FR2760695A1 - Leve-vitre de porte de vehicule muni d'un dispositif de mise sous tension automatique du cable - Google Patents

Abstract

Ce lève-vitre comprend un rail (1) sur lequel est monté coulissant un curseur (2) de support de la vitre, lié à deux câbles (4) glissant sur le rail et formant une boucle dont l'une des extrémités de chaque câble s'enroule sur un tambour et l'autre extrémité s'accroche sur le curseur ; ce lève-vitre comporte également une gaine (7) enveloppant chaque câble entre une rampe fixe (10) sur laquelle vient en appui une extrémité de la gaine et un arrêt de gaine (8) coopérant avec l'extrémité opposée de la gaine, deux supports (9) arrêt de gaine recevant ce dernier de manière coulissante axialement, traversés par le câble et mécaniquement solidarisés avec la platine supportant le tambour, et un organe élastique (13) intérieur à chaque support, sollicitant élastiquement l'arrêt de la gaine en butée dans le support arrêt de gaine ; l'arrêt de gaine (8) est muni de pattes (15) encliquetées dans des languettes (17) du support (9) contraintes élastiquement, et qui sont automatiquement désencliquetées avec libération des languettes lors du montage du lève-vitre, après mise en butée du curseur (2) par traction (T) sur le câble, afin de mettre la boucle du câble sous tension. Cet agencement supprime l'intervention manuelle antérieurement nécessaire au désencliquetage de l'arrêt de gaine par rapport au support arrêt de gaine.

Description

La présente invention a pour objet un lève-vitre de porte de véhicule, du type comprenant un rail sur lequel est monté coulissant un curseur de support de la vitre lié à deux câbles glissant sur le rail et formant une boucle dont l'une des extrémités de chaque câble s'enroule sur un tambour et l'autre extrémité est liée au curseur.

Ce lève-vitre comprend également, pour chaque câble de la boucle aboutissant au tambour, une gaine enveloppant le câble entre une rampe fixe sur laquelle vient en appui une extrémité de la gaine, et un arrêt de gaine coopérant avec l'extrémité opposée de la gaine, deux supports arrêt de gaine dans lesquels lesdits arrêts peuvent coulisser axialement et être encliquetés, ces supports étant traversés par les câbles et mécaniquement solidarisés avec la platine supportant le tambour, et un organe élastique intérieur à chaque support, sollicitant élastiquement l'arrêt de la gaine en butée dans le support arrêt de gaine.

Lors de l'assemblage du lève-vitre la boucle du câble doit être mise sous tension après fermeture au moment de la première manoeuvre du lève-vitre, entre une butée basse et une butée haute de la vitre. Le support arrêt de gaine, L'arrêt de gaine et le ressort sont préassemblés après leurfabrication et sont considérés comme un sous-ensemble lors de l'assemblage du lève-vitre. Ce préassemblage s'effectue d'abord par introduction de chaque arrêt de gaine dans le support correspondant, manoeuvre au cours de laquelle des pattes ou bossages latéraux de l'arrêt de gaine viennent se loger par déformation élastique dans des trous correspondants pratiqués dans les parois des languettes du support de gaine après compression du ressort.

Jusqu'à présent, pour pouvoir mettre la boucle du câble sous tension, un opérateur sectionne manuellement les pattes latérales du support arrêt de gaine afin de libérer l'arrêt de gaine par rapport à son support.

Cette manière de procéder présente l'inconvénient de nécessiter des opérations manuelles entraînant des pertes de temps, et qui de plus provoquent une pollution du poste d'assemblage par l'accumulation de débris en matière plastique provenant de la coupe des pattes latérales des supports arrêt de gaine.

En outre, la compression du ressort de rappel de l'arrêt de gaine est généralement de l'ordre de 25 Newtons seulement, ce qui peut provoquer un déclipsage intempestif de l'arrêt de gaine lors de manipulations préalables au montage du lève-vitre, avec éjection brutale de l'arrêt à plusieurs mètres de son support.

L'invention a donc pour but de proposer un lève-vitre agencé de manière à remédier à ces inconvénients grâce à des moyens évitant de devoir déclipser manuellement l'arrêt de gaine lors de l'assemblage du lève-vitre.

Conformément à l'invention, le lève-vitre comprend des moyens pour désencliqueter automatiquement l'arrêt de gaine du support arrêt de gaine lors de l'assemblage du lève-vitre, après mise en butée du curseur par traction sur le câble, puis relâchement de cette traction afin de mettre la boucle du câble sous tension.

