EP1855848B1

EP1855848B1 - Outil de coupe pour decouper une plaque

Info

Publication number: EP1855848B1
Application number: EP20060709043
Authority: EP
Inventors: Lionel Marcon
Original assignee: Pierre Grehal et Cie SA
Current assignee: Pierre Grehal et Cie SA
Priority date: 2005-03-10
Filing date: 2006-01-06
Publication date: 2009-04-29
Anticipated expiration: 2026-01-06
Also published as: FI7670U1; US20080314217A1; WO2006095058A1; DE202005010660U1; DK1855848T3; ES2326690T3; SI1855848T1; PL1855848T3; FIU20070293U0; ATE430006T1; EP1855848A1; FR2882955A1; DE602006006552D1; FR2882955B1; WO2006095065A1; PT1855848E

Description

La présente invention concerne un outil de coupe pour découper une plaque faite en un matériau reconstitué.
Dans le domaine de la construction moderne, on utilise souvent des éléments de construction formés ou reconstitués à partir de matériaux qui se présentent ou qui sont réduits en poudre, en fibres, en granulés ou en copeaux. Ainsi, à titre d'exemples non limitatifs, on utilise des carreaux de plâtre, de ciment ou de céramique comme éléments de construction ou de finition, des plaques de bardage en fibro-ciment, des plaques en fibres cellulosiques de densité moyenne comme plaques de revêtement ou de finition et des plaques stratifiées comme éléments d'un parquet flottant.
En raison de la nature du mélange de composants à partir duquel les plaques sont faites ou en raison de l'utilisation pour laquelle les plaques sont faites, elles ont deux caractéristiques en commun : la dureté de la plaque, ou pour le moins de sa face d'utilisation, et son épaisseur.
Chacune de ces caractéristiques, prise à elle seule, ne poserait pas de problème particulier pour la découpe d'une plaque réalisée en un des matériaux reconstitués évoqués. En effet, dès que l'on dispose d'un outil coupant dont le tranchant est plus dur que l'élément à découper, la réussite de la découpe ne dépend plus que de l'effort que l'opérateur de l'outil peut développer. Exemple : la découpe de carreaux en céramique (donc du carrelage). Et dès que l'on dispose d'un outil coupant capable de traverser l'élément à découper dans son épaisseur entière sans y rester bloqué, la découpe est possible. Exemple : la découpe d'un plan de travail en aggloméré.
Mais lorsque les plaques sont faites en un matériau reconstitué réunissant dureté et épaisseur, il faut disposer d'un outil capable de surmonter ces deux difficultés de coupe.
Mais l'outil en question doit également répondre à d'autres exigences : l'outil doit être simple à utiliser, facile à stabiliser sur un sol, notamment sur un sol plus ou moins irrégulier tel qu'un sol hors atelier. De plus, il serait utile que l'outil ne soit pas limité à une découpe à angle droit et qu'il comporte un moyen évitant que la plaque soit chassée par la lame de l'outil de coupe.
Par le document FR 575749 est déjà connu un appareil pour couper des baguettes de fils électriques, qui comporte un socle de support, une lame en forme d'un couteau en acier, qui est monté mobile sur le socle et des bossages contre lesquels la baguette prend appui lors de la découpe, l'angle de coupe étant de 45°.
L'appareil connu présente l'inconvénient qu'il ne permet pas de couper des plaques d'un matériau reconstitué, dont les caractéristiques sont la dureté et l'épaisseur.
Le but de l'invention est donc de proposer un outil de coupe pour découper une plaque faite en un matériau reconstitué, répondant aux divers exigences évoquées ci avant.
Le but de l'invention est atteint avec un outil de coupe selon la revendication 1.
Grâce à cette conception de l'invention, la lame à tranchant plat effectue, en coopération avec les bords de la fente du socle, un cisaillement double ayant pour effet que la lame ne pénètre pas, au cours de la découpe, de manière habituelle dans le matériau de la plaque à découper, mais enlève une bande du matériau de la plaque. La largeur de la bande correspond sensiblement à celle de la lame.
Ainsi, la plaque faite en un matériau reconstitué n'est pas déformée, puisqu'il est supporté de part et d'autre de la lame, par les deux parties du socle situées d'un côté et de l'autre de la fente du socle. De plus, la plaque à découper est retenue sur le socle de manière à ne pas pouvoir s'échapper devant la lame descendante pendant toute la découpe grâce à la butée.
