FR2482922A1 - Serre-rail automatique - Google Patents

Abstract

CE SERRE-RAIL A COMPORTE DES MOYENS POUR INDIQUER VISIBLEMENT L'IMPORTANCE DE L'USURE DES PIECES RAPPORTEES REMPLACABLES 16 DES MACHOIRES 10, 10A DE SERRAGE DU RAIL B, CES MOYENS INDICATEURS ETANT ACTIONNES PAR UN ARBRE QUI COMPORTE DES EXCENTRIQUES AUTOUR DESQUELS LES MACHOIRES PIVOTENT. L'AXE MOBILE D'UNE GENOUILLERE 13 QUI RELIE LES MACHOIRES EST RELIE PAR UNE TRINGLERIE 30, 34 ET DES ENCLIQUETAGES A ROCHET 36A, 37 A L'ARBRE POUR LE FAIRE TOURNER PAS A PAS AU FUR ET A MESURE DE L'USURE DES PIECES RAPPORTEES. UNE VIS DIFFERENTIELLE MUNIE D'UN VOLANT DE MANOEUVRE PERMET D'ACTIONNER MANUELLEMENT LE SERRE-RAIL EN CAS DE PANNE DU VERIN HYDRAULIQUE DE COMMANDE 25.

Description

La présente invention concerne un perfec-

tionnement apporté aux serre-rail automatiques utilisés pour empêcher le déplacement ou la dérive de véhicules à moteur. De tels serre-rail sont connus et sont largement utilisés sur les véhicules à moteurs, en particulier sur les structures massives qui se déplacent sur des rails d'acier, à savoir des structures telles que les grues à portiques, les grues de chevalement, les équipements de déchargement des navires, les ponts roulants et analogues, pour lesquelles le terme "portique" pourra être utilisé quelquefois ici dans un sens générique. Ces serre-rail sont disposés sur le véhicule de façon à serrer les.deux côtés du champignon d'un rail d'acier lorsque le portique doit être retenu à l'encontre d'un déplacement indésiré à partir d'une position fixe, qui pourrait sinon se produire sous l'effet du vent ou peut-être, dans certains cas, sous l'action de la pesanteur ou de la poussée résultant du fonctionnement de l'équipement au cours de

la manutention de matériaux.

Les serre-rail de ce type comprennent générale-

ment des leviers opposés du premier genre ayant un point d'appui commun au voisinage des mâchoires de serrage du champignon du rail des leviers, à la manière des tenailles mais, à la différence des tenailles usuelles, les leviers ne se croisent pas au point de pivotement. Un ensemble de cylindre et de piston hydraulique est agencé de façon à tirer les longs bras des leviers opposés l'un vers l'autre et à déplacer, de ce fait, les mâchoires en éloignement

l'une de l'autre pour desserrer le serre-rail de sa posi-

tion serrée sur le champignon du rail. Ceci se produit lorsque les moteurs qui propulsent le portique sont actionnés pour déplacer le portique. Les longs bras des leviers sont reliés entre eux par une genouillère dont

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le pivot commun est repoussé vers le bas lorsque les

leviers sont tirés l'un vers l'autre par le vérin hydrau-

lique. Des ressorts s'opposent à ce déplacement vers le bas de l'axe de la genouillère de sorte que, lorsque la pression du circuit hydraulique baisse, comme ceci est le cas lorsque le portique est arrêté à un emplacement

choisi, les ressorts agissent contre l'axe et les biel-

lettes de la genouillère dans la direction opposée pour écarter les leviers et bloquer les mâchoires contre le

champignon du rail.

Dans les conditions d'emploi au cours des-

quelles l'arrêt et le démarrage se produisent de nom-

breuses fois chaque jour et compte-tenu du matériel pesant en cause, les surfaces de serrage de ces mâchoires de serrage sont munies de pièces rapportées de contact avec le champignon du rail pour protéger les mâchoires elles-mêmes de l'usure rapide à laquelle elles seraient

sinon soumises. Ces pièces rapportées s'usent relative-

ment rapidement mais elles sont maintenues en place de manière amovible dans les mâchoires par des boulons et elles sont remplaçables; cependant, le réglage des mâchoires pour compenser l'usure des pièces rapportées ne peut être effectué que lorsque le serre-rail est bloqué et le portique totalement immobilisé, et il est difficile à effectuer. Il n'y a aucun moyen pour indiquer facilement le degré d'usure des pièces rapportées, ni pour prendre les dispositions nécessaires pour effectuer

un réglage et il n'existe aucun moyen facile pour déter-

miner le moment o l'usure est devenue si importante

qu'elle nécessite le remplacement des pièces rapportées.

Il peut également arriver que, pour une raison quelconque, la pompe hydraulique ne parvienne pas à desserrer le serre-rail et le matériel pesant et onéreux doit rester inutilisé et des travaux urgents et coûteux doivent être retardés pendant que des ouvriers essaient de desserrer le serre-rail ou de réparer le circuit hydraulique ou éventuellement les circuits qui commandent son fonctionnement. L'un des principaux buts de la présente invention est de réaliser un réglage automatique de compensation d'usure des pièces rapportées du serre-rail et, en même temps, d'afficher sur un cadran facilement

visible l'importance totale de l'usure qui s'est pro-

duite et permettre ainsi de programmer l'utilisation du portique en vue de l'exécution du remplacement des pièces

rapportées lorsque cela devient nécessaire.

Un autre but important de la présente invention est de réaliser des moyens à commande manuelle pour actionner les mâchoires de serrage si le circuit hydraulique ne fonctionne pas, de sorte que l'on peut déplacer le portique hors d'une position, et le bloquer dans une autre, sans qu'il soit nécessaire d'immobiliser le portique pendant de longues périodes de temps avant que la panne du circuit hydraulique soit trouvée et réparée.

Sommairement, ces buts sont atteints en

n'apportant que des changements relativement peu onéreux aux serre-rail de ce type actuellement en service, dont celui fabriqué par la demanderesse, la Société Dravo Corporation (Pittsburgh, Pennsylvanie, EUA) , constitue un exemple. Les leviers ci-dessus mentionnés sont, en pratique, constitués par un assemblage de plusieurs éléments de leviers assemblés entre eux pour former un ensemble de mâchoire et le dispositif comporte deux ensembles de ce type disposés face à face. Ces deux ensembles comportent un arbre commun qui sert de point d'appui autour duquel ils pivotent. La partie de mâchoire de chacun de ces ensembles comporte une pièce rapportée remplaçable de serrage du champignon du rail. A mesure que cette pièce rapportée s'use, l'amplitude de l'arc de déplacement des leviers s'accroit. Ceci, à son tour,

accroît le déplacement vertical de l'axe de la genouillère.

En premier lieu, il est prévu, conformément à la présente invention, un ensemble d'encliquetage à rochet pour faire tourner l'arbre formant point d'appui par pas égaux après chaque accroissement prédéterminé de l'arc de déplacement des leviers qui se produit au fur

et à mesure que les pièces rapportées s'usent. Cette rota-

tion fractionnaire de l'arbre formant point d'appui est

transmise pour indiquer sur une échelle graduée facile-

ment visible l'importance totale de la rotation de l'arbre formant point d'appui à partir du moment de la mise en place initiale des pièces rapportées jusqu'à un stade o l'indicateur s'est déplacé jusqu'à un point de l'échelle qui avertit qu'il est devenu nécessaire de remplacer les

-pièces rapportées.

En second lieu, il est prévu, conformément à

la présente invention, une série d'excentriques alterna-

tivement de sens opposé autour desquels les éléments de levier des ensembles pivotent effectivement, un groupe d'excentriques étant engagés dans les éléments de levier situés à la droite de l'axe de rotation de l'arbre formant point d'appui et les excentriques qui alternent avec eux constituant les pivots autour desquels les éléments de levier de l'autre ensemble de mâchoire situés à gauche pivotent. L'agencement des excentriques est tel qu'à chaque pas de rotation de l'arbre formant point d'appui, les excentriques sont déplacés suffisamment en rotation pour rattraper l'usure des pièces rapportées qui s'est produite de telle sorte que l'arc d'oscillation des

éléments de leviers est limité à un intervalle étroit.

