FR2467425A1 - Appareil de balayage pour photocopieur - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil de balayage pour photocopieur. L'appareil comporte un chariot 2 entraîné par deux câbles souples 23, 43, fixés en des points 26, 46 très espacés, de part et d'autre du centre de gravité. Les câbles peuvent être conducteurs de l'électricité afin qu'ils alimentent la lampe montée sur le chariot. Celui-ci se déplace sur des glissières formées par des tiges lisses de verre. Application aux copieurs électrophotographiques. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention concerne un appareil de

balayage pour photocopieur.

On connatt déjà des appareils de balayage pour copieurs électrophotographiques comprenant habituellement un chariot se déplaçant à une vitesse normale et un cha-

riot se déplaçant à une vitesse moitié. Le chariot se dé-

plaçant à vitesse normale porte une lampe et un miroir et se déplace le long du document, en éclairant les parties

successives de la surface de celui-ci. Le chariot se dé-

plaçant à vitesse moitié porte un miroir et se déplace dans le même sens que le chariot se déplaçant à vitesse normale, mais avec une vitesse deux fois plus faible. La lumière provenant du document est réfléchieopar le miroir du chariot se déplaçant à vitesse normale, vers le miroir

se déplaçant à la vitesse moitié puis vers un objectif.

Ce dernier focalise la lumière sur un tambour photocon-

ducteur rotatif qui forme une image latente permettant l'exécution d'une photocopie. Le déplacement du chariot à vitesse moitié par rapport au chariot à vitesse normale assure le maintien d'une distance objet constante pour la partie éclairée du document par rapport à l'objectif si bien que l'image portée par le tambour photoconducteur

esttoujours focalisée.

Ces chariots sont montés sur deux guides paral-

lèles et entraînés par un câble unique fixé au chariot se

déplaçant à vitesse normale et passant sur une poulie mon-

tée sur le chariot se déplaçant à vitesse moitié. Le câble et la poulie sont montés d'un premier côté des chariots, à proximité de l'un des guides afin qu'ils n'obstruent pas

le trajet de la lumière entre le document et l'objectif.

Comme le câble et la poulie n'agissent pas au centre de

gravité des chariots, ceux-ci subissent des moments im-

portants qui ont tendance à les faire pivoter. Chaque chariot comporte des paliers de guidage correspondant à un espacement important le long de l'un des guides au moins, afin que ce pivotement soit évité, si bien que la longueur et le poids des chariots sont accrus. Les chariots doivent avoir une structure rigide donc massive afin qu'ils

empêchent la déformation lors de l'application de ces for-

ces motrices asymétriques. L'accélération des chariots, au début et à la fin d'un balayage, provoque l'application de fDrces importantes de frottement aux paliers de guidage si

bien que ceux-ci ont tendance à brouter.

En outre, dans les appareils connus, la lampe

d'éclairement montée sur le chariot se déplaçant à vites-

se normale, est alimentée par des contacts électriques col-

lecteurs. Ces contacts glissants créent des forces de frot-

tement et subissent une usure.

L'invention concerne un copieur électrophotogra-

phique ayant des chariots légers de balayage et permettant

un fonctionnement à grande vitesse.

Elle concerne aussi un tel copieur dans lequel le chariot à vitesse normale est entraîné par des cables

placés de part et d'autre du centre degravité.

Elle concerne aussi un tel copieur dans lequel le chariot à vitesse moitié est entraîné par deux câbles passant sur des poulies montées de part et d'autre de son

centre de gravité.

Elle concerne aussi un tel copieur dans lequel le chariot à vitesse moitié est entraîné directement par

un câble fixé sur lui.

Elle concerne aussi un tel copieur dans lequel le chariot à vitesse moitié est entraîné directement par deux câbles fixés de part et d'autre de son centre de gravité. Elle concerne aussi un tel copieur dans lequel la lampe d'éclairement montée sur le chariot à vitesse moitié est alimentée électriquement par l'intermédiaire de deux câbles conducteurs d'entraînement qui sont fixés

mécaniquement sur lui.

