EP3246507A1

EP3246507A1 - Installation de volet roulant comprenant un dispositif de blocage du tablier

Info

Publication number: EP3246507A1
Application number: EP17170768.0A
Authority: EP
Inventors: Alain Jeunot; Sébastien Brogly
Original assignee: Zurfluh Feller SAS
Current assignee: Zurfluh Feller SAS
Priority date: 2016-05-19
Filing date: 2017-05-12
Publication date: 2017-11-22
Anticipated expiration: 2037-05-12
Also published as: FR3051506A1; PL3246507T3; ES2746019T3; EP3246507B1; FR3051506B1

Abstract

L'invention concerne en particulier une installation de volet roulant comprenant un tablier (1) formé de lames (2, 2a) articulées entre elles et guidées de chaque côté longitudinal par une coulisse (5a, 5b), le tablier pouvant s'enrouler et se dérouler depuis ou respectivement jusqu'au bord inférieur (51) d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture. L'installation de volet roulant comprend un dispositif de blocage (B) du tablier dans une position verrouillée et partiellement ouverte pour laquelle la lame inférieure (2a) du tablier se trouve à une distance réduite (E) du bord inférieur d'une fenêtre ou d'une porte pour empêcher le passage d'une personne entre le tablier et ledit bord inférieur. Le dispositif de blocage (B) comprend un curseur (14) monté en translation dans une des lames du tablier, ledit curseur étant prévu pour parcourir la face du dispositif de blocage en regard du tablier, ladite face comportant au moins trois portions de guidage du curseur de manière à guider le tablier entre différentes positions, dont une position d'entrebâillement du tablier.

Description

La présente invention concerne une installation de volet roulant prévue pour équiper une fenêtre ou une porte.
L'invention concerne en particulier une installation de volet roulant comprenant un tablier formé de lames articulées entre elles et guidées de chaque côté longitudinal par une coulisse, le tablier pouvant s'enrouler et se dérouler depuis ou respectivement jusqu'au bord inférieur d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture. L'installation de volet roulant comprend un dispositif de blocage du tablier dans une position verrouillée et partiellement ouverte pour laquelle la lame inférieure du tablier se trouve à une distance réduite du bord inférieur d'une fenêtre ou d'une porte pour empêcher le passage d'une personne entre le tablier et ledit bord inférieur. Le dispositif de blocage comprend un curseur monté en translation dans une des lames du tablier, ledit curseur étant prévu pour parcourir la face du dispositif de blocage en regard du tablier, ladite face comportant au moins trois portions de guidage du curseur de manière à guider le tablier entre différentes positions, dont une position d'entrebâillement du tablier.

Etat de la technique antérieure

On connaît du même déposant le document FR 3 009 577 qui divulgue une installation de volet roulant, comportant un tablier formé de lames articulées entre elles et guidées de chaque côté longitudinal par une coulisse, le tablier pouvant être déroulé jusqu'à la partie basse d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture. L'installation comporte une came, s'étendant longitudinalement, propre à coopérer avec un doigt monté en translation dans une lame du tablier. La came présente une partie intermédiaire rectiligne, et une partie haute recourbée vers le bas formant butée pour le doigt. La came présente également à chaque extrémité, supérieure et inférieure, une rampe pour guider le déplacement du doigt. Lorsque l'utilisateur commande la descente du tablier, le doigt rencontre la rampe supérieure, ce qui entraîne le déplacement du doigt dans la lame, puis la lame rencontre la partie intermédiaire. Lors de la remontée du tablier, le doigt rencontre la rampe inférieure qui pousse le doigt vers la gauche, avant de suivre une autre partie rectiligne.
Cependant, la came n'est pas adaptée à tous les types de coulisses.
L'invention a pour but de s'adapter à tous types de coulisses traditionnelles et de rénovations, sans création de coulisses spécifiques. Elle a aussi pour but de faciliter le montage de l'installation, c'est-à-dire de faciliter le réglage du positionnement du dispositif de blocage par rapport, à la fois, à la coulisse et au curseur du fait des languettes élastiques.

Exposé de l'invention

On atteint au moins l'un des objectifs avec une installation de volet roulant comprenant un tablier formé de lames articulées entre elles, dont l'enroulement ou le déroulement autour d'un arbre est assuré par un moyen d'entraînement, les lames du tablier étant guidées de chaque côté par une coulisse ; le tablier pouvant être déroulé jusqu'à la partie basse d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture.
L'installation comprend un dispositif de blocage du tablier en une position partiellement ouverte pour laquelle la lame inférieure du tablier se trouve à une distance réduite du bord inférieur de la fenêtre ou de la porte, en particulier insuffisante pour permettre le passage d'une personne.
Selon l'invention, le dispositif de blocage comprend :

un bâti s'étendant suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de la coulisse et,
un curseur s'étendant suivant un axe sensiblement orthogonal au plan du tablier, ledit curseur étant monté en translation suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse, dans une des lames, et relié à ladite lame avec un dispositif à rappel élastique.

Le bâti s'étend longitudinalement suivant l'axe de la coulisse et présente une face en regard avec les lames du tablier. La face en regard du tablier comporte trois portions parcourues par ledit curseur. Le curseur permet de guider le tablier par rapport au dispositif de blocage lors de l'enroulement ou du déroulement.
Selon l'invention, la face en regard du tablier comporte :

une portion supérieure élastiquement déformable et apte à comprimer le dispositif à rappel élastique en descente,
une portion intermédiaire élastiquement déformable dotée d'au moins un renfoncement relâchant la compression du dispositif à rappel élastique et empêchant la remontée du curseur,
une portion inférieure élastiquement déformable de guidage vers un chemin arrière du dispositif de blocage pour permettre la remontée du curseur.

