EP2704955B1

EP2704955B1 - Procede de marquage d'une fiole, fiole ainsi marquee

Info

Publication number: EP2704955B1
Application number: EP12725074.4A
Authority: EP
Inventors: Patrick Colin
Original assignee: Unither Pharmaceuticals
Current assignee: Unither Pharmaceuticals
Priority date: 2011-05-04
Filing date: 2012-04-30
Publication date: 2016-10-26
Anticipated expiration: 2032-04-30
Also published as: FR2974755B1; FR2974755A1; US20140069839A1; EP2704955A1; WO2012150408A1; ES2611677T3; JP2014515687A

Description

La présente invention concerne un procédé de marquage d'une fiole unidose de faible contenance.
L'invention couvre aussi la fiole ainsi marquée.
On entend par une fiole de faible volume, un contenant destiné à contenir des volumes de l'ordre de 0,1 à 5,0 ml.
Ces fioles sont donc à usage unique. Le faible volume permet de ne pas gaspiller de produit actif. En effet, certains produits se dégradent au contact de l'air et peuvent être pollués après ouverture ou lors de l'utilisation.
Aussi, le fait d'utiliser des fioles unidoses permet de disposer d'un produit stérile, efficace pour chaque application sur un même patient ou pour des traitements de différents patients sans transmettre quoi que ce soit et en garantissant l'efficacité du principe actif.
De plus, la manipulation est simple car chaque fiole permet de délivrer du produit qui y est contenu en petites quantités, avec précision du fait d'une forme adaptée desdites fioles qui comprennent un col de forme conique généralement et un orifice de très faible diamètre.
L'ouverture est obtenue par retrait d'un obturateur, généralement soudé, de façon très aisée, grâce à une rotation dudit obturateur par rapport au corps du contenant. Cet obturateur est ainsi très résistant à l'arrachage accidentel et peut être retiré facilement.
On note aussi que ces contenants, du fait de leur très faible volume, retiennent par le jeu des phénomènes de capillarité, le liquide dans le corps du contenant lorsque celui-ci est fluide et ce d'autant plus que le fluide est visqueux.
L'utilisateur doit exercer une légère pression sur le corps de la fiole pour libérer le produit et ajuster exactement le moment de ladite libération.
Les applications sont nombreuses par exemple pour:

des collyres
des produits en rhinologie,
du sérum physiologique,
des antiseptiques,
des produits pour le traitement de l'asthme,
des produits cosmétiques.

Ces fioles sont fabriquées en ligne et en très grand nombre et sont généralement présentées par lots de fioles juxtaposées et liées entre elles de façon détachable par leur côtés.
Du fait du très faible volume de telles fioles, on comprend aussi que cela engendre des contraintes.
La première est la saisie du contenant avec les doigts qui est délicate, surtout avec des doigts adultes et d'autant plus que ces doigts seront gros.
Aussi, il a été imaginé d'adjoindre au corps de la fiole une languette en partie inférieure pour augmenter dimensionnellement la taille du contenant unidose sans pour autant augmenter le volume utile.
En plus d'améliorer grandement la préhension et la manipulation, cette languette offre un autre avantage relatif au marquage.
En effet, le corps du contenant est généralement avec des formes plus ou moins courbes qui rendent difficile l'apposition d'une étiquette.
La languette ainsi ajoutée peut être rapportée par soudage au cours de la fabrication de la fiole ou venue de fabrication avec la fiole par aplatissage des faces afin de constituer une languette plate, disposée dans le prolongement du corps de la fiole, en partie inférieure.
Ainsi, les fioles peuvent recevoir une étiquette rapportée par collage par exemple.
Cette étiquette peut donc porter un logo, une marque, une identification de produit.
Néanmoins, il subsiste un problème, celui du marquage, en cours de fabrication sur la chaîne de production, d'informations liées à la production même c'est-à-dire le numéro de lot, la date de fabrication, la date de péremption pour ne citer que ces informations.
Or ces informations doivent être marquées au défilé sur les contenants.
Il existe plusieurs méthodes de marquage, voir par exemple les documents DE102004046536A1 , EP2020386A1 , WO2007/107825A2 et WO2007/003891A1 , mais la plus simple et la plus répandue est le marquage à l'encre au moyen d'une tête d'impression. Le marquage est apposé sur la languette, sur la face opposée de celle qui porte l'étiquette.
Ainsi, dans les agencements de l'art antérieur, on dispose d'une fiole qui est équipée d'une prolongation sous forme d'une languette dont l'une des faces porte une étiquette et l'autre face porte un marquage directement lisible, imprimé à l'endroit.
Cet agencement présente un inconvénient, celui de soumettre le marquage aux agressions extérieures telles que contact avec des liquides, notamment l'humidité, aux variations de température, aux frottements mécaniques, par exemple le frottement des doigts et donc aux risques d'effacement au moins partiel du marquage.
Or il convient de garantir la pérennité du marquage puisque sans l'information, le contenu de la fiole ne doit pas être utilisé. Le problème est d'autant plus important lorsque les fioles contiennent des liquides à longue date de péremption laissant d'autant plus d'occasions de conduire à une dégradation dudit marquage.
La présente invention concerne un procédé de marquage qui permet de pallier les problèmes soulevés par les produits de l'art antérieur et assure une lecture des informations marquées ainsi que la pérennité nécessaire.
L'invention est résolue selon la revendication 1 et selon la revendication 4.
L'invention est maintenant décrite en détail suivant un mode de réalisation particulier, non limitatif, ceci en regard de dessins explicatifs sur lesquels les différentes figures représentent :