On effectue ainsi une traction supérieure à l'organe élastique sur le câble comprimant le ressort jusqu'à ce que l'arrêt de gaine vienne en butée dans le support; les languettes du support peuvent ainsi reprendre leur position naturelle (déclipsée), puis on relâche la tension du câble et l'organe élastique de rappel, constitué habituellement par un ressort hélicoïdal entourant le câble, exerce sur l'arrêt de gaine une poussée qui est transmise à la gaine. Cette dernière se déforme alors, ce qui met le câble sous tension.

Ce déclipsage automatique évite avantageusement toute intervention manuelle et supprime les déchets polluants provenant de la coupe des pattes de l'arrêt de gaine.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens pour libérer automatiquement l'arrêt de gaine comprennent une paire de pattes latérales de cet arrêt, orientées de manière divergente par rapport au câble de part et d'autre de celui-ci, et dans une direction opposée à l'organe de rappel élastique de l'arrêt de gaine, et sur le support d'arrêt de gaine sont ménagées des languettes qui à l'état libre sont écartées latéralement d'un corps dudit support et peuvent être contraintes élastiquement pour être rabattues dans des ouvertures complémentaires du corps du support; des lumières sont ménagées dans ces languettes et profilées pour recevoir par encliquetage les pattes associées de l'arrêt de gaine, afin que celles-ci retiennent élastiquement lesdites languettes en position rabattue après introduction de l'arrêt de gaine dans le support d'arrêt de gaine.

Ainsi au moment du montage l'arrêt de gaine est encliqueté élastiquement ou "clipsé" dans l'arrêt de gaine. Puis, lorsqu'on effectue une traction sur le câble pour amener le curseur sur l'une des butées haute et basse de la vitre. Le curseur une fois en butée va tendre le câble, le câble va contraindre la gaine. Cette contrainte uniforme du câble vers la gaine va se transformer en effort axial (par rapport au câble), qui contraint le ressort jusqu'à ce que l'arrêt de gaine vienne en butée dans le support. L'arrêt de gaine s'étant déplacé, les languettes peuvent reprendre leur position naturelle (ouverte). Lorsqu'on relâche la tension sur le câble, la force de rappel du ressort repousse l'arrêt de gaine, puis la gaine, ce qui maintient le câble sous tension.

L'invention permet donc avantageusement la mise en tension de la boucle du câble par un "déclipsage" ou désencliquetage automatique de l'arrêt de gaine par rapport à son support.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif.

La figure 1 est une vue en élévation schématique d'un lèvevitre du type visé par l'invention.

La figure 2 est une vue en perspective partielle du dispositif de désencliquetage automatique faisant partie du lève-vitre de la figure 1 et spécialement visé par l'invention.

La figure 3 est une vue en élévation schématique partielle du lève-vitre des figures 1 et 2, montrant un arrêt de gaine en position d'encliquetage élastique dans le support d'arrêt de gaine correspondant.

La figure 4 est une vue analogue à la figure 3 montrant les positions du câble, de la gaine et de l'arrêt de gaine désencliqueté à la fin d'une première manoeuvre du lève-vitre.

La figure 5 est une vue en coupe longitudinale du support d'arrêt de gaine et de l'arrêt de gaine en position clipsée de ce dernier dans le support.

La figure 6 est une vue analogue à la figure 6 montrant l'arrêt de gaine en position désencliquetée par rapport au support après traction sur le câble et déplacement axial de l'arrêt de gaine à l'intérieur de son support.

Le lève-vitre de porte de véhicule schématiquement représenté à la figure 1 comprend un rail 1 sensiblement vertical sur lequel est monté coulissant un curseur 2 de support d'une vitre 3. Le curseur 2 est lié à deux câbles 4 coulissant sur le rail 1 et formant une boucle dont l'une des extrémités de chaque câble l'enroule sur un tambour 5 d'une platine 6, et l'autre extrémité s'accroche sur le curseur 2.

Le lève-vitre comprend également, pour chaque extrémité des câbles 4 aboutissant au tambour 5, une gaine 7 enveloppant le câble et une rampe fixe 10 (figure 3) sur laquelle vient en appui une extrémité 7a de la gaine 7. Un arrêt de gaine 8 coopére avec l'extrémité opposée 7b de chaque gaine 7, et un support 9 arrêt de gaine est prévu pour recevoir chaque arrêt 8 de manière coulissante axialement. Le câble 4 traverse axialement chaque arrêt 8 et son support 9, lequel est mécaniquement solidarisé avec la platine 6 de manière réglable. Dans l'exemple illustré à la figure 1, cette solidarisation est obtenue par agencement dans chaque support 9 de fentes latérales parallèles 11 dans lesquelles peuvent venir coulisser des bords latéraux 6a d'une ouverture formée dans la platine 6 pour recevoir le support 9. Cette forme comprend également des dents agissant par déformation du plastique du support 9 pour le maintien dans la forme de la platine.