L'invention concerne par ailleurs aussi les caractéristiques suivantes, considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible :

le tranchant de la lame a été obtenu par une découpe au laser ;
la courbure de la lame est déterminée de manière que, dans toute position instantanée de la lame pendant la découpe, l'angle enfermé entre le support et la lame est au moins approximativement constant ;
la largeur de la fente est supérieure à la largeur de la lame ;
la butée, lorsqu'elle est un élément distinct, a une grande largeur ;
la largeur de la butée correspond dans ce cas approximativement à la longueur de la fente ;
la butée est un élément solidaire du support monté perpendiculairement par rapport à celui-ci ;
la butée comporte une cale réglable permettant d'effectuer des coupes à angle variable ;
la butée est un élément distinct monté angulairement variable sur le support ;
la butée comporte une règle mobile en T permettant un appui du matériau reconstitué qui doit être découpé ;
le socle est prolongé dans le sens de la coupe par un pied assurant la stabilité de l'outil dans le sens de la coupe et dans un sens transversal à celui-ci ;
la lame est pourvue d'une poignée reliée à la lame par un bras formant levier ;
le passage de la lame au bras est conformé pour venir en appui sur la butée, à la fin de la découpe, et pour limiter ainsi la course de la lame vers sa position fermée;
la lame est pourvue d'une poignée déportée par rapport au dos de la lame de manière que la poignée soit située, à la fin de la découpe, approximativement au même niveau que la fente ou à un niveau inférieur à celle-ci.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après de trois modes de réalisation de l'outil selon l'invention. La description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 montre un outil de coupe selon un premier mode de réalisation de l'invention en position fermée,
la figure 2 montre l'outil de la figure 1 en position mi-ouverte,
la figure 3 montre l'outil de la figure 1 en position ouverte,
la figure 4 montre la lame de l'outil en une coupe transversale suivant la ligne IV-IV de la figure 3,
la figure 5 montre l'outil de la figure 1 avec un premier accessoire de coupe,
la figure 6 montre un outil de coupe selon un deuxième mode de réalisation de l'invention en position mi-ouverte,
la figure 7 montre un autre outil de coupe
la figure 8 montre un outil de coupe selon un troisième mode de réalisation de l'invention,
les figures 9 à 13 montrent en détails un mécanisme de serrage de l'outil de la figure 8,
les figures 14 et 15 montrent en détails une première variante de réalisation de l'outil de coupe de la figure 8,
les figures 16 et 17 montrent en détails une deuxième variante de réalisation de l'outil de coupe de la figure 8, et
la figure 18 montre en détails une troisième variante de réalisation de l'outil de coupe de la figure 8.

Les figures 1 à 5 montrent un outil de coupe selon un premier mode de réalisation de l'invention pour découper une plaque faite en un matériau reconstitué. L'outil comprend un socle 1 et une lame 2 montée mobile sur un support 3 attaché au socle 1. La lame 2 est montée pivotante autour d'un axe 4, ce qui permet de déplacer la lame 2 entre une position ouverte pour recevoir, entre le support 3 et la lame 2, une plaque faite en un matériau reconstitué qui doit être découpée, et une position fermée à la fin d'une découpe. Pendant la découpe, la lame 2 enferme avec le support 3 un angle AC.
La lame 2 est formée avec un dos 21, un tranchant 22 plat et courbe et un étagement 23. Alors que la fonction du dos 21 et du tranchant 22 ne nécessite pas d'explication, il convient de préciser que l'étagement 23 permet de limiter la course de la lame 2 vers la position ouverte. La position ouverte de la lame 2 est atteinte lorsque l'étagement 23 vient en appui sur le support 3.
Le support 3 est pourvu d'une fente 5 conformée pour recevoir la lame 2 au cours de la découpe, et d'une butée transversale 6 destinée à retenir la plaque à découper pendant la découpe. Pour la découpe, la plaque à découper est posée sur le support 3 et est mise en appui contre la butée transversale 6. Ainsi, pendant la découpe, lorsque la lame 2 a tendance à chasser la plaque à découper devant elle en raison d'un angle AC relativement important, et en plus de l'action de coupe proprement dite, la lame 2 fait maintenir la plaque en appui contre la butée transversale 6.
Afin que la butée transversale 6 puisse réussir la mission double qui lui est attribuée, c'est-à-dire éviter que la plaque soit chassée par la lame 2 dans le sens de la découpe et maintenir la plaque dans une position angulairement stable pour permettre d'obtenir une coupe droite, la butée transversale 6 doit être large. Avantageusement, la largeur de la butée transversale 6 correspond approximativement à la longueur de la fente 5, de préférence à la longueur utile LF de la fente 5.
Le tranchant 22 de la lame 2 est avantageusement obtenu par une découpe au laser. Cette façon de réaliser la lame 2 apporte essentiellement deux avantages. Le premier en est la possibilité d'obtenir en une seule étape de fabrication un tranchant net et selon toute forme préalablement déterminée. Ceci est d'autant plus intéressant que le tranchant 22 est plat, comme le montre la figure 4, et n'a donc pas besoin d'être affûté.
En effet, selon les dispositions de l'invention, la lame 2 coopère avec la fente 5, et plus précisément avec des bords longitudinaux de la fente, à la façon de deux cisailles mises en parallèle. Ainsi, chacun des deux bords longitudinaux du tranchant 22 de la lame 2 forme, avec le bord longitudinal correspondant de la fente 5, une cisaille. Les deux cisailles détachent donc, par cisaillement simultané pendant la descente de la lame 2, une moitié correspondante de ce qui est enlevé, au fur et à mesure que la découpe progresse, comme une bande du matériau dont la plaque à découper est faite.
En raison de l'épaisseur des plaques à découper et notamment pour éviter que la lame 2 ne soit coincée dans la fente 5 par le matériau en cours de coupe, la largeur BF de la fente 5 est supérieure à la largeur BL de la lame 2. La différence entre la largeur BF de la fente 5 et la largeur BL de la lame 2 est déterminée en fonction de l'épaisseur des plaques à découper. A titre d'exemple, pour découper des plaques ayant une épaisseur d'environ 7 mm, la différence entre les deux largeurs BF et BL est environ 3 mm.
La courbure de la lame 2 est déterminée de manière que, dans toute position instantanée de la lame pendant la découpe, l'angle AC enfermé entre le support 3 et la lame 2 soit au moins approximativement constant.
