FR2480178A1

FR2480178A1 - Procede de fabrication d'un emballage, notamment pour des oeufs

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Publication number: FR2480178A1
Application number: FR8106183A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1980-04-09
Filing date: 1981-03-27
Publication date: 1981-10-16
Also published as: GB2073145A; KR850000776B1; AU543402B2; JPS56157342A; SG61783G; ATA124381A; IT1136982B; HK7084A; GB2073145B; SE454424B; CH643508A5; BR8102106A; CA1170489A; ES8205647A1; SE8102255L; DE3110625A1; AU6867781A; ZA811964B; HU181302B; NL8101705A

Abstract

PROCEDE DE FABRICATION D'UN EMBALLAGE, NOTAMMENT POUR DES OEUFS. IL COMPREND LES STADES SUIVANTS DE DECOUPAGE D'UN PREMIER FLAN 2 PLAT AYANT CINQ BANDES 3 LONGITUDINALES MAINTENUES ENSEMBLE A LEUR EXTREMITE PAR UNE BANDE 4 TRANSVERSALE, PUIS DE PREPARATION D'UN SECOND FLAN PLUS LONG QUE LE PREMIER 2 AYANT DES INCISIONS LONGITUDINALES AVEC FORMATION D'ONDULATIONS SUR LE SECOND FLAN ET COLLAGE DE CELUI-CI AU PREMIER FLAN 2. EMBALLAGE DES OEUFS.

Description

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La présente invention concerne un procédé de fabrica-

tion d'un emballage, notamment pour des oeufs.

Un mode de réalisation de l'emballage même, auquel l'in-

vention se rapporte, est déjà décrit au brevet français numéro 75.06.120. Le procédé de fabrication qui est décrit dans ce brevet consiste, suivant un processus en continu, à donner une

forme ondulée à une bande de carton tirée d'une bobine de réser-

ve, à relier cette bande ondulée ensuite à une bande de carton lisse tirée d'une bobine, à inciser cette bande de carton lisse,

ensuite à déployer l'emballage et à l'emplir, et ensuite seule-

ment, à le séparer en des unités d'emballage distinctes.

On a besoin d'imprimer les faces extérieures de l'em-

ballage. Cette impression ne peut pas s'effectuer sur bobine, mais seulement à l'état plat avant la liaison avec la bande

ondulée. Mais cela emporte l'inconvénient que, lors de la sépa-

ration de l'emballage fini, les défauts dus aux tolérances de longueur inévitables s'ajoutent et que, finalement, l'impression ne correspond plus à la subdivision des emballages. En outre, une telle chaîne mécanique est très longue, ce qui rend très difficile sa mise en place dans les bâtiments existants ou même

la rend impossible.

Il s'est en outre révélé souhaitable de fabriquer les emballages dans une cartonnerie centrale et ensuite, alors

qu'ils sont vides, de les répartir aux postes d'emballage propre-

ment dit des oeufs qui sont disséminés dans le pays.

L'invention vise un procédé de fabrication d'emballage pour des oeufs, du type précité, suivant lequel on forme des emballages vides qui ne sont pas encombrants et déjà imprimés

dans une première installation, et on déploie et emplit ces em-

ballages dans une seconde installation, le plus souvent éloi-

gnée localement de la première.

Le procédé suivant l'invention se caractérise par les stades suivants: a) découpage d'un premier flan plat en carton ayant cinq bandes longitudinales maintenues ensemble à leur extrémité par une bande transversale; b) préparation d'un second flan de carton, plus long que le premier, ayant des incisions longitudinales, interrompues, s'étendant le long de quatre lignes longitudinales parallèles

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et formation d'arêtes transversales de pliage; c) formation d'ondulations à partir du second flan en carton et collage de celui-ci au premier flan le long de chacun des fonds des ondulations; d) rabattement des ondulations avec formation d'une structure plane en écailles;

e) décollage des endroits de collage le long des ban-

des longitudinales distinctes du premier flan en carton;

f) enlèvement par découpage des deux bandes transver-

sales du premier flan en carton.

De préférence, on effectue les stades successifs suivants: g) redressement des ondulations; h) repliage vers le haut des parties latérales de l'emballage avec formation de poches s'ouvrant vers le haut;

i) emplissage des poches des objets à emballer notam-

ment des oeufs, repliage de la partie supérieure de l'emballage, et fixation de l'emballage déployé aux joints de protection

contre les chocs.

