EP1728735B1

EP1728735B1 - Conteneur pour le stockage et le transport d'un radôme

Info

Publication number: EP1728735B1
Application number: EP05360021A
Authority: EP
Inventors: Jean-Luc Pasty
Original assignee: Air France SA
Current assignee: Air France SA
Priority date: 2005-05-31
Filing date: 2005-05-31
Publication date: 2008-07-02
Anticipated expiration: 2025-05-31
Also published as: RU2007147229A; BRPI0613381A2; PT1728735E; CN101203443A; US20060284011A1; ES2309695T3; WO2006129002A1; ATE399726T1; RU2415064C2; DE602005007870D1; US7507062B2; CN101203443B; EP1728735A1

Description

La présente invention a trait à un conteneur pour le stockage et le transport d'un radôme, c'est-à-dire la coupole diélectrique transparente aux ondes radioélectriques formant le nez d'un avion et destinée à protéger l'antenne radar de l'appareil.
Ce radôme, réalisé en kevlar ou pour les plus récents en quartz, est relativement fragile et peut être endommagé en vol, du fait des intempéries et plus particulièrement de la grêle ou d'éclairs, ou encore par exemple à la suite de chocs aviaires.
Au sol aussi, il peut arriver que les radômes soient endommagés, lors de l'entretien de l'avion, notamment par suite de chocs mécaniques (heurts par escabeau...) qui peuvent se produire pendant la vérification de l'antenne.
Les compagnies aériennes propriétaires de flottes d'avions en possèdent dès lors un certain nombre en stock, afin de pouvoir procéder à des interventions dans les meilleurs délais en cas d'incidents nécessitant la dépose des radômes et leur remplacement. Lorsqu'un problème survient ou est constaté dans un aéroport dans lequel la compagnie possède des unités de maintenance dotées d'un tel stock, le remplacement d'un radôme endommagé est une opération bien maîtrisée qui peut en principe s'effectuer assez rapidement.
Il en va tout autrement lorsqu'un radôme doit être remplacé sur le lieu d'une escale dépourvue d'exemplaire(s) en bon état, puisqu'il devient alors nécessaire d'en envoyer au moins un sur place. Le convoyage d'un tel élément pose problème, notamment au regard de son encombrement, car un radôme présente sensiblement la forme d'une coupole d'environ un mètre de haut pour presque deux mètres de diamètre à sa base, soit un volume non négligeable qu'il convient d'acheminer dans des conditions particulières eu égard à sa fragilité.
Le constructeur de l'avion, AIRBUS dans l'exemple qui constitue le fil conducteur de la présente description, livre les radômes dans des caisses parallélépipédiques dont la hauteur est proche d'un mètre cinquante pour des côtés de longueur un peu supérieure à deux mètres, soit un volume bien plus important que celui du radôme proprement dit.
Jusqu'ici, le transport de ces caisses était soit effectué par la route, dans la mesure où le lieu de l'escale le permettait, soit réalisé par les airs. Dans ce dernier cas, les caisses précitées n'étant pas dimensionnées pour être logées dans les soutes d'appareils moyens courriers par exemple de la famille A320, il était nécessaire de faire appel à des gros porteurs qu'il fallait le cas échéant détourner de leur route afin de les envoyer aux escales concernées.
Aucune de ces deux solutions n'est considérée comme satisfaisante, du fait de la complexité de l'organisation qu'elles impliquent et de l'incidence économique défavorable qui s'ensuit. Les délais d'acheminement souffrent de plus de la nécessité d'organiser des convoyages spécifiques lors de la survenue d'un problème, en l'absence de procédures codifiées qu'il n'est pas possible de mettre en place. Enfin, le volume surdimensionné des caisses dans lesquelles les radômes sont livrés puis transportés dans ces hypothèses conduit à augmenter sensiblement le fret.
La plupart des escales étant desservies par des avions moyen-courriers qui effectuent des rotations régulières, voire fréquentes, le convoyage par ces appareils pourrait pourtant constituer une réponse adaptée au problème posé, de surcroît beaucoup plus simple et rapide à mettre en oeuvre que les solutions actuelles, et susceptible enfin de réduire sensiblement le coût de maintenance par opération. Cela est d'autant plus vrai que le volume des radômes est compatible avec celui des soutes à bagages des moyen-courriers de la famille A320, et en particulier des AIRBUS A319, A320 et A321, bien que cela soit très juste dans la dimension transversale.