Plus précisément, l'invention concerne un appa-

reil de balayage pour photocopieur dans lequel les côtés opposés de chaque chariot de balayage sont entraînés en synchronisme par deux systèmes parallèles à câble. Les câbles peuvent être conducteurs afin qu'ils transmettent l'énergie électrique à la lampe montée sur le chariot à

vitesse normale.

Les systèmes à câble agissent sur les chariots de part et d'autre de leur centre de gravité si bien qu'au- cune force de rotation n'est appliquée au chariot lors d'une accélération. Les chariots peuvent avoir une longueur

relativement faible et une construction relativement légère.

Comme ils n'ont pas tendance à pivoter, les forces de frot-

tement appliquées aux guides sont relativement faibles. Les sys-

tèmes à câble conducteur suppriment le frottement des con-

tacts électriques glissants et ne s'usent pas.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention seront mieux compris à la lecture de la descrip-

tion qui va suivre d'exemples de réalisation et en se ré-

férant aux dessins annexés sur lesquels:

- la figure 1 est une vue en plan d'un mécanis-

me de balayage de photocopieur selon un mode de réalisa-

tion de l'invention; - la figure 2 est une élévation latérale du mode de réalisation de la figure 1, les chariots étant dans d'autres positions; la figure 3 est une élévation frontale du chariot à vitesse normale de la figure 1; - la figure 4 est une élévation latérale d'un second mode de réalisation d'appareil selon l'invention;et - la figure 5 est une élévation frontale du

mode de réalisation de la figure 4.

Les figures 1 à 3 représentent un chariot 2 se déplaçant à vitesse normale et un chariot 3 se déplaçant à vitesse moitié, montés sur deux glissière parallèles 5 et 6. Ces dernières peuvent être formées par des tiges lisses de verre poli qui, comme indiqué sur la figure 3, sont supportées par des flasques 10 et 8. Les chariots 2 et 3 sont montés sur les glissières 5 et 6 par l'intermédiaire de portées 12 formant des paliers. Ces portées 12 ont des parties 13 de diamètre plus grand afin que le déplacement latéral des chariots soit évité. Chaque chariot a quatre

aimants 14 d'appui couplant un flux magnétique aux flas-

ques 8 et 10 qui doivent être formés d'une matière permé-

able afin que les portées 12 restent en contact intime avec les glissières 5 et 6 malgré la masse relativement

faible des chariots.

Une lampe 15 d'éclairement est montée sur le chariot 2 et a un réflecteur 16 qui dirige la lumière de la lampe 15 sur une partie d'un document placé au-dessus du chariot 2 (figures 4 et 5). La lumière de la partie

éclairée du document est renvoyée par un miroir 18 de ba-

layage monté aussi sur le chariot 2, vers un miroir 19 monté sur le chariot 3. La lumière provenant du miroir 19

parvient sur un objectif.

Comme indiqué sur la figure 4, un objectif ré-

fléchissant comprenant une lentille 70 et un miroir 71 peut être utilisé. La lumière focalisée par l'objectif 70,

71 parvient à un miroir 72 puis à la surface photoconduc-

trice d'un tambour 93.

Comme indiqué sur les figures 1 à 3, les côtés opposés de chaque chariot sont entraînés par deux systèmes

à câbles parallèles portant les références 20 et 21. Le sys-

tème 20 est représenté en détail sur la figure 2. Un câble conducteur souple 23 est fixé à unepremière extrémité par une pince 24. Ce câble 23 est renvoyé par une gorge d'une

poulie double 25 qui peut tourillonner sur le chariot 23.

Le câble 23 parvient à une pince 26 qui le fixe sur le chariot 2 à vitesse normale. Il est ensuite renvoyé sur la poulie 27 vers une poulie allongée 28. Le câble 23 passe alors sous une poulie 29 de tension vers un tambour 34 d'entraînement. La poulie 29 est montée sur un levier articulé sur un arbre 31. Le levier 30 est tiré par un ressort hélicoïdal 32 vers un point 33 d'ancrage si bien que le câble 23 reste tendu. Ce câble s'enroule en hélice sur le tambour 34. Une pince 34a fixe un point du câble 23 sur le tambour 34 afin que le câble 23 ne puisse pas

glisser par rapport au tambour 34.