La lame 2 est pourvue d'une poignée 7 reliée à la lame 2 par un bras 8 formant levier. Un passage 10 de la lame 2 au bras 8 est conformé pour venir en appui sur la butée 6, à la fin de la découpe, et pour limiter ainsi la course de la lame 2 vers sa position fermée. La position fermée de la lame 2 est atteinte lorsque le passage 10 vient en appui sur la butée 6.
La poignée 7 est déportée par rapport au dos 21 de la lame 2 de manière que la poignée 7 soit située, à la fin d'une découpe, approximativement au même niveau que la fente 5 ou à un niveau inférieur à celle-ci. La figure 1 représente cette disposition à l'aide de lignes ND et NF en pointillés. La ligne ND est la prolongation du dos 21 de la lame 2 et la ligne NF est la prolongation de la fente 5. La poignée 7 de la lame 2 est déportée par rapport à la ligne ND, et ainsi par rapport au dos 21 de la lame 2, par un angle suffisamment grand pour obtenir les deux résultats suivants.
Le premier résultat, déjà évoqué plus haut, est représenté sur la figure 1 : à la fin d'une découpe, la poignée 7 est située à un niveau inférieur à celui indiqué par la ligne NF, donc inférieur au niveau de la fente 5. Il va sans dire que le principe de cette disposition de l'invention est également respecté lorsque la poignée 7, à la fin d'une découpe, est située légèrement au-dessus du niveau NF. Ceci devient évident en regardant le second résultat obtenu par ladite disposition.
Le second résultat, plus important que le premier mais moins facile à voir, est représenté sur la figure 3 : au début d'une découpe, de préférence aussi lorsque la lame 2 est en position ouverte, la poignée 7 est située, par rapport à la verticale VD issue d'un point marquant sur la fente 5 le début de la découpe, du côté de la butée 6. Il est dit expressément « verticale » VD et non pas « perpendiculaire à la fente 5 », car il faut garder à l'esprit que l'outil de l'invention est destiné à être utilisé essentiellement hors atelier. Le sol ou tout autre fond sur lequel l'outil sera posé, ne sera pas forcément droit ni horizontal partout. Il est ainsi facile de concevoir des situations où l'outil sera posé sur un fond résistant aux efforts développés pendant la découpe, mais qui ne puisse assurer une position horizontale à l'outil. En conséquence, pour faciliter l'amorce de la découpe, il est recommandé que la poignée 7 se trouve déjà au début de la découpe dans une position permettant à une personne utilisant l'outil de se servir principalement de son poids pour déplacer la lame 2, au lieu de devoir tirer la lame vers elle.
Par ailleurs, le socle 1 de l'outil selon l'invention est prolongé dans le sens de la coupe par un pied 9 assurant la stabilité de l'outil dans le sens de la coupe et dans un sens transversal à celui-ci. Dans une forme simple de réalisation, le pied 9 est constitué par un profilé en T, comme représenté sur les figures 1 à 3. Une caractéristique avantageuse du pied 9, quelle que soit sa forme, est de permettre à l'utilisateur de l'outil de mettre son pied sur le pied 9 de l'outil et de pouvoir tenir l'outil pendant toute la découpe de manière simple et sûre tout en laissant les mains de l'utilisateur libres pour la manipulation de la lame 2.
La figure 5 montre l'outil selon le premier mode de réalisation de l'invention, représenté sur les figures 1 à 4, avec un premier accessoire de coupe. Le premier accessoire de coupe comporte une cale 62 conformée pour être fixé sur un bord 61 de la butée 6, le bord 61 étant en regard à la lame 2. La cale 62 est d'ailleurs représentée deux fois, référencée respectivement 62 et 62A, pour montrer qu'elle est réversible.
En effet, lors de la pose d'un parquet flottant ou de plaques de revêtement d'un sol ou d'un mur, on constate assez souvent des irrégularités d'angle. Par exemple, le sol d'une pièce n'est pas vraiment rectangulaire. Dans un tel cas, il s'agit de pouvoir faire des découpes avec des angles si peu différents d'un angle droit qu'il serait difficile de bien régler une butée angulairement réglable telle que celle décrite plus loin en référence à la figure 6. De plus, une telle découpe adaptée doit pouvoir être effectuée aussi bien d'un côté que de l'autre de la plaque.
Pour disposer d'un appui stable et permettant de varier l'angle de découpe très finement, l'invention propose la cale 62 qui est pourvue d'un trou oblong 63 pour être fixée sur la butée 6 par un boulon 64. Le trou oblong 63 permet de fixer la cale, comme cale 62 sur un côté de la butée 6 ou comme cale 62A sur l'autre côté de la butée 6, dans différentes positions le long du bord 61 de la butée 6. La plaque à découper prend alors appui sur une encoche centrale 60 de la butée 6 et sur un coin arrondi 65 de la cale 62. On comprend aisément que plus la cale 62 est rapprochée de l'encoche 60 plus la découpe dévie d'une découpe à angle droit. La forme arrondie du coin 65 de la cale 62 évite d'abîmer le champ de la plaque à découper.
Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 6, afin de pouvoir utiliser l'outil de l'invention aussi pour des découpes avec des angles très différents de l'angle droit, l'outil est équipé, en tant que variante de la butée 6 montée fixe à angle droit par rapport à la lame 2, d'une butée transversale 106 montée mobile sur le support 3 de manière à pouvoir être fixée dans différentes positions angulaires selon l'angle de découpe souhaité et à différentes distances de l'axe 4 de la lame 2 selon les dimensions de la plaque à découper.
