicité d' ajutages 37 ménagés à cet effet dans ce bottier à proximité des sorties hors de celui-ci des bras 16 du noyau 14, et il s'en échappe par la section d'échappement résultant d'une part du jeu J existant autour desdits bras 16, aux débouchés 21 à l'extérieur du logement 20, et d'autre part des passages

d'évacuation 42.

En pratique, la pression d'injection du fluide susten-

tateur est choisie en fonction du nombre et du diamètre des ajutages 37, de la section d'échappement offerte audit fluide, tel que décrit cidessus, de la puissance à mettre en jeu entre l'organe menant et l'organe mené concernés, et de l'amplitude des vibrations susceptibles d'être appliquées au

noyau 14 par cet organe menant.

Compte tenu de ces paramètres, cette pression d'injection est choisie suffisante pour que, en toute hypothèse, le noyau

14 flotte, en service, à l'intérieur du boîtier 13, sans con-

tact aucun avec celui-ci.

Dès lors, en service, et en fonctionnement normal, le noyau 14 se trouve isolé mécaniquement et électriquement du boîtier 13 par le coussin de fluide sustentateur interposé

en tout point entre lui et ce boîtier 13, ce fluide sustenta-

teur ayant été choisi élastiquemenVcompressible pour ne pas

transmettre des vibrations et étant par lui-même électrique-

ment isolant.

Tel qu'illustré schématiquement en traits interrompus à la figure 5, l'organe de transmission suivant l'invention peut, par exemple, être fixé sur la tête de bâti 45 d'une

quelconque machine, et notamment d'une machine à électro-

érosion.

Pour ce faire, il lui est rapporté, par exemple par des vis 46, sur l'une de ses faces comportant un débouché 21 de son logement 20, un adaptateur 47 propre à en permettre la liaison au dispositif de fixation 48 équipant usuellement

une telle tête de bâti 45.

Sur sa face opposée, il est alors rapporté, en bout du

bras 16 correspondant du noyau 14, sur la surface transver-

sale d'extrémité 18 d'un tel bras 16, l'électrode 12 à mettre en oeuvre, qui, en l'espèce, est une électrode mixte, seule l'extrémité 50 de cette électrode étant en graphite, et ladite extrémité 50 de cette électrode 12 est, par une filerie 51, reliée à un générateur électrique 60 susceptible de la mettre

en charge.

De même, latéralement, le générateur de vibrations ll,ou il transducteur, est rapporté par tout moyen approprié sur le

bras 16 correspondant du noyau 14, sur la surface transver-

sale d'extrémité 18 de ce bras 16, et une filerie 53 le

relie à un générateur d'impulsions 54 approprié.

Tel que schématisé en traits interrompus à la figure , et suivant la puissance à mettre en jeu, un deuxième générateur de vibrations 11 peut, suivant l'invention, être

rapporté sur le bras 16 opposé du noyau 14.

Ainsi qu'on le notera, et grâce à la disposition sui-

vant l'invention, l'adaptateur 47 peut avoir une dimension quelconque, cette dimension ne devant pas nécessairement être accordée à la demilongueur d'onde des vibrations mises

en oeuvre.

Seule l'électrode 12 doit être accordée à une telle

demi-longueur d'onde.

Il en résulte aue, perpendiculairement à la table de travail 55 sur laquelle est placée la pièce à travailler,

l'encombrement de l'organe de transmission 10 suivant l'in-

vention peut avantageusement être plus réduit que si un géné-

rateur de vibrations 11 se trouvait dans l'alignement de

l'électrode 12, ce qui en facilite l'implantation.

Tel que schématisé également à la figure 5, par sécu-

* rité, un détecteur de pression 56 se trouve de préférence branché sur l'un des passages d'évacuation 42 que comporte le bottier 13, et, à ce détecteur de pression 56, se trouve

asservi l'organe menant que constitue le générateur de vibra-

tions 11, le détecteur de pression 56 pilotant par exemple un interrupteur 57 interposé sur la filerie 53 pilotant ce

générateur de vibrations 11.

De même, sur la filerie 51 alimentant l'extrémité 50 de l'électrode 12 peut être interposé un interrupteur 58

asservi également au détecteur de pression 56.

Ainsi, dès que la pression d'échappement du fluide sus-

tentateur mis en oeuvre tombe en dessous d'un seuil détermi-

né, l'alimentation du générateur de vibrations 11, et éven-

tuellement celle aussi de l'électrode 12, se trouvent systé-

matiquement interrompues, afin d'éviter aue le noyau 14 ne

touche en charge le boîtier 13.

Le détecteur de pression ainsi mis en oeuvre peut par

exemple être un simple volet à dépression.

Ainsi qu'on le notera, dans la forme de réalisation re-

présentée, le bloc formant l'organe de transmission suivant l'invention présente avantageusement au moins trois faces orthogonales deux à deux susceptibles d'en faciliter la mise en oeuvre, à savoir une face de fixation, pour son adaptation

à un bâti de machine, une face de puissance, pour mise en pla-

ce d'un organe menant, et une face de sortie, pour mise en

place d'un organe mené.

En outre, par sa rigidité et sa compacité, il permet avantageusement une interchangeabilité rapide et aisée des

outils à commander.

Il se prête en outre aisément à un éventuel empilage, pour sa mise en batterie avec d'autres organes de transmission

semblables.

