FR2498417A1 - Machine pour elaguer et sectionner des bois - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE MACHINE POUR ELAGUER ET SECTIONNER A LONGUEUR MODULAIRE DETERMINEE DES BOIS. CETTE MACHINE COMPREND UN VERIN 6 D'ENTRAINEMENT D'UN CHARIOT, UN ORGANE DE PINCEMENT 9 PORTE PAR CE CHARIOT, DES MOYENS DE POSITIONNEMENT ET DE GUIDAGE TELS QUE GALETS 12 ET 13 POUR GUIDER ET CENTRER CHAQUE BOIS A SON ENTREE DANS LA MACHINE, UN OUTIL ROTATIF DE COUPE PERIPHERIQUE 18, ET UN ORGANE DE TRONCONNAGE ADAPTE POUR POUVOIR TRONCONNER TRANSVERSALEMENT CHAQUE BOIS. CHAQUE BOIS, GUIDE DE FACON APPROPRIEE, EST TIRE PAR L'ORGANE DE PINCEMENT 9; SES RAMIFICATIONS, VRILLES, AXILLAIRES, ETC... SONT ELIMINES LORSQUE LE BOIS PASSE DANS L'OUTIL 18. LA MACHINE PERMET, EN PARTICULIER, DE PREPARER DES SARMENTS DE VIGNE PORTES-GREFFES OU DES SARMENTS DESTINES A PRODUIRE DES GREFFONS.

Description

L'invention concerne une machine pour élaguer et sectionner à longueur modulaire déterminée des bois, du type sarments ou analogues ; elle vise également à permettre de calibrer les bois en fonction d'une norme donnée et à décompter les bois calibrés.

L'invention s'applique tout particulièrement pour la préparation des sarments de vigne portes-greffes ou des sarments destinés à produire des greffons.

Dans le domaine viticole, de grandes quantités de sarments sont recueillies sur des pieds-mères notamment pour produire des portes-greffes (ou plants américains) doués d'une bonne résisiace aux maladies, notamment au phylloxéra. Ces portes-greffes sont ensuite greffés pour donner de nouveaux plants de vigne.Les sarments bruts recueillis présentent des longueurs de 5 A 6 mètres et doivent être préparés par une opération d'élagege ou "débouturage" consistant à éliminer les ramifications, vrilles, axillaires, etc., par une opération de tronçonnage à une longueur modulaire appropriée (généralement de bre de 1,20 ), par une opération de calibrage pour éliminer les sarments hors calibres, enfin par une opération de comptage avant leur mise en fagot et leur acheminement chez les pépiniéristes. La bonne conduite de ces opérations est essentielle pour obtenir une qualité de bois correspondant aux exigences 14- gales et aux usages en vigueur.

Actuellement ces opérations sont exécutées manuellement et exigent un personnel important en raisen des grandes quantités à trait@r; le caractère saisonnier de ce travail est un handicap supplémentaire qui rend difficile et ené@eux le recrutement et la rétribution de ce personnel.

La présente intention vise & pallier cet inconvénient en fournissant une machine permettant d'automatiser au moins partiel liement ces opérations de préparation des sarments portes-greffes.

D'une façon plus générale, l'invention se propose de nir une machine pour élaguer des bois et les sectionner & longueur modulaire déterminée.

Un autre objectif de l'invention est d'assurer un calibrage automatique des bois avec élimination des bois hors calibre.

Un autre objectif est de compter de façon automatique le nombre de bois découpés et calibrés, afin de faciliter leur mise en ragot par quantité prédéterminée.

A cet effet, la machine conforme & l'invention comprend, montés sur un châssis
- des moyens de guidage et d'entraînement linéaires d'un chariot adaptés pour mouvoir ce dernier sur une course au moins égale à la longueur modulaire maximum, entre une position avant dans laquelle un bois est appelé à être saisi et une position arrière dans laquelle un bois a été tiré sur une longueur égale à la course du chariot,
- un organe de pincement porté par le chariot sus-évoqué et associé à des moyens de manoeuvre lesquels sont adaptés pour conférer, à la commande, à cet organe soit une position fermée ou il est apte à pincer un bois, soit une position ouverte où le bois est libéré,
- des moyens de positionnement et de guidage de chaque bois définissant une entrée de la machine où chaque bois est appelé à autre présenté, ces moyens étant disposés au voisinage de la position avait de l'organe de pincement et étant adaptés pour guider et centrer chaque bois sur un axe sensiblement aligné avec la trajectoire rectiligne le long de laquelle se déplace ledit organe de pincement,
- un outil rotatif de coupe périphérique, associé à des moyens d'entraînement en rotation et situé à proximité des moyens de positionnement et de guidage sus-évoqués, en position adaptée pour élaguer les extensions du bois saillant à l'extérieur d'une section circulaire de diamètre déterminé, centrée sur l'axe desdits moyens de positionnement et de guidage,
- un organe de tronçonnage adapté pour pouvoir sectionner transversalement chaque bois, cet organe étant situé à proximité des moyens de positionnement et de guidage et associé à des moyens d'entratnexent aptes à le mouvoir en vue d'exécuter, à la commande, une opération de coupe.