A cet effet, la butée transversale 106 comprend une tige de guidage 111 et un boulon 112, les deux traversant la butée transversale 106 et dépassant de celle-ci sur les deux faces de la butée. Alors que la tige de guidage 111 sert uniquement à guider la butée 106 lors de ses déplacements le long de la fente 5 et n'a donc pas besoin d'être très longue, le boulon 112 sert à la fois à guider la butée transversale 106 lors de ses déplacements le long de la fente 5 et, ensemble avec une ouverture courbe 114 pratiqué dans la butée 106, lors de l'ajustage d'un angle de découpe, et à la fixer dans une position choisie. A cette fin, le boulon 112 comprend une vis suffisamment longue pour que sa tête puisse glisser et prendre appui sur la face intérieure, de part et d'autre de la fente 5, du support 3 et pour que le corps de la vis puisse traverser la fente 5 et la butée transversale 106 et dépasser de la face supérieure de cette dernière sur une longueur suffisante pour pouvoir placer l'écrou.
Avantageusement, mais non obligatoirement, la butée transversale 106 est équipée d'une règle 120, réalisée sous la forme d'un T et montée parallèlement par rapport au bord 61 de la butée transversale 106 en regard de la lame 2. La règle 120 est guidée sur la butée transversale 106 par des ergots 115 dépassant des deux faces de la butée 106 et est fixée sur la butée transversale 106 par une bride 113 qui, elle-même, est pressée sur la règle et la butée par le boulon 112 lorsque celui-ci est serré.
La règle 120, dont la forme en T est obtenue par intégration d'une traverse 121 ayant deux extrémités opposées 122, 123, sert comme butée latérale et appui pour le matériau reconstitué à découper, lorsque le matériau est découpé sous un angle différent de 90°. Car dans un tel cas, l'orientation de la butée transversale 106 est à l'origine d'une décomposition de la poussée de la lame en une composante longitudinale suivant l'orientation de la fente 5 et une composante transversale vers la droite ou vers la gauche de la fente 5 suivant l'orientation du bord 61 de la butée 106. Et c'est cette composante transversale qu'il s'agit de contrer par la présence d'une butée latérale 122 ou 123, selon que la règle 120 est orientée vers la droite comme le montre la figure 6 ou dans le sens opposé.
La disposition selon laquelle la tige de guidage 111, le boulon 112 et les ergots 115 dépassent des deux faces de la butée transversale 106 permet d'utiliser la butée transversale 106 aussi bien à l'endroit qu'à l'envers. Ceci est particulièrement avantageux, lorsque l'ouverture courbe 114 n'est pas symétrique afin de rendre possible une gamme d'angles de découpe assez large sans affaiblir pour autant la bride transversale 106 par une ouverture 114 trop longue.
Pour assurer le meilleur appui possible d'une plaque à découper sous un angle différent d'un angle droit, la butée transversale 106 est pourvue, sur sa face 61, de deux encoches 116, 117 asymétriques l'une par rapport à l'autre.
La figure 7 montre un outil qui diffère de l'outil selon les figures 1 à 6 essentiellement par une lame 200 avec un tranchant moins courbé et dont la forme a été déterminée de manière à donner à la lame 200 une position d'ouverture différente de la position d'ouverture de la lame 2 du premier mode de réalisation et de manière à intégrer du côté du tranchant une butée 203 dans la lame 200. Les caractéristiques de l'outil qui sont identiques à celles du premier mode de réalisation portent les mêmes numéros de référence.
La lame 200 est formée avec un dos 201, un tranchant 202 plat mais moins courbe que la lame 2, une première butée 203 formée entre le tranchant 202 et l'axe 4 par lequel la lame 200 est montée sur le support 3, et une seconde butée 204 formée entre la lame 200 et le bras 8. Alors que la fonction du dos 21 et du tranchant 22 ne nécessitent pas d'explication, il convient de préciser les fonctions des deux butées 203 et 204.
La lame 200 peut être formée uniquement avec la première butée 203 ou à la fois avec la première butée 203 et la seconde butée 204, selon la variante de réalisation choisie du second mode de réalisation de l'outil de l'invention.
La lame 200 diffère de la lame 2 du premier mode de réalisation plus particulièrement du fait que le début du tranchant 202 est espacé du support 3 et de la fente 5 du support 3 lorsque la lame 200 est en position ouverte. Ceci est obtenu par une forme distincte de celle des deux extrémités de la lame par laquelle passe l'axe 4. Cette extrémité est conformée pour constituer à la fois le point de pivotement de la lame, un élément de rehaussement de la lame par rapport à l'axe 4 lorsque la lame est en position ouverte et en début de phase de découpe, et une butée 203 contre laquelle une plaque à découper est appuyée.
En effet, de manière analogue à la situation de la lame 2 du premier mode de réalisation, la lame 200 chasse la plaque qu'elle doit découper, en raison de l'angle que la lame enferme avec le support 3. La lame 200 enfermant avec le support 3 un angle nettement plus petit que ne le fait la lame 2 et cet angle étant au début de la découpe tourné vers l'axe 4, la composante verticale de l'appui exercé par la lame 200 est dès le début de la découpe suffisamment forte pour immobiliser la plaque. Eventuellement, notamment lorsque la plaque est moins épaisse que ce qui correspond à la hauteur de la butée 203, la lame a plutôt tendance à chasser la plaque vers l'axe 4. Il est donc inutile de prévoir une butée 206 sur le support 3.