Selon l'invention, chaque portion élastiquement déformable présente une face extérieure en regard avec le tablier, dite face avant, et une face intérieure opposée à la face extérieure, dite face arrière.
On entend par portion élastiquement déformable de la face du bâti, une portion mobile entre une position de repos et une position de passage du curseur, ladite mobilité s'exprimant principalement dans le plan du tablier. Lors de l'application d'un élément tel que le curseur sur l'une des faces, extérieure ou intérieure, de la portion considérée, celui-ci fait varier la position de ladite portion. Lorsque l'application cesse, la portion élastique revient dans sa position initiale de repos.
L'Homme du Métier saura concevoir les portions élastiquement déformables de la face du bâti ainsi que le dispositif à rappel élastique du curseur, de sorte que lors du passage du curseur, la portion se déforme de manière élastique tandis que le curseur, en appui contre ladite portion, translate dans un plan du tablier et suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse.
Il saura notamment veiller à ce que la raideur des portions élastiquement déformables ainsi que la raideur du dispositif à rappel élastique ne soient pas trop élevées afin de permettre la déformation élastique de la portion et du dispositif à rappel élastique.
Il saura également veiller à ce que la raideur des portions élastiquement déformables ne soit pas trop éloignée de la raideur du dispositif à rappel élastique, et ce, afin de permettre la déformation élastique des deux pièces en contact (portion et dispositif à rappel).
Chaque portion comprend préférentiellement au moins une languette élastiquement déformable. Chaque languette élastiquement déformable est reliée à une première extrémité avec la face du bâti en regard du tablier. Chaque languette, près de la première extrémité, peut s'articuler ou se déformer élastiquement entre la position de repos et la position de passage du curseur mettant en mouvement ladite languette. Le mouvement de chaque languette près d'une deuxième extrémité dite distale, opposée à la première extrémité, a une trajectoire sensiblement en arc de cercle.
L'installation selon l'invention permet d'améliorer le guidage du curseur en descente comme en montée grâce aux portions élastiquement déformable qui obligent le curseur à venir se positionner sous la butée. Le guidage des embouts de lame finale du tablier est ainsi amélioré.
Chaque languette élastique s'étendant vers le tablier, peut, du fait de son élasticité, faire saillie et s'étendre davantage vers le tablier que la butée ou la rampe inférieure de l'art antérieur. La languette fait saillie vers le tablier de sorte que l'écartement entre l'extrémité distale des languettes et le renfoncement est de 10 à 20 mm. Cette caractéristique permet d'offrir une tolérance de montage du dispositif de blocage par rapport, à la fois, à la coulisse et au curseur. Si le dispositif de blocage est placé d'une manière qui serait considérée comme trop éloignée pour la butée de la came de l'art antérieur, la longueur de languette élastique permet de compenser un éventuel décalage de positionnement et permet de faire coopérer la languette s'étendant vers le tablier avec le curseur. Cela facilite le montage du dispositif de blocage. Le dispositif de blocage selon l'invention permet de s'adapter à n'importe quel type de coulisse.
Selon un mode de réalisation préféré, le curseur est monté dans la lame inférieure près d'une extrémité de celle-ci. Cet agencement permet de bloquer en translation toutes les lames du tablier et de s'assurer que la distance réduite, c'est-à-dire l'espace laissé entre la lame inférieure et le bord de la fenêtre, va rester fixe, empêchant le passage d'une personne et évitant le soulèvement du volet depuis l'extérieur.
Selon l'invention, la portion intermédiaire comprend au moins un renfoncement formant une butée fixe pour arrêter le curseur lors d'une remontée du tablier. Ce mode de réalisation permet de réaliser un arrêt en translation de manière simple.
De manière préférentielle, la portion intermédiaire élastiquement déformable comprend au moins une languette élastique de blocage faisant saillie vers le tablier et présentant une face avant et une face arrière. La languette élastique de blocage, à une première extrémité, est reliée d'un seul tenant au bâti du dispositif de blocage. Elle est prévue pour se déformer élastiquement au passage du curseur sur la face avant de ladite languette. La languette élastique de blocage s'étend vers le bas dans une direction sensiblement inclinée :

lors de la descente du tablier, le long de la face avant de la languette élastique de blocage vers le renfoncement ; la force de rappel élastique de la languette agissant à l'encontre de la force de rappel du dispositif à rappel du curseur, et
lors de la remontée du tablier, le long ou à proximité de la face arrière de la languette élastique de blocage vers le renfoncement formant la butée ; la force de rappel du dispositif à rappel élastique du curseur agissant sur le curseur pour le diriger vers l'extérieur de la lame, et le plaquer contre le renfoncement.

Lors de la descente du tablier, la languette élastique de blocage permet le passage du curseur grâce à la déformation élastique de celle-ci, le curseur parcourant la face avant de la languette élastique de blocage. Une fois que le curseur a dépassé l'extrémité distale de la languette élastique de blocage, cette dernière revient dans sa position initiale, sensiblement inclinée. La languette élastique de blocage bloque, par la face arrière, ledit curseur si jamais celui-ci remontait aussitôt ou si la force de rappel du dispositif à rappel élastique n'était pas suffisante.
De préférence, le renfoncement, dont au moins une partie présente une surface sensiblement parallèle à l'axe de la coulisse, se prolonge vers le haut par la butée. Lors de la remontée du tablier, le curseur, qui a franchi la languette élastique de blocage et qui prend appui contre la surface du renfoncement, peut être guidé sans résistance jusqu'à la butée fixe qui stoppe la translation vers le haut. La surface de la butée présente sensiblement la forme d'un demi-tube cylindrique. La surface de la butée est orientée vers le bas et se prolonge, vers le côté opposé à celui de la surface de renfoncement, par la face arrière de la languette élastique de blocage. La butée fixe a pour avantage de bloquer l'enroulement du tablier dans une position partiellement ouverte, de sorte que la lame inférieure se trouve à une distance réduite du seuil d'une fenêtre ou d'une porte. Au cas où le curseur ne serait pas en appui contre la surface de renfoncement, le curseur est arrêté en translation par la face arrière de la languette élastique de blocage qui est sensiblement inclinée.
De manière optionnelle, la portion intermédiaire comprend plusieurs renfoncements et plusieurs languettes élastiques de blocage réparties verticalement le long de la portion intermédiaire. Il est possible de choisir différentes hauteurs de verrouillage suivant le souhait de l'utilisateur.
Selon l'invention, la portion inférieure comprend une languette élastique inférieure, située près de la partie basse d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture, faisant saillie vers le tablier, présentant une face avant et une face arrière. La languette élastique inférieure, à une première extrémité, est reliée d'un seul tenant au bâti du dispositif de blocage. La languette élastique inférieure est prévue pour se déformer élastiquement au passage du curseur sur la face avant de ladite languette. La languette élastique inférieure s'étend vers le bas dans une direction sensiblement inclinée. Ladite languette inférieure est agencée pour guider le déplacement du curseur :