Compte tenu de la fragilité du radôme, il n'est cependant pas possible de le disposer en soute sans protection, et il convient par conséquent de prévoir un conteneur spécialement prévu pour le transport. Un tel conteneur doit dès lors répondre à de multiples exigences techniques, au premier rang desquelles un critère purement volumique puisqu'il ne doit occuper qu'un espace à peine supérieur à celui du radôme proprement dit, pour pouvoir être logeable dans les soutes des avions précités, être apte à franchir correctement la porte desdites soutes, ce qui exclut les AIRBUS A318, et maintenir enfin le fret aussi réduit que possible. Toujours sur un plan spatial, le conteneur doit de plus s'adapter à la forme desdites soutes et y permettre les opérations de manutention visant à l'y disposer et à l'en sortir sans détérioration des parois des soutes ni de celles des conteneurs.
La présente invention remplit ces objectifs en proposant un conteneur permettant le transport d'un radôme dans des conditions économiquement favorables et de mise en oeuvre aisée, notamment dans les soutes arrière d'appareils de la famille des AIRBUS A320, c'est-à-dire dans des avions largement répandus sur le réseau moyen-courrier national et international.
En l'absence de solutions proposées par l'avionneur, l'objectif assigné à l'invention vise à ce que tout problème impliquant l'envoi d'un radôme sur ces distances puisse être simplement résolu à l'aide d'un avion effectuant habituellement la liaison avec l'escale à laquelle se trouve l'appareil endommagé, ce qui simplifie considérablement l'opération d'acheminement pour l'équipe de maintenance.
A titre d'exemple un conteneur spécialement prévu pour le transport de marchandises par avion est montré dans le document US-5 377 856 .
Le conteneur selon l'invention comporte à cet effet une base plane, sur laquelle repose la paroi plane du radôme, et un couvercle amovible solidarisable à la périphérie de la base, et il se caractérise à titre essentiel en ce que :

la base est constituée d'une plaque d'allure rectangulaire dont deux coins diagonalement opposés sont tronqués ;
le couvercle présente une paroi périphérique inférieure d'allure verticale dont le tracé épouse le contour de la base et une paroi sommitale se développant à proximité du sommet du radôme, les parois périphériques inférieure et sommitale étant reliées, sur chaque face correspondant à un côté du rectangle, par au moins un pan incliné se développant au voisinage immédiat du radôme.

L'existence des coins diagonalement opposés tronqués de la base, générant des pans coupés diagonalement opposés et d'allure parallèle dans le couvercle, se justifie par la nécessité de préserver un espace pour la trappe de décompression qui s'ouvre à l'ouverture de la poignée de porte de la soute. Cette trappe de décompression ne sert qu'au sol, pour décomprimer la soute afin d'éviter tout accident au moment de l'ouverture de la porte. Elle est protégée par un capot dont le volume s'étend vers l'intérieur de la soute, d'où la nécessité d'un espace résiduel en présence d'un conteneur selon l'invention.
L'existence de deux pans coupés diagonalement opposés permet de plus de connaître immédiatement les deux orientations possibles à donner au conteneur en vue de son positionnement en soute. Ils font enfin de facto office de détrompeurs pour le montage du couvercle sur la base.
Les parois se développent selon une géométrie d'allure prismatique qui leur permet d'une part de conférer à l'ensemble une certaine rigidité, et d'autre part de se situer à proximité du radôme afin de réduire l'encombrement et d'améliorer concomitamment le niveau de protection.
Plus précisément, le couvercle comporte, pour au moins deux faces opposées, un pan incliné unique reliant la paroi périphérique inférieure à la paroi sommitale.
S'il est vrai qu'il n'est pas techniquement nécessaire de recourir à des faces planes, celles-ci permettent d'obtenir une caisse présentant une rigidité correcte à un coût de production raisonnable, car le volume prismatique est plus simple à fabriquer.