Un autre perfectionnement réside dans l'utili-

sation d'une vis actionnable manuellement pour bloquer et débloquer le serre-rail dans le cas o le circuit hydrau- lique tombe en panne. Cette vis,, qui est munie d'un volant de manoeuvre à l'une de ses extrémités e comporte deux parties dont l'une a un plus grand diamètre que l'autre. Les deux parties sont filetées dans le même sens mais la partie de plus grand diamètre a un pas légèrement

plus grand que celui de la partie de plus petit diamètre.

Des écrous portés par les deux parties se déplacent ainsi à des vitesses différentes mais dans la même direction

de sorte que, lorsqu'on débloque le serre-rail à l'en-

contre de la puissante pression des ressortsî chaque tour complet de la vis produit un effort inférieur à celui produit par un tour complet d'écrou à l'encontre de l'action des ressorts. En d'autres termes, cet agencement à vis différentielle nécessite plus de tours pour bloquer le serre-rail que ne l'exigeraient des filetages à pas opposés formés sur la même tige, comme ceci a été antérieurement proposé, mais l'effort manuel

nécessaire pour faire tourner la vis est moins grand.

L'invention sera mieux comprise à la lecture

de la description qui va suivre et se réfère auxn dessins

annexés qui représentent un mode de réalisation de l'invention actuellement préféré, mais à une très petite échelle et dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe verticale transversale en regardant vers la droite dans le plan de la ligne II-II de la figure 2, cette coupe étant effectuée dans un plan dans lequel l'ensemble est vu en 6- grande partie de face en élévation immédiatement derrière la roue porteuse gauche visible sur les figures 3, 4 et ; la figure 2 est une vue en plan de dessus de l'ensemble du serre-rail la figure 3 est une vue en partie en élévation latérale et en partie en coupe verticale, la partie située à la gauche de l'axe central étant vue en coupe dans le plan de la ligne IIIIII de la figure 2; 10. la figure 4 est une vue en coupe horizontale, dans le plan de la ligne IV-IV de la figure 3 en regardant vers le bas, la vue montrant, vu de dessus, l'arbre formant point d'appui principal des mâchoires; la figure 5 est une vue partielle, en coupe verticale transversale dans le plan de la ligne V-V de la figure 1, montrant en élévation latérale la tige poussoir avec son cliquet et sa roue à rochet montée sur l'arbre formant point d'appui principal des mâchoires; la figure 6 est une vue partielle en coupe, approximativement suivant le plan de la ligne VI-VI de

la figure 3, cette vue représentant en élévation l'indi-

cateur situé à l'extrémité de la structure de serre-rail

opposée à celle représentée sur la figure 1, cet indica-

teur indiquant l'importance de l'usure des pièces rapportées du serrerail; la figure 7 est une vue en coupe horizontale, approximativement dans le plan de la ligne VII-VII de la figure 1; la figure 8 est une vue en coupe transversale, à plus grande échelle, dans le plan de la ligne VIII-VIII de la figure 4, cette vue représentant, en partie en élévation et en partie en coupe transversale, l'un des éléments d'une m&choire de serrage ainsi que l'excentrique monté entre l'ouverture de l'élément et l'arbre formant point d'appui autour duquel il tourne, la vue montrant également une partie du contour des éléments de mâchoire de serrage d'une manière plus détaillée que sur la figure 1; et la figure 9, de même que pour simplifier la

description du fonctionnement du serre-rail, les figures

précédentes ont représenté la structure comme comprenant

deux leviers d'actionnement des mâchoires sans repré-

sentation détaillée de leur structure, représente, pour la clarté de l'illustration, les ensembles de mâchoire en traits mixtes, seule la vis différentielle, les écrous et le volant de manoeuvre étant représentés en traits pleins, l'échelle de la figure 9 étant plus grande que

celle des figures 1 à 3.

Pour faciliter la compréhension de la présente

invention, il est nécessaire de donner une description

relativement détaillée d'un mode de réalisation-préféré d'un serre-rail automatique. Sur les figures 1 à 3 auxquelles on se référera tout d'abord, la référence A désigne le serre-rail et la référence B désigne un rail d'acier classique montré dans la disposition qu'il occupe par rapport au serre-rail. Habituellement, il y a deux rails parallèles ou, éventuellement, deux paires de rails et le portique mobile comporte des bogies munis de roues qui se déplacent sur les rails. Dans certains cas, plusieurs bogies peuvent être munis chacun d'un serre-rail automatique mais, étant donné que la présente invention concerne le serre-rail et non sa relation avec le bogie ou avec le portique, ces éléments n'ont pas été représentés

et les dessins ne montrent pas non plus le circuit hydrau-

lique qui est également bien connu.

Comme précédemment mentionné, les matériels qui sont utilisés avec ces serre-rail sont habituellement très lourds de sorte que le serre-rail luimême-est robuste et lourd et, bien qu'il soit porté par la machine avec laquelle il est utilisé, le serre-rail est construit de façon à reposer et à rouler également sur le rail. Sa construction massive peut être comparée aux dimensions du rail normal

B sur la figure 1.

Le corps du serre-rail, comme représenté sur les dessins, comporte une plate-forme 5 de forme générale

rectangulaire. Aux extrémités opposées de cette plate-

forme sont fixés des éléments de châssis identiques qui comprennent chacun des barres ou longerons parallèles espacés 2 et une traverse 3. Chaque châssis d'extrémité porte une roue 4 à mentionnets montée sur un essieu

transversal qui s'étend entre les longerons 2. Ces élé-

ments de châssis s'étendent au-dessous des extrémités de la plate-forme ou plaque d'assise 5 qui les relie -entre eux, et dont les extrémités sont espacées vers

l'intérieur des roues 4.

Une plaque d'extrémité verticale est disposée à chaque extrémité de la plaque 5, celle située à gauche en considérant les figures 2 et 3 étant désignée par la

référence 6 et celle située à l'autre extrémité étant-

désignée par la référence 6a. Ces plaques sont rigidement soudées en place et chacune porte une paire de panneaux ou ailes parallèles espacés, les deux panneaux de chaque paire étant également espacés du plan central vertical

longitudinal de la plate-forme et des châssis d'extrémité.

Les panneaux situés à une extrémité, l'extrémité gauche en

considérant la figure 2, ont été désignés par la réfé-

rence 7 et ceux situés à l'extrémité opposée ont été désignés par la référence 7a. Leur principal objet est

de renforcer les plaques verticales 6 et 6a.

Au-dessous de la plateforme 5 est disposé un arbre s'étendant longitudinalement, appelé ci-après arbre 8 formant point d'appui de bras de levier. Cet

arbre est porté par les traverses 3 des châssis d'extré-

mité qu'il traverse et il s'étend vers l'extérieur entre les longerons 2 de ces châssisé mais se termine à une courte distance de chacune des roues 4. L'arbre 8 traverse également un bloc de palier central 9 qui le supporte, approximativement à mi-distance de ses extrémités, ce bloc 9 étant fixé au-dessous de la plate-forme 5. Les 9

ensembles de mâchoire de serrage opposés ont une cons-

truction identique mais ils sont placés dans une dispo-

sition face à face. Sur les dessins, la référence 10 désigne l'ensemble de droite, en considérant la figure le et la référence 10a, l'ensemble de gauche. En dehors

de cela, les divers éléments des ensembles seront dési-

gnés ci-après par les mêmes références.

