FR2465023A1 - Dispositif d'etancheite pour machines a coudre - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF D'ETANCHEITE POUR MACHINES A COUDRE. CE DISPOSITIF COMPREND UN ELEMENT D'ETANCHEITE DE LUBRIFIANT POUR LES COULISSEAUX16, 25 ACTIONNANT LES TRANSPORTEURS 17, 26 D'UNE MACHINE A COUDRE, CET ELEMENT COMPORTANT DES SURFACES DE RACLAGE DE LUBRIFIANT FORMEES PAR DES PAROIS ESPACEES DEFINISSANT UNE OUVERTURE A TRAVERS LAQUELLE S'ETENDENT LES COULISSEAUX 16, 25. L'ELEMENT D'ETANCHEITE EST MONTE POUR EFFECTUER UN MOUVEMENT COULISSANT LIMITE AU MOUVEMENT VERTICAL ALTERNE DES COULISSEAUX 16, 25, TANDIS QUE LES PAROIS ESPACEES ONT UNE EPAISSEUR CALCULEE POUR LEUR PERMETTRE DE FLECHIR DANS UNE DIRECTION, PUIS DANS L'AUTRE EN FONCTION DU MOUVEMENT HORIZONTAL ALTERNE DES COULISSEAUX 16, 25. L'INVENTION EST UTILISEE, DANS UNE MACHINE A COUDRE, POUR SEPARER LES ZONES A LUBRIFIER DE CELLES DEVANT RESTER EXEMPTES DE LUBRIFIANT.

Description

La présente invention concerne un disposi-

tif d'étanchéité de lubrifiant pour les coulisseaux

de commande de transporteurs(appelés ci-après cou-

lisseaux) dans une machine à coudre. Ce dispositif définit un élément en forme de plaque comportant une ouverture appropriée à travers laquelle s'étendent un ou plusieurs coulisseaux de commande. L'élément en forme de plaque est supporté, avec possibilité

de coulisser, au moyen de deux guides verticaux es-

pacés qui sont montés dans un support à brides ayant

une section transversale généralement en U. Ce sup-

port comporte un canal longitudinal servant à guider

les coulisseaux lorsqu'ils remplissent leurs fonc-

tions prévues et, au moyen de sa partie à brides, il est monté dans le bâti de la machine de telle sorte

que les éléments nécessitant un lubrifiant soient sé-

parés de ceux qui ne doivent pas être lubrifiés.

Comme on le sait, dans certains types de ma-

chines à coudre, les mécanismes d'entraînement et les sièges associés sujets à une usure nécessitent une

lubrification adéquate qui rend indispensable le main-

tien d'une séparation bien définie entre les zones dans lesquelles fonctionnent les éléments à lubrifier,

et la zone de couture, de façon à empêcher une migra-

tion du lubrifiant vers les instruments de piquage,

ce qui, comme on peut aisément le comprendre, pour-

rait être la cause d'une souillure particulièrement inopportune des pièces de travail au moment o elles doivent être cousues. Une pratique couramment adoptée consiste à munir le carter de la machine d'une chambre dans laquelle sont montés les mécanismes de commande

des transporteurs.

De façon bien connue, les transporteurs sont situés dans la zone de couture qui est espacée de la chambre et ils sont supportés par des coulisseaux

s'étendant à partir de et à travers une ouverture ap-

propriée pratiquée dans une paroi de la chambre préci-

tée et qui définit une surface séparant celle-ci de la

zone devant être dépourvue de lubrifiant. Afin d'em-

pêcher le lubrifiant de s'échapper de la chambre et de pénétrer dans la zone définissant un espace libre pour les coulisseaux s'étendant à travers l'ouverture pratiquée dans la paroi de cette chambre, on utilise des dispositifs d'étanchéité de formes connues qui ont

une configuration épousant celle de la section trans-

versale d'un ou de plusieurs coulisseaux. Grâce à cette configuration, les dispositifs d'étanchéité

entourent étroitement les coulisseaux et ils font of-

fice de racleurs d'huile au cours du fonctionnement

de ces derniers.