Figure 1 : une vue en perspective d'un ensemble de fioles selon l'invention,
Figure 2A : une vue en perspective d'une fiole selon la présente invention, après marquage et avant apposition d'étiquette, côté marquage,
Figure 2B : une vue en perspective d'une fiole selon la présente invention, après marquage, avant apposition d'étiquette, côté opposé au marquage,
Figure 3A : une vue en perspective d'une fiole selon la présente invention, après marquage et après apposition d'étiquette, côté marquage,
Figure 3B : une vue en perspective d'une fiole selon la présente invention, après marquage, après apposition d'étiquette, côté opposé au marquage.

Sur la figure 1, on a représenté des fioles 10 selon la présente invention, généralement réalisées par extrusion soufflage, remplissage au défilé et obturation à la suite, en ambiance stérile lorsque le produit le nécessite. Le procédé et le dispositif étant connus, la description n'est pas plus exemplifiée.
Les fioles sont généralement présentées en bande comme sur la figure 1 comportant plusieurs fioles.
Comme montré sur les figures 2A, 2B, 3A et 3B, chaque fiole comprend un pied 12, un corps 14 et une tête 16.
Le pied 12 forme une languette et résulte généralement d'un placage à chaud des parois du contenant de façon à réaliser une surface, en l'occurrence plane, rectangulaire, d'une épaisseur égale sensiblement au double de l'épaisseur de la paroi du contenant ou d'une épaisseur plus réduite en fonction du volume initial utilisé et de la surface générée à partir de ce volume.
Ces fioles 10 sont liées pour former une bande 18, en l'occurrence elles sont liées par leurs côtés, par des moyens 20 de liaison.
Ces moyens 20 de liaison sont adaptés pour rendre la liaison détachable, par rupture du lien au droit des moyens de liaison, permettant ainsi de prélever une des fioles d'extrémité, les autres restant liées.
Le corps 14, de faible volume, est creux pour recevoir le produit 22, sous forme de liquide, de gel ou de solution par exemple.
Le volume est, de préférence, adapté à la forme générale du contenant et on constate que la géométrie du corps est un peu aplatie, dans le mode de réalisation représenté.
La tête 16 est venue de fabrication après remplissage et résulte d'une déformation à chaud de la partie supérieure du contenant.
Cette tête 16 comporte un col 24, un capuchon 26 et un point 28 de fragilisation entre les deux pour assurer un retrait aisé de ladite tête et pour accéder au produit. Ce point 28 de fragilisation est cassé, souvent par rotation du capuchon 26 par rapport au col 24. Le col est alors ouvert au droit du point de fragilisation et autorise l'écoulement du produit par renversement de la fiole et généralement par pression sur le corps car le liquide peut être retenu par capillarité dans ledit corps du fait du faible volume et du faible diamètre de l'orifice de sortie.
Durant cette opération, la fiole 10 est tenue par l'utilisateur par son pied 12. Sur ce pied 12, comme montré sur la figure 2A, on assure un marquage 30 du type correspondant à la date de péremption, à la date de fabrication, au numéro de lot.
Ce marquage est réalisé sur la face recto par exemple par une tête d'impression à jet d'encre, de type du commerce, l'encre étant de préférence une encre en milieu aqueux.
La marquage est donc assuré au défilé sur la palette constituée par le pied de la fiole.
On note que le marquage qui est réalisé sur la face recto est un marquage miroir c'est-à-dire avec des caractères tels qu'ils se présenteraient dans un miroir à partir d'une écriture normale.
On note que la matériau utilisé est généralement du polypropylène ou du polyéthylène qui ont tous deux la propriété d'être transparents ou du moins translucides.
Sur cette face recto, l'utilisateur aurait du mal à lire le marquage ou du moins à déterminer immédiatement le contenu des informations portées.
Par contre, sur la figure 2B, on constate que la face verso de la languette constituée du pied 12, fait apparaître en transparence le marquage et se trouve directement lisible, écriture à l'endroit, permettant d'appréhender immédiatement les informations.