Le bois brut et en particulier le sarment du pied-aère, est introduit par son extrêmité à l'entrée de la machine dans les moyens de positionnement et de guidage qui lui confèrent une position appropriée ; l'organe de pincement tire la longueur de sarment voulue vers l'srrière, cependant qu'au passage du bois, l'ou- til de coupe périphérique élimine les vrilles, axillaires et autres ramifications. En fin de course l'organe de tronçonnage sectionne le sarment et l'organe de pincement s'ouvre et le libère de sorte que celui-ci s'évacue par gravité.

Selon un mode de réalisation avantageux, la machine comprend un ensemble de commande apte à commander les manoeuvres de l'organe de pincement, les déplacements du chariot et les mouvements de l'organe de tronçonnage. Cet ensemble de commande est asservi à une pluralité de capteurs comprenant au moins, un capteur dit capteur de présence, associé à l'organe de pincement et adapté pour être actionné par un bois lorsque celui-ci est introduit de façon appropriée dans cet organe en vue de déclencher la fermeture de cet organe de pincement, un capteur dit capteur de fin de pincement, associé à l'organe de pincement et adapté pour être actionné en fin de fermeture de cet organe en vue de déclencher le recul du chariot, un système de capteurs de fin de course arrière agencés pour Entre actionnés lorsque le chariot et son organe de pincement atteignent des positions prédéterminées en fin de course arrière en vue de déclencher l'ouverture de l'organe de pincement et l'o- pération de tronçonnage, enfin un capteur dit de fin de tronçonna ge, associé & l'organe de tronçonnage et adapté pour tre actionné en fin de tronçonnage en vue de déclencher le retour vers l'avant du chariot ; l'ensemble de commande est agencé pour recevoir les signaux issus de ces capteurs et est adapté pour conditionner le cycle de fonctionnement suivant t fermeture de l'organe de pincement on position avant en cas de présence d'un bois dans Cet .rga- ne, déplacement du chariot vers l'arrière après fermeture, ouver- ture de lorgane de pincement en position arrière, action de l'organe de tronçonnage, déplacement du chariot vers l'avant et arrêt en fin de course avant.

En outre la machine conforme & à 1' l'invention est utilement complétée pour assurer un calibrage automatique des bois ; elle comprend, alors, d'une part, des volets ou plateau pivotants si- tués au dessous de la trajectoire du chariot et adaptés pour recevoir les bois coupe et les diriger latéralement, soit d'un côté, soit de l'autre, d'autre part, un ensemble de calibrage situé au voisinage de l'organe de tronçonnage et adapté pour fournir des informations sur le grosseur de chaque bois i ce niveau, enfin des moyens de commande des volets ou plateau pivotants, adaptés pour orienter ces derniers d'un cCté ou de l'autre en fonction des in formations issues de l'ensemble de calibrage.

Préalablement à l'introduction d'un nouveau sarment brut & l'entrée de la machine, l'opérateur élimine, s'il y a lieu, la partie extrOme hors calibre par une découpe manuelle ; il introduit ensuite l'extrêmité dans la machine et une longueur est auto matiquement tirée avec débouturage au fur et à mesure de son pa- sage au niveau de l'outil de coupe périphérique. En fin de course l'ensemble de calibrage détermine si l'autre extrêmité du bois (du côté où est exécuté le tronçonnage) est ou non au bon calibre.

Dans l'affirmative le sarment tronçonné est evacué par les volets ou plateau pivotants d'un côté déterminé, où il pourra être mis en fagot et le fonctionnement se poursuit par le traitement d'un autre tronçon du mme sarment brut. Lorsque ensemble de calibre ge détecte une extrêmité hors calibre, les volets ou plateau pivotants sont amenés à pivoter et évacuent le dernier tronçon non conforme du été opposé aux autres. L'opérateur retire et élimine la partie restante du sarment brut (évidemment hors calibre) et introduit un autre sarment pour une nouvelle série d'opérations.

De préférence la machine est équipée d'un organe de comptage du nombre de bois découpés et calibrés ; cet organe est as servi à l'organe de tronçonnement et à l'ensemble de calibrage pour s'incrémenter d'une unité à chaque tronçonnage d'un bois de bon calibre.

L'invention ayant été exposée dans sa forme générale, la description qui suit, en référence aux dessins annexés, en présente, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation adapté à la préparation des sarments portes-greffes de vigne ; sur ces dessins gui font partie intégrante de la description ::
- la figure 1 est un schéma, en perspective, montrant l'agencement des divers ensembles composant la machine,
- la figure 2 présente, en coupe partielle par un plan vertical longitudinal, un ensemble si tué à l'entrée de la machine,
- les figures 4 et 5 présentent respectivement en coupe par un plan horizontal et en sue frontale, un autre ensemble si- tué en aval du premier, cependant que les figures 3a et 3b sont des schémas de détail de cet ensemble destinés à en illustrer le principe de fonctionnement,
- les figures 6 et 7 présentent, respectivement en vue de dessous et en coupe verticale axiale, un autre ensemble,
- la figure 8 est un schéma symbolique d'un ensemble de commande équipant ladite machine,
- la figure 9 présente un ensemble accessoire qui peut équiper la machine en option.

La machine représentée à titre d'exemple aux figures est destinée à automatiser les opérations de débouturage, tronçonnage à la longueur modulaire appropriée, calibrage et comptage des sarments portes-greffes de vigne, afin de fournir à partir des sarments bruts recueillis sur les pieds-mères, des sarments préparés propres à être mis en fagot et livrés aux pépiniéristes pour être greffés.