Les types connus d'éléments d'étanchéité pré-

sentent un sérieux inconvénient du fait qu'ils néces-

sitent un remplacement fréquent dû à l'usure et l'on

considère qu'ils ont une durée de vie escomptée inac-

ceptable. L'usure est attribuée au contact par fric-

tion du coulisseau avec les parois du dispositif

d'étanchéité qui définissent l'ouverture à travers la-

quelle s'étend ce coulisseau. Bien que l'épaisseur

des éléments d'étanchéité du type connu soit de l'or-

dre de 1 - 2 mm et que la matière utilisée pour leur fabrication (par exemple, le "Teflon") possède un faible coefficient de friction, du fait que les parois définissant l'ouverture précitée sont réalisées pour épouser la configuration de la section transversale

du coulisseau, ces éléments d'étanchéité s'usent rapi-

dement par suite des forces de friction auxquelles ils sont soumis et qui ont pour effet de les incurver dans

le sens de leurs bords extérieurs, tout en arrondis-

sant leurs bords, si bien qu'ils sont alors ineffica-

ces en tant que dispositifs racleurs d'huile.

Afin de remédier à ce sérieux inconvénient, un objet de la présente invention consiste à prévoir, pour le lubrifiant, un dispositif d'étanchéité dans

lequel l'élément d'étanchéité en forme de plaque pos-

sède des caractéristiques permettant d'obtenir un système combiné perfectionné d'un joint étanche au lubrifiant et d'un racleur d'huile possédant une durée

de vie escomptée nettement supérieure à celle des dis-

positifs d'étanchéité connus.

En vue de réaliser cet objet, l'élément d'étanchéité en forme de plaque comporte une ouverture

à travers laquelle s'étendent un ou plusieurs coulis-

seaux, les côtés de cette ouverture définissant des parois dont l'épaisseur est réduite à environ un tiers de celle du reste de l'élément d'étanchéité proprement dit. Cette réduction d'épaisseur des parois permet

d'atténuer sensiblement les effets destructeurs exer-

cés sur ces parois par le frottement continu auquel

ces dernières sont soumises par les coulisseaux.

Cette caractéristique offre l'avantage de supprimer pratiquement la courbure imposée aux parois par les coulisseaux et de résoudre en même temps un

problème que posent couramment les éléments d'étanchéi-

té connusdu fait que, lorsqu'on utilise des surfaces

de cette dimension réduite de l'ordre de 2 - 4 dixiè-

mes de millimètre, tout arrondissement éventuel des bords extérieurs est toujours acceptable et ne modifie en rien leur efficacité en ce qui concerne le raclage

de l'huile qui se présente sous la forme d'une pelli-

cule sur les surfaces extérieures des coulisseaux.

Une autre caractéristique du dispositif d'étanchéité de lubrifiant réside dans les surfaces par lesquelles le corps de ce dispositif est réuni

aux parois à épaisseur réduite qui définissent l'ou-

verture à travers laquelle s'étendent les coulisseaux.

Ces surfaces sont à section décroissante, de façon à

être dirigées à l'écart des parois et dans une direc-

tion s'étendant vers l'extérieur par rapport à la pa-

roi intérieure de la chambre dans laquelle sont logés les différents éléments devant être lubrifiés. Ces surfaces à section décroissante servent d'éléments

destinés à diriger, vers le bas, le lubrifiant en ex-

cès éliminé des coulisseaux par les parois de l'ouver-

ture, le système combiné empêchant la migration du lu-

brifiant le long des coulisseaux et vers les zones

qui doivent être maintenues exemptes de lubrification.

Ces différents objets de la présente inven-

tion, ainsi que d'autres apparaîtront plus clairement

à la lecture de la description détaillée et des reven-

dications ci-après, en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en élévation de face et partiellement en coupe d'une machine à coudre à laquelle l'invention est applicable;

la figure 2 est une vue en coupe de la machi-

ne à coudre, prise dans le sens des flèches de la li-

gne II-II de la figure 1;

la figure 3 est une vue éclatée en perspec-

tive illustrant le dispositif d'étanchéité de lubri-

fiant suivant l'invention, ainsi que l'élément desti-

né à le supporter dans la machine à coudre;

la figure 4 est une vue en bout, en regar-

dant de la gauche de l'élément support illustré en figure 3; la figure 5 est une vue en coupe prise dans le sens des flèches de la ligne V-V de la figure 2; et la figure 6 est une vue en perspective et partiellement en coupe illustrant une modification de

l'élément d'étanchéité représenté en figure 3.