lors de la descente du tablier, sur la face avant de la languette vers une extrémité inférieure du dispositif de blocage ; la force de rappel élastique de la languette élastique inférieure agissant à l'encontre de la force de rappel du dispositif à rappel élastique du curseur, et
lors de la remontée du tablier, sur ou à proximité de la face arrière de la languette vers le chemin arrière pour permettre l'enroulement du tablier.

La languette inférieure permet de diriger le curseur hors de la face en regard du tablier. Une fois que le curseur a dépassé l'extrémité distale de la languette élastique inférieure, celle-ci revient dans sa position initiale, sensiblement inclinée de manière à bloquer la remontée du curseur vers la portion intermédiaire par la face arrière de la languette inférieure. Le chemin arrière permet de pouvoir faire coulisser le curseur longitudinalement lors de l'enroulement du tablier.
Selon un mode de réalisation préféré, chaque languette élastique de blocage et la languette élastique inférieure s'étendent vers le bas, et :

dans une direction formant un premier angle non-nul par rapport à un plan vertical lorsque le curseur n'est pas en contact avec ladite languette, et
dans une direction sensiblement parallèle au plan vertical ou formant un deuxième angle non-nul inférieur au premier angle, lorsque le curseur est en contact avec ladite languette, celle-ci fléchissant par l'action du curseur relié au dispositif à rappel élastique.

La languette élastique de blocage et la languette élastique inférieure font saillie vers le tablier de sorte que l'écartement entre l'extrémité distale des languettes et le renfoncement est de 10 à 20 mm. Même si le bâti est fixé à une coulisse de sorte qu'il est décalé par rapport à une position de référence, le curseur peut coopérer avec la face arrière des languettes. Cela facilite le montage du dispositif de blocage. Le dispositif de blocage selon l'invention permet de s'adapter à n'importe quel type de coulisse.
Selon un autre mode de réalisation, les portions élastiquement déformable sont réalisées par des dispositifs à ressort, par exemple ressort à lames.
De préférence, le chemin arrière comprend une rainure ménagée dans le bâti. La rainure permet de guider le curseur le long du chemin arrière du bâti.
Selon l'invention, la portion supérieure du bâti comprend une languette élastique supérieure, placée à l'extrémité supérieure du bâti, faisant saillie en direction de la coulisse, et présentant une face avant et une face arrière. La languette élastique supérieure, à une première extrémité, est reliée d'un seul tenant au bâti du dispositif de blocage. La languette élastique supérieure est prévue pour se déformer élastiquement au passage du curseur sur la face arrière de ladite languette lorsque le curseur, provenant du chemin arrière de la coulisse, remonte de manière à permettre l'enroulement du tablier. La languette élastique supérieure s'étend vers le haut dans une direction sensiblement inclinée. Ladite languette supérieure est agencée pour guider le déplacement du curseur, lors de la descente du tablier, le long de la face avant de la languette, vers l'au moins une languette élastique de blocage, faisant coulisser le curseur monté en translation dans la lame. De préférence, la languette élastique supérieure est, au repos, en contact avec une face de la coulisse en regard du bâti du dispositif de blocage. La languette élastique supérieure permet de contraindre le curseur à suivre la face du bâti en regard du tablier, et empêche que le curseur descende en passant par le chemin arrière. La fiabilité du guidage du tablier est améliorée.
De préférence, chaque languette présente un profil sensiblement curviligne et s'étend suivant une largeur comprise entre 5 et 15 mm.
De manière préférentielle, le curseur est un doigt monté sur une platine dans un embout engagé dans la lame inférieure du tablier. La platine peut coulisser suivant une direction parallèle à la longueur de la lame, et est rappelée élastiquement dans une position de repos. Le dispositif à rappel élastique tend à repousser le doigt vers l'extérieur de la lame. Le doigt est disposé à angle droit par rapport à la platine, orthogonal au plan du tablier déroulé.
Avantageusement, l'installation comporte un second dispositif de blocage similaire au premier dispositif, le second dispositif comportant un bâti s'étendant suivant une direction sensiblement parallèle et proche de l'axe de l'autre coulisse, ainsi qu'un curseur monté en translation suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse, dans la lame, dans laquelle est montée le premier curseur, les deux dispositifs de blocage concourant à recentrer ladite lame par rapport aux coulisses.
Selon différents modes de réalisation le bâti est logé partiellement ou totalement dans la coulisse. Le bâti peut être logé totalement dans la coulisse de sorte que le bâti est compris entièrement dans le volume d'encombrement de la coulisse. De préférence, le bâti du dispositif de blocage est fixé à l'intérieur d'une rainure de la coulisse de sorte que le bâti est non visible depuis l'extérieur lorsque le tablier est en position de fermeture. Dans le cas où le bâti est logé partiellement dans la coulisse, celui-ci dépasse du volume d'encombrement de la coulisse et est visible depuis l'extérieur.
De préférence, le bâti est un thermoplastique du type polyamide chargé en fibres de verre.
De manière préférentielle, le dispositif de blocage est fixé à la coulisse par vissage. Par exemple, le dispositif de blocage comprend une plaque intermédiaire s'étendant parallèlement à l'axe de la coulisse. La plaque intermédiaire est liée d'un seul tenant avec le dispositif de blocage. Le dispositif de blocage s'appuie contre la coulisse et est fixé à la coulisse par l'intermédiaire de la plaque.
De manière encore préférentielle, le dispositif de blocage présente un élément transversal de retenue, sur lequel la coulisse prend appui de manière à bloquer la translation du dispositif de blocage par rapport à la coulisse.
Par exemple, l'élément transversal de retenue est un support d'où s'étend, verticalement et parallèlement à distance du bâti, un élément de maintien du dispositif de blocage. Ledit support prend appui contre le bord inférieur de la fenêtre ou de la porte et ledit élément de maintien est inséré dans une cavité de la coulisse de sorte qu'une paroi, d'épaisseur non nulle, de ladite coulisse se situe entre l'élément de maintien et le bâti et repose sur le support du bâti.
Cette caractéristique a pour avantage de bloquer la translation du dispositif de blocage de manière simple et peu coûteuse.