De préférence, et pour des raisons résultant également de la forme particulière du radôme à emballer, le couvercle comporte, pour deux faces opposées, un pan incliné unique reliant la paroi périphérique inférieure à la paroi sommitale et, pour les deux autres faces, deux pans orientés selon un angle d'inclinaison décroissant en direction de la paroi sommitale.
Le volume du radôme ne présente en effet pas une symétrie de révolution exacte, mais il peut plutôt être décrit comme un hémisphère d'un volume légèrement ovoïdal, dont la base est au surplus tronquée selon un pan indiné auquel sont attachés des bras de fixation à l'avion. Ces bras se développent dans le volume dudit hémisphère, et le radôme peut donc être posé à plat sur la base.
Outre les pans inclinés, dont on a mentionné ci-dessus l'intérêt de les prévoir plans, le conteneur de l'invention comporte une paroi sommitale également plane, la mieux adaptée à la configuration des soutes. Dans les AIRBUS A319, A320 et A321, la soute est en effet séparée du plancher de l'espace passager par une cloison épaisse dont la face inférieure, c'est-à-dire le plafond de la soute, est plane.
La base du conteneur est munie de plots support équipant sa face inférieure opposée à celle sur laquelle repose le radôme. En d'autres termes, lorsque le conteneur de l'invention repose par terre, c'est par l'intermédiaire de ces plots support. La surélévation qu'ils procurent a été prévue en réponse à la géométrie particulière des soutes. Celles-ci présentent, sur la partie inférieure des parois latérales, des pans inclinés diminuant la largeur de la soute à mesure que l'on s'approche du plancher et, dans les portions inférieures de ces parois, la largeur de la soute n'est plus suffisante pour recevoir la base du conteneur (pas plus d'ailleurs que la base plane du radôme).
Ces pans inclinés s'évasant vers le haut, il a fallu prévoir un moyen de surélever la base. C'est l'une des raisons de l'existence des plots support précités, qui participent ainsi à l'adaptation de la configuration du conteneur à la géométrie particulière des soutes. Ces plots permettent plus précisément une surélévation de l'ordre de 14 cm, et rendent de surcroît possible les déplacements du conteneur de l'invention dans la soute en laissant subsister quelques centimètres entre sa paroi sommitale et le plafond.
lls consistent de préférence en des blocs d'allure parallélépipédique, répartis en deux rangées parallèles disposées le long et à proximité de deux côtés de la base.
Dans cette configuration, outre leur fonction de surélévation, les supports peuvent servir de détrompeurs pour l'installation du conteneur de l'invention sur des palettes rectangulaires utilisables uniquement dans les soutes des A320 et A321. Pour les A319, la caisse est chargée telle qu'elle sur le plancher et retenue par un filet de séparation usuellement disposé entre les différentes sections de stockage.
Les palettes en question sont celles qui sont traditionnellement utilisées pour le transport et la manutention des bagages et des colis, qui y sont arrimés à l'aide de sangles/filets. Il en va de même pour le conteneur de l'invention qui est attaché à la palette à l'aide de quatre sangles assurant la retenue en vol.
Au moins les plots disposés au voisinage des coins sont au surplus dotés de moyens de fixation à la palette. Plus précisément, lesdits moyens de fixation peuvent consister en une cornière dont un pan est plaqué et fixé par exemple par vissage au plot, le second pan d'allure perpendiculaire au précédent étant orienté vers la périphérie de la base, c'est-à-dire vers l'extérieur en direction de rails de fixation prévus sur la palette.
L'arrimage de la caisse se fait alors par simple serrage desdites cornières sur leurs plots, conduisant à un serrage correspondant du second pan dans ces rails disposés périphériquement à la palette. Celle-ci se présente en pratique sous la forme d'un cadre rectangulaire entourant les plots support, dont la disposition est telle que les plots de coins s'adaptent dans les coins dudit cadre, d'où leur utilisation en détrompeurs pour l'installation du conteneur sur la palette.
De préférence, la base du conteneur de l'invention présente, sur au moins les deux chants opposés correspondant aux côtés du conteneur à orienter parallèlement à l'axe de la soute, un chanfrein orienté vers le bas. Celui-ci est nécessaire pour que le conteneur n'entre pas en collision avec les pans inclinés latéraux formant le contour inférieur des soutes, compte tenu de la hauteur donnée aux plots supports, maintenue minimale pour préserver quelques centimètres entre la paroi sommitale du couvercle et le plafond de la soute.
