FR2490706A1 - Dispositif de serrure pour une porte d'entree d'une habitation - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE SERRURE POUR UNE PORTE D'ENTREE D'UNE HABITATION. LE DISPOSITIF COMPREND UN PENE 15 QUI PEUT ETRE MANOEUVRE PAR UN MECANISME DE SERRURE AU MOYEN DE LA CLE DE L'HABITANT, ET QUI PEUT ETRE EGALEMENT MANOEUVRE AU MOYEN D'UN AUTRE MECANISME DE SERRURE COMMANDE PAR UNE AUTRE CLE ET RELIE AU PENE PAR UN MECANISME DE LIAISON A PIGNONS 25, 26 ET 28. UN DISPOSITIF A COMBINAISON, TEL QU'UN CLAVIER 49, COMMANDE UN LEVIER 43 DE BLOCAGE DU SECOND MECANISME DE SERRURE. L'INVENTION S'APPLIQUE AUX DISPOSITIFS DE SERRURE DES PORTES D'ENTREE DES HABITATIONS, PROPRES A ETRE OUVERTS SANS EFFRACTION PAR UNE EQUIPE DE SECOURS MUNIE DE LA SECONDE CLE ET DE LA COMBINAISON CORRESPONDANTE.

Description

L'invention concerne un dispositif de serrure pour une porte d'entrée d'une habitation, par exemple une porte palière d'un appartement.

On assiste actuellement à un développement rapide des organisations de secours ou d'assistance à domicile aux personnes gées ou malades. Une personne inscrite à une telle organisation peut, en cas de besoin et quand elle se trouve à son domicile, déclencher une alerte qui est transmise à un central de surveillance. Cette alerte, analysée ou décodée par le central, provoque l'envoi d'une équipe de secours au domicile de la personne en danger. Bien souvent, celle-ci n'est pas en état de décondamner la porte d'entrée de son domicile et l'équipe de secours est obligéede la fracturer.

Il en résulte une perte de temps et des dég ts importants.

L'invention a pour objet un dispositif de serrure pour une porte d'entrée d'une habitation, tel qu'une équipe de secours peut ouvrir (et refermer) la porte sans effraction, sans disposer de la clé de l'habitant et qui cependant n'attente pas à la sécurité que la porte doit offrir vis-à-vis des tiers.

Elle propose dans ce but un dispositif de serrure comprenant une serrure à pêne commandée par une clé par l'in termédiaire d'un barillet de serrure entraSné en rotation par la clé et agissant sur un organe de manoeuvre du pène, caractérisé en ce qu'il comprend un second barillet de serrure propre à être entraRné en rotation par une seconde clé, différente de la première clé, un mécanisme de liaison entre le second barillet et l'organe de manoeuvre du pène et un dispositif de blocage à combinaison agissant sur le second barillet.

Ainsi, pour qu'une équipe de secours puisse pénétrer chez une personne qui a demandé assistance, il suffit qu'elle ait connaissance de la combinaison affectée à cette personne et qu'elle dispose d'une clé agissant sur le second barillet. Cette clé peut être commune à un grand nombre d'habitations. Pour des raisons de sécurité, chaque combinaison peut entre gardée secrète et rendue accessible à 1'é- quipe de secours seulement après un appel par la personne correspondante.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dis positif à combinaison est un clavier numérique ou alphanumérique, à touches accessibles de l'exterieur de l'habitation, dont la sortie alimente un électro-aimant qui, quand il est excité par composition de la combinaison correcte sur le clavier, libère ou déverrouille le second barillet.

Un tel clavier se trouve actuellement sur le marché à un prix de revient intéressant et présente une facilité et une commodité d'utilisation très appréciables.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en plan d'une première forme de réalisation d'un dispositif de serrure selon l'invention;
- la figure 2 est une vue de dessus, en coupe partielle, du dispositif de la figure 1; et
- la figure 3 est une vue semblable à la figure 1, mais pour une autre forme de réalisation de l'invention.

On se réfère tout d'abord aux figures 1 et 2, représentant une première forme de réalisation d'un dispositif de serrure selon l'invention.

Le dispositif de serrure 10 selon l'invention est monté, de la façon habituelle, sur la face intérieure 11 d'une porte 12 d'entrée d'une habitation, par exemple la porte palière d'un appartement. La référence 8 désigne l'intérieur de l'habitation, d'un côté de la porte 12, et la référence 9 désigne l'extérieur, de l'autre cté de la porte 12.