Description des figures et des modes de réalisation

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en oeuvre et de modes de réalisation nullement limitatifs, au regard de figures annexées sur lesquelles :

la figure 1 est une vue schématique en élévation d'un volet roulant équipant une fenêtre, bloqué en position partiellement ouverte selon l'invention ;
la figure 2 est une vue de face schématique partielle d'un dispositif de blocage logé partiellement dans une coulisse, et comprenant un curseur monté dans une lame descendant le long de ladite coulisse, selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 3 est une vue de face schématique partielle conforme à la figure 2, le curseur étant situé sur une languette élastique de blocage et appuyant sur cette dernière ;
la figure 4a est une vue de face schématique partielle conforme aux figures 2 et 3, le curseur étant situé sur un renfoncement de la zone intermédiaire ;
la figure 4b est une vue schématique partielle en perspective d'un dispositif de blocage logé entièrement dans une coulisse illustrée en transparence, la lame remontant en direction de la languette élastique de blocage de sorte que le curseur coulisse longitudinalement le long du renfoncement ;
la figure 4c est une vue en coupe schématique partielle conforme à la figure 4b, illustrant la position du curseur au-dessous de la languette élastique de blocage lors de la remontée du tablier ;
la figure 5 est une vue arrière schématique partielle d'un dispositif de blocage montrant le curseur bloqué en translation ;
la figure 6 est une vue de face schématique partielle conforme aux figures 2, 3 et 4a, la lame étant descendue jusqu'en bas du dispositif de blocage de sorte que le curseur a dépassé l'extrémité distale de la languette élastique inférieure et se situe dans le chemin arrière du dispositif de blocage ;
la figure 7 est une vue en perspective d'un dispositif de blocage logé entièrement dans une coulisse illustrée avec enlèvement de matière, lors de la remontée du tablier, le curseur coulissant dans le chemin arrière du dispositif de blocage ;
la figure 8 est une vue agrandie de la base d'un dispositif de blocage, comprenant un élément de maintien fixé sur un support dudit dispositif, selon un mode de réalisation.