De préférence encore, la pente de ces chanfreins correspond à celle des pans inclinés inférieurs des soutes en face desquels ils s'étendent.
Pour améliorer la glissance et par conséquent la manutention des conteneurs de l'invention dans les soutes, il est de plus prévu que les chants chanfreinés soient revêtus d'une couche protectrice en un matériau synthétique à faible coefficient de frottement, par exemple le matériau commercialisé sous la marque Téflon. Ce revêtement évite également autant que possible d'endommager les parois des soutes au cours des manipulations du conteneur.
Le radôme n'est pas simplement posé sur la base avant d'être recouvert par le couvercle. Pour le préserver dans son emballage, il est prévu que le conteneur de l'invention comporte des moyens de calage et de fixation empêchant ou réduisant les mouvements relatifs, absorbant les chocs, etc...
En particulier, les moyens de calage consistent en deux cales disposées tangentiellement à la base du radôme, les moyens de fixation étant constitués de deux brides auxquelles sont fixés les bras prévus pour la fixation du radôme à l'avion.
Plus précisément, ces brides sont constituées chacune de deux plaques homologues verticales d'allure parallèle reliées par un arbre parallèle à la base, permettant le même type de fixation à pivotement qu'entre le radôme et la partie supérieure du nez de l'avion.
Les cales d'une part, et les brides de fixation d'autre part, sont respectivement localisées au voisinage de deux côtés opposés du conteneur et forment un trapèze isocèle. Les cales sont de préférence prévues en matériau absorbant, et elles présentent une forme en L comportant une assise et un dossier à la jointure desquels se plaque la périphérie du radôme lorsque les bras de fixation sont arrimés aux moyens de fixation. Ces cales sont orientées de telle sorte qu'elles permettent, en coopération avec les brides de fixation, un blocage horizontal du radôme dans toutes les directions.
Au moins deux faces internes du couvercle sont au surplus revêtues de bandes en matière souple et absorbante de type mousse, qui absorbent les effets potentiellement destructeurs des chocs s'appliquant sur le radôme, et annulent ou réduisent les possibilités de mouvements relatifs couvercle/radôme.
Au final, le radôme est maintenu à l'intérieur du conteneur de l'invention de telle sorte qu'il ne puisse pas ou peu bouger relativement à l'enveloppe que celui-ci lui procure. Des chocs internes induits par des déplacements relatifs de l'un par rapport à l'autre ne sont dès lors pratiquement pas susceptibles de se produire, et les chocs externes sont bien absorbés.
Selon une possibilité additionnelle, le couvercle peut comporter au moins un hublot permettant aux opérateurs de visualiser immédiatement si le conteneur de l'invention a bien été muni d'un radôme au moment du colisage. De préférence, il en comporte deux, localisés sur deux pans inclinés opposés.
Le couvercle est solidarisé à la base par exemple à l'aide de fermetures à sauterelle réparties sur le pourtour du conteneur de l'invention. Ces dispositifs de fermeture, très aisément manipulable, permettent de réaliser l'opération de fermeture et d'ouverture en quelques instants et sans outils.
De préférence, afin de ne pas abîmer les parois latérales des soutes et de ne pas réduire la glissance du conteneur au moment de son introduction dans la soute compte tenu du très faible débattement transversal possible, lesdites fermetures à sauterelle sont logées dans des encoches de la base présentant une profondeur telle qu'elles n'en dépassent pas. Cette possibilité est au moins offerte sur les côtés latéraux des conteneurs parallèles à l'axe des soutes qui font face aux parois latérales.
Selon une possibilité, le conteneur comporte deux fermetures à sauterelle par face.
Suivant une caractéristique additionnelle, qui présente une importance considérable dans l'organisation du colisage, l'une des parois du couvercle est munie, sur sa surface externe, d'un porte-document destiné à contenir les documents requis pour pouvoir effectuer la maintenance selon les règles établies, et en l'absence desquels il ne peut y avoir de remplacement de radôme.