Tel qu'il est illustré, le dispositif d'étan-

chéité de lubrifiant de la présente invention est ap-

pliqué à une machine à coudre industrielle du type pour couture en surjet. En se référant à la figure 1, cette machine à coudre comprend un logement ou carter

comportant-une partie de base 1, un réservoir de lu-

brifiant désigné par le chiffre de référence 2, une

colonne support 3 montant à partir de la base 1, ain-

si qu'une surface de travail 4 destinée à supporter

une pièce de travail au cours de l'opération de cou-

ture. De façon bien connue, le carter renferme

l'ensemble des divers mécanismes nécessaires au fonc-

tionnement de la machine à coudre. A l'intérieur de

la base 1, est supporté un arbre principal 5 s'éten-

dant vers l'extérieur au-delà d'une extrémité de cet-

te dernière et sur l'extrémité extérieure duquel est fixé un volant 6 tandis que, à proximité immédiate de ce dernier, est fixée, sur cet arbre principal, une poulie à gorge 7 servant à solidariser la machine avec n'importe quelle source motrice appropriée (non

représentée). L'extrémité opposée de l'arbre princi-

pal 5 se termine dans une chambre 8 et elle sert à

supporter les éléments bien connus destinés à action-

ner les transporteurs de la machine et comprenant un

organe excentrique 10, ainsi qu'une bielle 11 (figu-

re 2) solidarisant activement l'arbre 5 avec un bras

12 qui est relié activement à un arbre oscillant en-

traîné 13. A cet arbre oscillant entraîné 13, est

assemblé un second bras 14 relié activement à un cou-

lisseau 16 au moyen d'une bielle 15. Sur l'extrémité libre de ce coulisseau 16, est mQnté un transporteur 17 localisé de la manière habituelle dans la zone de

couture à l'extérieur du carter et séparé de la cham-

bre 8 au moyen d'une cloison 18. La zone de couture renferme l'aiguille de piquage classique 19 qui, au cours de son fonctionnement prévu, coopère avec des mécanismes classiques de formation de boucles 20 et 21 situés en dessous de la surface de travail 4, tous ces éléments étant bien connus de l'homme de métier. Un - pied-de-biche désigné par le chiffre de référence 22

est également situé dans la zone de couture o il co-

opère avec les transporteurs pour faire avancer une

pièce de travail au cours de l'opération de couture.

Une plaque à aiguille classique 23 est montée sur la -surface de travail 4 dans la zone de couture en étant associée activement au pied-de-biche 22 et aux trans-

porteurs 17.

Le mécanisme destiné à actionner les trans-

porteurs est désigné d'une manière générale par le chiffre de référence 9 dans les figures 1 et 2, ce mécanisme constituant un moyen permettant d'imprimer

un mouvement horizontal et vertical combiné au cou-

lisseau 16, mouvement qui a en fait pour effet d'ame-

ner le transporteur 17 supporté par ce dernier, à dé-

crire un parcours généralement elliptique. En suivant ce parcours elliptique, le transporteur 17 monte tout d'abord pour ressortir à travers la plaque à aiguille

23, il se déplace ensuite vers l'arrière pour fai-

re avancer la pièce de travail, après quoi il s'abais-

se et se déplace vers l'avant afin de répéter le cycle

de façon également bien connue.

Le type de machine à coudre auquel la pré-

sente invention est applicable, peut également être

muni d'un appareil d'avance différentielle de la piè-

ce de travail, auquel cas on prévoit un second coulis-

seau 25 placé en relation de juxtaposition avec le coulisseau 16 et supportant un second transporteur 26

généralement en alignement avec le transporteur 17.

