FR2465658A1 - Materiau d'emballage, procede pour sa fabrication et emballages realises a partir de ce materiau - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN MATERIAU D'EMBALLAGE DU TYPE CONSTITUE D'UNE PLURALITE DE LATTES MAINTENUES PARALLELEMENT LES UNES AUX AUTRES, DE TELLE SORTE QU'IL PUISSE ETRE ENROULE SOUS LA FORME D'UNE BOBINE AVANT UTILISATION. CE MATERIAU SE CARACTERISE PAR LE FAIT QUE LES LATTES: -SONT JOINTIVES LES UNES AVEC LES AUTRES; PRESENTENT AU MOINS DEUX ZONES DE FLEXIBILITE SUR LEUR LONGUEUR PERMETTANT DE LES REPLIER SELON UNE CONFIGURATION POLYGONALE LORS DE LEUR UTILISATION; -COMPORTENT AU MOINS POUR CERTAINES D'ENTRE ELLES, AU MOINS UNE RAINURE LONGITUDINALE SUR LEUR LONGUEUR. APPLICATION : FORMATION D'EMBALLAGES DIVERS TELS QUE CAISSES OU SIMILAIRES.

Description

La présente invention concerne un nouveau type de matériau d'emballage, ainsi qu'un procédé pour la fabrication d'un tel matériau ; elle concerne également différents types d'emballages réalisés à partir de ce matériau.

L'emballage de produits divers, et plus particulièrement de produits stockés sous le forme de bobines, tels que par exemple les matériaux textiles (tissus, tricots, non tissés, etc.) pose actuellement de nombreux problèmes.

En effet, les solutions utilisées à ce jour pour emballer de tels articles consistent en général à les entourer tout d'abord au moyen d'un film de protection ou similaire, puis ensuite à mettre l'article ainsi protégé dans un carton ou caisse servant à son transport.

L'utilisation de cartons ne donne pas satisfaction étant donné que ceux-ci offrent une protection insuffisante, sont difficiles à stocker et surtout sort relativement fragiles, ce qui ne permet pas, lorsqu'ils sont pleins, de les superposer sur une grande hauteur.

Les caisses, réalisées en général en bois, sont quant à elles d'un coût relativement élevé.

Par ailleurs, très souvent les articles textiles se présentant sous la forme d'enroulement ont des diamètres sensiblement de même valeur alors que leurs largeurs (laize) peuvent etre différentes. Celà implique l'utilisation d'emballages différents et donc des problèmes de stockage et d'immobilisation d'emballage vides.

A ce jour, de nombreuses propositions ont été faites pour des matériaux susceptibles de remplacer les cartons, ou caisses en bois.

Ainsi, le brevet français 1 604 417 décrit un matériau d'emballage en feuille qui convient particulièrement à llemballage d'ob- jets longs corses les tubes, les barres et les objets similaires et qui est constitué de deux couches extérieures d'une matière flexible continue et d'une couche intermédiaire, fixée à ces couches extérieures, et forme de nervures relativement rigides.

Pour donner de la résistance à l'emballage, les nervures sont décalées les unes par rapport aux autres dans le sens de la longueur. Si un tel matériau, du fait de sa souplesse, est facile à stocker, il présente cependant encore de nombreux inconvénients.

En effet, dans l'emballage formé, les nervures sont disposées longitudinalement et cor,m, elles sont de courtes longueurs la résis tance est parfois insuffisante.

De tels emballages présentent une section constante mais des longueurs différentes. Cependant, lors de la fabrication de l'emballage proprement dit, il est nécessaire de couper le matériau à la longueur voulue, ce qui entraîne une manipulation supplémentaire. Par ailleurs, l'emballage formé devra de préférence faire corps avec les produits emballés, ceux-ci assurant la rigidité de l'ensemble. En effet, une caisse confectionnée dans ce matériau et qui serait incomplètement remplie, ou contiendrait un produit mou, n'aurait pratiquement aucune rigidité.

De plus, la fixation des-fonds n'est pas aisée et le gerbage est problématique, sauf si le produit emballé est rigide et à des faces d'appui parallèles.