Pour faciliter la manutention du conteneur, les parois latérales inférieures d'allure verticale du couvercle peuvent être munies de poignées. Celles-ci sont alors prévues libres en rotation dans une chamière montée contre la paroi du couvercle, de manière à pouvoir se plaquer contre cette paroi sous l'effet de leur poids.
En vue de faciliter le centrage et le positionnement du couvercle sur la base, celle-ci est munie d'un muret périphérique longeant son contour et qui sert de repère et d'appui lors de la pose du couvercle.
De préférence encore, le couvercle est réalisé en matériau composite, choisi entre autres pour ses caractéristiques mécaniques notamment de résistance et de rigidité, alliées à un faible poids.
La base peut quant à elle par exemple être réalisée en bois stratifié.
L'ensemble présente alors un poids de l'ordre de 210 Kg en l'absence de palette, et de l'ordre de 252 Kg lorsque le conteneur est fixé sur une palette.
Le conteneur de l'invention va à présent être décrit plus en détail, en référence aux figures annexées, pour lesquelles :

la figure 1 est une vue en perspective d'un conteneur selon l'invention ;
la figure 2 est une vue de dessus du conteneur présentée à la figure 1 ;
la figure 3 en montre une section transversale;
la figure 4 en est une vue longitudinale, c'est-à-dire parallèle à l'axe de l'avion;
la figure 5 est une vue de dessus de la base;
la figure 6 est une section partielle du chant périphérique chanfreiné de ladite base ; et
la figure 7 montre une vue en section d'une soute à bagages.

La figure 1 laisse apparaître deux faces du conteneur (1) de l'invention, ce qui suffit à le définir puisqu'il présente une double symétrie. La face équipée du hublot (2), également dotée de poignées (3, 3') de manutention, est orientée lors de son insertion dans la soute dans la direction de l'axe de l'avion. Elle se compose d'un pan vertical (4) et d'un unique pan plan incliné (5).
La face transversale visible sur cette figure se compose également d'un pan vertical (4') et deux pans plans inclinés (5', 5") à angles d'inclinaison différents : le degré d'inclinaison du pan (5") est supérieur à celui du pan (5').
Le conteneur (1) est enfin doté d'une paroi sommitale (6) plane.
Les deux faces qui sont visibles sur la figure 1 sont reliées par un pan coupé (7) vertical qui ménage un espace libre pour la trappe de dépressurisation et son capot protecteur solidaires de la porte de la soute.
En fait, le conteneur (1) de l'invention est constitué d'une base (B) plane à laquelle peut être fixé un couvercle (C) par exemple à l'aide de fermetures de type à sauterelle (8) disposées sur le pourtour du conteneur (1) à raison de deux fermetures par face.
La base (B) est en outre équipée de plots support (9) disposés en deux rangées parallèles transversales (dont une seulement est visible sur la figure), dont les plots (9) de coin sont équipés de cornières (10) de fixation à une palette (non représentée) utilisée dans les AIRBUS A320 et A321, mais pas dans les AIRBUS A319.
La figure 2 montre clairement la double symétrie qui caractérise le conteneur (1) de l'invention, qui permet notamment de faciliter l'insertion du conteneur (1) en soute en ce que deux positionnements (à 180° l'un de l'autre) sont possibles pour son déplacement axial.
Selon une configuration, l'un des pans (5) inclinés est équipé d'un porte-document (11), par exemple réalisé en plastique transparent, et qui contient comme mentionné ci-dessus les documents sans lesquels - aux termes des normes de sécurité applicables aux avions - aucun changement n'est possible. Ce porte-document (11) est de préférence prévu imperméable.
La base (B), constituée d'une plaque plane sur laquelle est fixé le radôme, est munie d'encoches (12) dans lesquelles sont disposées les fermetures à sauterelle (8). La profondeur de ces encoches est telle que les fermetures (8) y sont noyées et ne peuvent endommager les parois latérales des soutes des avions et/ou entraver le glissement des conteneurs au moment de leur insertion.
La coupe de la figure 3 montre le volume respectif du radôme (R) et du couvercle (C). La combinaison des figures 3 et 4 montre à quel point le volume enclos par le volume du couvercle (C) est proche du volume extérieur du radôme (R). L'enveloppe du couvercle (C) est pourtant réalisée avec des pans d'allure plane qui assurent une bonne rigidité à l'ensemble tout en conservant une géométrie simplifiée et par suite un coût de fabrication raisonnable.