Cette machine comprend un châssis symbolisé en 1 (figure 1) composé de longerons et traverses habillés de plaques de tEle ; ce châssis forme une structure allongée de forme parallélépipèdique, propre à soutenir les divers ensembles de la machine. On appellera direction longitudinale la direction du cdté le plus long de la machine, parallèlement à laquelle les sarments sont appelés & à être étendus.

La machine comprend & son entrée un ensemble 2 coiposé, d'une part, de moyens de positionnement et de guidage des sarments, d'autre part, d'un outil rotatif de coupe périphérique 18 entraîné en rotation par un moteur électrique 3 par l'entremise d'une courroie de transmission 4.

En aval de cet ensemble, est disposé un ensemble 5 composé d'un ensemble de calibrage et d'un organe de tronçonnage, d'axe aligné avec l'axe de l'ensemble 2. t
Par ailleurs un vérin pneumatique sans tige à double effet 6, du type vérin "ORIGA" , est disposé parallèlement à la directien longitudinale de la machine pour mouvoir un chariot 7 as- sujetti & son piston mobile. Ce vérin est prévu de longueur telle; que la course maximum du chariot puisse entre an moins égale À la longueur modulaire maximum des sarments & préparer ; cette longueur est de l'ordre de 1,20 m. A l'avant et à l'arrière le corps du vérin est fixé à des supports tels que 8 assujettis sur le châssis t.

Au dessous du chariot 7 est assujetti un autre ensemble 9 de la machine comportant un organe de pincement.

En outre au dessous du vérin sans tige 6 se trouvent des volets pivotants tels que 10, fixés sur une barre Il articulée sur le châssis pour pouvoir pivoter sous l'action d'ua vérin pneumati que 54 et d'une biellette de transmission 55. Ce vérin est comman- dé par des moyens qui seront décrits plus loin, pour incliner les volets 10 d'un côté lorsque l'ensemble de calibrage sus-évoqué donne une information positive de bon calibre et pour actionner ces volets et les incliner de l'autre côté dans le cas contraire. Ainsi d'un côté peut être disposé un réceptacle dans lequel tombent les sarments de bon calibre appelées & être mis en fagot, cependant que les sarments hors calibre sont éliminés vers l'autre côté oû ils seront mis au rebut.

La machine est complétée par un ensemble de commande du type de celui schématisé à la figure 8, propre à assurer un fonctionnement automatique ; comme on le verra, cet ensemble comprend essentiellement des circuits de commande pneumatiques.

Les divers ensembles de la machine ayant été décrits dans leur forme générale et dans leur position respective, on va exposer en détail ci-après leur structure et leur fonction.

La figure 2 présente l'ensemble 2 situé à l'entrée de la machine. Celui-ci comprend une paire de galets 12 et 13 situés en regard et pourvus de gorges délimitant un passage pour les sarments.

Le galet 13 est monté mobile dans le sens radial sur un support 14 et est sollicité par des moyens élastiques tels que ressort 15, vers l'autre galet. Ces galets sont montés à l'avant de la tôle frontale d'habillage et définissent l'entrée de la machine.

À l'arrière de cotte tôle frontale est assujetti au sis un support tubulaire 16 à l'intérieur duquel peut tourner une douille 17 qui porte l'outil de coupe périphérique 18 ; la douille tournante 17 est portée par des roulements à billes dans le sup- port 16 et peut notre entrstnée, en rotation, par la courroie 4 déjà évoquée grtce & une poulie 19 fixée sur cette douille.

L'outil de coupe 18 que porte la douille 17 est constitué par une fraise de forme tubulaire, pourvue de dents tranchantes 20 sur sa face frontale. Cette fraise faisant saillie à l'avant par une lumière de la tôle d1habillage est agencée pour tourner autour d'un axe qui coTncide avée celui des moyens de positionnement et de guidage des sarments de sorte que chaque sarment est guidé dans l'axe de ladite fraise pour traverser ladite fraise et se trouve élagué ou dObouture " par coupe frontale ; bien entendu le diamètre de I'ìe creuse de la fraise est prévu en fonction du calibre des sarments à traiter.Ainsi il est possible dd'élimi- ner les axillaires, vrilles et autres ramifications par coupe frontale, avec une excellente efficacité et sans risque d'endommagement du sarment lui-même.

A l'arrière de la fraise tournante, sont disposées des lames de ressort telles que 21 qui complètent les moyens de positionnement et de guidage ; ces lames sont adaptées pour assurer un guidage et un centrage élastique des sarments. Elles accroissent la sécurité de coupe de la fraise 18 (située entre les galets d'entrée et ces lames), en préservant un guidage et un centrage de part et d'autre de cette fraise. Les lames 21, par exemple au nom- bre de six angulairement réparties sur 360 , sont montées dans
un manchon tubulaire fixe 22 coaxial avec la fraise ; ce manchon
22 est tenu par le support 16 par l'entremise d'entretoises 23 et
d'un disque 24.