I1 a certes été proposé un matériau du même type dans lequel les nervures sont continues, un tel matériau pouvant être enroulé sous la forme de bobines, de la même manière qu'un papier d'emballage conventionnel. Comme précédemment, il s'agit d'un matériau souple devant épouser la forme du produit à emballer, et de ce fait la fixation des fonds est malaisée et le gerbage également problématique, sauf si les faces d'appui du produit sont rigides et parallèles.

Par ailleurs, pour emballer des objets longs, étant donné que la longueur du matériau en bobine est limitée, il est nécessaire d'assembler sur le site deux ou plusieurs largeurs côte à côte et de couper l'excédent.

Or, on a trouvé et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un nouveau type de matériau d'emballage, économwique à fabriqller, facile à stocker, et qui, par rapport auxmatériauxsouples utilisés antérieurement, permet, Si on le désire,9eréaîiser de véri tables caisses si os le rigides.

D'une manière général, le matériau d'emballage selon l'invention est du type constitué d'une pluralité de lattes maintenues parallelerent les unes aux autres, de telle sorte qu'il puisse être enroulé sous la fore d'une bobine avant utilisation, ce matériau étant caractérisé par le fait que les lattes
- soint jointives les unes avec les autres,
- présentent au moins deux zones de flexibilité sur leur longueur permettant de les replier selon une configuration polygonale lors de leur utilisation,
- comportent, au moins pour certaines d'entre elles, au moins une rainure longitudinale sur leur longueur.

Dans une forme de réalisation préférentielle, chaque latte est constituée d'au moins trois lattes élémentaires mises bout à - ces bout, biseautées a leurs extrémitésvlattes élementaires étant réunies entre elles par une liaison souple, ce qui permet de les replier les unes par rapport aux autres pour obtenir une configuration polygonale.

La configuration polygonale obtenue sera fonction du nombre de lattes élémentaires utilisées, elle sera donc triangulaire dans le cas où les lattes comportent trois lattes élémentaires, elle pourra être carrée ou avoir tout autre configuration.

La liaison des lattes élémentaires entre elles est avantageusement obtenue par une bande adhésive ou collée souple ou par tout autre moyen équivalent, tel que par exemple un feuillard d'acier agraffé ou comportant des parties en relief (picots) pouvant s'incruster dans les lattes, cette bande souple s'étendant sur toute la longueur du matériau.

Comme dit précédemment, dans le matériau selon l'invention les lattes sont jointives les unes contre les autres.

Si les bords desdites lattes peuvent être droits, ils auront cependant avantageusement, alternativement une configuration en relief et en creux, permettant, lors du stockage, l'articulation des lattes les unes par rapport aux autres pour permettre I'enrou- lement du matériau et augmentant, lors de l'utilisation, la résistance à la flexion et au cisaillement dudit matériau et par suite la rigidité de l'mballage formé.

Un tel matériau peut être réalisé selon un procédé simple et qui fait égalent partie de l'invention, ce procédé consistant en continu
- à débiter des lattes d'une longueur déterminée et à les disposer parallèlement les unes par rapport aux autres sur leur chant,
- à usiner éventuellement les chants (bords) desdites lat- res, de telle sorte que l'un des côtés présente une surface en creux, et l'autre une surface en relief complémentaire,
- à écarter et mettre à plat, côte à côte, les lattes ainsi formées,
- à découper transversalement lesdites lattes, les zones de découpe étant distantes les unes des autres d'une longueur fonction de la section de l'emballage à réaliser, le nombre de décou pes étant fonction de la forme polygonale que l'on désire donner audit emballage,
- à biseauter les découpes ainsi formées,
- à apposer, sur les lattes, dans les zones de découpes, une bande continue de liaison avantageusement une bande adhésive, une bande collée ou un feuillard métallique...

- puis à enrouler le matériau formé sous forme de bobines.

Si les différentes étapes du procédé selon l'invention sont de préférence réalisées en continu sur une seule et même installation, éventuellement, il pourrait être possible de ne former les zones de flexibilité sur la longueur des lattes qu'au moment de l'utilisation et ce en fonction de l'emballage à réaliser.