Chaque rampe 10 est fixée à une extrémité du rail 1 voisine d'une butée 12 haute ou basse, de fin de course du curseur 2 et de la vitre 3. La gaine 7 s'étend entre cette rampe fixe 10 et la pièce 8 qui constitue l'arrêt de gaine. Un organe élastique 13, constitué dans l'exemple représenté par un ressort hélicoïdal disposé coaxialement autour du câble 4, est logé à l'intérieur du support 9, en appui par une extrémité sur un épaulement intérieur 14 et comprimé entre ce dernier et une extrémité de l'arrêt de gaine 8. Ce dernier est donc sollicité élastiquement par le ressort 13 dans la direction de la gaine 7 par la compression du ressort 13.

Ce dispositif est agencé pour permettre un désencliquetage élastique ou "déclipsage" automatique de l'arrêt de gaine 8 après traction sur le câble 4 dans la direction T.

A cet effet, dans l'exemple de réalisation illustré aux dessins, les moyens précités pour libérer automatiquement l'arrêt de gaine 8 comprennent une paire de pattes latérales 15 faisant saillie de chaque côté de l'arrêt de gaine 8, et réalisées monopièce avec celui-ci de part et d'autre du canal axial 16 de passage du câble 4 dans l'arrêt 8. Ces deux pattes latérales 15 sont orientées de manière divergente par rapport au canal 16 et au câble 4, de part et d'autre de ceux-ci et dans une direction opposée au ressort de rappel 13.

D'autre part sur le support 9 sont ménagées latéralement deux languettes 17 en regard des pattes 15, avec lesquelles elles sont adaptées pour coopérer. Les languettes 17 sont à l'état libre écartées latéralement du corps 9a du support 9 (figures 2, 4 et 6), et peuvent être contraintes élastiquement pour être rabattues dans des fentes complémentaires 18 (figure 2) du support 9, dans une position parallèle au canal axial 16. Cependant en raison de leur élasticité, lorsque ces languettes 17 sont à nouveau libérées de toute contrainte, elles reprennent normalement leur position écartée, divergente, visible aux figures 2, 4 et 6.

Dans chaque languette 17 est formée une lumière 19 profilée pour recevoir de manière complémentaire une patte associée 15 lorsque la languette 17 est rabattue dans une position parallèle au canal 16 et au câble 4. Dans cette position chaque patte 15 retient la languette correspondante 17 par encliquetage élastique ou "clipsage" dans la lumière 19, avec coopération du ressort 13.

Pour permettre cet encliquetage élastique, chaque patte 15 comporte une première face 15a inclinée sur l'axe du canal central 16 de l'arrêt 8, cette face 1 Sa étant située du côté opposé au ressort de rappel 13 et orientée de manière divergente par rapport au canal 16 dans la direction opposée au ressort 13. Chaque face inclinée 1 Sa peut venir s'appliquer sur une paroi inclinée complémentaire 19a de la lumière 19 de la languette associée 17, ce qui permet à la patte 15, après introduction dans la lumière 19, de retenir l'arrêt 8 en position clipsée dans le support 9 (figures 3 et 6).

Chaque patte 15 présente également une seconde face 15b, inclinée sur l'axe de l'arrêt de gaine 8, et orientée de manière divergente par rapport au canal 16 dans la direction opposée au ressort 13.

La pente de cette seconde face divergente 1 5b peut être voisine ou égale à celle de la première face 15a.

L'arrêt de gaine 8 est monté à l'intérieur du support 9 coulissant axialement avec une course e déterminée pour permettre, à
I'assemblage de l'arrêt 8 dans le support 9, 'encliquetage des pattes 15 dans les lumières 19, puis leur désencliquetage. A cet effet le support 9 présente intérieurement un épaulement annulaire transversal 21, coaxial au câble 4, qui forme en fin de course de désencliquetage de l'arrêt 8, une butée d'arrêt d'une portée annulaire 22 de l'arrêt de gaine 8.