Chaque ensemble comprend quatre éléments de levier similaires 12 disposés en deux paires, une paire située à chaque extrémité de l'ensemble, en considérant les figures 3 et 4, les éléments de levier 12 de chaque paire étant espacés l'un de l'autre de sorte qu'une extrémité d'une biellette 13 de genouillère est disposée contre chaque paire d'éléments de levier. Les biellettes 13 de genouillère ont leurs extrémités extérieures raccordées aux extrémités supérieures des éléments de levier respectifs par un axe de pivotement commun 14 qui s'étend à travers les extrémités supérieures des quatre éléments de levier de l'ensemble et à travers les

extrémités extérieures des biellettes de genouillère 13.

La figure 4 représente une partie de chaque élément de levier et on peut voir sur la figure 1 que deux éléments de levier ou de mâchoire 12 en visà-vis définissent un contour ayant la forme générale d'un U,

les éléments individuels comportant une branche hori-

zontale, au voisinage de leur extrémité inférieure, qui s'étend audessous de la plate-forme 5 et un bras qui s'étend vers le haut et se termine autour de la tige de

*pivot 14. La partie intérieure de la branche horizon-

tale de chaque élément de levier comporte une ouverture 15 (voir la figure 8) dans laquelle passe l'arbre formant

point d'appui commun 8.

Chaque partie de l'élément de levier ou de mâchoire qui s'étend audessous du niveau de l'arbre 8 est munie d'un évidement épaulé dans lequel une pièce rapportée 16 de serrage du rail est portée amovible par des boulons 17 (figure 8) d'une manière bien connue dans la technique et, de ce fait, ces pièces rapportées,

lorsqu'elles sont fortement usées, peuvent être remplacées.

Une traverse rigide 18, de forme générale

rectangulaire, relie entre elles les deux paires d'élé-

ments de levier de chaque ensemble en un point légèrement espacé audessous de la tige de pivot 14 de sorte que l'ensemble de mâchoire est solidarisé en un unique bloc ou ensemble de mâchoire. La pièce rapportée 16 de la mâchoire s'étend en travers de la partie inférieure des quatre éléments de levier et une partie d'une telle pièce rapportée a été représentée avec des hachures verticales

sur la figure 3.

Les extrémités en vis-à-vis de chaque paire de leviers ou biellettes 13 de genouillère sont assemblées par un axe de genouillère central 19 de sorte que, comme représenté sur les figures 2 et 3, un de ces axes est disposé à chaque extrémité des ensembles de mâchoire. Les axes de genouillère sont portés par des roulements 19a

montés sur une plaque commune 20 verticalement mobile.

Chaque axe de genouillère comporte un prolongement axial 21 et chaque prolongement porte un galet 22 qui est guidé dans une fente verticale 23 formée dans sa plaque d'extré-

mité verticale respective 6 ou 6a.

Un ensemble de cylindre et piston ou vérin hydraulique 25 s'étend en travers de l'ensemble entre les tiges de pivots 14 aux sommets des éléments de levier et

aux extrémités extérieures supérieures des biellettes de-

genouillère. Cet agencement a été plus particulièrement représenté sur la figure 2. La tige de piston 25a de ce vérin s'étend à partir de l'extrémité intérieure du cylindre 25b et est raccordée par l'intermédiaire d'une chape 26 à l'axe 14 d'un des ensembles de mâchoire en vis-à-vis tandis que le cylindre porte à son extrémité

extérieure une chape qui l'assemble à l'axe 14 d'articu-

lation de la genouillère de l'ensemble de mâchoire opposé.

Les raccordements de l'alimentation en fluide sous pression du cylindre n'ont pas été représentés étant donné qu'ils sont bien connus dans cette technique et sont agencés pour alimenter le cylindre en fluide sous pression d'une manière telle que, lorsque les moteurs du portique ou analogue sont actionnés pour déplacer ce dernier le long des rails d'un emplacement à un autre, les leviers de mâchoire en vis-à-vis sont tirés l'un vers l'autre et que les pièces rapportées de serrage du rail, du fait qu'elle sont situées du même côté du point d'appui que leurs leviers respectifs mais au-dessous de l'axe de

l'arbre formant point d'appui (à la différence des te-

nailles dans lesquelles les leviers se croisent au point d'appui), se déplacent sur une courte distance mais sur le même arc en éloignement du champignon du rail pour

desserrer le serre-rail du champignon du rail.

Il y a deux groupes de trois ressorts à boudin concentriques emprisonnés entre la plate-forme support 5 et la plaque 20 de la genouillère. Du fait de la petite

échelle des dessins, ces deux groupes de ressorts con-

centriques n'ont pas pu être clairement représentés mais

ils sont connus dans la technique. Un groupe a été repré-

senté dans la vue en coupe de la partie gauche de la figure 3 par trois paires de plus en plus resserrées de lignes discontinues verticales parallèles de part et d'autre d'une zone centrale libre et par les séries de demi-cercles de taille dégressive au sommet et à la base de chaque groupe de lignes parallèles. Les espaces entre ces paires de lignes sont marqués de la lettre S majuscule au-dessus et au-dessous de laquelle sont tracées des flèches verticales orientées dans des directions opposées. Des plaques latérales 28 s'étendant vers le bas fixées le long de chaque bord de la plaque 20 de genouillère (voir la figure 1) sont montées télescopiquement sur des plaques latérales 31 qui s'étendent-le long des parois latérales de la plate-forme 5 formant, en combinaison avec- les plaques d'extrémité 6 et 6a, une enceinte pour les groupes de ressorts qui empêche la pénétration des objets étrangers

et assure la protection des ressorts contre les intem-

péries. Lorsque le vérin hydraulique 25 est actionné, il déplace les extrémités supérieures des éléments de levier l'une vers l'autre pour desserrer le serre-rail du champignon du rail et les biellettes de genouillère agissent pour repousser la plaque 20 de genouillère vers

le bas, comprimant ainsi les ressorts S emprisonnés.

Lorsque la pression appliquée au vérin 25 retombe, ces ressorts repoussent la plaque 20 de genouillère vers le haut pour écarter les ensembles de levier de serrage et bloquer le serre-rail contre les côtés du champignon

du rail.

La description qui précède est une description

d'un type de serre-rail bien connu. Dans un autre type de serre-rail, cet agencement est inversé du fait que le mécanisme à genouillère et les ressorts sont placés dans la disposition inverse par rapport à la structure décrite ici de sorte que, par exemple, les ressorts sont disposés

au-dessus de la plaque de genouillère etc. Comme pré-

cédemment expliqué, les pièces rapportées de serrage du

rail sont l'objet d'une usure relativement rapide.

Cependant, aucun moyen n'est prévu pour indiquer l'impor-

tance de l'usure qui s'est produite ou pour guider l'exécutLion du réglage des vis de fixation des pièces rapporttées afin de compenser l'usure. On rencontre des difficultés pour déterminer le moment ou ces pièces rapportées sont si usées qu'il devient nécessaire de les

remplacer. La présente invention assure un réglage auto-

matique de rattrapage de l'usure et fournit une indica-

tion facilement visible qui indique l'importance de l'usure. Pour remplir ces fonctions, on tire avantage du fait qu'au fur et à mesure de l'usure des pièces rapportées, les mâchoires de serrage doivent parcourir un plus grand arc de déplacement pour placer les pièces rapportées des mâchoires en contact avec le champignon du rail lors du blocage du serre-rail. Ceci se traduit, à son tour, par un accroissement du déplacement vertical des axes 19 de genouillère de sorte que les prolongements 21 des axes de genouillère, qui portent les galets de guidage, se déplacent sur une plus grande course verticale dans leurs fentes de guidage 23 formées dans les plaques

d'extrémité fixes 6 et 6a.

Conformément à la présente invention, une biellette 30 dirigée vers le bas est montée sur l'extrémité d'un des prolongements 21 des axes de genouillère. La biellette 30, plus particulièrement visible sur la figure 1 et visible également, bien que moins clairement, sur les figures 2 et 3, a son extrémité inférieure articulée à un levier 31 qui est monté pivotant autour d'un axe 32 sur la plaque d'extrémité fixe 6, comme représenté sur

la figure 7.