Lorsque, par contre, des plaques doivent être découpées sous un angle différent d'un angle droit, la butée 203 de la lame 200 ne peut pas assurer un positionnement précis de la plaque. Il faut donc recourir à une butée 206 montée mobile moyennant un boulon 205, cette butée correspondant essentiellement à la butée 106 du premier mode de réalisation. Afin de ne pas réduire la course de la lame 200 par le boulon proéminent 205, la lame 200 comporte une échancrure 204 qui prend appui sur le boulon 205 lorsque la lame 200 a atteint la position fermée.
La figure 8 montre un outil selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Cet outil correspond à celui du deuxième mode de réalisation (voir figure 6) dans la mesure où l'outil comprend un socle 1 et une lame 2 montée mobile sur un support 3 attaché au socle 1. La lame 2 est montée pivotante autour de l'axe 4 afin qu'elle puisse être déplacée entre une position ouverte pour recevoir une plaque à découper et une position fermée à la fin d'une découpe. Le support 3 est pourvu d'une fente 5 conformée pour recevoir la lame 2 au cours de la découpe.
L'outil selon le troisième mode de réalisation de l'invention est représenté avec un bac 330 destiné à collecter des éclats et débris de coupe, et un pied 370 destiné à supporter l'extrémité libre d'une plaque P à découper, par exemple une lame de parquet ou une plinthe.
Le bac 330 est destiné à recevoir les particules et morceaux qui se détachent de la plaque à découper. A cet effet, le bac 330 comprend un fond 331, deux rebords longitudinaux 332, 333 et deux rebords transversaux 334, 335. Le bac 330 est formé avantageusement à partir d'une tôle unique par pliage avec une largeur tel que le socle 1 puisse être inséré sans jeu notable de la traverse du socle 1. Afin que la longueur du bac 330 puisse être limité approximativement à la longueur de la lame 2 et notamment sans tenir compte de la longueur du socle 1 et de sa prolongation 339 décrite plus loin, le rebord transversal 335 est pourvu d'une découpe permettant d'y insérer le socle 1. Le bac 330 peut être réalisé solidaire du socle 1 de l'outil de l'invention, de manière à être une pièce intégrante de l'outil, ou séparément comme s'il s'agissait d'un accessoire de l'outil. Sans sortir du principe de la présente invention, le bac 330 peut d'ailleurs faire partie, en tant que pièce intégrante ou accessoire, de l'un ou l'autre des premier au troisième modes de réalisation de l'outil de l'invention.
Le pied 370 est destiné à supporter, ensemble avec le support 3, une plaque P à découper. Plus précisément, le pied 370 est destiné à supporter l'extrémité libre de la plaque P et à la maintenir à un niveau H supérieur à la hauteur h de la face supérieure du support 3. Grâce à cette disposition de l'invention, la plaque P sera tenue d'une manière à obtenir un chant légèrement en biseau et de compenser ainsi les arrachements inévitables au bord de la face arrière de la plaque. Le pied 370 peut être réalisé comme pièce intégrante de l'outil de l'invention, d'ailleurs de l'un quelconque des premier à troisième modes de réalisation de l'invention, ou comme pièce accessoire. La variante de pièce séparée présente l'avantage que le pied 370 peut être placé à toute distance utile du support 3 de l'outil, sans limitation par une tige de liaison, même réglable en distance, ou par toute autre élément par lequel le pied serait monté solidaire du socle 1 ou du support 3 de l'outil de l'invention.
Lorsque le pied 370 est réalisé comme pièce séparée, il comporte avantageusement un trou 371 grâce auquel il peut être boulonné, pendant le transport de l'outil, à la lame 2 pourvue à cet effet d'un trou T (voir figure 5).
L'outil selon le troisième mode de réalisation diffère de celui selon le deuxième mode de réalisation par le fait que le socle 1 est prolongé dans le sens de la coupe par un pied 339 sous la forme d'un profilé droit rectangulaire assurant la stabilité de l'outil dans le sens de la coupe. L'ensemble de socle 1 et pied 339 forme ainsi une base à trois points, et non pas à quatre points comme dans le premier et le deuxième modes de réalisation de l'invention. Une base à trois points peut donner une meilleure stabilité qu'une base à quatre points lorsque le support ou le terrain sur lequel l'outil est posé pour la découpe, est très irrégulier.
Par ailleurs, l'outil selon le troisième mode de réalisation est équipé, en tant que variante de la butée 6 montée fixe à angle droit par rapport à la lame 2 dans le premier et le deuxième modes de réalisation, d'une butée transversale 306 montée mobile sur le support 3 de manière à pouvoir être fixée dans différentes positions angulaires selon l'angle de découpe souhaité. Toutefois, à la différence de la butée transversale 106 du deuxième mode de réalisation, la butée transversale 306 ne peut pas être montée à différentes distances de l'axe 4 de la lame 2. La distance variable de la butée transversale est réalisée dans le troisième mode de réalisation par un troisième accessoire 350 décrit plus loin.
La butée transversale 306 comprend un support gradué 307 solidaire du support 3, une plaque 308 avec un rebord 309 droit formant butée transversale et un mécanisme de serrage 310 permettant d'arrêter la plaque 308 dans différentes positions angulaires.