La mise en oeuvre du dispositif de déclipsage automatique de l'arrêt de gaine 8 qui vient d'être décrit s'effectue de la manière suivante.

Le ressort 13 est mis en place à l'intérieur du support 9, puis l'arrêt de gaine 8 est introduit dans ce dernier, dont les languettes ou oreilles latérales 17 sont, à l'état libre, en position écartée comme représenté aux figures 2 et 4. Le ressort 13 est comprimé par l'arrêt de gaine 8 et le support 9. On déforme les languettes 17 pour les placer parallèlement au câble 4, on relâche la tension du ressort 13 qui va mettre en contact les faces 15a et 19a. On relâche les languettes 17 : les faces 15a et 19a restent maintenues l'une sur l'autre grâce à l'action du ressort 13. Puis le lève-vitre est progressivement assemblé, notamment par introduction du câble 4 à l'intérieur de la gaine 7, de l'arrêt de gaine 8 et du support 9.

On exerce sur le câble 4 une traction T dans le sens qui fait venir le curseur 2 contre la butée d'arrêt 12 (figure 4). Dans cette position, le câble 4 se tend, et exerce sur la gaine 7 une pression transversale P (figure 4). La gaine 7 répercute cet effort sur la rampe fixe 10 et l'arrêt de gaine 8. La rampe 10 ne pouvant se déplacer, c'est l'arrêt 8 qui coulisse à l'intérieur du support 9 et comprime donc le ressort 13, sous la poussée de l'arrêt de gaine 8 et de la gaine 7. L'arrêt de gaine 8 parcourt progressivement sa course e, les faces inclinées 15a s'écartent de leurs faces d'appui 19a, facilitant la libération des languettes 17. Ces dernières s'écartent latéralement, à la fois sous l'effet de leur élasticité et sous celui du glissement des faces 15b.

Ce déplacement a donc pour effet de désencliqueter ou de "déclipser" L'arrêt de gaine 8. La tension du ressort 13 est alors disponible.

On libère le câble 4 de sa traction T, de sorte que le ressort 13 pousse en sens opposé l'arrêt de gaine 8, qui revient en arrière, sa portée 22 s'écartant de l'épaulement de butée 21 du support 9.

En pratique cette course retour de l'arrêt 8 n'excède pas 5 à 1Omm au maximum, afin que cet arrêt 8 ne puisse jamais être éjecté de son support 9. Durant cette course retour, L'arrêt 8 exerce sur la gaine 7 une poussée axiale qui provoque une courbure de la gaine dans le sens de la flèche F (figure 3). Cette courbure remet le câble 4 en tension, de sorte que celle-ci est ainsi obtenue automatiquement par la succession des manoeuvres qui vient d'être décrite.

Ce dispositif présente donc l'avantage de permettre la mise en tension automatique de la boucle des câbles 4, sans intervention manuelle et donc sans devoir sectionner les pattes 15, avec les inconvénients mentionnés précédemment dans le cadre de la technique antérieure.

Avantageusement le ressort 13 est comprimé de manière à exercer sur l'arrêt 8 une poussée axiale de l'ordre de 50 Newtons lorsque l'arrêt 8 est en position encliquetée dans son support 9. Une telle poussée écarte pratiquement tout risque d'éjection intempestive de l'arrêt 8 à l'extérieur de son support 9 au cours des manipulations précédant l'assemblage du lève-vitre.

La seconde face 15b des pattes 15 peut ne pas être inclinée comme décrit ci-dessus, et donc être alors sensiblement perpendiculaire à l'axe du canal 16 et au câble 4, si le matériau constitutif du support 9 et des languettes 17 résiste suffisamment au fluage. Un tel matériau conserve alors une élasticité suffisante après contrainte des languettes 17 et encliquetage de l'arrêt 8 dans le support 9. En effet, la matière plastique normalement utilisée pour le support 9 subit après rabattement des languettes 17 dans leur position d'encliquetage de l'arrêt 8, des contraintes qui provoquent un fluage réduisant l'élasticité de ces languettes 17. Cette perte d'élasticité est d'autant plus sensible que les languettes ont été plus longtemps maintenues contraintes. C'est pourquoi il est avantageux que les secondes faces 15b des languettes 15 soient inclinées car cette inclinaison facilite l'écartement des languettes ou oreilles 17 en cas de réduction sensible de leur élasticité. L'inclinaison des faces 1 5b pourrait cependant être supprimée, ces faces étant alors perpendiculaires au canal 16 et au câble 4, si le matériau du support 9 et des languettes 17 résiste suffisamment au fluage.