Le levier 31 oscille ainsi vers le haut et vers le bas suivant un arc vertical autour de son pivot ou point d'appui 32 sur la plaque d'extrémité fixe 6. Ce mouvement montant et descendant du levier 31 est transmis par l'intermédiaire de plaques 33a de pivot et d'un pivot 33 à une tige-poussoir 34 s'étendant vers le bas mais, étant donné que l'articulation 33 de la tige-poussoir avec le levier 31 est située entre la biellette 30 et le point d'appui 32, l'importance de la course ascendante et descendante de la tige-poussoir est inférieure, dans une proportion prédéterminée, à la pleine course ascendante et descendante de l'axe de genouillère. Ainsi, plus la course verticale des axes de genouillère est grande, par suite de l'usure des éléments de mâchoire de serrage,

plus la course ascendante et descendante de la tige-

poussoir est grande.

Comme plus particulièrement représenté sur les figures 1, 3 et 5, une extrémité saillante de l'arbre 8

formant point d'appui de bras de levier, située à l'extré-

mité gauche du serre-rail, en considérant les dessins, porte une roue à rochet 36 qui est munie de dents autour d'au moins une partie et, de préférence, seulement sur une partie de sa périphérie. Ces dents qui ne sont formées que sur environ 1800 de la périphérie de la roue sont une série de dents d'encliquetage, dont vingt ont été représentées sur le dessin et avec lesquelles un cliquet 36a est en prise. A l'extrémité terminale de l'arbre 8 formant point d'appui de bras de levier est fixé un encliquetage 37 de type classique disponible dans le

commerce qui comporte un axe 37a assemblé à la tige-

poussoir 34. La tige-poussoir 34 déplace l'encliquetage du commerce en vaet-vient, mais tant que la course verticale de la tige-poussoir n'a pas dépassé une valeur prédéterminée, l'encliquetage 37 du commerce ne se déplace

pas d'un angle suffisant pour franchir une dent de rochet.

Ce n'est que lorsque la course verticale de la tige-poussoir est suffisamment grande, du fait de l'usure des pièces rapportées de serrage du rail, pour que le cliquet de l'encliquetage du commerce franchisse une dent et vienne en prise avec la suivante, que le rochet est actionné pour faire tourner l'arbre formant point d'appui de bras de levier d'un arc qui correspond à un pas de rotation entre une dent et la suivante de l'encliquetage du commerce moins le débattement éventuel. Un débattement est prévu dans l'ensemble de tringlerie de la tige-poussoir, grâce à des tolérances d'ajustemeht appropriées des éléments de la tringlerie, pour assurer que les mâchoires de serrage sont desserrées avant que l'arbre formant

point d'appui de bras de levier soit déplacé en rotation.

La roue à rochet 36 et le cliquet 36a assurent alors que l'arbre formant point d'appui de bras de levier ne tourne pas en arrière sous la charge. Dans l'exemple représenté ici qui comporte 20 dents de rochet, chaque pas de rotation de l'arbre est égal à un vingtième de la durée de vie acceptable des pièces rapportées du serre-rail et le total de vingt dents utilisé ici à titre d'exemple est égal à un demi-tour de l'arbre 8 formant point d'appui

de bras de levier.

Sur l'extrémité saillante opposée de l'arbre 8 formant point d'appui de bras de levier est fixée une petite roue 40 à chaîne (voir la figure 6). Une roue 41 à chaîne est portée rotative sur la face extérieure de la paroi d'extrémité 6 directement au-dessus de la roue à chaîne. Une chaîne 42 transmet le mouvement de rotation de l'arbre 8 formant point d'appui de bras de levier et de la roue 40 à chaîne à la roue 41 à chaîne mais, du fait de son plus grand diamètre, la roue 41 se déplace sur un plus petit arc à chaque pas de rotation de l'arbre 8 et de la roue 40. La roue 41porte sur sa face arrière une aiguille 42a qui se déplace, lorsque la roue 41 tourne, devant une échelle indicatrice 43 portée par la face extérieure de la plaque verticale 6a. Cette

aiguille se déplace entre une marque située à une extré-

mité de l'échelle indiquant le début correspondant à -des pièces rapportées neuves jusqu'à un point marqué

"remplacer les pièces rapportées". La position de l'ai-

guille entre ces points montre l'importance de l'usure des pièces rapportées et indique quand le remplacement devra

être effectué.

Outre qu'elle indique de cette manière l'im-

portance de l'usure qui s'est produite et le moment o

les pièces rapportées devraient être remplacées, l'in-

vention utilise également la rotation pas à pas de l'arbre 8 formant bras de levier pour rattraper et compenser automatiquement cette usure à mesure qu'elle se produit, supprimant ainsi le réglage manuel des pièces rapportées qui est peut-être souvent négligé. A cette fin, l'arbre formant point d'appui de bras de levier est muni d'excentriques opposés décalés de 1800, autour desquels les éléments de levier des ensembles de mâchoire

opposés pivotent.

Plus précisément, l'arbre 8 est construit de façon à former une série d'excentriques, au nombre de

quatre dans chacun de deux emplacements, l'une au voi-

sinage d'une extrémité de l'arbre o quatre éléments de levier prennent appui sur l'arbre, l'autre série étant agencée de la même manière et disposée au voisinage de l'autre extrémité de l'arbre. Comme représenté sur la

figure 4, les éléments 12 de levier sont légèrement dé-

centrés par les excentriques. La rotation vraie de

l'arbre 8 s'effectue autour d'un axe désigné par la réfé-

rence C tandis que les leviers eux-mêmes pivotent sur des

excentriques désignés par la référence 50. Les excen-

triques fournissent aux leviers 12 un axe de pivotement qui ajuste continuellement le point d'appui des leviers pour compenser l'usure des pièces rapportées 16 de serrage du rail. La petite échelle des dessins d'ensemble a rendu nécessaire d'exagérer les deux séries d'excentriques

opposés formés sur l'arbre 8 sur la figure 4.

Comme représenté sur les figures 4 et 8, l'arbre 8 est monté à rotation, dans des coussinets de laiton 53, dans les traverses 3 et dans le bloc de palier central 9. Chaque levier 12 est également muni d'un coussinet de laiton 51 monté dans l'ouverture 15 de ce levier. Du fait du procédé de fabrication et de la construction de l'arbre 8, les ouvertures 15 des leviers doivent avoir des dimensions suffisantes pour permettre au levier de coulisser sur l'arbre afin de pouvoir être correctement positionné sur un excentrique. L'espace libre sur ces figures représente l'intervalle qui existe entre une partie de l'excentrique 50 et le coussinet 51. Du fait de la présence des ressorts concentriques qui repoussent les leviers contre le rail, chaque levier est sollicité d'une manière qui empêche tout mouvement d'oscillation autour de l'arbre qui sinon pourrait normalement résulter de ce procédé de montage. Pour positionner correctement le levier sur un excentrique spécifique, une vis de sollicitation 52 est montée à l'intérieur du levier. Cette vis 52 repousse le levier en éloignement de l'arbre dans la même direction que celle dans laquelle les ressorts le repousseront normalement. Pendant le fonctionnement normal du

serre-rail, comme précédemment décrit, la vis de sollici-

tation 52 n'est pas en contact avec l'excentrique 50 de l'arbre. Sur la figure 8, on a représenté une vue quelque peu schématique dans laquelle la référence C désigne l'axe vrai de rotation de l'arbre 8. Le centre, par exemple d'un premier excentrique, a été désigné par la référence c' et c'est autour de cet excentrique que l'ensemble de mâchoire de droite représenté sur la figure 8 pivote effectivement. Le centre de l'excentrique opposé pour les éléments de levier de la mâchoire de serrage de gauche a été désigné par la référence c". Les positions des pièces telles que représentées sur la figure 8 sont les positions de départ avant qu'une quelconque usure des

pièces rapportées se soit produite. A ce stade, l'excen-

trique représenté hachuré de façon à être nettement visible a un axe de rotation c' qui est situé à la droite de l'axe vrai C de rotation de l'arbre 8. En outre, la

région libre à la droite du point c' représente l'inter-

valle libre entre le coussinet 51 et l'excentrique 50,

comme précédemment décrit.