Ce second coulisseau 25 est entraîné au moyen d'une bielle 28 qui le relie activement à un bras 27 prenant appui sur l'arbre oscillant entraîné 13. La structure de l'appareil d'avance différentielle de la pièce de travail, ainsi que les détails de son fonctionnement ne seront pas décrits ici plus en détail, car ils ne

sont pas considérés comme essentiels pour une compré-

hension parfaite de l'invention. Les machines à cou-

dre du type auquel l'invention est applicable, fonc-

tionnent généralement à des vitesses élevées de l'or-

dre de 6.000 à 8.000 tours/minute et les différents mécanismes destinés à amorcer le fonctionnement des divers éléments mobiles de la machine doivent être correctement lubrifiés. A cet effet, la chambre 8 contient une quantité suffisante de lubrifiant et,

afin d'empêcher ce dernier de s'échapper par l'ouver-

ture 29 prévue pour le passage d'un ou de plusieurs coulisseaux, on prévoit un dispositif d'étanchéité désigné d'une manière générale par le chiffre de référence 30 et qui est assemblé dans l'ouverture

précitée d'une manière décrite ci-après plus en dé-

tail. En se référant à présent à la figure 3, ce dispositif d'étanchéité comprend, entre autres, un

support à brides généralement en U 31 ayant une con-

figuration extérieure étudiée pour épouser la forme de l'ouverture 29, ce support étant assemblé dans cette dernière au moyen d'un joint 32 adapté dans un siège 33 formé sur sa surface extérieure. Ce support 31 comporte un canal central longitudinal 34 servant de guide pour les coulisseaux 16 et 25. La largeur de ce canal 34 variera en fonction du type d'appareil utilisé pour faire avancer la pièce de travail; en

d'autres termes, il aura une largeur choisie judicieu-

sement en fonction du nombre de coulisseaux utilisés.

Dans sa position assemblée, l'extrémité du support 31 communiquant avec la chambre 8, comporte une cavité 35

ayant une largeur légèrement supérieure à celle du ca-

nal 34, ainsi qu'une profondeur lui permettant de com-

muniquer avec ce dernier. Cette cavité 35 sert à re-

cevoir un organe support désigné d'une manière généra-

le par le chiffre de référence 36 en figure 3 et com-

prenant une traverse horizontale 38 de laquelle descen-

dent deux branches espacées 37. Chacune de ces bran-

ches 37 comporte, dans sa surface extérieure opposée,

une gorge longitudinale 39 (une seule gorge étant re-

présentée en figure 3) dans laquelle s'étendent les côtés de deux plaques espacées 40, de façon à fixer

la position de l'organe support 36- dans la cavité 35.

Ces plaques 40 sont fixées à la surface intérieure de la cavité 35 au moyen de vis 41 et de broches de

localisation 42.

La cavité 35 a une profondeur longitudinale

suffisante pour localiser au moins un élément d'étan-

chéité en forme de plaque 43 à proximité immédiate de l'extrémité intérieure du canal 34. Cet élément d'étanchéité 43 est réalisé en une matière élastique

résistant à l'usure telle que le "Teflon" ou un caout-

chouc synthétique d'un type approprié. L'élément en forme de plaque 43 a une configuration rectangulaire et il comporte une ouverture 44 à travers laquelle s'étend au moins un coulisseau. Cette ouverture 44 a une forme épousant la configuration de la section

transversale d'un coulisseau ou de l'ensemble des cou-

lisseaux utilisés. L'ouverture 44 est définie par des

parois opposées 45 ayant une épaisseur à peu près éga-

le au tiers de celle du corps de l'élément d'étanchéi-

té en forme de plaque 43.

Comme le montre la figure 3, les surfaces reliant les parois opposées 45 au corps de l'élément

d'étanchéité 43 sont inclinées ou à section décrois-

sante afin de diverger par rapport à l'ouverture 44,

ces surfaces étant désignées par le chiffre de réfé-

rence 46. Grâce à l'effet combiné de ces surfaces in-

clinées 46, de l'épaisseur réduite des parois 45 et de l'élasticité de la matière dont est constitué l'élément d'étanchéité 43; les parois 45 peuvent fléchir tout d'abord dans une direction, puis dans l'autre au cours

du fonctionnement des coulisseaux, réduisant ainsi sen-

siblement les effets destructeurs dus à l'usure de ces

parois 45.