L'invention concerne également différents types d'emballages réalisés à partir d'un tel matériau.

Tout d'abord, un tel matériau peut permettre de réaliser des emballages qui se caractérisent par le fait qu'ils se présentent sous la forme d'une caisse de section polygonale, dont les côtés sont constitués par les lattes disposées transversalement, dont les extrémités sont fermées par des emboûts, de forme et de dimensions correspondantes à la section polygonale à former, lesdits emboûts étant maintenus dans les rainures pratiquées dans les lattes.

Dans un autre type d'utilisation, l'erballage réalisé à l'aide du matériau conforme à l'invention se caractérise par le fait qu'il est constitué uniquement de deux lattes disposées à chaque extrémité du matériau à emballer, ces lattes emprisonnant deux emboûts disposés dans les rainures qu'elles comportent, ces embots ayant la forme et les dimensions de la configuration polygonale donnée par les lattes et un film étant emprisonné entre les erOouts et lesdites lattes. De préférence, le film qui est utilisé est un film à base de polyéthylène, de P.V.C., de polypropylène, ce film présentant un pouvoir ce retrait lorqu'il est traité thermiquement. Celà permet de réaliser des objets emballés parfaitement maintenus et protegés, facile à stocker et à manipuler.

Ccrt-:e matière permettant de réaliser un matériau conforme à l'invention, on utilisera de préférence des lattes à base de bois, mais l'on pourrait utiliser toute matière équivalente, telle que par exemple des lattes à base de matière plastique, des lattes à base de contreplaqué, de bois reconstitue...

De même, on utilisera avantageusement comme matériau permet tant la liaison des lattes entre elles des feuillards d'acier ou éventuellement des bandes adhésives, telles que par exemple un film complexe ou un tissu, revêtu d'un produit "hot-melt'fou similaire. Eventuellement, on pourrait utiliser des agrafes ou crampons réunissant les lattes élémentaires entre elles.

L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grace aux exemples de réalisation donnés ciaprès, à titre indicatif mais non limitatif, et qui sont illustrés par les schémas annexés dans lesquels
- la figure 1 illustre en perspective, de manière schématique, un matériau d'emballage conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique en perspective montrant un tel matériau lors de son stockage sous forme d'enroulement,
- les figures 3 et 4 sont respectivement des vues partielles selon A et selon B de la figure 1, montrant plus en détail la ma nière dont sont réalisées les lattes conformes à l'invention,
- la figure 5 est une vue de profil en perspective schématique, montrant un emballage sous forme de caisse , réalisé à partir d'un matériau selon l'invention,
- la figure 6 est une vue de détail de la figure 5 montrant une manière dont on peut réaliser la fermeture d'une caisse conforme à la figure 5,
- la figure 7 illustre en coupe longitudinale un matériau, tel qu'une matière textile, enroulée sous forme de bobine, et emballée conformément à l'invention,
- la figure 8 illustre, également en coupe longitudinale partielle, l'emballage d'une matière sous forme d'enroulement au moyen d'un matériau d'emballage selon l'invention,
- les figures 9, 10, 11 et 12 illustrent schématiquement des installations permettant de réaliser un matériau selon l'invention.

Exemple
On réalise un matériau d'emballage conforme à l'invention qui est constitué (voir figures 1, 2, 3 et 4) d'une pluralité de lattes maintenues parallèlement les unes aux autres, de telle sorte qu'elles puissent être enroulées sous forme de bobines (fi- gure 2), avant utilisation.

Conformément à l'invention, ce matériau se caractérise en ce que les lattes 1 sont maintenues jointives les unes avec les autres et présentent sur leur longueur des zones de flexibilité 2, permettant de les replier selon une configuration polygonale lors de leur utilisation. Par ailleurs, au moins certaines d'entre elles présentent au moins une raInure longitudinale 3.

Dans l'exemple de réalisation illustré par les figures 1, 2, 3 et 4, chaque latte 1 est constituée de quatre lattes élémentaires la, lb, lc, ld, mises bout à bout, présentant une partie en biseau 4 à leurs extrémités et reliées entre elles par une liaison souple, dans le cas présent une bande 5 formée dans un feuillard d'acier de 0,4 millimètre d'épaisseur, fixé sur les lattes au moyen de parties en relief (picots).