La figure 9 montre, comme détail de la butée transversale 306 de l'outil selon le troisième mode de réalisation de l'invention, le mécanisme de serrage 310. Le support gradué 307 est une pièce réalisée à l'image d'un rapporteur, c'est-à-dire elle comporte une graduation au degré angulaire près disposée le long d'un bord courbe. Cette graduation couvre une plage d'environ cinquante degrés de chaque côté de la médiane de la fente 5. Le support 307 étant solidaire du support 3, le marquage zéro degré indique donc l'orientation de la coupe lorsqu'il s'agit d'effectuer une coupe rectangulaire.
La plaque 308 formant butée est pourvue, pour être angulairement déplaçable, d'une fente 311 en arc de cercle dont la longueur 4 est choisie de manière à pouvoir déplacer cette plaque 308 sur la plage entière de la graduation du support 307.
Afin de pouvoir immobiliser la plaque 308 facilement dans une position angulaire choisie, l'outil comporte un mécanisme à genouillère 310 conformé pour pouvoir serrer et desserrer la plaque 308 par rapport au support 307 moyennant l'action d'un levier 312 et d'un axe 313 mis en translation axiale par l'action du levier. Comme la figure 9 le laisse supposer et comme la figure 10 le montre en plus de détails, la plaque 308 est serrée contre le support 307 lorsque le levier 312 du mécanisme de serrage 310 est baissé et, comme le montre la figure 11, la plaque 308 est desserrée du support 307 lorsque le levier 312 est soulevé.
Le mécanisme de serrage de l'outil selon le troisième mode de réalisation de l'invention, comprend, outre le levier 312 et l'axe 313, une rondelle 314 et un écrou frein 315. Le mécanisme 310 est monté en dessous du support 307 de manière que l'axe 313 traverse à la fois le support 307 par un trou de passage et la plaque 308 formant butée par la fente 311 et dépasse de la plaque 308 vers le haut sur une longueur suffisante pour pouvoir enfiler la rondelle 314 et visser l'écrou frein 315 sur l'axe fileté 313. Le caractère freinant du filetage de l'écrou 315 est nécessaire afin de pouvoir régler la position de l'écrou 315 sur l'axe fileté 313 et par cela la force de serrage exercée au moment où le levier 312 est abaissé et où l'ensemble axe fileté 313, rondelle 314 et écrou 315 tire la plaque 308 vers le bas et la serre ainsi contre le support gradué 307.
La figure 10 montre le mécanisme de serrage de l'outil selon le troisième mode de réalisation en position de serrage. Et l'on y voit plus particulièrement que la plaque 308 est bien en appui sur le support gradué 307 et l'on y reconnaît aussi un mécanisme traditionnel de genouillère par lequel le levier 312 est relié à l'axe 313 pour pouvoir le faire mouvoir en translation axiale.
La figure 11 montre le mécanisme de serrage de l'outil selon le troisième mode de réalisation en position de desserrage. On voit plus particulièrement sur
la figure 11 que, lorsque la plaque 308 est entièrement desserrée, elle est en même temps soulevée par rapport au support gradué 307 et la rondelle 314 et l'écrou 315 sont toujours en appui sur la plaque 308.
Comme le montrent les figures 12 et 13, cette action alternante de serrage et de desserrage respectivement par abaissement et soulèvement de la plaque 308 est obtenue par les moyens suivants. L'axe 313 comporte une partie inférieure, vue dans le sens de montage dans l'outil de l'invention, avec un premier diamètre et une partie supérieure filetée avec un second diamètre, inférieur au premier. La différence entre le premier diamètre et le second diamètre est choisie de manière qu'un épaulement circulaire 316 formant la transition entre la partie inférieure et la partie supérieure de l'axe 313 soit suffisamment grande pour pouvoir porter la plaque 308. Ainsi, lorsque le levier 312 du mécanisme de serrage 310 est abaissé, l'axe 313 se trouve dans sa position inférieure et, plus particulièrement, la partie inférieure de l'axe 313 est entièrement rentrée dans le support gradué 307. Lorsque, par contre, le levier 312 est en position entièrement soulevé, l'axe 313 est dans sa position supérieure, comme le montre la figure 12, et la partie inférieure de l'axe 313 dépasse du support gradué 307 d'une hauteur suffisante pour maintenir la plaque 308 surélevée par rapport au support gradué 307 afin qu'un déplacement angulaire de la plaque 308 soit facilement possible. En d'autres mots, la plaque 308 est fixée sur la partie supérieure de l'axe 313 de manière telle qu'elle soit poussée vers le haut par l'épaule circulaire 316 de l'axe 313 lorsqu'il s'agit de séparer le support gradué 307 et la plaque 308. De manière inverse, la plaque 308 est tirée vers le bas pour venir en appui sur le support gradué 307, par la rondelle 314 et l'écrou 315 lorsque l'axe 313 est axialement déplacé vers le bas.
Pour obtenir une orientation angulaire plus précise de la plaque 308 et notamment de la butée 309, que ce n'est le cas avec le dispositif de l'invention réalisé selon la figure 6, le support gradué 307 et la plaque 308 sont pourvus, sur chacune des deux faces en regard, d'une suite de crans agencés en arc de cercle et couvrant la plage d'orientation prévu. Grâce à ces crans 317 sur le support gradué 307 et aux crans 318 réalisés sur la plaque 308, et grâce à la division en crans fins de ces deux séries de crans complémentaires, il est possible d'ajuster l'orientation de la butée transversale 309 au moins au degré près, voire même au demi degré près, selon la finesse des crans. La lecture de l'orientation de la butée transversale 309 sur la graduation 319 du support gradué 307 est facilitée moyennant un index 320 réalisé en sailli sur le bord de la plaque 308 comme le montrent les figures 11 et 13.