Notons que les galets d'entrée 12 et 13 peuvent être mon
tés fous ; dans ce cas l'opérateur pousse l'extrémité du sarment
pour l'amener à traverser l'ensemble 2 jusqu'à l'organe de pince
ment appelé dans sa position avant à saisir cette extrémité pour
tirer le sarment. Des moyens de blocage peuvent être associés à
un des galets pour le bloquer pendant la traction du sarment en
vue d'étendre parfaitement celui-ci. Le blocage est commandé par
le sarment lorsqu'il parvient dans l'organe de pincement, par l'en- tremise d'un capteur de présence évoqué plus loin.Selon une autre
variante, un des galets est associé & des moyens d'entraSnerent ep
rotation qui l'amènent à tourner jusqu' & introduction du sarment dans
organe de pincement ; & cet instant l'arrêt des moyens d'entre nement engendre un blocage du galet en vue améliorer l'extension
du sarment comme précédemment. Dans ce cas il suffit que l'opéra-
teur présente le sarment entre les deux galets, l'entraînement de
celui-ci s'effectuant automatiquement jusqu'à l'organe de pincement
sans poussée extérieure ou avec une poussée très réduite.

Les figures 3a, 3b, 4 et 5 présentent l'ensemble 5 situé
en aval à la sortie de l'ensemble 2. Cet ensemble 5 est appelé à
contrôler le calibrage des sarments et à effectuer leur tronçonna-
ge.

I1 se compose d'une platine horizont@le 25 par laquelle l'en-
semble est assujetti transversalement sur le châssis de la machine,
et de deux modules 5a et 5b se faisant face de part et d'autre de
l'axe longitudinal de la machine. Chaque module comprend une platine horizontale telle que 26 en regard de la platine 25, un sup-l
port de vérin tel que 27 assemblé sur ces platines et des tS,les de
protection telle que 28 assemblées sur lesdites platines.

Chaque module est associé à un vérin pneumatique à double
effet (29 pour le module Sa et 30 pour le module 5b), assujetti au
support de vérin et dont la tige mobile 29a ou 30a est articulée
par une chape 31 ou 32 sur un coulisseau 33 ou 34. Chaque coulisseau
est guidé par les platines pour pouvoir être mu par le vérin cor-
respondant dans un mouvement rectiligne transversal.

Le coulisseau 33 du module 5a porte, à l'avant et à l'ar-
rière, des plaquettes 35 et 36 et, entre celles-ci, une lame coupe
pante 37. Le coulisseau 34 du module 5b porte une lame coupante 38
montée en regard de la lame 37 avec un décalage d'une épaisseur
pour permettre à ces lames de glisser l'une contre l'autre et de
sectionner le sarment lorsque les verins sont actionnés, Par ail
leurs le coulisseau 34 porte quatre tiges telles que 39 ou 40, qui
sont montées mobiles par rapport à c@lui-ci. Des ressorts tels que
41 sollicitent ces tiges vers le module @pposé. Chaque couple @@
tiges porte un plaquette 42 ou 43 @@alogue aux plaquettes 35
et 36.

Les glaquettes 35, 36, 42 o@ @3 sont cnacune pourvues
d'une échancrure en forme de V à angle droit ; @lles sont dispo
sées par couple , les plaquettes 35 et 42 étant disposées avec leur
échancrure en regard dans des plans transversauv décalés pour l@ur
permettre de se recouvrir, les plaquettes 35 et 43 étant disposées
d'une façon analogue comme le montre l@ figure 4.

Comme on la verra en décrivant l'ensemble de commande, les
vérins pneumetiques 29 et 30 sont actionnés en conjugaison, avec
un temps de retard pour le vérin 30 de sorte que les plaquettes
35 et 56 associes au vérin 29 prennent une position précise en
fin de course, avant l'arrivée des plaquettes en regard 42 et 43 ;
en fin de manoeuvvre des deux vérins, les couples de plaquettes
sont appliqués contre le sarment par l@ur échancrure comme le
schématisent les figurea 3a et 3b. @'ou@erture délimitée entre les plaquettes d'un couple est de forme carrée de sorte que, quel
le que soit l'orientation du sarment antre les plaquettes, l'écar
tement de celles-ci demenre le même pour une grosseur donnée et
est donc significatif du calibre du sarment.

Des moyens de détection de l'écartement sont associes a
chaque couple de plaquettes ; en l'exemple ces moyens sont cons
titués par quatre capteurs pneumatiques, 44a, 44b pour un couple et 45a, 45b pour l'autre, susceptibles d'être actionnés par des bagues telles que 46 montées en position réglable sur les qustre
tiges 39 et 40. Ces bagues sont positionnées sur les tiges en fonc
tion des normes de calibrage à respecter : dans chaque couple, la position de l'une correspond au seuil inférieur et celle de l'au-
tre au seuil supérieur ; de façon classique, chaque capteur est
formé par une micro-vanne pourvue d'une arrivée d'air et d'un dé
part et d'une bille en saillie pour le déclenchement. Si le cali-
bre du sarment en place est bon, les bagues restent sens action sur
les capteurs ; si le calibre du sarment est inférieur a la limite
inférieure ou est supérieur à la limite supérieure de la norme, une bague sgit sur un capteur dont l'information pourra être utilisée pour amener les volets 10 (figure 1) à pivoter.

En l'exemple décrit, deux couples de plaquettes de calibrage et deux couples de capteurs sont prévus pour donner deux informations ; cette disposition est utile pour le calibrage de bois du type des sarments qui comportent des noeuds sur leur longueur.

I1 est en effet possible qu'un couple de plaquettes s'applique sur le sarment au niveau d'un noeud. Pour permettre d'obtenir un calibrage significatif, les plaquettes d'un couple sont décalées longitudinalement par rapport à celles de l'autre couple d'une distance approximativement égale à la moitié de la. distance qui sépa- re deux noeuds ; ainsi il est certain qu'un couple au moins de plaquettes n'est pas situé au niveau d'va noeud.