Description d'un exemple de mode de réalisation

Les modes de réalisation qui seront décrits dans la suite ne sont nullement limitatifs ; on pourra notamment mettre en oeuvre des variantes de l'invention ne comprenant qu'une sélection de caractéristiques décrites par la suite isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l'invention par rapport à l'état de la technique antérieur. Cette sélection comprend au moins une caractéristique de préférence fonctionnelle sans détails structurels, ou avec seulement une partie des détails structurels si cette partie uniquement est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l'invention par rapport à l'état de la technique antérieur.
En particulier toutes les variantes et tous les modes de réalisation décrits sont prévus pour être combinés entre eux dans toutes les combinaison où rien ne s'y oppose sur le plan technique.
La figure 1 illustre une installation de volet roulant comprenant un tablier 1 formé de lames 2, 2a articulées entre elles, dont l'enroulement et le déroulement autour d'un arbre 3 est assuré par un moyen d'entraînement 4, par exemple un moteur électrique. En variante, l'entraînement pourrait être assuré par un système manuel avec un treuil entraîné par une manivelle, ou par une sangle.
Les lames 2, 2a du tablier sont guidées, de chaque côté longitudinal, par une coulisse 5a, 5b, généralement verticale, jusqu'à une position de fermeture. La coulisse présente généralement, suivant une coupe transversale, au moins un profil en « U » formant une rainure ou une cavité longitudinale pour recevoir et faire coulisser les lames du tablier. En position de fermeture, le tablier 1 est déroulé jusqu'à un bord inférieur 51, appelée aussi seuil, d'une fenêtre ou d'une porte.
Pour la suite de la description, on décrira les éléments constitutifs de l'installation pour un côté longitudinal du tablier, étant donné qu'ils sont identiques et disposés symétriquement par rapport au tablier.
L'installation comprend un dispositif de blocage B du tablier en une position partiellement ouverte, pour laquelle la lame inférieure 2a se trouve à une distance E réduite du bord inférieur 51 de la fenêtre ou de la porte, comme illustrée par la figure 1. Le dispositif de blocage permet d'empêcher le soulèvement du tablier depuis l'extérieur en tirant sur la lame inférieure 2a du tablier. L'espace laissé entre le bord inférieur 51 et la lame inférieure 2a est insuffisant pour le passage d'un individu.
En référence aux figures 2 à 7, le dispositif de blocage B comprend un bâti 6 qui s'étend longitudinalement suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe de la coulisse 5a, 5b. Suivant différents modes de réalisation, le bâti 6 peut indifféremment être logé partiellement (figures 2, 3, 4a et 6) ou totalement (figures 4b, 4c, 5 et 7) dans la coulisse 5a, 5b. En référence aux figures 2, 3, 4a et 6, le bâti 6 est logé partiellement dans la coulisse 5a de sorte qu'il est relié dans la cavité de la coulisse et fait saillie vers le tablier au-delà des extrémités distales des bords longitudinaux de la coulisse. En référence aux figures 4b, 4c, 5 et 7, le bâti 6 est logé totalement dans la coulisse de sorte qu'il est fixé dans la cavité de la coulisse et que les bords longitudinaux de la coulisse recouvrent entièrement le bâti 6. En référence aux figures 4b et 7, le dispositif de blocage B comprend une plaque intermédiaire 80 s'étendant parallèlement à l'axe de la coulisse. La plaque intermédiaire 80 est liée d'un seul tenant avec le dispositif de blocage B. Le dispositif de blocage B s'appuie contre la coulisse et est fixé à la coulisse par l'intermédiaire de la plaque 80.
Le dispositif de blocage comprend un curseur 14 s'étendant suivant un axe sensiblement orthogonal au plan du tablier déroulé et est prévu pour coopérer avec le bâti 6 du dispositif de blocage B. Le curseur 14 est monté en translation, suivant un axe dans le plan du tablier et sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse, dans la lame inférieure 2a avec un dispositif à rappel élastique. Le dispositif à rappel élastique permet de repousser le curseur vers l'extérieur de lame 2a et le faire entrer en contact avec le bâti.
En référence aux figures 2, 4b, 5 et 6, le curseur comprend un doigt 14 et une platine 15. La platine 15 coulisse dans la lame 2a et suivant une direction parallèle à la longueur de la lame 2a. En référence à la figure 5, l'ensemble doigt 14 et platine 15 est rappelé élastiquement par un ressort 17, logé dans la lame 2a. L'ensemble doigt 14 et platine 15 est logé dans un embout 16 fixé à l'intérieur et à l'extrémité de la lame inférieure 2a. L'embout 16 permet de renfermer le ressort 17 et la platine 15 et de guider en translation rectiligne la platine 15 par rapport à la lame 2a. En référence aux figures 2 à 4a et 4c à 7, l'embout 16 comprend une rainure 16r pour guider la translation de la platine 15 par l'intermédiaire du doigt 14. La rainure 16r évite l'arc-boutement de la platine 15 dans l'embout 16.
Le doigt 14 présente une forme sensiblement cylindrique et est disposé à angle droit par rapport à la platine 15 (voir en particulier la figure 4b illustrant l'embout en transparence), orthogonal au plan du tablier déroulé. De préférence, le doigt est monté d'un seul tenant avec la platine.
Lors du déroulement ou de l'enroulement, la lame inférieure 2a est guidée le long de la coulisse par l'intermédiaire de l'embout 16, placé à l'extrémité de la lame 2a. En référence aux figures 2, 3, 4a, 6 et 7, l'embout 16 coulisse devant le bâti 6, et le doigt 14 s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire au plan du tablier déroulé pour coopérer avec le bâti 6.
Le bâti 6 comprend une face en regard avec les lames 2, 2a du tablier, dite face avant du bâti, s'étendant dans une direction sensiblement longitudinale de la coulisse. La face avant du bâti comporte trois portions parcourues par le doigt 14, à savoir de haut en bas :

une portion supérieure élastiquement déformable comprenant une languette élastique supérieure 40,
une portion intermédiaire élastiquement déformable comprenant une languette élastique de blocage 20 et présentant un renfoncement 9,
une portion inférieure élastiquement déformable comprenant une languette élastique inférieure 30, permettant de guider le doigt 14 vers un chemin arrière 7 du bâti 6.