Dans un tel cas l'un et/ou l'autre des couvercles de son boîtier peut être remplacé par une plaque intermédiaire qui, par un perçage latéral débouchant sur sa tranche, permet, ledit perçage recoupant le perçage transversal normalement

prévu à cet effet, une alimentation simultanée en fluide sus-

tentateur de deux boîtiers mitoyens.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe

toute variante d'exécution.

En particulier, il n'est pas indispensable que le noyau

mis en oeuvre comporte quatre bras.

Au contraire, son nombre de bras peut être réduit atrois,

voire même à deux.

En outre, il n'est pas impératif que la section transver-

sale d'extrémité de ces bras soit égale d'un de ces bras a l'autre.

Au contraire, lorsqu'un rapport de transmission diffé-

rent de l'unité est recherché, des sections transversales d' extrémité différentes peuvent être mises en oeuvre pour les

bras du noyau.

De plus, lorsque ce noyau comporte quatre bras en croix, il n'est pas nécessaire que d'une branche d'une telle croix

à l'autre lesdits bras aient la même longueur.

Au contraire, pour l'une des branches de la croix qu'ils forment, les bras du noyau pourraient par exemple être accordés sur la demi-longueur d'onde des vibrations à mettre en oeuvre, tandis que, pour l'autre branche de ladite croix,

ils pourraient être accordés sur un multiple de cette demi-

longueur d'onde. Enfin, si, dans ce qui précède, il n'est prévu aucun joint d'étanchéité entre les divers constituants du bottier, de tels joints peuvent, bien entendu, être au contraire mis

en oeuvre si nécessaire.

Par ailleurs, le domaine d'application de l'invention n' est évidemment pas limité à celui des seules machines à

électro-érosion, mais s'étend de manière plus générale à ce-

lui de n'importe quel organe mené à soumettre à des vibra-

tions de la part d'un organe menant, voire même à d'autres actions de la part d'un tel organe menant, ou à celui de n'importe quel organe mené soumis à des vibrations parasites,

lesdites vibrations ne devant pas être transmises au bâti-

support, par exemple lorsque l'organe mené est un outil d' électrochimie, ou, tout simplement, un outil d'usinage de

pièces tournantes.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Organe de transmission propre à être interposé entre un premier organe dit ici par commodité organe menant et un deuxième organe dit ici par commodité organe mené, du genre comportant un bottier creux et un noyau monté flottant en tout sens dans ledit bottier, ledit noyau comportant au moins deux bras, qui débouchent l'un et l'autre à l'extérieur du bottier, et à chacun desquels un quelconque organe menant ou mené est susceptible d'être assujetti, caractérisé en ce que

lesdits bras dudit noyau font un angle entre eux.

2. Organe de transmission suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits bras du noyau font un angle

de 900 entre eux.

3. Organe de transmission suivant la revendication 1,

caractérisé en ce que le noyau comporte quatre bras en croix.

4. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la section trans-

versale d'extrémité des bras du noyau est quadrangulaire, et

par exemple carrée.

5. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le noyau se pré-

sente sous la forme d'une simple plaque massive à faces paral-

lèles dans laquelle sont découpés d'un seul tenant les bras

qu'il comporte.

6. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les bras du noyau

sont tous identiques entre eux.

7. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 6, caractérisé en ce que,pour le noyaule

boîtier comporte intérieurement un logement dont la configura-

tion est une réplique homothétique de celle du noyau, un jeu

étant prévu en tout sens entre ledit noyau et ledit logement.

8. Organe de transmission suivant la revendication 7, caractérisé en ce que, en toute direction, le jeu entre le noyau et son logement est, au total, inférieur à un dizième de

mm, et, de préférence, inférieur à quatre centièmes de mm.

9. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 7, 8, caractérisé en ce qu'une partie au moins

de chacune des parois du logement du noyau qui se trouvent en regard des bras du noyau comporte des ajutages, qui, par un

réseau de canalisations internes au boîtier, sont suûceoti-

bles d'être mis en communication avec une source de fluide sustentateur sous pression.

10. Organe de transmission suivant la revendication 9, caractérisé en ce que ladite partie des parois du logement du

noyau s'étend à compter des débouchés à l'extérieur de celui-

ci.

11. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 7 à 10, caractérisé en ce que, pour la défini-

tion du logement du noyau, le bottier comporte deux flasques convenablement affrontés l'un à l'autre de part et d'autre

dudit noyau.

12. Organe de transmission suivant la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits flasques sont identiques et, affrontés l'un à l'autre suivant une surface médiane plane,

ils participent chacun pour moitié, à mi-épaisseur, à la défi-

nition du logement du noyau.

13. Organe de transmission suivant les revendications 9

et 11 prises conjointement, caractérisé en ce que les canali-

sations prévues dans le bottier pour la desserte des ajutages débouchant dans le logement du noyau comportent des saignées formées sur les surfaces des flasques dudit bottier opposées audit logement, et le boîtier comporte en outre des couvercles qui sont chacun respectivement superposés auxdits flasques, et dont un présente au moins un perçage propre au raccordement desdites saignées à la source de fluide sustentateur sous pression.

14. Organe de transmission suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que, de part et

d'autre du noyau, le bottier comporte, dans la zone centrale du logement dudit noyau, au moins un passage d'évacuation,

propre à la mise en communication dudit logement avec une dé-

charge, par exemple l'atmosphère.

15. Organe de transmission suivant la revendication 14, caractérisé en ce que sur l'un au moins desdits passages d' évacuation se trouve branché un détecteur de pression auquel

est asservi l'organe menant.

16. Organe de transmission suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le boîtier se pré-

sente extérieurement sous la forme d'un bloc globalement paral-

lélépipédique. -