A mesure que les pièces rapportées s'usent,

l'amplitude de l'arc de pivotement des mâchoires s'accroît.

On a expliqué que cet accroissement d'amplitude agit, par l'intermédiaire de la genouillère, de la tige-poussoir

et de l'encliquetage du commerce à rochet 37 précé-

demment décrits jusqu'à ce qu'il soit suffisamment grand pour provoquer le franchissement d'une dent par le cliquet de l'encliquetage du commerce à rochet à la suite de quoi l'arbre 8 formant point d'appui tourne d'un pas de rotation

lors de l'ouverture du serre-rail qui suit le franchisse-

ment de la dent par le cliquet de l'encliquetage à rochet 37 du commerce. Sur la figure 8, cette rotation se produit dans le sens des aiguilles d'une montre. Il en résulte que le centre c' de l'excentrique se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre sur un arc par rapport au centre de rotation C de l'arbre 8, déplaçant le centre de l'excentrique décentré progressivement vers la gauche comme représenté ici, c'est-à-dire vers l'autre côté du vrai centre de rotation de l'arbre 8 de façon à déplacer ainsi l'axe autour duquel les leviers de la mâchoire pivotent progressivement vers la gauche à mesure que l'usure des pièces rapportées s'accroit. Les excentriques coopérant avec les leviers de la mâchoire de gauche sont décalés exactement de 1800 par rapport à ceux des leviers de droite et l'usure des mâchoires de gauche et de droite se produit approximativement à la même vitesse de sorte que des changements opposés simultanés de l'excentricité des points d'appui des leviers de gauche et de droite est désirable. Les excentriques de l'arbre 8 peuvent, par conséquent, être caractérisés comme étant constitués par deux groupes d'excentriques, un groupe étant disposé au voisinage de chaque extrémité de l'arbre, un excentrique sur deux étant décalé de 1800 par rapport aux excentriques intermédiaires du même groupe. Ainsi, lorsque l'arbre 8 est déplacé en rotation pas à pas à la suite de l'accroissement d'usure des pièces rapportées, les axes de pivotement des mâchoires sont réglés pour maintenir l'amplitude de leur oscillation à l'intérieur d'un

intervalle acceptable.

On s'est référé ci-dessus à la construction massive d'un serre-rail automatique nécessaire pour qu'il puisse remplir l'objet pour lequel il est conçu. On

comprendra, par conséquent, qu'il est nécessaire d'uti-

liser des ressorts S très puissants pour bloquer le serre-rail et, naturellement, la pression du fluide envoyé dans le vérin doit être suffisamment grande pour surmonter la force de ces ressorts afin de desserrer le serre-rail après qu'il a été bloqué. La machine sur laquelle le serre-rail est monté ne peut pas être utilisée en toute sécurité si le serre-rail n'est pas bloqué à l'encontre de tout changement indésiré même peu important de sa position et la machine ne peut pas -être utilisée si le serre-rail est bloqué au moment o cette machine doit être déplacée. La difficulté la plus importante se produit habituellement pour desserrer le serre-rail si la pression hydraulique ne peut être appliquée au vérin. Dans ce cas, il faut ouvrir manuellement le serre-rail contre la résistance des ressorts S. Pour éviter cette difficulté, il est prévu un dispositif comportant un volant de manoeuvre et une vis, désignés respectivement par la référence 60 et 61, dont la disposition générale a été représentée sur la figure 1 mais qui est, en grande partie, caché à la vue par les autres parties dû serre-rail. Sa disposition

dans un plan à angle droit de la figure 1 peut être.

également vue sur la figure 3 o la vis 61 est représentée par un demicercle dans la partie de cette figure qui est représentée en élévation mais non dans la partie qui

est représentée en coupe.

La figure 9, cependant, représente d'une manière quelque peu schématique l'ensemble de la vis, les organes avec lesquels elle coopère, en dehors des deux écrous dont elle provoque le déplacement, étant représentés en traits mixtes. Le volant de manoeuvre 60 est fixé à une extrémité de la vis 61. La partie de la longueur de la vis à laquelle le volant de manoeuvre est fixé, désignée par la référence 61a, a un plus 'grand diamètre que son autre partie 61b. La partie 61a de grand diamètre traverse la barre 18 correspondante de l'ensemble de mâchoire opposé a. La partie 61a a un filetage à pas à droite à trois filets avec un pas de 1,27 cm, la partie de petit diamètre de la vis a un filetage à pas à droite à trois filets qui a un plus faible pas de 1,194 cm. Un écrou 62a ayant une surface intérieure convexe adaptée dans une cavité de forme correspondante formée dans la face extérieure de la barre 18 de l'ensemble iQa est vissé sur la partie 61a

de grand diamètre de la vis. Un écrou semblable 62b mais orien-

té en sens inverse est monté sur la partie 61b de petit

diamètre de la vis.

Supposons que le circuit fournissant la pression hydraulique tombe en panne et que le serre-rail, sous la pression des ressorts S, soit bloqué de sorte que la machine ne peut pas être déplacée. On doit, par conséquent, utiliser la vis à commande manuelle pour tirer les extrémités supérieures des mâchoires de serrage l'une vers l'autre afin-de desserrer le serre-rail. Ceci doit être effectué, cependant, contre la résistance des ressorts qui poussent vers le haut, contre la plaque 20, de manière à s'opposer au déplacement vers le bas des

axes de genouillère.

Lorsqu'on fait tourner le volant pour déplacer l'écrou 62a vers la droite une pression est appliquée contre les leviers de la mâchoire située à gauche en considérant la figure 9. Cependant, l'écrou 62b se déplace dans la même direction mais à une plus faible vitesse. Par conséquent, chaque tour du volant rapproche les extrémités supérieures des leviers l'une vers l'autre mais avec un effort physique bien plus faible que celui qui serait nécessaire si les deux leviers étaient déplacés l'un vers l'autre par des filetages de pas opposés formés sur la vis ou si un seul des deux était déplacé. L'effet de la vis différentielle est comparable à celui du soulèvement d'une charge avec une corde et une poulie, en ce sens que la charge portée par la corde se déplace moitié moins que l'extrémité opposée de la corde que

l'on tire mais que la charge est soulevée plus facilement.

Pour bloquer le serre-rail, les ressorts agissent, naturellement, conjointement avec la vis pour écarter les extrémités supérieures des leviers des mâchoires, et il n'est besoin que d'un effort manuel bien moins important, mais la force des ressorts est exercée par l'intermédiaire du déplacement différentiel des deux mâchoires de façon à surmonter plus graduellement et plus efficacement la pression de tout fluide résiduel contenu dans le circuit hydraulique. En indiquant visiblement l'importance de l'usure des pièces rapportées du serre-rail à mesure qu'elle se

produit à un emplacement de lecture, en réglant automatique-

ment le serre-rail à mesure que cette usure se produit de manière à compenser l'usure et en utilisant le dispositif à vis différentielle à commande manuelle pour bloquer et débloquer le serre-rail dans le cas o le circuit

hydraulique tombe en panne, on réalise des perfectionne-

ments importants qui sont obtenus en n'apportant que de très petits changements à la construction du serre-rail tel qu'il est actuellement fabriqué. Il est évident que ces perfectionnements sont applicables à d'autres types de serre-rail automatiques dans lesquels, par exemple, les ressorts sont disposés au-dessus des ensembles de leviers, étant donné que la fonction et la position de l'arbre formant point d'appui ne sont pas modifiés et que les biellettes de genouillère sont inversées mais que, néanmoins, leur intervalle de déplacement s'accroît à mesure de l'usure des pièces rapportées des mâchoires, de sorte que les éléments supplémentaires ci-dessus décrits peuvent être adaptés à des serre-rail d'une telle construction tout aussi bien qu'au serre-rail que l'on a décrit spécifiquement ici en tant que mode de réalisation préféré. Un avantage supplémentaire qui résulte de la présente invention est la capacité de faire fonctionner le