En référence aux figures 2 à 7, la face avant du tablier s'étend de l'extrémité supérieure de la languette élastique supérieure 40 à l'extrémité inférieure de la languette inférieure 30.
Le bâti 6 comprend un chemin arrière 7 dans lequel le doigt 14 peut coulisser pour permettre l'enroulement du tablier. De préférence, le chemin arrière comprend une rainure disposé derrière le bâti 6. Le bâti comprend une face dite face arrière du bâti, opposée à la face avant du bâti, et s'étend entre l'extrémité inférieure de la languette élastique inférieure et l'extrémité supérieure de la languette élastique supérieure ; de sorte que la face de la rainure, opposée à la face en regard des lames du tablier est confondue avec au moins une partie de la face arrière du bâti. La face de la rainure confondue avec la face arrière du bâti est parallèle à la direction de la coulisse. Les faces du bâti sont prévues pour être parcourues par le doigt 14 lorsque l'utilisateur souhaite positionner et bloquer le tablier à une distance E du seuil de la fenêtre et lorsqu'il souhaite enrouler le tablier après l'avoir bloqué à une distance E.
En référence aux figures 2 à 7, la languette élastique supérieure 40 est placée à l'extrémité supérieure du bâti 6, et présente une face avant 41 et une face arrière 42. La languette élastique supérieure 40 est reliée, à une première extrémité, d'un seul tenant avec le reste du bâti 6. La face avant 41 est confondue avec la face avant du bâti et la face arrière 42 est confondue avec la face arrière du bâti. La languette élastique supérieure 40 fait saillie en direction de la coulisse 5a (coulisse 5b sur la figure 5) et s'étend vers le haut dans une direction sensiblement inclinée. De préférence, la languette élastique supérieure 40 est au repos en contact, par la face arrière 42, avec une face de la coulisse en regard du bâti. Lors de la descente du tablier, la languette élastique supérieure 40 permet de contraindre le doigt 14 à suivre la face avant du bâti en regard du tablier, et l'empêche de descendre en passant par le chemin arrière. Lors de la remontée du tablier, la languette 40 est prévue pour se déformer élastiquement au passage du doigt 14 sur la face arrière 42 lorsque celui-ci provient du chemin arrière de manière à permettre l'enroulement du tablier. La fiabilité du guidage du tablier est améliorée. La face avant 41 de la languette élastique supérieure permet, lors de la descente du tablier, de guider le déplacement du doigt vers la languette élastique de blocage 20.
La languette élastique de blocage 20 présente une face avant 21 dans la continuité de la face avant 41 et est prévue pour guider le déplacement du doigt 14 (voir figure 3). La continuité de la surface de la face avant du bâti permet d'éviter l'arc-boutement du doigt 14 lors de son coulissement sur la face avant du bâti. La languette élastique de blocage 20 fait saillie vers le tablier. Elle s'étend vers le bas dans une direction sensiblement inclinée. La languette élastique de blocage 20 est reliée à sa base d'un seul tenant avec le bâti 6. La languette élastique de blocage 20 est prévue pour se déformer élastiquement au passage du doigt 14 sur la face avant 21 de ladite languette (voir figure 3) lors de la descente du tablier. L'extrémité distale de la languette 20 se rapproche du bâti 6. La languette élastique de blocage 20 présente une face arrière 22, opposée à la face avant 21.
La face arrière 22 de la languette élastique de blocage 20 est en regard d'une partie de la face avant du bâti en retrait par rapport à la face avant 21 de la languette 20, dit renfoncement 9. L'espace laissé entre la face arrière 22 de la languette 20 et la partie du renfoncement en regard de la face arrière 22 est au moins égale au diamètre du doigt 14 (voir la figure 5 montrant le doigt 14 entre la face arrière 42 et le renfoncement 9). Le renfoncement 9 et la base de la face arrière 22 forme une butée fixe 8 pour arrêter le doigt 14, lorsque celui-ci remonte le long du renfoncement 9 (figure 5). Il présente une surface sensiblement parallèle à la direction longitudinale de la coulisse, en particulier près de la languette élastique de blocage 20. Le renfoncement 9 se prolonge par la surface de la butée fixe 8 qui se prolonge elle-même par la surface de la face arrière 22 de la languette 20. La surface de la butée fixe 8 est orientée vers le bas. Elle présente sensiblement la forme d'un demi-tube cylindrique. Le renfoncement 9 s'étend entre la butée fixe 8 et la languette élastique inférieure 30.
La surface du renfoncement se prolonge par la surface de la languette élastique inférieure 30. En référence aux figures 2 à 4a, la languette élastique inférieure 30 présente une face avant 31 dans la continuité de la face avant du bâti correspondant au renfoncement et est prévue pour guider le déplacement du doigt 14 vers le chemin arrière 7, de sorte que le doigt n'est plus en contact avec la face avant du bâti, et en particulier de la face avant 31 de la languette inférieure 30. Les figures 6 et 7 montrent le doigt 14 dans le chemin arrière 7. La continuité de la surface de la face avant du bâti permet d'éviter l'arc-boutement du doigt 14 lors de son coulissement sur la face avant du bâti. La languette élastique inférieure 30 fait saillie vers le tablier. Elle s'étend vers le bas dans une direction sensiblement inclinée. La languette élastique inférieure 30 est reliée à sa base d'un seul tenant au le bâti 6. La languette élastique inférieure est prévue pour se déformer élastiquement au passage du doigt 14 sur la face avant 31 de ladite languette, sensiblement de la même manière que lors du passage du doigt 14 sur la face avant de la languette de blocage.
La languette élastique inférieure 30 présente une face arrière 32, opposée à la face avant 31. La face arrière 32 permet de guider, si besoin, le coulissement du doigt 14 dans le chemin arrière 7 et permet l'enroulement du tablier. La face arrière 32 forme une rampe et se prolonge par la rainure verticale du chemin arrière 7. La surface de la face arrière 32 se prolonge de manière continue avec la surface de la rainure afin d'éviter l'arc-boutement du doigt 14 le long de la face arrière du bâti.
La languette élastique de blocage 20 comme la languette élastique inférieure 30 sont prévues pour fléchir au passage du doigt 14 depuis une position de repos vers une position dans laquelle l'extrémité distale la languette se rapproche du bâti. En position de repos, les languettes s'étendent dans une direction formant un premier angle non-nul par rapport à un plan vertical, lorsque le doigt n'est pas en contact avec une languette. Lors du contact du doigt sur une languette du fait de l'action de rappel élastique appliqué par le ressort 17, ladite languette fléchit et s'étend dans une direction sensiblement parallèle au plan vertical ou formant un deuxième angle non-nul inférieur au premier angle.