Il est ainsi possible de fabriquer ces emballages d'une manière très rationnelle tout en évitant d'avoir besoin de beaucoup de place pour des machines. En outre, la vitesse de fabrication des emballages n'a pas besoin d'être accordée à la

vitesse d'emballage des oeufs. Les emballages vides ne nécessi-

tent que peu de place et peuvent être donc répartis aux lieux d'emballage qui peuvent se trouver relativement éloignés, sans

des frais de transport importants.

Le dessin annexé donné uniquement à titre d'exemple illustre, sous forme de schéma, les divers stades du procédé la figure 1 est une vue de dessus d'un premier flan en carton; la figure 2 est une vue de dessus d'un second flan en carton à partir duquel sera formée ultérieurement la bande ondulée; la figure 3 est une vue en perspective de l'emballage alors que le premier flan en carton est collé à la bande ondulée; la figure 4 est une vue en perspective de l'emballage alors que les ondulations ont été aplaties;

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la figure 5 est un schéma de l'outil de coupe destiné à découper les bandes transversales aux extrémités du premier flan en carton; la figure 6 est une vue en perspective de l'emballage partiellement redressé;

la figure 7 est une vue en coupe, suivant un plan verti-

cal, de l'emballage partiellement redressé de la figure 6;

la figure 8 est une vue en coupe suivant un plan verti-

cal de l'emballage fini; la figure 9 est une vue en perspective de l'emballage fini empli 2; et

la figure 10 est un schéma de l'installation de décolla-

ge des endroits de collage que l'on ne souhaite pas avoir.

On imprime des feuilles ou des bandes de carton planes des motifs et inscriptions souhaités, et ce n'est qu'ensuite que l'on découpe de premiers flans 2 rectangulaires en forme

de bandes suivant la figure 1. Ce sont ces flans 2 qui donne-

ront plus tard les faces extérieures des emballages. Ils présen-

tent cinq bandes 3 longitudinales parallèles entre elles et à la direction longitudinale du flan, qui sont séparées les unes

des autres, et qui ne sont réunies que par des bandes 4 trans-

versales se trouvant à l'une des deux extrémités. La bande 3a

médiane est deux fois plus large que les deux bandes 3b longi-

tudinales les plus à l'extérieur. Les deux bandes 3c longitu-

dinales se trouvant entre elles sont aussi larges que la bande

3a longitudinale médiane.

D'une autre bobine, ou dans une autre feuille plane en carton, on découpe des seconds flans 5 rectangulaires en forme de bandes suivant la figure 2. En même temps, ou ensuite, on ménage des incisions 6 interrompues s'étendant suivant la direction longitudinale. Ces incisions se trouvent sur quatre

lignes parallèles s'étendant suivant la direction longitudinale.

Elles sont interrompues par des bandes 7 transversales de pliage qui forment les sommets ultérieurs des ondulations. Ces bandes 7 sont perforées, rainurées ou affaiblies d'une autre

manière de façon à ce qu'on puisse mieux les plier. Ces perfo-

rations 8 forment chacune une ligne double à distance l'une de l'autre de 6 mm environ de préférence. Entre deux bandes 7 transversales de pliage formant deux sommets d'ondulations,

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se trouve une bande 9, qui forme un fond d'ondulations et qui

est délimitée par des arêtes 10 de pliage ou par des perfora-

tions. Chaque bande 9 formant un fond d'ondulations sera collée

ultérieurement au premier flan 2.

Dans le second flan 5 sont ensuite formées par un outil de déformation des ondulations 13 successives, comme indiqué à

la figure 3, les bandes 7 transversales de pliage formant alter-

nativement les sommets des ondulations et les bandes 9 les

fonds de celles-ci et s'étendant donc transversalement à la di-

rection longitudinale du flan 5. Le flan 5, qui est plus long que le premier flan 2, lorsqu'il est à l'état aplati, est

raccourci par les ondulations qui y sont formées.

Ensuite s'effectue la liaison du premier flan 2 plat au flan 5 qui est maintenant ondulé. A cet effet, on dépose sur le premier flan 2, dans la région de la bande 9 formant les fonds des ondulations de l'autre flan 5, des traces de colle s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale de manière à ce que le flan 5 muni d'ondulations, qui est appliqué

dessus, soit collé par ces bandes 9 formant les fonds des ondu-

lations, comme cela ressort de la figure 3.

Pour économiser des volumes de transport, on replie les ondulations de manière à obtenir une structure en écailles, comme représenté à la figure 4. Afin que les écailles soient

aussi à plat que possible, il faut qu'il y ait certaines rela-

tions pour les ondulations. Le double de la longueur de la face il inclinée des ondulations, déduction faite de la largeur des bandes 7 transversales de pliage formant les sommets des ondulations, doit correspondre à l'écartement des lignes de

pliage sur le fond des ondulations. Les perforations 8 facili-

tent la déformation des ondulations. La mise à plat des ondula-

tions s'effectue en exerçant sur l'une des arêtes de chaque sommet des ondulations un mouvement incliné dirigé vers le bas

à l'aide d'un doigt mécanique, de sorte que toutes les ondula-

tions sont repliées en même temps.