Les surfaces inclinées 46 peuvent être réali-

sées de diverses manières, c'est-à-dire qu'elles peu-

vent être concaves, sous forme d'un plan incliné, ren-

foncées dans le sens longitudinal, ou encore cunéifor-

mes, etc., pour autant toutefois qu'elles définissent une arête vive réunissant les parois 45. La réduction d'épaisseur des parois 45 permet, à ces dernières, de faire office de racleurs d'huile sans être soumises à une usure exagérée suite à leur engagement continu

par friction avec les coulisseaux.

Comme on peut le constater en figure 5, les éléments d'étanchéité 43 sont représentés en coupe transversale afin d'illustrer leur relation avec le coulisseau 16, ainsi que la façon dont les parois 45 coopèrent avec ce dernier pour éliminer le lubrifiant en excès. Le côté de l'élément d'étanchéité 43 qui est opposé à celui comportant les surfaces inclinées

46, est disposé de façon à être dirigé vers l'inté-

rieur de la chambre 8 o il est exposé à la source de lubrifiant. Le côté de l'élément d'étanchéité 43 qui comporte les surfaces inclinées 46, est dirigé vers l'extérieur de la chambre 8 et ces surfaces inclinées servent à diriger, vers le bas, le lubrifiant en excès éliminé du coulisseau, pour le recycler ensuite dans

la chambre 8 d'une manière qui sera décrite ci-après.

Afin de bénéficier plus encore des avantages qu'offre l'élément d'étanchéité 43, la cavité 35 illustrée en figure 5 comporte deux éléments de ce type qui y sont assemblés en une relation de contiguïté, le second de

ces éléments étant désigné par le chiffre de référen-

ce 43'. Les deux éléments d'étanchéité 43 et 43' il-

lustrés en figure 5 sont dirigés chacun dans la même direction afin que leurs surfaces inclinées 46 soient orientées vers l'extérieur de la chambre 8; toutefois, cette disposition peut être modifiée, car l'efficacité

du dispositif d'étanchéité pourrait ne pas être alté-

rée si les surfaces inclinées de l'élément d'étanchéi-

té 43' étaient inversées de telle sorte qu'elles

soient disposées face aux surfaces inclinées de l'élé-

ment d'étanchéité 43. Quelle que soit la disposition des éléments d'étanchéité 43 et 43', une turbulence

pneumatique est créée dans la zone située immédiate-

ment autour des surfaces inclinées 46, turbulence qui

a pour effet d'empêcher un coincement entre les sur-

faces en contact suite à l'absence d'air. En fait, dans cette zone, l'élasticité de la matière permet, aux parois 45, de fléchir dans les deux directions des mouvements alternés des coulisseaux, si bien que

l'atmosphère présente entre les deux éléments d'étan-

chéité 43 et 43' est continuellement modifiée. Les

bords des parois 45 éliminent efficacement le lubri-

fiant en excès des coulisseaux au cours de leurs mou-

vements alternés et ce lubrifiant en excès est amené à s'écouler vers le bas le long des surfaces inclinées

et à l'écart des coulisseaux. On se référera à pré-

sent à la figure 6 qui illustre une modification de

l'élément d'étanchéité 43, lequel comporte une ouver-

ture 44 à travers laquelle s'étendent les coulisseaux.

Les surfaces inclinées de cet élément d'étanchéité

(désignées par les chiffres de référence 56 et 57) dé-

finissent, dans l'ouverture 44, une gorge périphéri-

que centrale en V qui sépare des parois de raclage de lubrifiant 58 et 59. Tout comme les parois 45, ces parois 58 et 59 ont une largeur réduite par rapport à l'épaisseur du reste de l'élément d'étanchéité. Avec

un élément d'étanchéité de ce type comportant deux sur-

faces de raclage d'huile, il suffit d'utiliser un seul de ces éléments pour bénéficier des avantages décrits ci-dessus que l'on obtient en utilisant deux éléments d'étanchéité comportant des surfacesindividuelles de

raclage d'huile.

Lorsqu'un ou plusieurs éléments d'étanchéi-

té 43 sont assemblés dans la cavité 35 du support 31,

ils ne sont pas influencés par le mouvement horizon-

tal des coulisseaux s'étendant au travers du fait -

S qu'ils sont intercalés entre les branches espacées 37

et une paroi intérieure de base 51 de cette cavité 35.