On va maintenant décrire le fonctionnement de l'installation, et en particulier la coopération du doigt au cours de son déplacement le long du bâti. Le fonctionnement sera décrit en référence aux figures 2 à 8 pour un côté longitudinal du tablier, étant donné que les éléments constitutifs sont identiques et disposés symétriquement par rapport au tablier déroulé.
Lorsque l'utilisateur souhaite positionner et bloquer le tablier à une distance E du seuil de la fenêtre, le tablier 1 descend le long des coulisses 5a, 5b jusqu'à que la lame inférieure 2a arrive près des dispositifs de blocage B. En référence à la figure 2, la lame inférieure 2a est guidée par la coulisse 5a et se situe au-dessus du bâti 6 du dispositif de blocage B. le doigt 14 est positionné à l'extrémité distale de l'embout 16 du fait de l'action du ressort (non visible sur cette figure) et à proximité d'une face de la coulisse 5a en regard avec le tablier. Le doigt 14 se situe en particulier juste au-dessus d'une languette élastique supérieure 40 qui se situe sur la trajectoire de descente du doigt 14. De préférence, l'extrémité de la languette supérieure 40 est en contact avec la face de la coulisse 5a en regard avec le tablier afin de garantir que le doigt 14 entre en contact avec la face avant 41 de la languette. Cette caractéristique permet d'éviter une erreur de guidage du doigt 14. La languette supérieure 40 est agencée pour guider le déplacement du doigt 14, lors de la descente du tablier, le long de la face avant 41 de la languette. La face avant 41 forme une rampe pour le doigt 14, qui du fait de la descente du tablier, entraîne également le coulissement de l'ensemble doigt 14 et platine 15 dans la direction longitudinale de la lame inférieure 2a. En référence à la figure 3, au cours de la descente de la lame 2a et du coulissement du doigt 14 le long de la face avant 41, ledit doigt 14 se rétracte vers la lame 2a dans la rainure 16r de l'embout 16, comprimant le ressort à rappel élastique. Le doigt 14 coulisse sur une surface continue de la face avant du bâti jusqu'à la face avant 21 de la languette élastique de blocage 20. La figure 3 montre en particulier la position lorsque le doigt 14 parcourt la face avant 21 de la languette 20. La languette 20 fléchit du fait des propriétés élastiques de celle-ci et de l'application du doigt 14 rappelé élastiquement vers l'extérieur de la lame 2a via le ressort à rappel élastique. L'application du doigt 14 provoque le déplacement de l'extrémité distale de la languette 20 depuis sa position inclinée de repos, illustrée par la figure 2, jusqu'à une position sensiblement verticale, illustrée par la figure 3. La force de rappel élastique de la languette 20 agit à l'encontre de la force de rappel du ressort à rappel élastique du doigt 14. Suivant les modes de réalisation de la languette 20, l'angle formé entre la direction de la languette, lors du passage du doigt 14, peut varier de quelques degrés autour d'un plan vertical.
En descendant davantage, et en référence aux figures 4a et 4b, le doigt 14 prend appui sur le renfoncement 9. La languette 20 a alors repris sa position initiale, sensiblement inclinée, du fait que le doigt a dépassé l'extrémité distale de la languette élastique de blocage. La languette élastique permet à la fois le passage du doigt 14 lors de la descente du tablier grâce à la déformation élastique de celle-ci, et bloque par la face arrière 22 ledit doigt 14 si jamais celui-ci remontait aussitôt ou si la force de rappel du ressort à rappel élastique n'était pas suffisante ; cas illustrée par la figure 4c. En outre, le ressort à rappel élastique s'est relâché en compression du fait que la surface du renfoncement 9 est en retrait par rapport à la face avant 21 de la languette 20.
En référence à la figure 5, le tablier est remonté (juste après avoir été descendu en référence aux figures 4a, 4b et 4c) jusqu'à ce que le doigt 14 soit arrêté en translation par la butée fixe 8. Le doigt 14 est guidé sans résistance contre la surface du renfoncement jusqu'à la butée fixe 8 qui stoppe sa translation vers le haut. Le tablier est alors positionné et bloqué dans une position d'entrebâillement de sorte que la lame inférieure 2a se trouve à une distance E du bord inférieur d'une fenêtre ou d'une porte.
Lorsque l'utilisateur souhaite remonter le tablier, ce dernier doit d'abord descendre jusqu'à l'extrémité inférieure de la languette élastique inférieure 30 pour guider le doigt 14 vers le chemin arrière 7. Le comportement de la languette élastique inférieure 30 avec le doigt 14 est le même que celui de la languette élastique de blocage 20 avec le doigt 14 vu précédemment. En référence à la figure 6, la lame 2a est assez descendue pour que le doigt 14 ait dépassé l'extrémité distale de la languette inférieure 30. La languette élastique inférieure revient dans sa position initiale, sensiblement inclinée, pour permettre de bloquer, par la face arrière de la languette inférieure, la remontée du doigt vers le renfoncement. La languette inférieure 30 permet de diriger le doigt hors de la face en regard du tablier.
En outre, le ressort à rappel élastique s'est relâché en compression. Le doigt 14 se trouve alors dans le chemin arrière 7. En référence à la figure 7, la lame 2a est remontée de sorte que le doigt 14 se situe dans la rainure du chemin arrière 7. Le chemin arrière 7 permet l'enroulement du tablier.
Avant de quitter le dispositif de blocage lors de la remontée du tablier, la languette élastique supérieure 40 se trouve sur la trajectoire de remontée du doigt 14. La languette 40 se déforme alors élastiquement au passage du doigt 14 sur la face arrière 42.
De préférence, le dispositif de blocage B comprend un élément transversal de retenue 60, sur lequel la coulisse prend appui de manière à bloquer la translation du dispositif de blocage par rapport à la coulisse.
En référence à la figure 8, l'élément transversal de retenue est un support 60 s'étendant transversalement à la base du dispositif de blocage B. Le support 60 est prévu pour être appliqué sur le bord inférieur de la fenêtre ou de la porte, la coulisse appuyant sur le support pour le plaquer contre le bord inférieur.
Le support 60 comprend, de manière optionnelle, un élément de maintien 61 s'étendant verticalement et parallèlement à distance du dispositif de blocage B. Ledit support prend appui contre le bord inférieur de la fenêtre ou de la porte et ledit élément de maintien 61 est inséré dans une cavité de la coulisse de sorte qu'une paroi, d'épaisseur non nulle, de ladite coulisse se situe entre l'élément de maintien 61 et le dispositif de blocage B et repose sur le support 60 du dispositif de blocage B.
Avantageusement, l'installation comporte un second dispositif de blocage similaire au premier dispositif, le second dispositif comportant son propre bâti s'étendant suivant une direction sensiblement parallèle et proche de l'axe de l'autre coulisse 5b, ainsi que son propre curseur monté en translation suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse, dans la lame, dans laquelle est montée le premier curseur, les deux dispositifs de blocage concourant à recentrer ladite lame par rapport aux coulisses.