Le câble 23 partant du tambour 34 passe sur la

poulie allongée 28 puis est renvoyé vers une poulie par-

tant du tambour 34,passe sur la poulie allongée 28 puis sur une poulie supplémentaire 35 de renvoi. Ensuite, le câble 23 passe sur une seconde gorge de la poulie double

, vers une pince 36.

Le système 21 est analogue au système 20 et com-

porte un câble conducteur souple 43 fixé à une première extrémité par une pince 44 et passant successivement sur une première gorge d'une poulie 45, dans une pince 46, sur une poulie 47, sur une poulie allongée 48, sur une poulie 49 de tension, sur un tambour 54, dans une pince 54a, sur la poulie allongée 48, sur la poulie 55 et sur la seconde gorge de la poulie 45 vers la pince 56. La

pince 46 fixe le câble 43 de l'autre côté du chariot 2.

La poulie double 45 peut tourner sur l'autre côté du chariot 3.Le câble 43 est enroulé en hélice sur un

tambour 54 et une pince 54a empêche le glissement relatif.

Une source de tension, par exemple d'une prise murale 64, a un premier conducteur relié à la pince 44

et un second conducteur relié à la pince 24 par l'in-

termédiaire d'un commutateur 65. Les câbles 23 et 43 et les pinces 24, 44, 26 et 46 sont conducteurs. Tous les autres éléments qui sont au contact des câbles 23 et 53 sont formés de matière isolante ou ont des entretoises

isolantes empêchant tout court-circuit.

Comme l'indique la figure 3, la lampe 15 est alimentée à partir de la prise murale 64 par les câbles 23 et 43. Elle est montée dans des douilles 67 et 68. La douille 67 est reliée électriquement à la pince 26 et la

douille 68 à la pince 46.

La prise murale 64 est aussi reliée par des conducteurs 63 à un moteur électrique 62 qui entraîne une poulie 61 portant une courroie 60 qui passe sur une poulie 59 montée sur un arbre creux 58 qui tourillonne dans des paliers tels que 90. L'arbre 58 porte le tambour photoconducteur 93. Un arbre 99 passe dans l'arbre creux

et porte les tambours 34 et 54 d'entraînement de câbles.

L'arbre 99 passe aussi dans le boîtier 84 dans lequel et monté un ressort spiralé dont l'extrémité interne ou centrale est fixée à l'arbre 99 et dont l'extrémité périphérique ou externe est fixée au boîtier 84. Un boîtier 85 logeant ce

ressort spiralé est monté sur l'organe 53.

Lors du fonctionnement, le tambour photoconducteur

est entraîné constamment par un moteur 62 par l'intermédiai-

re de la poulie 61, de la courroie 60, de la poulie 59 et de l'arbre 58. Au début d'un balayage, les chariots 2 et 3 ont les positions indiquées sur la figure 2 alors que, à

la fin du balayage, ils ont les positions de la figure 1.

L'arbre 58 est embrayé sélectivement sur l'arbre 99 comme indiqué plus en détail sur les figures 4 et 5 afin qu'il entraîne le tambour 34 dans le sens anti-horaire sur la figure 2 et provoque le déplacement des deux chariots vers

la droite et l'enroulement du ressort spiralé dans le boî-

tier 84. A la fin d'un balayage, l'arbre 99 est débrayé de l'arbre 58 et le ressort spiralé du boîtier 84 se déroule

et ramène les chariots dans les positions de la figure 2.

Pendant le balayage vers l'avant, le commutateur 65 est fermé et la lampe 15 s'éclaire alors que le commutateur

est ouvert et éteint la lampe 15 à la fin d'un bala-

yage. Comme indiqué sur les figures 4 et 5, un document 78 à copier est placé sur une plaque transparente 77 de verre et est éclairé par des lampes 15 et 15a montées sur le chariot 2. Des réflecteurs 16 et 16a facilitent la concentration de la lumière des lampes 15 et 15a sur la région à éclairer. Le miroir 18 renvoie la lumière de la partie éclairée du document 78 vers le miroir 19 porté