La face intérieure du couvercle est recouverte de bandes (13, 13') en matériau absorbant de type mousse permettant d'éviter d'éventuels chocs entre le couvercle (C) et le radôme (R), afin de préserver ce dernier de tout dommage pendant son transport. Secondairement, notamment dans la dimension verticale, ces bandes (13, 13') peuvent avoir un effet de calage, et empêcher ainsi tout déplacement relatif radôme (R) / conteneur (1).
Sur un côté, la base (B) est équipée de brides (14, 14') munies d'un arbre horizontal permettant la fixation des bras articulés (15) (voir figure 4), selon un mode de liaison à pivotement identique à celui qui est mis en oeuvre lors de la fixation du radôme à l'avion.
Dans les figures 3 et 4, les plots support (9) sont représentés disposés sur une palette (P) de manutention. Ils y sont fixés, au niveau des plots (9) de coin, par des cornières (10) fixées auxdits plots (9) par exemple par des vis à papillon (16).
La base (B) seule apparaît en figure 5, sans équipement à l'exception de cales (17, 17') absorbantes en forme de L sur la portion horizontale desquelles repose le radôme (R). Leur portion verticale tangente quant à elle la périphérie dudit radôme (R), et assure, en coopération avec les brides (14, 14'), le calage dans un plan horizontal.
Cette figure fait également apparaître les encoches (12) prévues pour recevoir les parties solidaires de la base (B) des fermetures à sauterelle (8).
Un muret (18), utile au positionnement/centrage du couvercle (C), longe les chants extérieurs de la base (B). Au moins les chants se développant selon l'axe de la soute, et par conséquent pouvant potentiellement entrer en contact avec les parois latérales de ladite soute, sont revêtus d'un matériau à faible coefficient de frottement, par exemple tel que celui qui est protégé sous la marque TEFLON.
Ces chants sont d'ailleurs chanfreinés, comme cela apparaît plus clairement à la section partielle de la figure 6, afin de s'adapter aux parois inclinées qui forment la portion intérieure de la soute (S) laquelle apparaît - en section - en figure 7 montrant la partie inférieure du fuselage (F) d'un AIRBUS de la famille A320.
La soute comporte un sol (25) et un plafond (20) parallèles horizontaux, et deux parois (21, 22) verticales. Ces dernières sont reliées au sol (19) via deux portions inclinées (23, 24) selon des angles différents.
Les chanfreins équipant les bordures longitudinales du conteneur (1) de l'invention s'étendent à proximité immédiate des pans inclinés (23), et présentent par conséquent une inclinaison sensiblement égale à celle desdits pans (23) pour optimiser la compatibilité spatiale du conteneur (1) et de la soute (S).
Il a été donné ci-dessus une description d'un exemple possible de configuration de conteneur (1) de l'invention. Cet exemple n'est cependant pas limitatif de l'invention, qui peut bien entendu comporter d'autres accessoires, être réalisée en des matériaux autres que ceux qui sont cités, subir des altérations mineures de forme, etc... sans que l'on sorte de son cadre. De même, le conteneur (1) de l'invention est à titre principal employé pour le transport en soute de radômes : peut cependant également s'avérer fort utile pour protéger des radômes en phase de stockage dans des unités de maintenance.