Claims

Installation de volet roulant comprenant :
- un tablier (1) formé de lames (2, 2a) articulées entre elles, dont l'enroulement/déroulement autour d'un arbre (3) est assuré par un moyen d'entraînement (4), les lames (2, 2a) du tablier étant guidées de chaque côté par une coulisse (5a, 5b), le tablier pouvant être déroulé jusqu'à la partie basse d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture,

- au moins un dispositif de blocage (B) du tablier en une position partiellement ouverte pour laquelle la lame inférieure (2a) se trouve à une distance (E) réduite du bord inférieur de la fenêtre ou de la porte, en particulier insuffisante pour permettre le passage d'une personne,
caractérisée en ce que ledit dispositif de blocage (B) comprend
- un bâti (6) s'étendant suivant une direction sensiblement parallèle et proche de l'axe d'une des coulisses (5a) et,

- un curseur (14) s'étendant suivant un axe sensiblement orthogonal au plan du tablier, ledit curseur étant monté en translation suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse, dans une des lames (2, 2a), et relié à ladite lame avec un dispositif à rappel élastique (17),
ledit bâti (6) dont la face en regard avec les lames (2, 2a) du tablier comporte trois portions parcourues par ledit curseur, à savoir
- une portion supérieure élastiquement déformable et apte à comprimer le dispositif à rappel élastique (17) en descente,

- une portion intermédiaire élastiquement déformable dotée d'au moins un renfoncement (9) relâchant la compression du dispositif à rappel élastique (17) et empêchant la remontée du curseur (14),

- une portion inférieure élastiquement déformable de guidage vers un chemin arrière (7) du dispositif de blocage pour permettre la remontée du curseur (14).
Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la portion intermédiaire comprend au moins un renfoncement (9) formant une butée fixe (8) pour arrêter le curseur (14) lors d'une remontée du tablier (1).
Installation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la portion intermédiaire comprend au moins une languette élastique de blocage (20) faisant saillie vers le tablier, présentant une face avant (21) et une face arrière (22), l'au moins une languette élastique de blocage (20) étant agencée pour guider le déplacement du curseur (14) :
- lors de la descente du tablier, le long de la face avant (21) de la languette de blocage vers le renfoncement (9), et

- lors de la remontée du tablier, le long de la face arrière (22) vers le renfoncement (9) formant la butée (8).
Installation selon la revendication 3, caractérisée en ce que le renfoncement (9), dont au moins une partie présente une surface sensiblement parallèle à l'axe de la coulisse, se prolonge par la butée (8) dont la surface est orientée vers le bas et se prolonge par la face arrière (22) de la languette élastique de blocage.
Installation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la portion intermédiaire comprend plusieurs renfoncements (9) et plusieurs languettes élastiques de blocage (20) réparties verticalement le long de la portion intermédiaire.
Installation selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la portion inférieure comprend une languette élastique inférieure (30), située près de la partie basse d'une fenêtre ou d'une porte en position de fermeture, faisant saillie vers le tablier, présentant une face avant (31) et une face arrière (32), ladite languette inférieure étant agencée pour guider le déplacement du curseur :
- lors de la descente du tablier, sur la face avant (31) de la languette vers une extrémité inférieure du dispositif de blocage, et

- lors de la remontée du tablier, sur la face arrière (32) de la languette vers le chemin arrière (7) pour permettre l'enroulement du tablier.
Installation selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que chaque languette élastique de blocage (20) et la languette élastique inférieure (30) s'étendent vers le bas, et :
- dans une direction formant un premier angle non-nul par rapport à un plan vertical lorsque le curseur (14) n'est pas en contact avec ladite languette (20, 30), et

- dans une direction sensiblement parallèle au plan vertical ou formant un deuxième angle non-nul inférieur au premier angle, lorsque le curseur (14) est en contact avec ladite languette (20, 30), celle-ci fléchissant par l'action de le curseur (14).
Installation selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le chemin arrière (7) comprend une rainure ménagée dans le bâti (6).
Installation selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisée en ce que la portion supérieure du bâti (6) comprend une languette élastique supérieure (40), en son extrémité supérieure, faisant saillie en direction de la coulisse, et présentant une face avant (41) et une face arrière (42), ladite languette supérieure étant agencée pour guider le déplacement du curseur, lors de la descente du tablier, le long de la face avant (41) de la languette, vers l'au moins une languette élastique de blocage (20), faisant coulisser le curseur (14).
Installation selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée en ce que chaque languette (20, 30, 40) présente un profil sensiblement curviligne et s'étend suivant une largeur comprise entre 5 et 15mm.
Installation selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le curseur (14) est un doigt (14) monté sur une platine (15) dans un embout (16) engagé dans la lame inférieure (2a) du tablier, la platine (15) pouvant coulisser suivant une direction parallèle à la longueur de la lame, et étant rappelée élastiquement dans une position de repos, qui tend à repousser le doigt (14) vers l'extérieur de la lame, le doigt (14) étant disposé à angle droit par rapport à la platine (15), orthogonal au plan du tablier déroulé.
Installation selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte un second dispositif de blocage similaire au premier dispositif, le second dispositif comportant un bâti s'étendant suivant une direction sensiblement parallèle et proche de l'axe de l'autre coulisse (5b), ainsi qu'un curseur monté en translation suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la coulisse, dans la lame, dans laquelle est montée le premier curseur, les deux dispositifs de blocage concourant à recentrer ladite lame par rapport aux coulisses.
Installation selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que le bâti (6) est logé partiellement ou totalement dans la coulisse (5a, 5b).
Installation selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que le bâti (6) est un thermoplastique du type polyamide chargé en fibres de verre.
Installation selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que le dispositif de blocage (B) est fixé à la coulisse (5a, 5b) par vissage.
Installation selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que le dispositif de blocage (B) présente un élément transversal de retenue (60), sur lequel la coulisse prend appui de manière à bloquer la translation du bâti (6) par rapport à la coulisse (5a, 5b).