serre-rail à une position plus avantageuse de la ge-

nouillère étant donné que la caractéristique de réglage automatique peut être utilisée pour empêcher que l'angle de la genouillère ne devienne plat lorsque l'usure des

pièces rapportées s'accroit.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Un serre-rail automatique comportant un chas-

sis (2, 3, 5, 6, 6a, 7, 7a) et des ensembles de machoires en vis-à-vis (10, 1la) dont l'un est situé d'un côté du châssis et dont l'autre est situé de l'autre cté du chassis, chaque ensemble de mâchoire comportant des il-

ments de levier (12) qui prennent appui sur un arbre for-

mant point d'appui commun (8) monté à rotation dans le -chassis, les éléments de levier formant des parties de

mâchoire situées au-dessous de l'axe dudit arbre et for-

mant des parties de levier qui s'étendent latéralement au-dessous du chassis à partir de l'arbre formant point d'appui, et vers le haut le long d'un c8té du chassis pour pouvoir être raccordés à des moyens de commande (13, ) portés par le châssis, l.es parties de mrAchoire des

éléments de levier de chaque ensemble de machoire compor-

tant une pièce rapportée (16) de serrage du rail qui y est fixée d'une manière telle que, lorsque les ensembles de mâchoire sont déplacés l'un par rapport à l'autre dans une direction appropriée pour écarter les éléments de

levier, les pièces rapportées se rapprochent l'une de.

l'autre pour serrer les ctés opposés d'un chanlpi-onn de

rail et que, lorsque les ensembles de m.choire sont rap-

prochés l'un de l'autre, les pièces rapportées respectives

des mâchoires s'éecartent du champignon de rail pour des-

serrer la prise des mâchoires, ce serre-rail étant carac-

térisé en ce que: a) l'arbre (8) formant point d'appui est monté dans le chassis de façon à pouvoir tourner autour de son axe propre (C); b) il comporte des moyens comprenant un premier cliquet (36a) et une roue (36) à rochet pour permettre la

rotation de l'arbre dans un nremier sens et pour le re-

tenir à-l'encontre d'une rotation dns le sens opposé; c) il comporte des moyens (30 à 37) pour faire tourner l'arbre par intermittence dans le premier sens

par pas successifs de rotation en réponse à des accrois-

sements prédéterminés de l'amplitude du déplacement des

éléments (12) de levier des mâchoires à mesure que lt'é-

paisseur de chacune desdites pièces rapportées (16) di-

minue par suite de l'usure provoquée par les actionne-

ments répétés du serre-rail; et d) il comporte un indicateur (42a, 43) exposé

sur une surface du corps du serre-rail pour indiquer cu-

mulativement ltimportance totale de la rotation de l'ar-

bre résultant des pas successifs de rotation et indiquer, de ce fait, l'importance de l'usure des pièces rapportées

et le besoin éventuel de remplacement des pièces rappor-

tées.

2. Serre-rail selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'indicateur comprend une aiguille (42a) agencée de façon à être entraînée dans une direction par les pas successifs de rotation de l'arbre (8) formant

point d'appui et une échelle graduée (43) fixe par rap-

port à l'aiguille et devant laquelle l'aiguille se dé-

place, l'aiguille et l'échelle étant situées sur le chas-

sis à un emplacement éloigné de l'arbre et accessibles de manière à pouvoir être constamment observées pendant

que le serre-rail est en service.

3. Serre-rail selon la revendication 2, carac-

térisé en ce que les pas successifs de rotation de l'ar-

bre (8) sont transmis à l'indicateur par l'intermédiaire

d'une transmission à chaîne (40, 41, 42).

4. Serre-rail selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'arbre (S) formant point d'appui et les éléments (12) de levier sont agencés de façon à maintenir

l'amplitude de l'arc dont les éléments de levier se dé-

placent à l'intérieur d'un intervalle prédéterminé et à

compenser les stades progressifs d'usure des pièces rap-

portées (16) des m&choires de telle sorte que l'amplitude de l'arc dont les éléments de levier se déplacent entre

la position de serrage du champignon du rail et la posi-

tion desserrée reste à l'intérieur d'un intervalle cons-

tant qui ne varie pas plus lorsque lespièces rapportées sont fortement usées que lorsqu'elles sont pratiquement neuves.

5. Serre-rail selon la revendication 1, carac-

-térisé en ce que les éléments (12) de levier de commande des ensembles de mâchoire opposés (10, 10a) sont reliés entre eux par des biellettes de genouillère opposées (13) articulées à leurs extrémités distales aux ensembles de

mnchoire et ayant des extrémités qui se font face articu-

lées entre elles par au moins un axe d'articulation (19) qui se déplace verticalement conjointement aux mouvements de fermeture et d'ouverture des mâchoires, et en ce qu'il

comporte une tige-poussoir (34) dont l'extrémité supé-

rieure est reliée à l'axe d'articulation de façon à se

déplacer verticalement avec lui, des moyens (37) action-

nés par la tige-poussoir et agencés pour faire tourner l'arbre (S) d'un pas de rotation uniquement lorsque la course verticale de la tigepoussoir dépasse un intervalle prédéterminé et des moyens (50) actionnables par une telle

rotation de l'arbre d'un tel pas pour compenser immédia-

tement l'accroissement de la course verticale de la tige-

poussoir à l'intérieur d'un tel intervalle de telle sorte

que la tige-poussoir ne fera pas tourner l'arbre d'un au-

tre pas de rotation tant qu'une usure supplémentaire pré-

déterminée des pièces rapportées ne se sera pas produite.

6. Serre-rail selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que les éléments (12) de levier de commande des ensembles de mâchoire opposés (1e, 10a) sont reliés entre eux par des biellettes de genouillère opposées (13) articulées à leurs extrémités distales aux ensembles de

mâchoire et ayant des extrémités qui se font face articu-

lées entre elles par au moins un axe d'articulation (19) qui se déplace verticalement conjointement aux mouvements de fermeture et d'ouverture des mâchoires, et en ce qu'il comporte des moyens comprenant une tigepoussoir (34) dont l'extrémité supérieure est reliée à l'axe d'articulation de façon à se déplacer verticalement avec lui et

dont l'extrémité inférieure est reliée de manière opéran-

te aux moyens comprenant un premier cliquet et une roue à rochet pour déplacer la roue à rochet (36) dtun pas de rotation chaque fois que la tige-poussoir se déplace

au-delà d'un intervalle de déplacement acceptable prédé-

terminé par suite de l'usure des pièces rapportées (16)

des mâchoires et des moyens (50) à l'aide desquels l'in-

tervalle de déplacement des leviers et la course verti-

cale de l'axe (19) de la genouillère sont réglés pour être maintenus à l'intérieur des mêmes limites de course

par rapport à l'arbre (s) formant point d'appui et à la -

roue à rochet au fur et à mesure de l'usure des pièces rapportées.

7. Serre-rail selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que les moyens servant à faire tourner l'ar-

bre (8) comprennent: -

a) une tige-poussoir (34) reliée de manière opérante aux éléments (12) de levier de façon à effectuer un mouvement de va-et-vient conjointement à la fermeture et à l'ouverture des mâchoires (10, 10a); et b) un levier à rochet (37) monté sur l'arbre (8) formant d'appui et coopérant avec la tige-poussoir (34) de façon à se déplacer suivant un arc autour de l'arbre (8) formant point d'appui qui constitue le centre de cet arc et un second cliquet coopérant avec le levier à rochet (37) monté sur l'arbre qui est agencé de façon à glisser

sur une dent du levier à rochet lors de chaque cycle as-

cendant et descendant de la tige-poussoir jusqu'à ce que

la course verticale de la tige-poussoir dépasse un inter-

valle prédéterminé par suite de l'usure des pièces rap-

portées (16) des mâchoires qui accroît ainsi l'amplitude de la course de la tige-poussoir au-delà d'un intervalle

prédéterminé lors de chaque cycle d'ouverture et de fer-

meture des mâchoires de telle sorte que le second cliquet vient en prise avec la dent suivante du levier à rochet de sorte que, lors du mouvement d'ouverture suivant des mâchoires des Léments de levier, l'arbre est entraîné en rotation d'un pas, et des moyens (50) agis-sant à la suite d'une telle rotation de l'arbre pour ramener le fonctionnement des parties de levier des mâchoires et

l'importance de la course de la tige-pou:,soir à l'inté-

rieur de l'intervalle acceptable.