par le chariot 3. La lumière provenant du miroir 19 par-

vient à un objectif réfléchissant comportant une lentil-

le 70 et un miroir 71. La lumière de l'objectif est ren-

voyée par un miroir 72 et est focalisée à la surface photoconductrice du tambour 93. Le chariot 2 prend appui sur des glissières parallèles et distantes 5 et 6 et le chariot 3 sur des glissières parallèles et distantes 5a et 6a. Chaque chariot a quatre pieds dépassant par dessous et empêchant le déplacement latéral. Les pieds sont formés

d'une matière perméable. Des organes 2a et 2b d'une ma-

tière perméable sont placés sous les glissières 5 et 6. Des organes 3a et 3b d'une matière perméable sont placés sous les glissières 5a et 6a. Le chariot 2 a quatre aimants 2c d'appui qui couplent un flux aux organes 2a et 2b, ce flux revenant par les pieds perméables du chariot 2. Le chariot 3 a aussi quatre aimants 3c d'appui couplant un flux aux organes 3a et 3b, ce flux revenant par les pieds

perméables du chariot 3.

Le chariot se déplaçant à vitesse normale est

entraîné par le tambour 34 qui porte deux câbles 23 et 43.

Le câble 23 partant du tambour 34 passe sur la poulie 35 jusqu'à une pince 26 montée du côté le plus proche du chariot 2. Le câble 23, à partir de la pince 26, passe sur la poulie 27 puis surla poulie 29 de tension jusqu'au tambour 34. Le câble 23 s'enroule en hélice sur le tambour 34 et y est fixé en un point par la pince 34a. Le câble 43 part du tambour 34 vers une poulie 75 puis vers une poulie 55. A partir de celle-ci, le câble 43 parvient à la pince 46 montée de l'autre côté du chariot 2. Le câble 43, après cette pince, passe sur la poulie 47 puis sur une poulie 74. Après celle-ci, le câble 43 passe sous une poulie 49 de tension vers le tambour 34. Le câble 43 s'enroule en hélice sur le tambour 34 et y est fixé

en un point par une pince. Les poulies 29 et 49 de ten-

sion sont articulées sur des bras 30 et 50 pouvant pivo-

ter chacun sur un organe 33. Les bras 30 et 50 sont éloi-

gnés l'un de l'autre par un ressort 32 afin que chacun

des câbles 23 et 43 soit sous tension.

Le tambour photoconducteur 93 est monté sur un arbre 58 porté par des paliers tels que 90 montés dans des organes correspondants 91 et 92. Le moteur 62 fait tourner une poulie 61 qui, par l'intermédiaire d'une courroie 60, entraîne une grande poulie 59 montée sur l'arbre 58. La poulie 59 porte une couronne dentée 95 qui entraîne des

satellites 96 et 96a. Ceux-ci tourillonnent sur des ar-

bres 38 et 38a montés sur un organe 97. Ces satellites entraînent un planétaire 98 tourillonnant sur un arbre 58. Un arbre creux 99 peut tourner sur l'arbre 58 et porte

le tambour 34 et un tambour supplémentaire 80. Le diamè-

tre de ce dernier est sensiblement égal à la moitié de celui du tambour 34. Un ressort hélicoïdal 100 est enroulé

sans jeu autour de l'arbre 99 et a une première extrémité-

montée dans le planétaire 98. Un autre ressort hélicoïdal 202 est enroulé avec du jeu autour de l'arbre 99 et a une extrémité montée dans un organe 101 qui est fixé à l'arbre 58. L'autre extrémité du ressort 102 est montée dans une

bague 103 qui tourillonne sur l'arbre 99.

Des câbles distants 81 et 86 sont montés et fi-

xés sur le tambour 80. Le câble 81 passe du tambour 80 sous une poulie 82 et sur une poulie 83 vers un premier côté du chariot 3 à vitesse moitié. Lecâble 86 passe sous une poulie 87 et sur une poulie 88 vers l'autre côté du

chariot 3.

La bague 103 peut coopérer sélectivement avec un embrayage 104 à friction monté sur un levier 105 qui

tourillonne sur un arbre 206. L'embrayage 104 est norma-

lernent repoussé afin qu'il libère l'anneau 103, sous la

commande d'un ressort 124 monté sur un support 134 pre-

nant appui contre un bras du levier 105 qui dépasse vers le bas. Ce bras est relié par une bielle 119 au plongeur

d'un électro-aimant 122 qui est alimenté sélective-

ment par la prise murale 64 par l'intermédiaire d'un com-

mutateur 123. Le bras du levier 105 a une fente légère-

ment allongée 118 dans laquelle glisse un axe 117 fixé à une bielle 116 articulée sur un arbre 110. Ce dernier

est monté dans un organe 109 qui pivote sur un arbre 126.