Comme le montre la figure 5, les extrémités supérieu-

res des éléments d'étanchéité 43 et 43' (désignées

par les chiffres de référence 47 et 47' respective-

ment) ne sont pas non plus influencées par le mouve-

ment horizontal des coulisseaux du fait qu'elles sont localisées entre une nervure dirigée vers le bas 38' formée entre les côtés de la traverse 38 et une lèvre également dirigée vers le bas 38" formée sur le côté

extérieur de cette traverse. Cette lèvre 38" est si-

tuée dans la partie supérieure du canal 34, de façon à être en alignement avec la paroi de base 51. Bien

que les éléments d'étanchéité 43 et 43' soient empê-

chés de se déplacer horizontalement avec les coulis-

seaux, ils sont amenés à se déplacer verticalement

suite aux mouvements verticaux alternés de ces der-

niers. Ce mouvement est rendu possible du fait que la partie inférieure de la cavité 35 communique avec la chambre 8, ménageant ainsi, entre les branches 37 et la paroi de base 51, un espace libre suffisant pour

permettre un glissement vertical des organes d'étan-

chéité tandis que, pour empêcher une interférence avec

les extrémités supérieures de ces derniers, la traver-

se 38 comporte une rainure transversale 48 dans la-

* quelle ces extrémités peuvent se déplacer. On ob-

tient un avantage supplémentaire du fait que les ex-

trémités supérieures 47 et 47' de l'élément d'étanchéi-

té peuvent pénétrer dans la rainure 48 au cours de leur mouvement vertical car ainsi, le lubrifiant ne peut s'échapper de la partie supérieure du dispositif

d'étanchéité 30. Une liberté de mouvement supplémen-

taire dans le sens vertical est offerte aux extrémités

supérieures 47 et 47' par une seconde rainure transver-

sale formée dans un joint d'étanchéité 49 pour un cou-

vercle 50 servant à enfermer la partie supérieure de la chambre 8. Cette seconde rainure transversale est située immédiatementau-dessus de et en alignement avec

la rainure transversale 48.

L'élément d'étanchéité 43 peut être remplacé aisément lorsqu'on le désire et ce, sans enlever les

coulisseaux, cette opération impliquant un temps d'ar-

rêt considérable de la machine à coudre si elle était indispensable. Pour retirer l'élément d'étanchéité, on enlève tout d'abord le couvercle 50, puis on tire l'organe support 36.vers le haut pour le faire sortir

de la cavité 35, après quoi on fait glisser le sup-

port 31 vers l'avant, permettant ainsi de faire glis-

ser l'élément d'étanchéité vers l'avant pour le déga-

ger du coulisseau. Le support 31 possède d'autres caractéristiques qui sont d'une importance secondaire pour l'objet de la présente invention, mais offrent

des avantages appréciables du point de vue du fonction-

nement efficace du dispositif d'étanchéité.

Un avantage particulier réside dans le fait que la surface inférieure 52 du canal 34 est inclinée vers le bas en direction de la chambre 8 (figure 5),

tandis qu'un canal vertical 55 reliant celle-ci à cet-

te surface inférieure constitue un moyen permettant de recycler, dans cette chambre 8, le lubrifiant en excès s'accumulant dans le canal 34. En outre, le support 31

comporte une cavité en forme de trémie 53 disposée de-

vant et à proximité immédiate du canal 34. Tout comme la surface inférieure 52, la surface inférieure de la

cavité 53 est également inclinée vers le bas en direc-

tion de la chambre 8, tandis qu'un passage foré 54 re-

liant la surface inférieure de la cavité 53 à l'extré-

mité inférieure du canal vertical 55 constitue un moyen

permettant de recycler, dans la chambre 8, le lubri-

fiant en excès pouvant s'accumuler au-delà du canal 34.

Comme le montre la figure 5, le passage 54 communique avec la chambre 8 au moyen du canal vertical 55 formé dans la paroi de base 51 de la cavité 35.