Le dispositif 10 comprend un bottier métallique 14, qui est fixé d'une façon usuelle sur la face interne 11 de la porte 12 et qui renferme un mécanisme de serrure comprenant au moins un pène 15 s'étendant au travers d'une ouverture correspondante ménagée dans une paroi 13 du bottier métallique 14.

Le pêne 15 présente une queue de pêne 16, s'étendant horizontalement à l'intérieur du boitier 14, et qui est déplaçable en translation horizontale, dans un sens ou dans l'autre, au moyen d'une pièce 17 appelée lanterne qui est elle-meme montée en rotation autour d'un axe horizontal 18 perpendiculaire à la queue de pène 16.On comprend que la rotation de la pièce 17 autour de l'axe 18, dans un sens ou dans l'autre, se traduit par la translation horizontale de la queue de pène 16 et donc du pène 15, dans un sens ou dans l'autre, pour la condamnation ou la décondamnation de la porte 12 comportant cette serrure
La serrure comprend deux canons de serrure 19 et 20, axialement alignés sur l'axe 18, dont l'un est en saillie à I'intérieur 8 de l'habitation, et dont l'autre traverse l'épaisseur de la porte 12 et est accessible depuis l'extérieure 9 de l'habitation. Chaque canon 19, 20 comprend, de façon connue, un barillet propre à entraîner la lanterne 17 en rotation autour de l'axe 18 quand la clé correspondante est insérée correctement dans le canon de serrure.Un dispositif d'embrayage, non représenté, est prévu entre chaque barillet et la lanterne 17 et est commandé par l'introduction de la clé correspondante de telle sorte que, quand la clé est introduite dans un canon de serrure, la rotation du barillet correspondant entrain la rotation de la lanterne 17 et donc le déplacement du pêne en translation, et, quand la clé n'est pas introduite dans le canon de serrure, la lanterne 17 est indépendante à rotation du barillet.

On notera encore que le pène et la lanterne 17 sont montés entre deux platines 21 et 22.

Les éléments qui viennent d'etre décrits, à savoir le pène 15 et sa queue de pène 16, la lanterne 17, les canons de serrure 19 et 20 avec leurs barillets, et les platines 21 et 22 font partie d'un dispositif de serrure du type habituel dont la structure et le fonctionnement sont bien connus et ne seront donc pas décrits plus en détail.

L'invention prévoit d'associer à ce dispositif de serrure un mécanisme de liaison du type à pignons ou roues dentées. Ce mécanisme comprend un premier pignon 25, dont l'axe de rotation est confondu avec l'axe 18, et qui est solidaire en rotation de la lanterne 17. Ce premier pignon 25 est en prise avec un second pignon 26, à axe de rotation 27 horizontal et parallèle à l'axe de rotation 18 du premier pignon 25.

Ce second pignon 26, ou pignon intermédiaire, est également en prise avec un troisième pignon 28, dont l'axe de rotation 29 horizontal est parallèle aux axes de rotation 18 et 27 des premier et second pignons. Les pignons 26 et 28 présentent des frets cylindriques 30 et 31 respectivement, par lesquels ils sont supportés à rotation autour de leurs axes entre deux platines 32 et 33 placées dans le prolongement des platines 21 et 22 respectivement. Le mécanisme formé par les pignons 25, 26 et 28 est logé à l'intérieur du bottier métallique 14.

Le dispositif de serrure selon l'invention comprend un troisième canon de serrure 35 placé sur l'axe 29 de rotation du troisième pignon 28, et qui traverse l'épaisseur de la porte 12 pour déboucher à 1'estérieur 9 de l'habitation.

Ce canon de serrure 35 comprend un barillet 36, de type classique, se terminant, au coté du troisième pignon 28,par une pièce 37 présentant un tenon en saillie 38 propre à être introduit dans une encoche ou une fente 39 de la face ccr respondante du fdt cylindrique 31 du troisième pignon 28.

Un ressort 40, par exemple une rondelle élastique, est interposée entre la pièce 37 et la face en regard du fAt cy lindrique 31, pour solliciter constamment la pièce 37 à 1 'op- posé du fut cylindrique 31.

A sa périphérie, la pièce 37 présente une encoche 41 dans laquelle peut s'engager l'extrémité d'un doigt 42 formé à la partie inférieure d'un levier 43 monté pivotant autour d'un axe horizontal 44 parallèle aux axes 18, 27 et 29. L'ex trématé supérieure du levier 43 est reliée au noyau plongeur 45 d'un électro-aimant 46, et un ressort de compression 47 est interposé entre le corps de l'électro-aimant et l'extrémité supérieure du levier 43, pour solliciter celui-ci constamment à rotation autour de son axe 44 dans le sens de la flèche f.