L'ensemble de calibrage est associé à une logique décrite plus loin, adaptée pour comparer les informations fournies par le capteurs de chaque couple en vue d'éliminer le cas echéant l'information non significative correspondant à un calibra ge au niveau d'un noeud. On a résumé dans le tableau ci-dessous I l'orientation des volets en fonction des mesures effectuées par les couples de plaquettes

<tb> <SEP> Couple <SEP> de <SEP> Couple <SEP> de <SEP> Orientation <SEP> des
<tb> plaquettes <SEP> 35, <SEP> 42 <SEP> plaquettes <SEP> 36, <SEP> 43 <SEP> volets <SEP> 10
<tb> <SEP> Trop <SEP> gros <SEP> Trop <SEP> gros <SEP> Rebut
<tb> <SEP> Trop <SEP> gros <SEP> Trop <SEP> petit <SEP> Rebut
<tb> <SEP> Trop <SEP> gros <SEP> Bon <SEP> Bon
<tb> <SEP> Trop <SEP> petit <SEP> Trop <SEP> gros <SEP> Rebut
<tb> <SEP> Trop <SEP> petit <SEP> Trop <SEP> petit <SEP> Rebut
<tb> <SEP> Trop <SEP> petit <SEP> Bon <SEP> Rebut
<tb> <SEP> Bon <SEP> Trop <SEP> gros <SEP> Bon
<tb> <SEP> Bon <SEP> Trop <SEP> petit <SEP> Rebut
<tb> <SEP> Bon <SEP> Bon <SEP> | <SEP> Bon
<tb>
De préférence l'opérateur introduit toujours les sarments bruts par la mEme extrtmité, par exemple la plus grosse, après avoix effectué un calibrage visuel et éliminé le cas échéant la partie ex trime trop grosse ; dans ce cas la première hypothèse du tableau n'apparatt jamais. En outre après obtention d'un rebut, l'opérateur éliminera le reste du sarment crut.

On augmente ainsi la cadence de production de la machine, d'une part, en évitant qu'elle travaille sur des rebuts puisque un seul rebut par sarment brut est au maximum traité, d'autre part, en permettant d'effectuer le calibrage dune seule extrt- mité par tronçon puisque celui de l'autre extrêmité a été effectué pour le tronçon précédent et a été jugé bon.

On aperçoit en outre sur les figures 4 et 5 deux cap- teurs supplémentaires 56 et 57, du même type que les précédents.

Le capteur 56 dit capteur de fin de tronçonnage est actionné par le coulisseau 33 lorsque le vérin 29 tet donc également le vérin 30 qui fonctionne de façon conjuguée) revient en fin de course arrière : dans cette position, les modules Sa et 5b sont revenus à l'état de repos et les opérations de cronçonnage et de calibrage sont terminées. Le capteur 57 est un capteur de fin de fermeture qi est actionné par le coulis seau 34 lorsque le vérin 30 se trouve en fin de course avant ; ce capteur commande l'alimentation inverse des vérins 29 et 30 pour engendrer l'ouverture de l'ensemble.

Comme on le verra plus loin, en fin d'ouverture, le capteur 56 commande le déplaceient vers l'avant du chariot et de son organe de pincement
Par ailleurs les figures 6 et 7 présentent l'ensemble 9 qui est assujetti sous le chariot 7 et se déplace avec celui-ci.

Cet ensemble comprend essentiellement un organe de pincement et des capteurs de commande.

L'organe de pincement est composé de deux mâchoires, l'une 47 montée fixe par rapport au chariot, l'autre 48 articulée par un axe 49 sur la première pour pouvoir pivoter sous l'action d'un vérin pneumatique de manoeuvre 50. A cet effet la tige mobile de ce vérin à double effet est reliée à la mftchoire 48, par l'en- tremise d'une chape, d'une biellette et d'une patte de liaison.

Une plaquette mobile 51 est située entre les deux mâ- choires et se trouve sollicitée vers l'avant par des moyens élastiques, par exemple un ressort 52 ; cette plaquette est montée sur un coulisseau 53 porté par la mftchoire fixe et guidé dans des rainures de celle-ci pour pouvoir se déplacer longitudinalement. A sa partie arrière ce coulisseau comporte une patte destinée à actionner un capteur 58, dit capteur de présence, constitué de façon clessique par une mini-vanne pourvue comme palpeur d'un doigt de menoeuvre 58a. Lorsqueun sarment vient en place entre les deux mâ- choires, il repousse la plaquette 51 et détermine la manoeuvre du doigt 58a du capteur 58.

En outre un autre captr 59 équipe la mâchoire fixe pour indiquer la fin de fermeture des deux mâchoires ; ce capteur, dit capteur de fin de pincement, est pourvu d'un palpeur à bille actionné en fin de fermeture par une patte 60 fixée sur la chape évoqué précédemment ; on aperçoit cette patte à la. figure b en cours d'action sur le palpeur å bille qui est repoussé. Ce capteur de fin de pincement 59 commande le recul du chariot vers l'arrière.

bes divers ensembles mécaniques décrits ci-dessus peuvent bien entendu faire l'objet de nombreuses variantes a la portée de l'homme de l'art, sans que l'on sorte du cadre de la présente invention.

la figure 8 présente à titre d'exemple illustratif un en semble de commande de la machine 9 les circuits pneumatiques sont dessinés en traits pleins sur cette figure et un circuit électrique de comptage est représenté en traits discontinus.