Par ailleurs, les bords des lattes sont usinés de telle sorte que l'un 6-soit en forme de relief et l'autre 7 en forme de creux complémentaire.

De cette manière, il est possible de rouler le matériau-pour le stocker, puisque les lattes peuvent être déplacées les unes par rapport aux autres alors que, pour l'utilisation, du fait des zones de flexibilité 2, dans le cas présent les parties biseautées 4, le matériau peut être replié pour prendre une configuration polygonale.

Dans le cas présent, les lattes comportant trois parties flexibles peuvent prendre, en utilisation, une forme de section carrée. En jouant sur la longueur des lattes élémentaires, le nombre de parties flexibles, il est donc possible de réaliser des matériaux d'erballage ayant diverses configurations.

Dans le cas présent, le matériau selon l'invention est constitué de lattes élémentaires ayant une longueur L de 50 centimètres, une largeur 1 de 5 centimètres, et une épaisseur E de 10 millimètres.

Par ailleurs, l'ancre CXL des parties biseautées 4 est de 450.

De plus, toutes les lattes comportent une rainure longitudinale 3 ayant une largeur de 7 millimètres et une profondeur de 3,5 millimètres.

La liaison souple des lattes élémentaires entre elles est obtenue au moyen de bandes 5 (feuillard) ayant une largeur de 50 millimètres.

Eventuellement, ainsi que celà est représenté à la figure 6 et aur fi figures 1 et 2 des moyens d'attache complémentaires peuvent être disposés à chacune des extrémités du matériau. Ces moyens d'attache cor.plél.entaires peuvent par exemple être formés d'une bande 37, par exemple un feuillard métallique présentant des ouvertures 39 et qui est rapporté à l'une des extrémités par exemple par collage ou agrafage, l'autre partie complémentaire de fer meture étant composée par un feuillard 38 présentant des parties en saillie 40, qui peuvent s'adapter dans les couvertures 39.

De cette manière, lorsque l'emballage est formé, on peut, en faisant pénétrer les parties en saillie 10 dans les ouvertures 9! le fermer de façon efficace.

I1 est évident que si dans le cas présent, l'angle des parties biseautées est de 450, celà tient au fait que lors de l'utilisation, on désire donner au matériau une configuration de forme carrée, mais que dans le cas où par exemple on désire obtenir un emballa- ge de forme triangulaire, ou exagonale, octogonale.., que cet angle o( doit être modifié en conséquence, de telle sorte que les bords des lattes élémentaires prennent appui l'un contre l'autre, lorsque l'emballage est réalisé.

Ainsi que celà est illustré aux figures 9 et 1t, un tel emballage peut être réalisé facilement en continu ; l'installation schématisée en vue de dessus à la figure 9 et en vue en bout à la figure 10, fonctionne de la manière suivante. A partir d'un poste d'alimentation 11, on alimente, par exemple du bois, dans des organes de découpe conventionnels 12, de manière à former des planchettes d'épaisseur E que l'on maintient verticalement en 13. Ces planchettes sont tronçonnées à la longueur L désirée et leurs bords sont usinés de manière à obtenir avantageusement une partie en relief 6 et une partie en creux 7 complérentaires. Eventuelle,lent, les bords pourraient être laissées plans.Il est cependant avanta gueux d'avoir des parties 6 et 7 ayant des formes qui facilitent la mobilité des planchettes les unes par rapport aux autres, lorsque le matériau est réalisé.

Les planchettes ainsi formées sont alors écartées en 14 et mises à plat les unes à côté des autres. Au moyen de fraises 15, on forme alors avantageusement les rainures 3 dans l'épaisseur des planchettes. Ces planchettes sont alors amenées sur un élément transporteur 16, tel qu'un tapis de telle sorte qu'elles soient déplacées orthogonalement par rapport à leur sens de fabrication et se trouvent toutes disposées parallèlement les unes aux autres.