Bien que la présente invention ait été décri-

te en se référant à des formes de réalisation préfé-

rées, l'homme de métier comprendra aisément que des mo-

difications peuvent y être apportées sans se départir de son esprit et de son cadre tels qu'ils sont définis

par les revendications ci-après.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant pour les coulisseaux actionnant les transporteurs dans une machine à coudre du type comprenant un logement dans

lequel est définie une chambre de lubrification ren-

fermant les éléments de commande pour les coulisseaux et à partir de laquelle ces derniers s'étendent pour supporter les transporteurs dans la zone de couture de la machine, caractérisé en ce qu'il comprend: (a) un support (31) monté dans le logement et comportant une extrémité intérieure communiquant avec la chambre de lubrification et s'étendant à partir de cette dernière en direction de la zone de couture, ce support comprenant:' (i) un canal (34) à travers lequel s'étendent

les coulisseaux qui sont guidés pour effectuer un mou-

vement vertical et un mouvement horizontal alternés sous l'action des éléments de commande; et (ii) un élément définissant une cavité (35)

s'étendant du canal (34) à l'extrémité intérieure pré-

citée; (b) un élément d'étanchéité (43) comportant des

surfaces de raclage de lubrifiant formées par des pa-

rois espacées définissant une ouverture (44) d'une di-

mension étudiée pour qu'elle épouse la configuration

de la section transversale des coulisseaux qui s'éten-

dent au travers;

(c) un élément destiné à monter l'élément d'étan-

chéité dans la cavité (35) pour lui permettre d'effec-

tuer un mouvement coulissant limité au mouvement ver-

tical alterné des coulisseaux; et (d) des éléments associés activement au canal (34) pour recevoir le lubrifiant en excès éliminé des coulisseaux par les parois espacées et le recycler ensuite

à la chambre de lubrification.

2. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité est réalisé en une matière

élastique résistant à l'usure.

3. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité comprend une surface inclinée (46) reliant les parois (45) au reste de cet élément en formant des surfaces destinées à diriger, vers les éléments de réception, le lubrifiant en excès

éliminé des coulisseaux.

4. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les parois (45) ont une largeur sensiblement réduite par rapport au reste de l'élément d'étanchéité pour

leur permettre de fléchir avec les mouvements horizon-

taux alternés des coulisseaux.

5. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 2, caractérisé en ce que

l'élément d'étanchéité comprend des surfaces incli-

nées et divergentes (56, 57) définissant une gorge périphérique centrale dans l'ouverture (44), ainsi que des parois espacées et alignées (58, 59) d'une largeur sensiblement réduite par rapport au reste de

cet élément d'étanchéité pour leur permettre de flé-

chir avec les mouvements horizontaux alternés des coulisseaux.

6. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément destiné à monter l'élément d'étanchéité (43) dans la cavité (35) définit un organe support (36) comprenant: (a) une traverse horizontale (38); (b) deux branches espacées (37) descendant à partir de cette traverse; et

(c) des éléments formant les surfaces exté-

rieures opposées de ces branches en vue de localiser

l'organe support (36) dans la cavité (35).

7. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant S suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la cavité (35) comprend deux plaques espacées (40) qui y sont fixées, tandis que les éléments de localisation définissent, dans chacune des branches précitées, une gorge longitudinale (39) dans laquelle s'étendent les

côtés opposés de ces plaques (40).

8. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la traverse (38) comprend des éléments définissant une

rainure transversale (48) destinée à empêcher la limi-

tation du mouvement de l'élément d'étanchéité au cours

des mouvements verticaux alternés des coulisseaux.

9. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les

éléments de réception définissent une surface infé-

rieure (52) du canal (34) qui est inclinée vers le bas en direction de la chambre de lubrification, ainsi qu'un canal vertical (55) reliant cette dernière à

cette surface inférieure (52).

10. Dispositif d'étanchéité de lubrifiant suivant la revendication 9, caractérisé en ce que les éléments de réception comprennent également un élément

définissant une cavité en forme de trémie (53) desti-

née à recevoir le lubrifiant en excès migrant au-delà de la surface inférieure (52), ainsi qu'un passage (54)

reliant cette cavité (53) au canal vertical (55).