Une bielle 111 tourillonne aussi sur l'arbre 110 et couple

l'organe 109 à l'arbre 112 de sortie d'un piston 113 pla-

cé dans un cylindre 114 d'un amortisseur pneumatique.

L'extrémité libre de l'organe 109 peut coopérer avec un

axe 108 monté sur le côté du tambour 34, près de sapéri-

phérie. Deux ressorts hélicoïdaux distants tels que le ressort 84 sont fixés à l'arrière du chariot 3 et à un organe 53. Les ressorts 84 déplacent le chariot 3 vers la gauche sur la figure 4 et provoquent donc la rotation des tambours 80 et 34 dans le sens anti-horaire. Le chariot 2 revient aussi alors dans la position de la figure 4 au

début d'un balayage.

Dans la position de retour de la figure 4, l'axe 108 est repoussé par les ressorts 84 contre le levier 119 et le piston 113 prend appui contre le cylindre 114 et empêche toute rotation anti-horaire supplémentaire du

tambour 34. Le tambour photoconducteur 93 tourne normale-

ment dans le sens horaire sur la figure 4, et la surface du tambour 95 qui se trouve vers l'avant sur la figure 5 descend. Lors du début d'un balayage, le commutateur 123 est fermé et alimente l'électro-aimant 122. Le plongeur est tiré vers la droite et provoque la rotation dans

le sens anti-horaire du levier 105 jusqu'à ce que l'em-

brayage 104 coopère avec la bague 103. Le ressort hélico-

idal 102 s'enroule sur l'arbre 99 en laissant un faible

jeu si bien que la bague 103 tourne normalement en syn-

chronisme avec l'arbre 58 et le tambour 93. Lorsque l'embrayage 104 coopère avec la bague 103, le ressort 102 s'enroule étroitement sur l'arbre 99 et met en prise l'arbre 99 avec l'organe 101 et l'arbre 58. Les tambours

et 34 tournent alors dans le sens horaire sur la fi-

gure 4 en entraînant les chariots 2 et 3 vers la droite, le déplacement du chariot 2 étant égal au double de celui du chariot 3. Lorsque le tambour 34 a tourné d'un peu moins d'un tour depuis la position de la figure 4, l'axe 108 coopère avec le côté droit du levier 109. Après une rotation horaire supplémentaire du tambour 34, l'axe 108 déplace le bout du levier 109 vers la gauche. La bielle 116 se déplace aussi vers la gauche jusqu'à ce que l'axe

117 soit en butée contre le bord gauche de la fente 118.

En outre, la rotation horaire du tambour 34 provoque la

rotation du levier 105 dans le sens horaire sous la com-

mande de l'axe 117 et la séparation de l'embrayage 104 malgré l'action de l'électro-aimant 122. Le ressort 102

se déroule et sépare les arbres 99 et 58 l'un de l'autre.

L'inertie des parties qui se déplacent rapidement provoque une rotation horaire supplémentaire du tambour 34 malgré l'action des ressorts 84 de rappel. Lorsque le levier 109 tourne dans le sens anti-horaire, le piston 113 se déplace vers la gauche dans le cylindre 114 de l'amortisseur et

dissipe ainsi l'énergie cinétique accumulée dans les par-

ties mobiles pendant le balayage vers l'avant. Le tambour

34 vient normalement s'arrêter longtemps avant que le pis-

ton 113 atteigne l'extrémité de sa course et touche la pa-

roi gauche du cylindre 114. A un certain point de cet in-

tervalle, le commutateur 123 s'ouvre et interrompt l'ali-

mentation de l'électro-aimant 122. Le tambour 34 commence alors à accélérer dans le sens anti-horaire sous l'action

des ressorts 84 de rappel.