Les figures 14 et 15 montrent, comme première variante de réalisation de l'outil selon le troisième mode de réalisation de l'invention, une règle 340. Rappelons dans ce contexte que l'outil de coupe selon le deuxième mode de réalisation de l'invention comprend une règle 120 disposée parallèlement à la butée transversale 61 afin de pouvoir empêcher une plaque à découper d'être chassée par la lame pendant la coupe comme expliqué plus haut.
De manière analogue, le dispositif de coupe de l'invention selon le troisième mode de réalisation de l'invention comprend une règle 340 comportant une tige 341 et une butée 342. La tige 341 est avantageusement un corps massif ou un élément cylindrique creux et en tout cas à section transversale circulaire. La butée 342 est une plaque étagée montée transversalement à la tige 341 et présentant une forme en découpes selon les dimensions de la plaque 308. Les découpes sont faites de manière que la butée 342 puisse être rapproché le plus possible à la lame 2.
La règle 340 est conformée pour être fixée sur la plaque 308 moyennant un élément de blocage parallélépipédique 343 monté solidaire sur la plaque 308 et comportant un passage cylindrique 344 dans laquelle la règle 340 est insérée de manière coulissante. Afin de pouvoir arrêtée la règle 340 dans une position latérale précise, l'élément de blocage parallélépipédique 343 comporte au moins une, de préférence deux ou, comme représenté sur la figure 14, trois vis de blocage 346. Ainsi, selon l'orientation donnée à la plaque 308 et notamment à la butée transversale 309, la règle 340 est insérée dans l'élément de blocage 343 respectivement par le côté droit ou par le côté gauche de manière que la butée 342 se trouve, par rapport à la graduation 319 du support gradué 307, du côté opposé à la partie de graduation sur laquelle est placé l'index 320. Ainsi, il est assuré que la règle 340 forme un appui pour la plaque à découper de manière à empêcher la plaque à partir latéralement en arrière du fait de la poussée exercée par la lame 2.
La figure 15 montre par ailleurs que l'élément de blocage 343 est avantageusement conformé pour servir comme butée pour la lame 2. En effet, tel qu'il est représenté sur la figure 15, la lame 2 vient en appui sur l'élément de fixation 343 lorsqu'elle est en fin de découpe.
Le blocage de la tige 341 de la règle 340 dans une position latérale choisie est effectué à l'aide des trois vis 346 qui ne dépassent pas de la face supérieure horizontale de l'élément de fixation 343 lorsqu'elles sont serrées. Le serrage et le desserrage des trois vis 346 sont effectués à l'aide d'une clé à six pans coudés 345 ou tout autre outil adapté à la forme des têtes de vis. Pour ranger la clé 345, on peut utiliser par exemple l'un ou l'autre des deux orifices 347, 348 pratiqués dans la plaque 308.
Les figures 16 et 17 montrent en détail une deuxième variante de réalisation de l'outil de coupe de l'invention, prévue plus particulièrement pour la découpe de lames de moindre largeur.
Rappelons que le deuxième mode de réalisation prévoit non seulement une orientation variable de la butée transversale, mais aussi son déplacement le long du support 3 afin de pouvoir approcher ou éloigner plus ou moins la butée transversale par rapport à l'axe de pivotement 4 de la lame 2. Ainsi, comme l'expérience pratique avec ce type d'outil le montre, on peut positionner la butée transversale de manière à effectuer la découpe en début du mouvement de la lame 2 et non pas vers la fin de celui-ci.
Le troisième mode de réalisation de l'outil de l'invention n'offre pas cette possibilité. En compensation, le troisième mode de réalisation prévoit un troisième accessoire de coupe sous la forme d'une plaque 350 formant une butée transversale auxiliaire 351. La plaque 350 comprend deux rebords latéraux 352, 353 et un rebord transversal 351 formant en même temps butée transversale. La plaque 350 comprend en outre une fente 354 s'étendant sur la plus grande partie de la longueur de la plaque et offrant ainsi l'espace nécessaire à la lame 2 pour pouvoir pénétrer dans la fente 5 du support 3. La plaque 350 est destinée à être placée sur la plaque 308 comme le montre la figure 16 et comprend à cet effet une découpe 355 rectangulaire dont les dimensions correspondent à celle de l'élément de fixation 343. Pour fixer la plaque 350 sur la plaque 308, la plaque 350 comprend deux orifices 356, 357 disposés de manière à être superposés aux orifices 346, 347 de la plaque 308 lorsque la plaque 350 doit être montée sur la plaque 308. La fixation proprement dite de la plaque 350 est effectuée avec des vis et des écrous traversant respectivement les trous 346, 357 et les trous 347, 356.
La figure 17 montre que les trous 356, 357 sont avantageusement réalisés comme trous carrés ce qui permet d'y introduire des boulons à poêle facilitant le serrage des écrous. Il va sans dire que tout autre type d'ensemble vis/écrou peut également être utilisé sans sortir du principe de la présente invention.