L'électro-aimant est alimenté, par l'intermédiaire de deux conducteurs 48, par un clavier numérique ou alphanumérique 49 à touches enfonçables, comprenant par exemple neuf ou douze touches. Ce clavier 49 est préréglé sur une combinaison particulière, de telle sorte que seule la composition de cette combinaison sur le clavier 49, par enfoncement des touches correspondantes, provoque l'excitation de l'électro-aimant 46 et le pivotement, par retrait du noyau plongeur 45, du levier 43 autour de l'axe 44 dans le sens opposé à la flèche f. Ce pivotement du levier 43 se traduit par le dégagement du doigt 42 à l'extérieur de l'encoche 41 de la pièce 37.

Le clavier 49 est monté de façon à ce que ses touches soient accessibles depuis l'extérieur 9 de l'habitation.

Par exemple, il peut être au moins partiellement encastré dans la face extérieure de la porte 12.

Le dispositif de serrure qui vient d'être décrit fonctionne de la façon suivante
L'occupant de l'habitation possède des clés qui sont propres à entraîner à rotation les barillets contenus dans les canons de serrure 19 et 20. Par introduction d'une de ces clés dans l'un des canons de serrure 19 et 20, il amène le barillet correspondant en prise avec la lanterne 17, et par rotation de la clé, il commande la rotation de la lanterne 17, et donc le retrait ou la sortie du pène 15.

La rotation de la lanterne 17 autour Q l'axe 18, se traduit par une rotation correspondante du premier pignon 25 autour de l'axe 18, et donc par une rotation du second pignon 26 et par une rotation du troisième pignon 28. Cette rotation du pignon autour de l'axe 29 ne produit aucun effet sur la pièce 37 et sur le barillet de serrure 36 se trouvant dans le troisième canon de serrure 35, étant donné que la pièce 37 n'est pas en prise avec le fAt 31 du troisième pignon 28, en raison de l'action du ressort 40.

Quand une équipe de secours doit intervenir à l'intérieur de l'habitation dont la porte 12 est condamnée, elle dispose d'une clé, différente de la clé de l'habitant, et qui permet de manoeuvrer le barillet 36. Elle dispose également de la combinaison, jusque là tenue secrète, correspondant au clavier 49 de la porte 12.

Pour pénétrer à l'intérieur de l'habitation, il suffit donc que cette équipe de secours compose la combinaison sur le clavier 49, ce qui excite l'électro-aimant 46 et écarte le doigt 42 du levier 43 de l'encoche 41 de la pièce 37.Celleci, qui était immobilisée en rotation, peut alors être entrainée à rotation avec le barillet 36. Il faut ensuite introduire la clé correspondante dans le canon de serrure 35, ce qui, par compression du ressort 40, provoque l'introduction du doigt 38 de la pièce 37 dans l'encoche 39 du fAt cylindrique 31 du troisième pignon. Celui-ci est ainsi solidarisé en rotation du barillet 36.La rotation de la clé dans le troisième canon de serrure 35 se traduit donc par la rotation du troisième pignon 28 autour de son axe 29, et cette rotation est transmise, par le second pignon 26 et le premier pignon 25, à la lanterne 17 dont la rotation déplace le pène 15 en translation. Cette rotation de la lanterne 17 n'a aucun effet sur les barillets contenus dans les canons de serrure 19 et 20, qui ne sont pas en prise avec la lanterne 17.

Après intervention, l'équipe de secours peut condamner à nouveau la porte 12 depuis l'extérieur 9 de l'habita- tion, au moyen de la clé dont elle dispose, qui est introduite dans le troisième canon de serrure 35. Quand la porte est à nouveau condamnée, l'encoche 41 de la pièce 37 est revenue en regard du doigt 42 du levier 43, et celui-ci, sous l'action du ressort 45, s'engage à nouveau dans l'encoche 41.

Le barillet 36 est alors immobiliste en rotation, et ne peut etre entraîné à nouveau à rotation que si l'on recompose la combinaison sur le clavier 49.

Avantageusement, et pour éviter des frais de maintenance, le clavier 49 est dépourvu de toute source propre d'énergie électrique. Tant qu'il n'est pas alimenté, il ne peut exciter l'6lectro-aimant 46, le levier 43 est sollicité constammant à rotation autour de l'axe 44 dans le sens de.

la flèche f par le ressort 47, et le doigt 42 reste engagé dans l'encoche 41. Dans ce cas, le clavier 49 comprend une prise d'alimentation qui. est accessible depuis l'extérieur de la porte 12, et il suffit que l'équipe de secours branche sur cette prise une source d'énergie telle qu'une pile ou une batterie. Le clavier 49, ainsi alimenté, peut permettre l'excitation de 1'électro-aimant 46 et le déblocage de la pièce 37 et du barillet 36. Après intervention, l'équipe de secours débranche la pile ou la batterie.