La mise sous tension automatique du lève-vitre lors des manoeuvres aller et retour en butée pendant l'assemblage et après fermeture de la boucle du câble 4, permet de rattraper des jeux de la boucle, provenant du jeu de montage, de l'élongation des câbles dûe à l'usure, de l'usure du tambour 5, de la rampe 10 et des autres pièces.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Lève-vitre de porte de véhicule, comprenant un rail (1) sur lequel est monté coulissant un curseur (2) de support de la vitre (3) lié à deux câbles (4) glissant sur le rail et formant une boucle dont une des extrémités de chaque câble s'enroule sur un tambour (5) d'une platine (6), et l'autre extrémité s'accroche sur le curseur, ce lève-vitre comportant également, pour chaque câble de la boucle aboutissant au tambour, une gaine (7) enveloppant le câble, une rampe fixe (10) sur laquelle vient en appui une extrémité de la gaine, et un arrêt de gaine (8) coopérant avec l'extrémité opposée de la gaine, deux supports (9) arrêt de gaine dans lesquels lesdits arrêts peuvent coulisser axialement et être encliquetés, ces supports étant traversés par les câbles et mécaniquement solidarisés avec la platine supportant le tambour, et un organe élastique (13) intérieur à chaque support, sollicitant élastiquement l'arrêt de la gaine en butée dans le support arrêt de gaine, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (15, 17, 19) pour désencliqueter automatiquement l'arrêt de gaine (8) par rapport au support (9) arrêt de gaine lors de l'assemblage du lève-vitre, après mise en butée du curseur (2) par traction (T) sur le câble, puis relâchement de cette traction afin de mettre la boucle du câble sous tension.

2. Lève-vitre selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens pour désencliqueter automatiquement l'arrêt de gaine (8) comprennent une paire de pattes latérales (15) de cet arrêt, orientées de manière divergente par rapport au câble (4) de part et d'autre de celui-ci et dans une direction opposée à l'organe (13) de rappel élastique de l'arrêt de gaine, et sur le support (9) d'arrêt de gaine sont ménagées latéralement des languettes (17) qui à l'état libre sont écartées d'un corps (9g) dudit support et peuvent être contraintes élastiquement pour être rabattues dans des fentes complémentaires (18) du corps du support, et en ce que des lumières (19) sont ménagées dans ces languettes et profilées pour recevoir les pattes associées (15) de l'arrêt de gaine (8) afin que celles-ci retiennent élastiquement lesdites languettes en position rabattue après introduction de l'arrêt de gaine dans le support et encliquetage élastique des pattes dans les languettes.

3. Lève-vitre selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque patte (15) de l'arrêt de gaine (8) comporte une première face (15g) inclinée sur l'axe (16) dudit arrêt, située du côté opposé à l'organe élastique (13) de rappel et orientée afin de s'appliquer sur une paroi inclinée complémentaire (19g) de la lumière (19) de la languette associée (17) afin de retenir élastiquement l'arrêt de gaine en position clipsée dans ledit support.

4. Lève-vitre selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque patte (15) de l'arrêt de gaine (8) présente, du côté opposé à l'organe élastique de rappel (13), une face inclinée (15g) par rapport à l'axe dudit arrêt et pouvant prendre appui sur une paroi complémentaire (1 9je de la lumière (19) de la languette correspondante (17) en retenant cette dernière en position rabattue et contrainte dans ledit support, cette face et ladite paroi d'appui étant inclinées de manière à former une butée élastique anti-retour de l'arrêt de gaine après introduction de celui-ci dans le support (9) d'arrêt de gaine et desdites pattes (15) dans les lumières (19) des languettes élastiquement rabattues sur le corps du support (9).

5. Lève-vitre selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'organe élastique de rappel (13) de l'arrêt de gaine en position de clipsage est un ressort hélicoïdal exerçant sur l'arrêt une poussée axiale de l'ordre de 50 Newtons.

6. Lève-vitre selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que l'arrêt de gaine (8) est monté coulissant axialement dans le support (9) d'arrêt de gaine, avec une course (e) déterminée pour permettre le désencliquetage des pattes (15) par rapport aux languettes (17) du support.

7. Lève-vitre selon la revendication 6, caractérisé en ce que le support (9) présente un épaulement annulaire transversal (21) formant butée de fin de course de désencliquetage pour l'arrêt de gaine (8), lequel comporte une portée annulaire (22) adaptée pour venir en appui sur ledit épaulement.