En encollant le premier flan par des rayons de colle, il peut se produire un collage mutuel indésirable des bandes 3 longitudinales transversalement à la direction longitudinale

du flan 2, sous l'effet de restes de colle. Afin que ces colla-

ges ne soient pas gênants lors du redressement ultérieur de

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l'emballage, on interromp ces endroits de collage indésirable entre les bandes 3a, 3b, 3c longitudinales. Cela s'effectue e: incurvant légèrement l'emballage perpendiculairement à sa diri

tion longitudinale, grâce à quoi on peut interrompre les en-

droits de collage entre les bandes longitudinales ou aussi, s vant la figure 10, en faisant passer l'emballage entre des rouleaux 24, 25 munis de gradins 26 et d'évidements 27 corres pondants, de manière qu'il en résulte une interruption des en droits de collage indésirables lorsque l'emballage passe entré les rouleaux transversalement à sa direction longitudinale, suivant la direction de la flèche C. Comme les bandes 4 transversales ne sont plus nécessa: res après le collage des deux flans 2, 5j elles sont enlevées aux deux extrémités afin de permettre le redressement ultériei de l'emballage. Cela s'effectue par des outils 12 en forme de cisailles, qui sont représentés d'une manière schématique à 1<

figure 5.

Ensuite, l'emballage en forme d'écailles peut encore passer entre deux rouleaux tournants en étant serré par eux, afin de le mettre à l'état aussi plat que possible, o il

occupe très peu de place.

Les emballages vides ainsi fabriqués peuvent être

stockés immédiatement ou être transportés à des ateliers d'em-

ballage éloignés. Là, les ondulations 13 sont redressées par des doigts mécaniques et, ensuite, chacune des deux parties latérales de l'emballage est recourbée vers le haut de 90 autour des arêtes 14 de pliage, de sorte que, en section droil il se forme une structure ayant à peu près la forme d'un U, comme cela ressort des figures 6 et 7. Ensuite, les objets à

emballer, notamment des oeufs 16, sont placés par le haut sui-

vant la direction de la flèche A dans les poches 15 formées par les fonds des ondulations. Ensuite les deux portions 21 supérieures de l'emballage sont repliées l'une vers l'autre suivant la direction de la flèche B, chacune de 90 autour d'arêtes 18 de pliage. La liaison dans la région du joint 22 anti-chocs peut s'effectuer par des bandes 28 de collage, par des gouttelettes de collage, ou par des pattes issues par pliage du carton, repliées et collées. L'emballage empli est alors prêt à la vente. Au lieu d'oeufs, on pourrait aussi

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emballer des oignons, ou d'autres objets semblables.

La revendication principale ne suppose pas que la suc-

cession des stades qui a été mentionnée soit obligatoire; en particulier, on pourrait effectuer l'enlèvement par découpage des bandes latérales avant le rabattement des ondulations et

avant le décollage des endroits de collage. En outre, le décol-

lage peut s'effectuer en tout cas avant l'aplatissement des ondulations.

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Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d'un emballage, notamment pour des oeufs, caractérisé par les stades suivants: a) découpage d'un premier flan (2) plat en carton ayant cinq bandes (3) longitudinales maintenues ensemble à leur extrémité par une bande (4) transversale; b) préparation d'un second flan (5) de carton,

plus long que le premier (2), ayant des incisions (6) longitu-

dinales, interrompues, s'étendant le long de quatre lignes lon-

gitudinales parallèles et formation d'arêtes (7) transversales de pliage; c) formation d'ondulations (13) à partir du second flan (5) en carton et collage de celui-ci au premier flan (2) le long de chacun des fonds (9) des ondulations; d) rabattement des ondulations (13) avec formation d'une structure plane en écailles; e) décollage des endroits de collage le long des bandes (3) longitudinales distinctes du premier flan (2) en carton; f) enlèvement par découpage des deux bandes (4)

transversales du premier flan' (2) en carton.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par les stades successifs suivants: g) redressement des ondulations (13);

h) repliage vers le haut des parties (20) latéra-

les de l'emballage avec formation de poches (15) s'ouvrant vers le haut; i) emplissage des poches (15) des objets à emballer notamment des oeufs (161, repliage de la partie (21) supérieure de l'emballage, et fixation de l'emballage déployé aux joints

(22) de protection contre les chocs.