A l'extrémité de ce tapis 16 (voir également figure 10) sont disposés des rouleaux 17 permettant d'amener à la surface des planchettes des bandes d'un matériau de liaison souple telles que par exemple des bandes d'un film thermocollant de 5 centimètres de largeur et de 0,4 millimètre d'épaisseur. Ces rouleaux 17 sont espacés les uns des autres de la largeur désirée ou l'on désire for mer les zones de flexibilité dans la longueur des planchettes ou lattes.

En amont du tapis transporteur 16, par exemple au moyen de cylindres presseurs 18, les bandes de liaison sont amenées entre ces cylindres 18 et sont appliquées sur la face envers de l'ensem- > ble de lattes juxtaposées.

Immédiatement après ces rouleaux 18, sont disposés des organes de découpe 19, tels que par exemple une fraise rotative permettant de découper en tronçons élémentaires les lattes formées et de réaliser les parties en biseau. Lors de cette opération, il importe bien entendu de ne pas couper également la matière de liai-- son. On obtient donc un ensemble de lattes juxtaposées, présentant des zones de flexibilité sur leur longueur, ces lattes pouvant être enroulées et stockées sous forme d'un rouleau 20.

Eventuellement, ainsi que celà est représenté à la figure 11, les lattes pourraient être stockées parallèlement les unes contre les autres dans un conteneur 21, la formation du matériau étant réalisée lors d'une opération ultérieure comme précédemment.

Dans l'installation illustrée à la figure 12, qui est une vue de côté, comparable à la figure 10, les bandes flexibles 27 sont constituées de feuillards métalliques et avant leur mise en place sur la face des lattes, on forme, par poinçonnage (28) dans ces feuillards, des picots en relief. Dans ce cas, les feuillards 27 sont appelés pas à pas dans le dispositif 28 conventionnel permettant de les poinçonner. Après poinçonnage, les feuillards sont ar,enés en continu sur les lattes et par pression, par exemple au moyen de cylindres 29, on incruste les picots dans l'épaisseur desdites lattes.

Bien entendu, on pourrait utiliser des feuillards dans lesquels on aurait préalablement formées des parties en relief (picots) sur un dispositif indépendant.

Un tel matériau convient particulièrement bien pour la réalisation d'emballages divers.

Ainsi.que celà est illustré à la figure 5, on peut réaliser grâce à ce matériau des emballages ayant une section de configura- tion polygonale, dans le cas présent de section carrée, de longueur quelconque.

On réalise ainsi une véritable caisse dans laquelle les lattes élémentaires la, lb, lc, ld, forment chacun des côtés et sont disposées transversalement. Les bandes de liaison souple 5, d'une part, permettant de replier les lattes les unes vers les autres et, d'autre part, servent également d'éléments de renforcement des bords formés. La fermeture d'une telle caisse peut être obtenue de manière simple en disposant à chacune des extrémités, dans les encoches 3 formées par les deux lattes extrêmes, des emboûts 26, par exemple une plaque en bois, en fibres, voire éventuellement réalisée dans un matériau similaire à celui de l'invention, mais qui ne comporterait pas de zones flexibles longitudinales, ces em boûts ayant une forme et une dimension qui correspondent à le section de la caisse formée.La fermeture desdits bords, dans le cas présent, la liaison des extrémités des lattes élémentaires la, ld, peut être réalisée soit par agrafage, cloutage ou tout autre moyen, mais sera de préférence obtenue en prévoyant à chacune des extrémités des bandes de feuillard 37, 38, fixées aux extrémités des lattes et comportant l'un, des parties 39 en forme d'oeillets, et l'autre, des parties 40 en forme de languettes. Dans ce cas, (figure 6), la fermeture est obtenue de manière simple, en passant les languettes 40 dans les oeillets 39 et en repliant lesdites languettes 40.

Une telle caisse peut avoir n'importe quelle longueur étant donné qu'elle est obtenue à partir d'un matériau enroulé sous forme de bobine, et par ailleurs, présente l'avantage d'avoir une très grande résistance.

De plus, elle peut être coupée à la demande sur le site en fonction de la longueur du produit à emballer, ce qui limite les immobilisations et pertes de matière et facilite le stockage.