En l'exemple deux capteurs supplémentaires 61 et 62, dits capteurs de fin de course arrière, , sont montés sur la partie arri- re du trajet du chariot mobile 7 et de son ensemble 9 pour être actionnés au passage ; le capteur 61 est ponté en fin de course extrême pour être actionné lorsque l'ensetnble mobile s'arrête par butée arrière t ce capteur déclenche la mise en action des vérins 29 et 30 de l'ensemble de tronçonnage et de calibrage en vue de refermer les modules 5a et 5b l'un vers l'autre. Le capteur 62 est monté en position réglable longitudinalement pour être actionné lorsque l'ensemble mobile atteint une position arrière déterminée il déclenche la mise en action du vérin 50 de l'organe de pincement dans le sens de l'ouverture, de sorte que le sarment tiré sur une longueur appropriée est relâché.

Par ailleurs on retrouve sur le schéma de la figure 8 :
- le vérin sans tige 6,
- le vérin 50 de l'organe de pincement 9 avec ses capteurs, capteurs de présence 58 et capteur de fin de pincement 59,
- les vérins de l'organe de tronçonnage 29 et 30 avec le capteur de fin de tronçonnage 56 (fin de course arrière de ces sérins), le capteur de fin de fermeture 57 (fin de course avant), les quatre capteurs de calibrage étant schématisés en marge en 44a, 44b pour un couple de plaquettes et 45a, 45b pour l'autre @@@ple,
- le vérin 54 actionnant les volets pivotants 10.

Par ailleurs chaque vérin est commandé par un distributeur pneumatique bistable à une entrée et deux sorties et double pilttage pneumatique, tels que distributeur @'du vérin @, distributeur 50' au vérin 50, distributeur 29' et 30' des vérins 29 et 30, et distributeur 54' du vérin 54. Le distributeur 50' du vérin 50 associé à l'organe de pincement est mobile et fixe sur cet organe depincement, les autres distributeurs étant logés dans un coffret avec le câblage pneumatique et électrique.

En l'exemple le circuit pneumatique comprend cing cell@les
NON, 63, 64, 65, 66 et 67, quatre cellules ET, 68, 69, 70 et 71, deux cellules OU, 72 et 73, et deux cepacités d'air 74 et 75 jouant le rôle de temporisateur. Il est bien entendu que le circuit senématisé est un exemple illustratif, non l@mitatif ; sa compréhension est à la portée de l'homme de l'art qui peut prévoir de nombreuses variantes possibles en fonction des impératifs propres à chaque application envisagée.

Le circuit électrique de comptage conmprend un contact à pression 76 qui transforme l'information de comptage pneumatique en une information électrique, et un dompteur électrique 77 qui s'incrémente d'une unité à chaque impulsion reçue. Ce compteur peut être un compteur à présélection délivrant un signal électrique lorsque sa valeur de comptage atteint une valeur déterminée affichée.

Le cycle de fonctionnement se déduit du schéma et peut être résumé ainsi :
Au début du cycle, l'organs de pincement se trouve dans la position avant à l'état ouvert. La présence d'un sarment actionne le capteur de présence 98 qui pilote le distributeur 50' et engendre la fermeture de la pince.

En fin de fermeture le capteur 59 est à son tour actionné et pilote le distributeur 6' du vérin sens tige ; le chariot et son organe de pincement reculent, tinant le sarment vers l'arrière.

Au voisinage de la fin de course arrière, le capteur 62 est actionné et détermine l'ouverture de l'organe de pincement le sarment est relaché à son extrêmité arrière.

En fin de course arrière, la capteur 61 est actionné et pilote les distributeurs des deux vérins 29 et 30 : le tronçonnage et le calibrage sont ainsi assurés. Pendant cette opération le cap tsur 57 est actionné, engendrant le retour des vérins 29 et 30.

Le capteur de fin de tronçonnage 56 est à son tour actionné à la fin des opérations et engendre le déplacement vers l'avant du piston du vérin sans tige 6.

Après tronçonnage le sarment non retenu tombe sur les volets pivotants 10 qui l'oriente du cbté adéquat ; le fonctionnement logique de cette sélection est le suivant : la partie du circuit pneumatique comportant les capteurs 44a, 44b, 45a et 45b et les portes 68, 72, 73 et 67 donnent en permanence un signal BON ou
MAUVAIS conformément au tableau donné plus haut. Lorsque le capteur 57 est actionné en fin de fermeture des lames coupantes, il donne à travers la capacité 74 une impulsion à la sortie de la porte 69 qui à travers les portes 70 et 71 pilote le distributeur 54' du vérin des volets pivotants en fonction du signal BON ou MAUVAIS présent au niveau des portes 70 et 71.

Le comptage des bois tronçonnés et de bon calibre s'effe- tue à partir de l'information présente à la sortie de la porte 71 car cette information est significative du tronçonnage d'un sarment de bon calibre.

Par ailleurs on a représenté & la figure 9 un ensemble accessoire qui peut le cas échéant titre monté sur la machine, immédiatement en aval de l'ensemble 5. Cet ensemble est destiné à as surer un nettoyage complémentaire des sarments, en particulier pour les débarrasser des petites vrilles qui peuvent encore rester sur ceux-ci.