S. Serre-rail selon la revendication 7, carac-

térisé en ce que les dents de la roue à rochets (36) ne sont formées que sur 180 au maximum de sa périphérie de telle sorte que la tige-poussoir (34), le premier cliquet (36a) et le levier à rochet (37) ne peuvent faire

tourner l'arbre formant point d'appui que de 1l0 au ma-

ximum.

9. Serre-rail selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que le réglage tel que mentionné en dernier lieu est effectué grâce à la présence sur l'arbre (8) formant point d'appui de deux séries d'excentriques (50o) autour de son axe de rotation (C), les excentriques d'une série étant décalés de 1800 par rapport à ceux de l'autre série, les éléments (12) de levier d'un des ensembles de mâchoire (10, 10a) pivotant autour des excentriques d'une

des séries et les éléments (12) de levier de l'autre en-

semble de mâchoire pivotant autour des excentriques de

l'autre série d'une manière telle qu'à chaque pas de ro-

tation de l'arbre (8) formant point d'appui, les excen-

triques-déplacent les centres de rotation (c', c") des éléments de levier sur leurs points d'appui rec:proques

par rapport à l'arbre formant point d'appui.

10. Un serre-rail automatique comportant un

châssis (2, 3, 5, 6, 6a, 7, 7a) et des ensembles de m&-

choire en vis-à-vis (1w, 10a) dont l'un est situé d'un

côté du châssis et dont l'autre est situé de l'autre cô-

té du chassis, chaque ensemble de mâchoire comportant des éléments de levier (12) qui prennent appui sur un arbre formant point d'appui commun (8) monté à rotation

dans le châssis, les éléments de levier formant des par-

ties de mâchoire situées au-dessous de l'axe dudit arbre

et formant des parties de levier qui s'étendent latérale-

ment au-dessous du châssis à partir de l'arbre formant

point d'appui et vers le haut le long d'un côté du Châs-

sis pour pouvoir être raccordés à des moyens de commande (13, 25) portés par le châssis, les parties de mâchoire comportant une pièce rapportée (16) de serrage du rail

qui y est fixée d'une manière telle que, lorsque les en-

sembles de mâchoire sont déplacés l'un par rapport à l'autre dans une direction appropriée pour écarter les éléments de levier, les pièces rapportées se rapprochent

l'une de l'autre pour serrer les c8tés opposés d'un cham-

pignon de rail et que, lorsque les ensembles de mAchoire sont rapprochés l'un de l'autre, les pièces rapportées respectives des mâchoires s'écartent du champignon de rail pour desserrer la prise des mâchoires, ce serre-rail étant caractérisé en ce que: a) l'arbre (8) formant point d'appui est monté dans le châssis de façon à pouvoir tourner autour de son axe propre (C); b) il comporte des moyens comprenant un premier cliquet (36a) et une roue (36) à rochet pour permettre la rotation de l'arbre dans un premier sens et pour le retenir à l'encontre d'une rotation dans le sens opposé c) il comporte des moyens (30 à 37) pour faire tourner l'arbre par intermittence dans le premier sens

d'un pas de rotation chaque fois que l'amplitude de dé-

3s

placement des éléments (12) de levier dépasse une gran-

deur prédéterminée au fur et à mesure que l'épaisseur des pièces rapportées (16) diminue par suite de l'usure provoquée par les actionnements répétés du serre-rail;et d) il comporte des moyens de réglage (50) fonc- tionnant en réponse à chaque pas de rotation de l'arbre pour régler les positions relatives des ensembles de mâchoire afin de compenser l'usure des pièces rapportées

et réduire l'amplitude du déplacement des éléments de le-

vier de telle sorte que l'arbre ntest déplacé à nouveau d'un pas de rotation que lorsque les pièces rapportées se sont à nouveau usées suffisamment pour provoquer à nouveau le dépassement par l'amplitude de déplacement

des éléments de levier de ladite grandeur prédéterminée.

11. Serre-rail selon la revendication 10, carac-

térisé en ce que les éléments (12) de levier de commande des ensembles de mâchoire opposés (10,. 10a) sont reliés entre eux par des biellettes de genouillère opposés (13) articulées à leurs extrémités distales aux ensembles de

mâchoire et ayant des extrémités qui se font face articu-

lées entre elles par au moins un axe d'articulation (19) qui se déplace verticalement conjointement aux mouvements de fermeture et d'ouverture des mâchoires et en ce que les moyens servant à faire tourner l'arbre comportent une tige-poussoir (34) dont l'extrémité supérieure est reliée

à l'axe d'articulation de façon à se déplacer verticale-

ment avec lui et des moyens (37) actionnés par la tige-

poussoir agencés pour faire tourner l'arbre (8) d'un pas de rotation uniquement lorsque la course verticale de la tige-poussoir dépasse un intervalle prédéterminé et en ce que les moyens de réglage,en réglant les positions relatives des ensembles de mAchoire, réduisent la course

verticale de la tige-poussoir à l'intérieur d'un inter-

valle tel que la tige-poussoir ne fait pas tourner l'ar-

bre d'un autre pas de rotation tant qu'une usure supplé-

mentaire prédéterminée des pièces rapportées ne s'est

pas produite.

12. Serre-rail selon la revendication 11, carac-

térisé en ce que les moyens actionnés par la tige-poussoir (34) sont constitués par un levier à rochet (37) monté sur l'arbre (v) formant point d'appui de façon à pouvoir se déplacer sur un arc autour de l'arbre formant point d'appui qui constitue le centre.de l'arc, le levier à rochet étant agencé de façon que son cliquet glisse sur une de ses dents à chaque cycle ascendant et descendant de la tige-poussoir jusqu'à ce que la course verticale de la tige-poussoir dépasse ledit intervalle prédéterminé

par suite de l'usure des pièces rapportées (16) des mâ-

choires, à la suite de quoi le cliquet du levier à rochet vient en prise avec la dent suivante dudit levier de sorte que, lors d'un mouvement suivant d'ouverture des mâchoires des éléments (12) de levier, l'arbre formant

point d'appui est déplacé en rotation dudit pas de ro-

tation.

13. Serre-rail selon l'une des revendications 10

et 12, caractérisé en ce que les moyens de réglage com-

prennent deux séries d'excentriques disposés sur l'arbre (8) formant point d'appui et décalés par rapport à l'axe de rotation (C) de cet arbre, les excentriques d'une série étant décalés de 1800 par rapport à ceux de l'autre série, les éléments (12) de levier d'un des ensembles de mâchoire

(10, 10a) pivotant autour des excentriques d'une des sé-

ries et les éléments (12) de levier de l'autre ensemble de mâchoire pivotant autour des excentriques de l'autre série, d'une manière telle qu'à chaque pas de rotation de

l'arbre (8) formant point d'appui les excentriques dé-

placent les centres de rotation (c, c") des éléments de

levier sur leurs points d'appui réciproques dans des di-

rections opposées par rapport à l'arbre formant point

35. d'appui.