La figure 18 représente une troisième variante de réalisation du troisième mode de réalisation de l'outil de l'invention, à savoir une variante de l'élément parallélépipédique 343 (voir figures 14, 15) du troisième mode de réalisation de l'invention moyennant lequel une règle 340 est fixé sur l'outil de l'invention. Selon cette troisième variante de réalisation, l'élément de blocage 360 comprend un corps 361 monté solidaire de la plaque 308 et un organe de blocage permettant de bloquer une règle 362 dans différentes positions, de manière analogue au positionnement de la règle 340 décrit plus haut. Le corps 361 comprend un canal 363 dans lequel est logée coulissant la règle 362. Pour bloquer la règle dans une position choisie, l'organe de blocage comprend deux pattes 364, 365 montées basculant dans une plaque de maintien 366 solidaire du corps 361 et tenues écartées par un ou deux éléments résilients, de préférence par un ressort hélicoïdal traversé par un axe 367 avec des écrous, par lequel la course de basculement, ou le battement, des pattes 364, 365 est limitée.
Lorsque la règle 362 est mise en place, elle traverse les deux pattes 364, 365 par des trous prévus à cet effet et le corps 361 par le canal 363. En position écartée des pattes, la règle est bloquée. En conséquence, pour débloquer la règle et pour la déplacer, il faut appuyer sur les deux pattes de manière à les basculer l'une vers l'autre.
Afin de faciliter le positionnement de la règle, notamment lorsqu'une plaque à découper est déjà placée sur l'outil, les pattes 364, 365 peuvent être maintenues en position rapprochée, pour permettre un coulissement de la règle dans le canal 363, moyennant un clapet 368 conformé pour cette tache. La figure 18 montre l'organe de blocage avec le clapet 368 en la position permettant de maintenir les pattes rapprochées.

Claims

Outil de coupe pour découper une plaque faite en un matériau reconstitué, l'outil comprenant un socle (1) et une lame (2) montée mobile sur un support (3) attaché au socle (1) et permettant de déplacer la lame (2) entre une position ouverte pour recevoir, entre le support (3) et la lame (2), une plaque faite en un matériau reconstitué qui doit être découpée, et une position fermée à la fin d'une découpe, le support (3) étant pourvu d'une fente (5) conformée pour recevoir la lame (2) au cours de la découpe, la lame (2) ayant un dos (21) et un tranchant (22) plat et courbe, l'outil étant adapté pour découper des plaques comme éléments de parquet, et le support (3) comportant une butée transversale (6) et l'angle (AC) enfermé entre le support (3) et la lame (2) présentant une valeur relativement importante de façon que la lame (2) maintienne la plaque en appui contre la butée transversale (6) pendant la découpe sous l'action de coupe proprement dite.
Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tranchant (22) de la lame (2) a été obtenu par une découpe au laser.
Outil selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 , caractérisé en ce que la largeur (BF) de la fente (5) est supérieure à la largeur (BL) de la lame (2).
Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la butée transversale (6) est un élément distinct à grande largeur (BB) monté sur le support (3).
Outil selon la revendication 4, caractérisé en ce que la butée transversale (6) est un élément solidaire du support (3) monté perpendiculairement par rapport à celui-ci (3).
Outil selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la butée transversale (6) comporte une cale réglable (62) permettant d'effectuer des coupes à angle variable.
Outil selon la revendication 4, caractérisé en ce que la butée transversale (6) est un élément distinct (106) monté angulairement variable sur le support (3).
Outil selon la revendication 7, caractérisé en ce que la butée transversale (6) comporte une règle mobile (120) en T constituant un appui pour le matériau reconstitué qui doit être découpée.
Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le socle (1) est prolongé dans le sens de la coupe par un pied (9) assurant la stabilité de l'outil dans le sens de la coupe et dans un sens transversal à celui-ci.
Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la lame (2) est pourvue d'une poignée (7) reliée à la lame (2) par un bras (8) formant levier.
Outil selon la revendication 10, caractérisé en ce que le passage de la lame (2) au bras (8) est conformé pour venir en appui sur la butée transversale (6), à la fin de la découpe, et pour limiter ainsi la course de la lame (2) 5 vers sa position fermée.
Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la lame (2) est pourvue d'une poignée (7) déportée par rapport au dos (21) de la 10 lame (2) de manière que la poignée soit située, à la fin de la découpe, approximativement au même niveau (NF) que la fente (5) ou à un niveau inférieur à celle-ci.
Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une butée transversale (306) montée mobile sur le support (3) de l'outil de manière à pouvoir être fixée dans différentes positions angulaires selon l'angle de découpe souhaité, la butée transversale (306) comprenant un support gradué (307) solidaire du support (3) de l'outil, une plaque (308) avec un rebord (309) droit formant butée transversale et un mécanisme de serrage (310) permettant d'arrêter la plaque (308) dans différentes positions angulaires.
Outil selon la revendication 13, caractérisé en ce que le mécanisme de serrage (310) est un mécanisme à genouillère avec un levier (312) et un axe (313) mis en translation axiale par l'action du levier (312), la plaque (308) étant serrée contre le support (307) lorsque le levier (312) est baissé et, inversement, la plaque (308) étant desserrée du support (307) lorsque le levier (312) est soulevé.
Outil selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le support gradué (307) et la plaque (308) sont pourvus, sur chacune des deux faces en regard, d'une suite de crans (17) agencés en arc de cercle et couvrant la plage d'orientation angulaire prévue de la plaque (308).
Outil selon l'une quelconque des revendications 1 et 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de blocage parallélépipédique (343) avec un passage (344) destiné à recevoir une règle (340) et un mécanisme de blocage (346 ; 360) permettant de bloquer la règle (340).