Eventuellerrent, du fait de la présence de rainures pratiquées dans les lattes, il est possible de réaliser un emballage de type caisse, éventuellement de grande longueur, et qui présenterait des séparations internes similaires au fond, de manière à former ainsi plusieurs compartiments juxtaposés pouvant éventuellement avoir des longueurs différentes.

La figure 8 illustre en coupe l'utilisation d'une telle caisse pour l'emballage d'un rouleau de matière se présentant sous forme de bobine 21, constitué par exemple d'un enroulement de matière textile sur un tube 22. I1 est possible soit de disposer la bobine directement à l'intérieur d'une caisse telle que décrite précéderment, soit avantageusement la bobine comportera à chacune de ses extrémites des flasques 23, maintenus par l'intermédiaire de bagues 24 (partie gauche de la figure 8) ou simplement disposés à l'extrémité du tube (partie droite de la figure 8).Dans ce cas, il est possihle d'adapter le matériau conforme à 1 r invention directement autour des flasques 23, ceux-ci étant encastrés dans les rainures 3 prévues dans les lattes, et un film 25maintenu à la fois par les flasques et par lesdites lattes, rétracté thermiquement au droit des flasques ou sur toute sa surface, pouvant également être disposé autour de l'enroulement de matière.

Si on le désire, il est également possible d'ajouter un em boût 26, auquel cas, il suffira de prévoir sur les lattes une deuxième rainure 3 parallèle à la précédente.

Un tel mode de réalisation permet d'obtenir des erriallages- offrant une très grande protection.

La figure 7 illustre une vériante dans laquelle on réaliser un emballage en utilisant seulement deux lattes d'un matériau selon l'invention.

Dans cet exemple qui, comme pour celui illustré dans la figure 8, concerne l'emballage d'une matière enroulée sous forme de bobine sur un tube central 30, on dispose à chacune des extrémités de la bobine des flasques 31, 32 que l'on immobilise au moyen de bagues 33 et 34, emmanchées à l'intérieur du tube support. Eventuellement, l'une des bagues, par exemple la bague 34 peut comporter un prolongement 35 permettant de disposer l'emballage formé verticalement.Dans ce mode de mise en oeuvre, les lattes 1 seront repliées de la même manière que pour réaliser la caisse décrite à la figure 5 et viendront d'adapter sur le pourtout des emboûts 31, 32 un film 36, de préférence un film à base de polyéthylène rétractable ou étirable, est disposé préalablement autour de la bobine et des ersoûts 31, 32 et est maintenu à l'intérieur de la gorge 3 prévue sur la longueur des lattes.

Ainsi que celà est illustré schématiquement sur cette figure 7, un tel emballage permet soit une superposition aisée, soit éventuellement lorsqu'un des emboûts présente une partie 35 qui dépasse, de disposer l'ensemble verticalement ce qui peut faciliter la manutention (formation automatique de pallettes). Par mesure de simplification, ces deux possibilités ont été représkntées sur la figure 7. Si l'on considère cette figure verticalement, on a représenté trois emballages conformes à l'invention superposés sur le sol, alors que si on la considère horizontalement, on a représenté trois emballages mis côte à côte, reposant sur le sol par l'intermédiaire des parties 35 solidaires des emboûts.

La possibilité de superposition, du fait de la très grande résistance à l'écrasament, permet également de'diminuer les coûts de transport puisque l'on peut utiliser toute la hauteur du camion (ou du wagon) ce qui n'est pas possible avec des emballages de type cartons.

Ces exemples de réalisation montrent bien que les avantages apportés par l'invention et surtout le fait qu'il est possible à partir d'un même matériau de réaliser une grande variété d'emballages et ce sans limitation dans la longueur des pièces à emballer.

Il est évident que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit précédemment.

Ains, les lattes au lieu d'être constituées de lattes élémentaires juxtaposées et reliées entre elles par un élément de liaison souple, pourraient être réalisées en une seule pièce comportant des zones de moindre résistance sur leur longueur permettant de replier cette pièce sur elle-même.

De plus, il pourrait être envisagé de réaliser des matériaux étanches, en rapportant, sur l'une ou les deux faces, dans ce dernier cas lors de l'utilisation, une feuille étanche, éventuellement collée sur toute la longueur du matériau.