Le diamètre de la couronne 95 est à peu près le triple de celui du planétaire 98. Ainsi, ce dernier tourne en sens opposé à celui de l'arbre 58 avec une vitesse à peu

près trois fois plus grande. L'embrayage 100 est bien ser-

ré sur l'arbre 99 et joue le rôle d'une roue libre qui est libérée lorsque l'arbre 99 est au repos ou se déplace dans le même sens que l'arbre 58 pendant le balayage vers l'avant. L'arbre 99 accélère en sens inverse sous l'action des ressorts 84 jusqu'à ce que sa vitesse soit égale à celle du planétaire 98. A ce moment, l'embrayage 100 vient

en prise et empêche le dépassement par la vitesse de rap-

pel de l'arbre 99 d'une valeur égale au triple de la vi-

tesse de l'arbre 58 vers l'avant. Lorsque les chariots 2 et 3 se rapprochent de laposition de repos, l'axe 108 vient contre le bord gauche du levier 109 et le piston 133 est placé par exemple près du centre du cylindre 114. En outre, le déplacement anti-horaire du tambour 34 provoque

le déplacement du piston 113 vers la droite par l'inter-

médiaire de l'axe 108 et du levier 109 si bien que l'air piégé entre la face droite du piston 113 et le cylindre 114 est comprimé. Cet air comprimé s'échappe par un orifice

annulaire de fuite et assure donc un amortissement im-

portant. Lorsque le piston 113 se rapproche de la posi-

tion représentée, l'espace de compression s'annule presque

et les forces de retardement et d'amortissement devien-

nent très élevées. Le système vient pratiquement s'arrê-

ter peu avant que le piston 113 vienne contre le cylindre

114 alors qu'il reste encore un volume d'air comprimé fai-

ble mais mesurable dans l'espace laissé. Cet air fuit ra-

pidement hors de ce petit volume et, sous l'action de la force de rappel des ressorts 84, le tambour 34 tourne lentement dans le sens anti-horaire sur une très petite distance résiduelle jusque ce que le piston 113 vienne

contre le cylindre 114 et le volume résiduel devient nul.

Lorsque l'orifice annulaire délimité entre le piston 113 et le cylindre 114 est trop petit, l'effet d'élasticité de l'air dépasse l'effet d'amortissement et le système présente un certain rebond. Lorsque l'orifice annulaire d'amortissement est trop grand, l'effet d'élasticité ne

suffit pas pour que le système s'arrête avant que le pis-

ton 113 vienne contre le cylindre 114 et un choc nuisi-

ble est provoqué. Un orifice de dimension convenable pro-

voque l'arrêt du système sans rebond notable, peu avant

le contact du piston 113 avec le cylindre 114.

Ainsi, l'invention présente les avantages indi-

qués précédemment. Elle se rapporte à un appareil de ba-

layage pour photocopieur dans lequel un chariot est en-

traîné par deux câbles disposés de part et d'autre du

centre de gravité. Les chariots ont une longueur rela-

tivement faible et une faible masse et ils fonctionnent

à vitesse élevée sans pivotement et sans frottement im-

portant dans des portées ou paliers, lors d'une accélé-

ration élevée. La ou les lampes montées sur le chariot se déplaçant à vitesse normale sont alimentées par deux

câbles conducteurs souples ne présentant pas les incon-

vénients de frottement et de conduction intermittente des contacts électriques glissants. Le chariot à vitesse moitié est entraîné par deux poulies qui tourillonnent de part et d'autre de son centre de gravité. Dans une variante, ce

chariot est directement entraîné par un ou plusieurs câ-

bles fixés sur lui. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Appareil de balayage pour photocopieur, carac-

térisé en ce qu'il comprend un chariot de balayage (2) ayant un centre de gravité, deux câbles d'entraînement (23,43), et un dispositif (26,46) de fixation des câbles au chariot en des points très espacés de part et d'autre

du centre de gravité.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une lampe (15) d'éclairement montée

sur le chariot (2), les deux câbles (23,43) étant con-

ducteurs de l'électricité, et un dispositif comprenant les câbles et destiné à alimenter électriquement la lampe.

3. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un dis-

positif destiné à entrainer le chariot à partir d'une position initiale, et un dispositif comprenant un ressort (84) et destiné à rappeler le chariot vers sa

position initiale.