Cet ensemble comprend deux axes verticaux 78 et 79 disposés de part et d'autre du passage du sarment (symbolisé en 80) et entraSnés en rotation par des moteurs tels que 81. Une pluralité de lanières radiales telles que 82, notamment en cuir ou analogue, 804 fixées sur chacun de ces axes de façon à venir fouetter le sarment au cours de leur mouvement de rotation. En l'exemple ces lanières sont introduites dans une fente radiale dont est pourvu chaque axe, et sont pincées grftce à des vis et écrous 83 qui resserrent les deux parties de l'axe l'une vers l'autre.

Pour permettre le passage de l'organe de pincement 9 lorsque celui-ci parvient dans sa positon avant en vue de saisir le sarment, les axes et leur moteur sont chacun porté par un bras pivotant 84 articulé par un axe fixe 85 sur le châssis de la machine pour pouvoir pivoter sous l'action d'un vérin 860 On a représenté en traits pleins à la figure 9 un bras et les lanières en positon de travail et, en traits discontinus, l'autre bras et ses lanières en position écartée. La commande du vérin 86 s'effectue par pilotage d'un distributeur associé à celui-ci, de sorte que le vérin soit actionné dans un sens lorsque le chariot revient vers l'avant (écartement des axes 78 et 79) et soit actionné dans l'autre sens lorsque l'organe de pincement dépasse dans son déplacement arrière l'emplacement longitudinal où sont disposés ces axes.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1/ - Machine pour élaguer et sectionner à longueur modulaire déterminée des bois, en particulier des sarments de vigne portes-greffes, caractérisée en ce qu'elle comprend, montés sur un châssis

- des moyens de guidage et d'entraînement linéaire d'un chariot adaptés pour mouvoir ce dernier sur une course au moins égale à la longueur modulaire maximum, entre une position avant dans laquelle un bois est appelé à autre saisi et une position arrière dans laquelle un bois a été tiré sur une longueur égale & la course du chariot,

- un organe de pincement porté par le chariot sus-évoqué et associe à des moyens de manoeuvre lesquels sont adaptés pour conférer, à la commande, à cet organe soit une position fermé. où il est apte à pincer un bois, soit une position ouverte où le bois est libéré,

- des moyens de positionnement et de guidage de chaque bais définissant une entrée de la machine où chaque bois est appelé à autre présenté, ces moyens étant disposés au voisinage de la position avant de l'organe de pincement et étant adaptés pour guider et centrer chaque bois sur un axe sensiblement aligné avec la trajectoire rectiligne le long de laquelle se déplace ledit organe de pincement,

- un outil rotatif de coupe périphérique, associé & des moyens d'entraînement en rotation et situé & proximité des moyens de positionnement et de guidage sus-évoqués, en position adaptée pour élaguer les extensions du bois saillant à l'extérieur d'une section circulaire de diamètre déterminé, centrée sur l'axe desdits moyens de positionnement et de guidage,

- un organe de tronçonnage adapté pour pouvoir sectionner transversalement chaque bois, cet organe étant situé à proximité des doyens de positionnement et de guidage et associé à des moyens d'entraînement aptes à le mouvoir en vue d'exécuter, à la commande, une opération deooupe.

2/ - Machine selon la revendication 1 caractériséeen ce qu'elle comprend un ensemble de commande apte à commander les manoeuvres de l'organe de pincement, les déplacements du chariot et les mouvements de l'organe de tronçonnage, cet ensemble de comman- de étant asservi à une pluralité de capteurs comprenant au moins un capteur dit capteur de présence, associé à l'organe de pincement et adapté pour titre actionné par un bois lorsque celui-ci est introduit de façon appropriée dans cet organe en vue de déclencher la fermeture de cet organe de pincement, un capteur dit capteur de fin de pincement, associé à l'organe de pincement et adent pour être sctionné en fin de fermeture de cet organe en vue de déclencher le recul du chariot, un système de capteurs de fin de course arrière agencés pour titre actionnes lorsque le chariot et son organe de pincement atteignent des positions prédéterminées en fin de course arrière en vue de déclencher l'ouverture de l'or- gane de pincement et l'opération de tronçonnage, enfin un capteur, dit de fin de tronçonnage, associe a' l'organe de tronçonnage et adapté pour être actionné en fin cIe tronçonnage en vue de décien- cher le retour vers l'avant du chariot, l'ensemble de commande étant adapté pour conditionner à partir des signaux issus de ces capteurs le cycle de fonctionnement suivant : fermeture de l'or- gene de pincement en position avant en cas de presence d'un bois dansoet organe, déplacement du chariot vers l'arrière après fer retube, ouverture de l'organe de pincement en position arrière, action de l'organe de tronçonnage, déplacement du chariot vers l'avant et arrêt en fin de course avant.

3/ - Machine selon l'une des revendications I ou 2 adaptée pour effectuer un calibrage des bois, caractérisée en ce qu'elle comprend, d'une part, des volets ou plateau pivotants situés au dessous de la trajectoire du chariot et adaptés pour recevoir les bois coupés et les diriger latéralement soit d'un c8té, soit de l'autre, d'autre part, un ensemble de calibrage situé au voisinage de l'organe de tronçonnage et adapté pour fournir des inforsa- tions sur la grosseur de chaque bois à ce niveau, enfin des moyens de commande des volets ou plateau pivotants, adaptés pour orienter ces derniers d'un c8té ou de l'autre en fonction des informations issues de l'ensemble de calibrage.