Enfin, ainsi que celà est représenté plus particulièrement à la figure 7, les lattes peuvent comporter plusieurs rainures parallèles, dans le cas présent 3, ce qui permet d'adapter avec précision l'emballage sur des matériaux pouvant présenter une legère variation de longueur. De plus, comme déjà dit, la section de l'emballage formé peut avoir n'importe quelle configuration polygonale et, à la figure 8, a été représentée en traits miZtest un emballage de section de forme octogonale.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1/ Matériau d'emballage du type constitué d'une pluralité de lattes maintenues parallèlement les unes aux autres, de telle sorte qu' il puisse être enroulé sous la forme d'une bobine avant utilisation, caractérisé par le fait que les lattes

- sont jointives les unes avec les autres,

- présentent au moins deux zones de flexibilité sur leur longueur permettant de les replier selon une configuration polygonale lors de leur utilisation,

- comportent, au moins pour certaines d'entre elles, au moins une rainure longitudinale sur leur longueur.

2/ Matériau d'emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque latte est constituée d'au moins trois lattes élémentaires mises bout à bout, biseautées à leurs extrémités, ces lattes élémentaires étant reliées entre elles par une liaison souple, ce qui permet de les replier les unes par rapport aux autres pour obtenir une configuration -polygonale.

3/ Matériau selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la liaison des lattes élémentaires entre elles est obtenue par une bande adhésive souple s'étendant sur toute la longueur du matériau.

4/ Matériau selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la liaison des lattes élémentaires entre elles est obtenue par une bande souple réalisée dans une feuillard métallique acrafé ou comportant des parties en relief s'incrustant dans les lattes.

5/ Matériau selon l'une des revendications 1 à 4, caractérise sé par le fait que les bords des lattes présentent alternativement une configuration en relief et en creux permettant, lors du stockage, l'articulation des lattes les unes par rapport aux autres pour permettre l'enroulement du matériau et augmentant, lors de l'utilisation, la résistance à la flexion dudit matériau.

6/ Matériau selon l'une des revendications 1 à 5, caractérise par le fait que les lattes comportent à leurs extrémités des moyens d'accrochage permettant de les réunir après qu'elles aient été repliées les unes par rapport aux autres pour obtenir une configuration polygonale.

7/ Procédé pour la réalisation d'un matériau selon l'une des revendications 1 à 6, consistant en continu

- à débiter des lattes d'une longueur déterminée et à les disposer parallèlement les unes aux autres sur leur chant,

- à usiner éventuellement les chants desdites lattes de telle sorte que l'un des côtés présente une surface en creux et - 'autre une surface en relief complémentaire,

- à écarter et mettre à plat, côté à côté, les lattes ainsi formées,

- à découper transversalement lesdites lattes, les zones de découpe étant distantes les unes des autres d'une longueur fonction de la section de l'emballage à réaliser, le nombre de découpes étant fonction de la forme polygonale que l'on désire donner audit emballage,

- à biseauter les découpes ainsi formées,

- à apposer sur les lattes, dans les zones de découpe, une bande continue de liaison,

- puis à enrouler le matériau formé sous forme de bobines.

8/ Emballage réalisé à partir d'un matériau selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il se présente sous la forme d'une caisse de section polygonale dont les côtés sont constitués par des lattes disposées transversalement, dont les extrémités sont formées par des emboûts, de forme et de dimensions correspondantes à la section polygonale à former, lesdits emboûts étant maintenus dans des rainures pratiquées dans les lattes.

9/ Emballage réalisé à partir d'un ratériau selon l'ulve des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il est constitué uniquement de deux lattes disposées à chaque extrémité du matériau emballé, ces lattes emprisonnant deux emboûts disposés dans les rainures qu'elles comportent, ces emboûts ayant la forme et les di- ensilons de la configuration polygonale donnée par les lattes et un film étant emprisonné entre les emboûts et lesdites lattes.

10/ Embalage selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le film utilisé est un film à base de P.V.C., de polypropylène..., présentant un pouvoir de retrait lorsqu'il est traite thermiquement.