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (98,100) destiné à

limiter la vitesse de retour du chariot.

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (113,114) fonctionnant

à une distance relativement faible de la position ini-

tiale et destiné à annuler la vitesse de retour du cha-

riot.

6. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend deux guides (5,6) parallèles et très espacés, disposés dans un plan horizontal, le chariot reposant sur les guides et étant repoussé par gravité contre ceux-ci, et un dispositif comprenant deux aimants permanents (14) montés sur le chariot et destinés à accroitre la force avec

laquelle le chariot est repoussé contre les glissières.

7. Appareil selon la revendication 6, caractéri-

sé par deux organes allongés (8,10) perméables magnéti-

quement et placés chacun au-dessous d'un guide correspon-

dant et parallèlement à celui-ci, la paire d'aimants per-

manents (14) couplant le flux magnétique dans chaque organe.

8. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un dispo-

sitif d'entraînement du chariot d'une première à une seconde position, le dispositif d'entraînement comprenant

un embrayage (104) et un électro-aimant (122), et un dis-

positif d'alimentation électrique (123) de l'électro-

aimant afin qu'il mette en prise l'embrayage, un mécanis-

me (117,118) fonctionnant dans la seconde position et destiné à assurer le débrayage, et un dispositif destiné

à fonctionner ultérieurement et à interrompre l'alimenta-

tion de l'électro-aimant.

9. Appareil selon l'une 'quelconque des revendica-

tions 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend deux glis-

sières (5,6) parallèles et très espacées, disposées dans un plan horizontal, chaque glissière étant formée par une tige de verre ayant une partie de surface supérieure

courbe et lisse, et deux portées coulissantes (12) mon-

tées sur le chariot, chaque portée étant au contact de

la partie de la surface supérieure d'une glissière cor-

respondante.

10. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une lampe (15) d'éclairement montée sur le chariot, deux guides parallèles et distants (5,6) disposés dans un plan horizontal, le chariot étant en appui sur les guides, deux organes allongés (8,10) perméables magnétiquement et disposés chacun au-dessous d'un guide correspondant et parallèlement à celui-ci, un dispositif comprenant deux aimants permanents (14) montés sur le chariot et destinés à coupler un flux magnétique dans chacun desdits

organes, les deux câbles souples (23,43) étant conduc-

teurs de l'électricité, un dispositif comprenant lesdits câbles et destiné à entraîner le chariot à une distance relativement grande d'une position initiale vers une seconde position, un dispositif comportant lesdits câbles

et destiné à alimenter la lampe électriquement, un dis-

positif comprenant un ressort (84) destiné à rappeler le

chariot vers sa position initiale, le dispositif d'en-

traînement comportant en outre un embrayage (104) et un

électro-aimant (122) et un dispositif d'alimentation élec-

trique de l'électro-aimant afin qu'il provoque le fonc-

tionnermLent de l'embrayage, un mécanisme (117, 118) destiné

à provoquer un débrayage dans la seconde position, un dis-

positif destiné à interrompre ensuite l'alimentation de

l'électro-aimant, un dispositif (113,114) destiné à limi-

ter la vitesse de rappel du chariot, et un dispositif destiné à fonctionner à une distance relativement faible de la position initiale et destiné à annuler la vitesse

de retour du chariot.

il. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, en plus du chariot (2) de balayage à vitesse normale, un chariot (3) de balayage à vitesse moitié et deux poulies (25,45) tourillonnant sur le chariot (3) à vitesse moitié, en des emplacements très espacés de part et d'autre de son centre de gravité,

chaque câble (23,43) coopérant avec une poulie corres-

pondante. 12. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, en plus du chariot (2) de balayage à vitesse normale, un chariot (3) de balayage à vitesse moitié, chaque chariot ayant un centre de gravité, un premier et un second tambours(34,80) d'enroulement de câble, le second tambour (80) ayant un diamètre égal pratiquement à la moitié de celui du premier tambour (34) la paire de câbles (23,43) coopérant avec le premier tambour, tandis qu'une seconde paire de câbles (81,86) coopérant avec le second tambour (80) est fixée au chariot (3) à vitesse moitié en des points très espacés, de part et d'autre du centre de gravité.

Paris, le 29 janvier 1981.