Claims

Conteneur (1) pour le stockage et le transport, par exemple en soute (S) d'avion, d'un radôme (R), et comportant une base (B) plane sur laquelle repose la paroi plane dudit radôme (R) et un couvercle (C) amovible solidarisable à la périphérie de la base (B), caractérisé en ce que :
- la base (B) est constituée d'une plaque d'allure rectangulaire dont deux coins diagonalement opposés sont tronqués ;

- le couvercle (C) présente une paroi périphérique (4, 4') inférieure d'allure verticale dont le tracé épouse le contour de la base (B) et une paroi sommitale (6) se développant à proximité du sommet du radôme (R), les parois périphériques (4, 4') inférieure et sommitale (6) étant reliées, sur chaque face correspondant à un côté du rectangle, par au moins un pan incliné (5, 5', 5") se développant au voisinage immédiat du radôme (R).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le couvercle (C) comporte, pour au moins deux faces opposées, un pan incliné (5) unique reliant la paroi périphérique (4) inférieure à la paroi sommitale (6).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le couvercle (C) comporte, pour deux faces opposées, un pan incliné (5) unique reliant la paroi périphérique (4) inférieure à la paroi sommitale (6) et, pour les deux autres faces, deux pans (5', 5") orientés selon des angles d'inclinaison décroissants en direction de la paroi sommitale (6).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi sommitale (6) et les pans inclinés (5, 5', 5") sont plans.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (B) est munie de plots support (9) équipant sa face opposée à celle servant de support au radôme (R).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les plots support (9) consistent en des blocs d'allure parallélépipédique répartis en deux rangées parallèles disposées le long et à proximité de deux côtés de la base (B).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins les plots (9) disposés au voisinage des coins sont dotés de moyens de fixation (10) à une palette (P) de manutention et de transport.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation consistent en une cornière (10) dont un pan est plaqué et fixé par exemple par vissage (16) au plot (9), le second pan d'allure perpendiculaire au précédent étant orienté vers la périphérie de la base (B).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (B) présente, sur au moins deux chants opposés correspondant aux côtés du conteneur (1) à orienter parallèlement à l'axe de la soute (S), un chanfrein orienté vers le bas.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins les chants présentant un chanfrein sont revêtus d'une couche protectrice prévue en un matériau synthétique à faible coefficient de frottement, par exemple le matériau commercialisé sous la marque Téflon.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisé en ce que la pente de ces chanfreins correspond à celle des pans inclinés (23) inférieurs des parois des soutes (S) en face desquels ils s'étendent.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (B) comporte des moyens de calage (17, 17') et de fixation (14, 14') du radôme (R).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de calage consistent en deux cales (17, 17') disposées tangentiellement à la base du radôme (R), les moyens de fixation étant constitués de deux brides (14, 14') auxquelles sont fixés les bras (15) prévus pour la solidarisation du radôme (R) à l'avion.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les brides (14, 14') sont chacune constituée de deux plaques homologues verticales d'allure parallèle reliées par un arbre parallèle à la base auquel est relié à pivotement un des bras (15) de fixation du radôme (R) à l'avion.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que les cales (17, 17') sont prévues en un matériau absorbant de type mousse et présentent une forme en L comportant une assise et un dossier à la jointure desquels se plaque la périphérie du radôme (R) lorsque les bras (15) de fixation du radôme (R) sont arrimés aux moyens de fixation (14, 14').
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que les cales (17, 17') et les brides (14, 14') sont respectivement localisées au voisinage de deux côtés opposés du conteneur (1), et forment un trapèze isocèle.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (C) comporte au moins un hublot (2).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte deux hublots (2) localisés sur deux pans inclinés (5, 5', 5") opposés.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (C) est solidarisé à la base (B) à l'aide de fermetures à sauterelle (8) réparties sur le pourtour du conteneur (1).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les fermetures à sauterelle (8) sont logées dans des encoches (12) de la base (B) présentant une profondeur telle qu'elles n'en dépassent pas.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une des revendications 19 et 20, caractérisé en ce qu'il comporte deux fermetures à sauterelle (8) par face.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins deux faces internes du couvercle (C) sont revêtues de bandes (13, 13') en matériau souple et absorbant de type mousse.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'une des parois du couvercle (C) est munie, sur sa surface externe, d'un porte-document (11).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parois latérales inférieures (4, 4') d'allure verticale du couvercle (C) sont munies de poignées (3, 3').
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la poignée (3, 3') est libre en rotation dans une charnière horizontale montée contre la paroi (4, 4') du couvercle (C), de manière à pouvoir se plaquer contre ladite paroi (4, 4') au repos sous l'effet de son poids.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (B) est munie d'un muret (18) périphérique longeant son contour, prévu pour faciliter le centrage et le positionnement du couvercle (C) sur la base (B).
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (C) est en matériau composite.
Conteneur (1) pour le stockage et le transport d'un radôme (R) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (B) est en bois stratifié.