14. Un serre-rail automatique comportant un

châssis (2, 3, 5, 6, 6a, 7, 7a) et des ensembles de mn-

choire en vis-à-vis (10, 10a) dont l'un est situé d'un ctté du chassis et dont l'autre est situé de l'autre coté du chassis, chaque ensemble de mâchoire comportant des éléments de levier (12) qui prennent appui sur un arbre formant point d'appui commun (8) monté à rotation dans le châssis, les éléments de levier formant des parties de mâchoire situées au-dessous de l'axe dudit arbre et formant des parties de levier qui s'étendent latéralement au-dessous du châssis à partir de l'arbre formant noint d'appui et vers le haut le long d'un cóté du chassis pour pouvoir être raccordés..à des moyens de commande (13, 25)

portés par le chassis, les parties de m4choire des élé-

ments de levier de chaque ensemble de mtchoire comportant

une pièce rapportée (16) de serrage du rail qui y est fi-

xée d'une manière telle que lorsque les ensembles de ma-

choire sont déplacés l'un par rapport à l'autre dans une direction appropriée pour écarter les éléments de levier, 2C les pièces rapportées se rapprochent l'une de l'autre pour serrer les côtés opposés d'un champignon de rail et que, lorsque es ensembles de machoire sont rapprochés l'un de l'autre, les pièces rapportées respectives.des mâchoires stécartent du champignon de rail, les parties de levier des éléments de levier étant reliées entre elles de manière opérante par un ensemble de cylindre et piston hydraulique (25) pour déplacer les parties de levier dans

une direction appropriée pour amener et retenir les en-

sembles de mâchoire dans une position dans laquelle les pièces rapportées sont écartées du champignon de rail et dans laquelle le serre-rail n'agit pas comme frein, le

serre-rail comportant des ressorts (S) qui s'opposent élas-

tiquement au desserrage des mâchoires et servent à amener les pièces rapportées (16) des mâchoires dans une position de serrage du champignon de rail, lorsque la pression

cesse d'être appliquée au cylindre hydraulique, ce serre-

rail étant caractérisé en ce que:

a) il comporte une tige filetée (61) qui tra-

verse les deux mâchoires (10, ira) et est munie d'un volant de manoeuvre (60) à une extrémité, cette tige ayant une partie (6la) de sa longueur qui traverse une première (la) mfchoire qui a un plus grand diamètre que la partie (61b) qui traverse l'*autre mâchoire (1i), les deux parties étant filetées, le pas des filetages des deux parties étant orienté dans le m9me sens mais le pas du filetage de la partie de plus grand diamètre étant plus grand que celui du filetage de la partie de plus petit diamètre; b) la partie filetée de grand diamètre traverse librement la première mâchoire et la partie filetée de petit diamètre traverse librement l'autre mâchoire; et c) un écrou (62a, 62b) vissé sur chacune des

parties et en appui contre la face extérieure de sa mâ-

choire respective de sorte que lorsqu'on fait tourner la tige filetée pour déplacer l'écrou vissé sur la partie de grand diamètre à l'encontre de la pression exercée par les ressorts pour.écarter les mâchoires et les placer dans la position de desserrage du rail, lorsque le vérin hydraulique ne peut fournir une pression suffisante pour desserrer le serre-rail, l'écrou vissé sur la partie de petit diamètre agit alors, du fait de la rotation de la tige filetée, de manière à réduire la résistance opposée par les ressorts, mais à une plus faible vitesse que celle à laquelle le premier écrou fonctionne pour surmonter la pression des ressorts, de telle sorte que l'effort manuel

nécessaire pour faire tourner à la main le volant de ma-

noeuvre afin de desserrer le serre-rail à l'encontre de

la pression des ressorts est réduit, du fait du déplace-

ment différentiel des deux écrous dans la mêrme direction.

15. Un serre-rail automatique du type compor-

tant des mâchoires opposées (10, 10a) qui peuvent être

déplacées en et hors d'une position de serrage d'un cham-

pignon de rail, et comportant des moyens hydrauliques (25) pour desserrer normalement le serre-rail lorsque les

moyens hydrauliques sont alimentés en fluide sous pres-

sion et des ressorts (S) pour bloquer le serre-rail con-

tre le champignon de rail lorsque la pression de fluide

cesse d'ttre appliquée aux moyens hydrauliques, ce serre-

rail étant caractérisé en ce qu'il comporte:

- des moyens (60, 61, 62) pour desserrer manuel-

lement le serre-rail si les moyens hydrauliques ne fonc-

tionnent pas, ces moyens comprenant une vis différentielle (61) agencée de façon à déplacer les deux mâchoires dans la même direction mais à des vitesses différentes, la mâchoire qui se déplace le plus rapidement agissant en opposition aux ressorts et celle qui se déplace le plus lentement agissant en coopération avec les ressorts, et

des moyens (61) pour faire tourner cette vis différen-

tielle.

16. Serre-rail selon la revendication 15, carac-

térisé en ce que les moyens (60) servant à faire tourner

la vis différentielle sont à commande manuelle.

17. Serre-rail selon la revendication 16, carac-

térisé en ce que, lors de l'actionnement de la vis diffé-

rentielle pour bloquer le serre-rail contre un uhampignon de rail, la partie (61a) de la vis différentielle de plus grand diamètre agit par l'intermédiaire de la pression

des ressorts pour faciliter le blocage du serre-rail.

18. Un serre-rail automatique comportant des en-

sembles de mâchoire opposés (10, 1Ca) qui prennent appui

sur un pivot commun (8), chaque ensemble ayant une mnâ-

choire de serrage de champignon de rail située au-dessous du pivot et des éléments (12) de levier qui s'étendent latéralement et vers le haut à partir de l'axe du pivot commun, des biellettes (13) de genouillère reliant entre eux les éléments de levier, ayant un axe de pivotement commun (19) qui assemble leurs extrémités en vis-à-vis, et ayant leurs extrémités distales articulées aux élé- ments de levier des mâchoires, et une plate-forme (2e-)

verticalement mobile sur laquelle ledit axe de pivote-

ment est monté, des ressorts (S) étant disposés sous la plate-forme pour repousser ledit axe vers le haut afin d'écarter les éléments de levier de façon à bloquer les mâchoires en appui de serrage contre le champignon de rail, l'appareil comportant des moyens (25) à commande fluidique agencés pour tirer les éléments de levier l'un

vers l'autre et repousser l'axe de pivotement de la ge-

nouillère et la plate-forme qui le porte vers le bas, ce serre-rail étant caractérisé en ce que: a) les mâchoires comportent des pièces rapportées

remplaçables (16) positionnées de façon à entrer en con-

tact avec le champignon d'un rail et qui stusent progres-

sivement en service; b) des moyens indicateurs (i2a) qui se déplacent pas à pas devant une échelle (43) indiquant l'importance de l'usure des pièces rapportées; et c) des moyens (8, 30-37, 40-42) fonctionnant en réponse à la course ascendante et descendante de l'axe de

pivotement de la genouillère et agencés pour faire avan-

cer les moyens indicateurs devant l'échelle pas à pas à mesure que l'épaisseur des pièces rapportées diminue du

fait de leur usure.

19. Serre-rail selon la revendication 18, carac-

térisé en ce que l'amplitude du déplacement des éléments (12) de levier et des biellettes (13) de genouillère s'accrolt à mesure de l'usure des pièces rapportées et en ce qu'il comporte des moyens pour modifier le pivot commun (8) des mâchoires, pas à pas, en synchronisme avec les pas de déplacement des moyens indicateurs ('12a) devant l'échelle (43) pour ramener chaque fois l'amplitude de déplacement des éléments (12) de levier, des biellettes

(13) de genouillère et de l'axe de pivotement de la re-

nouillère approximativement à l'amplitude qui existait lorsque les pièces rapportées (16) ne présentaient pas

d'usure appréciable.

20. Serre-rail selon la revendication 11, carac-

térisé en ce que les moyens de réglage, en réglant les positions relatives des ensembles de mâchoire, règlent

les positions relatives des biellettes (13) de genouil-

lère d'une manière telle que l'angle formé entre les biellettes de genouillère reste compris à l'intérieur d'un intervalle optimal, et ne devient pas plat lorsque les mâchoires s'ouvrent et se ferment, quelle que soit

l'usure des pièces rapportées.