4/ - Machine selon la revendication 3 caractérisi en ce que l'ensemble de calibrage comprend au moins un couple de plaquettes de calibrage pourvues chacune d'une échancrure en forme de Y à angle droit, les deux plaquettes de chaque couple étant disposées avec leur échancrure en regard dans des plans transversaux décalés pour leur permettre de se recouvrir et étant associés à des moyens d'entraînement aptes à les rapprocher l'une de l'autre de sorte qu'en présence d'un bois elles puissent venir s'appliquer contre ce dernier par leur échancrure, des capteurs étant associés auxdites plaquettes pour fournir une information fonction de leur écartement.

5/ - Machine selon la revendication 4 permettant le calibrage de bois du type sarments colportant des noeuds sur leur lon- gueur, caractérisée en ce qu'elle comprend deux couples de plaquettes de calibrage telles que sus-évoquées, les plaquettes d'un couple étant décalées longitudinalement par rapport à celles de l'autre d'une distance approximativement égale à la moitié de la distance qui sépare deux noeuds, l'ensemble de calibrage étant u- iodé à une logique adaptée pour comparer les informations fournies par les capteurs associés à ces couples de plaquettes en vue d'éliminer le cas échéant l'information non significative correspondant à un calibrage au niveau d'un noeud.

6/ - Machine selon l'une des revendications 3, 4 ou 5, va ractérisée en ce qu'elle comprend an organe de comptage du nombre de bois découpés et calibrés, cet organe étant asservi à l'organe de tronçonnement et à l'ensemble de calibrage de façon à s'incré monter d'une unité & chaque tronçonnage d'un bois de bon calibre.

7/ - Machine selon la revendication 2, oaractérisée en ce que les moyens de guidage et d'entraînement linéaire du chariot sont constitués par un vérin pneumatique sans tige, à double effet, commandé par un distributeur pneumatique. asservi au capteur de fin de pincement et au capteur de fin de tronçonnage.

8/ - Machine selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6 ou 7 caractérisée en zen ce que l'organe de pincement comprend deux mâchoires, l'une montée fixe sur le chariot, l'autre articulée sur la première pour pouvoir pivoter sous l'action d'un vérin pneumatique de manoeuvre.

9/ - Machine selon les revendications 2 et 8 prises ensem- ble, caractérisée en ce que le capteur de présence de l'organe de pincement est associé à une plaquette mobile située entre les deux mâchoires et sollicitée vers l'avant par des moyens élastiques, cette plaquette mobile étant montée sur un coulisseau porté par la mâchoire en vue d'être déplacée vers l'arrière au contact de l'extrémité d'un bois pour actionner ledit capteur.

10/ - Machine selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ou 9 caractérisée en ce que les moyens de positionnement et de guidage des bois à l'entrée de la machine comprennent, d'une part, une paire de galets d'entrée situés en regard et pourvus de gorges définissant un passage pour les bois, un galet étant monté mobile dans le sens radial et sollicité vers l'autre par des moyens élastiques, d'autre part, enaral par rapport à ces galets, des lames de ressort montées dans un manchon tubulaire dans lequel chaque bois est appelé à passer, ces lames étant adaptées pour assurer un guidage et un centrage élastiques des bois.

11/ - Machine selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4 5, 6, 7 8, 9 ou 10, caractérisée en ce que l'outil rotatif de coupe périphérique est constitué par une fraise tournante de forme tubulaire pourvue de dents tranchantes sur sa face frontale, cette fraise étant agencée pour pouvoir tourner autour de son axe, lequel est aligné avec l'axe des moyens de positionnement et de guidage des bois de sorte que chaque bois est guidé dans l'axe de ladite fraise pour traverser celle-ci et se trouve élagué de ses ramifications par coupe frontale.

12/ - Machine selon les revendications 10 et Il prises en semble, caractérisée en ce que la fraise tournante est située entre les galets d'entrée et les lames de ressort contenues dans le manchon tubulaire précité, ce dernier et ladite fraise tournante étant disposés coaxialement.

13/ - Machine selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, Il ou 12, caractérisée en ce que l'organe de tronçonnage comprend deux lames coupantes montées mobiles en regard l'une de l'autre dans des plans transversaux décalés pour leur permettre de glisser l'une contre l'autre, chaque lame coupante étant associée à un vérin pneumatique apte à la rapprocher à la commande de l'autre lame en vue de sectionner un bois.

14/ - Machine selon les revendications 4 et 13 prises ensemble, caractérisée en ce que les plaquettes de calibrage et les lames coupantes de l'organe de tronçonnage sont couplées sur deux modules mobiles, chacun agencé pour être déplacé par un des vérins précités, les plaquettes d'un module étant montées sur celuici par l'entremise de moyens élastiques leur permettant de s'est camoter au contact du bois.

15/ - Machine selon les revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 prises ensemble, adaptée pour la préparation automatique des sarments de vigne portes-greffes, caractérisée en ce qu'elle comporte un ensemble de commande pneumatique et de comptage électrique du type de celui-ci schématisé à la figure 8 des dessins annexés.

16/ - Machine selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 ou 15 caractérisée en ce qu'elle est dotée d'un ensemble complémentaire de nettoyage des bois, comprenant, au moins, un axe rotatif sur lequel sont montées une pluralité de lanières radiales disposées à proximité du passage des bois pour venir fouetter ceux-ci au cours de leur mouvement de rotation.