On a représenté en figure 3 une autre forme de réalisation de l'invention, selon laquelle le dispositif de serrure 60 comprend les mimes moyens que la première forme de réalisation des figures 1 et 2, à l'exception du dispositif de commande du levier 61 dont le doigt 62 prévu à l'extrémité inférieure est propre à s' engager dans l'encoche 41 de la pièce 37. Ce levier 61 est monté à pivotement autour d'un axe horizontal 63 parallèle aux axes des pignons 25, 26 et 28, et son extrémité supérieure est reliée à une patte 64 d'un dispositif mécanique à combinaison 65, par exemple du type à compteurs ou à disques. Un tel dispositif 65 est bien connu dans la technique, et équipe souvent les portes de coffre-fort ou analogue.Il comprend par exeinple trois boutons rotatifs 66, accessibles depuis l'extérieur de la porte, et qui permettent l'affichage d'une combinaison.Quand la combinaison correcte est affichée à l'aide des boutons rotatifs 66, un ressort libère la patte 64 qui se déplace alors dans le sens de la flèche fl, et déplace également l'extrémité supérieure du levier 61 dans le mdme sens, à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel 67 monté entre la partie supérieure du levier 69 et une paroi du bottier métallique 68 contenant la dispositif de serrure selon l'invention.

Bien entendu, on peut prévoir que la fermeture de la porte, après son ouverture, provoque le brouillage de la combinaison et le retour de la patte 64 dans sa position initiale correspondantau blocage de la pièce 37 par le doigt 42 introduit dans l'encoche 41.

Le dispositif à serrure qui a été décrit ne comprend qu'un seul pêne. Toutefois, il est évident que l'invention s'applique également aux serrures du type à pênes multiples.

On comprend également que le dispositif selon l'invention permet la décondamnation d'une porte, soit au moyen de la clé de l'habitant, soit au moyen d'une clé différente après composition d'une combinaison particulière sur un dispositif à clavier, un dispositif mécanique à compteursJà disques, etc...

Claims (9)

REVEIDI CATI ONS

1. Dispositif de serrure pour une porte d'entrée d'une habitation, comprenant au moins une serrure à pène commandée par une clé par l'intermédiaire d'un barillet de serrure entraSné en rotation par la clé et agissant sur un organe de manoeuvre du pène, caractérisé en ce qu'il comprend un second barillet de serrure propre à Entre entraRnd en rotation par une seconde clé, différente de la première clé citée, un mé- canisme de liaison entre le second barillet et l'organe de manoeuvre du pène et un dispositif de blocage à combinaison agissant sur le second barillet.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, entre le second barillet et le mécanisme de liaison, un embrayage commandé par la seconde clé.

3. Dispositif selon la revendication 1 ouQ, caract6- risé en ce qu'il comprend, entre le premier barillet et l'organe de manoeuvre du pêne, un embrayage commandé par la première clé.

4. Dispositif selon l'une des revendications précéden- tes, caractérisé en ce que le mécanisme de liaison est du type à pignons ou roues dentées.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme de liaison comprend trois pignons d'axes parallèles, dont un premier pignon solidaire à rotation de l'organe de manoeuvre du pène, un second pignon monté libre à rotation autour de son axe et engrenant avec le premier pignon, et un troisième pignon engrenant avec le second pignon et propre à être entraîné en rotation par le second barillet.

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de blocage comprend un levier pivotant, dont une extrémité est sollicitée constamment par un ressort vers une encoche de la périphérie du second barillet, et dont une autre partie est associée à un dispositif à combinaison accessible depuis l'extérieur de la porte et qui, quand la combinaison correcte est composée, déplace l'extrémité dudit levier dans le sens opposé à ladite encoche.

7. Dispositif selon l'une des revendications précé dentes, caractérisé en ce que le dispositif à combinaison est un dispositif mécanique du type à compteurs ou à disques.

8 Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif à combinaison est un clavier numérique ou alphanumérique, dont la sortie alimente un électro-aimant qui, quand il est excité par composition de la combinaison correcte sur le clavier, libère ou dé ver- rouille ledit second barillet.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit clavier est dépourvu de source d'énergie électrique, et est propre à entre alimenté temporairement, depuis l'extérieur de la porte, par une source portative d'énergie électrique telle qu'une pile ou une batterie.