Sur la figure 3A, on a représenté la fiole 10 avec son marquage 30 mais la face recto a reçu une étiquette 32 qui masque le marquage et le recouvre, assurant ainsi sa protection contre les agressions mécaniques ou l'humidité ou le contact avec des liquides comme de l'eau et les expositions aux rayonnements UV susceptibles de dégrader l'encre du marquage.
Ces étiquettes sont généralement réalisées également dans des matériaux polymères comme du polyéthylène si bien que ces étiquettes sont très résistantes mécaniquement, résistantes à l'humidité et la colle qui permet l'adhésion sur le pied de la fiole est très fortement adhésive. Ces étiquettes sont donc préférentiellement réalisées en un matériau comportant un polymère à forte adhésivité.
On constate aussi un des avantages tirés de la présente invention concernant les éventuelles contrefaçons car si un tiers venait à retirer l'étiquette du pied en vue d'un reconditionnement ou d'une falsification des informations imprimées, le marquage serait fortement endommagé par le retrait de ladite étiquette.
L'étiquette présente également un intérêt pour renforcer la lisibilité.
En effet, le fond des étiquettes est généralement opaque, blanc si bien que le marquage 30, généralement noir, est d'autant plus lisible.
L'étiquette porte des mentions qui sont également utiles mais le marquage est fait en machine d'impression avec des encres adaptées et une possibilité de polymérisation par la chaleur ou par les UV, ce qui rend ces impressions très résistantes tant à l'usure que de façon générale à toute dégradation par l'humidité ou par frottement.
Aussi, le contenu des écrits des étiquettes ne pose pas le même problème que celui du marquage sur fiole et la dégradation n'est pas un problème, du moins dans les conditions d'utilisation normales de ces produits généralement pharmaceutiques ou cosmétiques.
Le procédé de marquage d'une fiole comprenant un pied 12, un corps 14 et une tête 16, ledit pied en forme de languette avec deux faces, l'une de ces faces recevant une étiquette 32 est caractérisé en ce que l'on appose un marquage 30 sur la face du pied 12 recevant l'étiquette, préalablement à l'apposition de ladite étiquette et en ce que l'on appose l'étiquette sur ladite face, en recouvrant ledit marquage, une fois celui-ci effectué.
Ladite écriture dans le procédé selon l'invention consiste plus particulièrement à apposer le marquage en miroir sur la face qui porte l'étiquette.

Claims

Procédé de marquage d'une fiole en matériau polymère transparent, notamment à visée pharmaceutique et/ou cosmétique, comprenant un pied (12), un corps (14) et une tête (16), ledit pied en forme de languette avec deux faces, l'une de ces faces recevant une étiquette (32), on appose un marquage (30) réalisé en miroir sur la face du pied (12) recevant l'étiquette, préalablement à l'apposition de ladite étiquette et en ce que l'on superpose l'étiquette sur ladite face, en recouvrant ledit marquage, une fois celui-ci effectué, ainsi que ledit marquage étant lisible à l'endroit uniquement par transparence sur la face opposée de celle recevant l'étiquette.
Procédé de marquage d'une fiole selon la revendication 1, caractérisé en ce que le marquage (30) est réalisé par impression d'encre.
Procédé de marquage d'une fiole selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étiquette est réalisée en un matériau comportant un polymère à forte adhésivité.
Fiole réalisée en matériau polymère transparent, notamment à visée pharmaceutique et/ou cosmétique, comprenant un pied (12), un corps (14) et une tête (16), ledit pied en forme de languette avec deux faces, caractérisée en ce que l'une de ces faces reçoit une étiquette (32), la fiole comprenant sur l'une des faces du pied (12) en forme de languette un marquage (30) miroir sur lequel est superposée ladite étiquette, ledit marquage étant lisible à l'endroit uniquement par transparence sur la face opposée de celle recevant l'étiquette.
Fiole réalisée en matériau polymère transparent selon la revendication 4, caractérisée en ce que le volume est compris entre 0,1 et 5 millilitres.