La présente invention concerne les appareils et installations permettant
le lavage de chariots de buanderie ou d'hôpitaux, ou de grands bacs, nécessitant
une désinfection satisfaisante.
Les chariots ou bacs mobiles de buanderie ou d'hôpitaux sont utilisés
pour transporter, à l'intérieur des bâtiments, divers objets tels que du linge, des
plateaux repas, des médicaments.
Les objets transportés contiennent généralement des germes qui
tendent à se déposer sur les chariots ou bacs mobiles, lesquels germes peuvent
ensuite se développer et/ou se propager à d'autres objets transportés
ultérieurement par les mêmes chariots. Il en résulte un risque de propagation des
infections par des bactéries ou des champignons.
Il y a donc un besoin de laver périodiquement les chariots et bacs
mobiles de buanderie et d'hôpitaux afin de réduire autant que possible les risques
de propagation d'infections.
On a déjà proposé des machines de lavage de chariots et bacs mobiles
comprenant une enceinte de lavage fermée ayant au moins une porte d'accès
obturable pour l'entrée et la sortie d'au moins un chariot ou bac mobile à laver.
L'enceinte comprend des rampes de lavage mobiles horizontalement ou
verticalement le long d'au moins un côté de l'enceinte de lavage pour pulvériser un
liquide de lavage vers le ou les chariots ou bacs selon un mouvement de balayage.
En général, un cycle de lavage est suivi d'un séchage par air chaud où
l'on fait circuler de l'air réchauffé dans l'enceinte.
Dans les machines connues, pour atteindre une cadence acceptable,
c'est-à-dire un séchage suffisamment rapide pour sortir un chariot sec et introduire
le chariot suivant, il faut chauffer l'air de séchage, et donc le chariot ou bac mobile,
à une température relativement haute qui évapore plus vite l'eau sur la surface du
chariot ou du bac et dans les interstices. Mais le chariot ou bac mobile est alors
très chaud en fin de cycle de séchage, par exemple à une température supérieure
à 60°C, et il faut ensuite attendre son refroidissement pour pouvoir le manipuler en
le sortant hors de l'enceinte et en le déplaçant vers son point d'utilisation. Ce temps
d'attente augmente encore la durée du cycle de traitement du chariot ou bac
mobile.
Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une
nouvelle structure de machine de lavage de chariots et bacs mobiles qui permette
d'assurer un séchage parfait en un temps de cycle réduit, permettant ainsi
d'augmenter les cadences de lavage.
L'invention a en particulier pour objet d'assurer un séchage très efficace
dans les interstices des chariots ou bacs mobiles à laver, afin d'éviter tout
développement de germes et de champignons dans ces interstices du fait de la
présence éventuelle d'humidité.
L'invention vise à réaliser un tel séchage efficace sans augmenter
exagérément la température du chariot ou bac mobile en fin de cycle de séchage,
pour permettre la préhension immédiate du chariot ou bac mobile dès la fin du
séchage.
Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose une
machine de lavage de chariots et bacs comprenant une enceinte de lavage fermée
ayant au moins un passage antérieur d'accès à moyens d'obturation pour l'entrée
et la sortie d'au moins un chariot ou bac à laver, avec des rampes de lavage
mobiles le long d'au moins un côté de l'enceinte de lavage pour pulvériser un
liquide de lavage vers le(s) chariot(s) ou bac(s) selon un mouvement de balayage,
et avec des moyens pour produire et projeter vers le(s) chariot(s) ou bac(s) de l'air
chaud de séchage ; selon l'invention :
- les moyens pour produire et projeter de l'air chaud de séchage comprennent une
navette principale déplaçable verticalement à proximité d'une paroi de l'enceinte de
lavage, comportant un premier moyen de ventilation pour aspirer de l'air depuis
ladite paroi, pour le faire circuler sur des éléments chauffants afin de le chauffer, et
pour le pousser dans des canalisations de guidage appropriées qui le projettent
selon une lame d'air unidirectionnelle dans l'enceinte de lavage, de sorte que la
lame d'air unidirectionnelle entraíne mécaniquement les gouttes de liquide
présentes sur le(s) chariot(s) ou bac(s) lors des étapes de séchage,
- la machine comprend en outre une centrale de déshumidification adaptée pour
aspirer de l'air depuis l'enceinte de lavage, pour sécher l'air aspiré, pour le
réchauffer et pour le renvoyer dans l'enceinte de lavage selon une circulation
indépendante pendant les étapes de séchage.
Grâce à la combinaison d'un entraínement mécanique efficace des
gouttes puis d'une déshumidification de l'air ambiant dans l'enceinte, le séchage
est particulièrement rapide et efficace, et l'on supprime les risques de stagnation
d'humidité dans les interstices d'un chariot ou bac mobile à laver.
Egalement, la déshumidification permet un séchage rapide sans avoir à
chauffer exagérément l'air de séchage.
De préférence, les éléments chauffants de la navette principale
chauffent l'air de séchage à une température comprise entre 40°C et 50°C environ,
avantageusement de l'ordre de 45°C. Il est ainsi possible de tenir le chariot à la
main dès la fin du séchage, sans attendre son refroidissement.
Selon un mode de réalisation avantageux, la navette principale est
disposée le long d'une paroi latérale de l'enceinte de lavage et porte en outre une
ou plusieurs rampes de lavage adaptées pour projeter des jets de liquide de lavage
transversalement dans l'enceinte de lavage au-dessous des canalisations
produisant la lame d'air unidirectionnelle transversale.
Un lavage plus efficace est obtenu en prévoyant une navette secondaire
opposée à la navette principale, déplaçable verticalement face à la navette
principale et portant une ou plusieurs rampes de lavage.
La centrale de déshumidification peut avantageusement comprendre un
second moyen de ventilation pour aspirer sélectivement de l'air hors de l'enceinte
de lavage et le faire passer à travers un évaporateur qui refroidit l'air et condense
son humidité, puis à travers un condenseur et à travers une batterie chauffante qui
réchauffent l'air, pour le retourner ensuite dans l'enceinte de lavage.
De préférence, la centrale de déshumidification comprend un volet
d'entrée qui, en une première position de lavage, aiguille sélectivement l'air extrait
de l'enceinte de lavage pour l'envoyer vers l'atmosphère extérieure lors des étapes
de lavage, et qui, en une seconde position de séchage, aiguille sélectivement l'air
extrait de l'enceinte de lavage pour le retourner vers l'enceinte de lavage en
recyclage après passage à travers l'évaporateur, le condenseur et la batterie
chauffante lors des étapes de séchage.
Lors des étapes de lavage, le volet d'entrée en première position de
lavage prélève de l'air extérieur pour l'envoyer dans l'enceinte de lavage à travers
l'évaporateur, le condenseur et la batterie chauffante qui est alors inactive.
Selon une réalisation avantageuse, la navette principale et la navette
secondaire sont entraínées chacune en mouvement vertical par un treuil respectif
et un câble de traction respectif, avec un capteur de tension du câble de traction
qui fournit un signal d'alarme pour interrompre la rotation du treuil en cas de
détection d'une tension supérieure à un seuil haut déterminé ou inférieure à un
seuil bas déterminé.
Selon un autre aspect de l'invention, on prévoit un procédé de lavage de
chariots et bacs mettant en oeuvre une machine de lavage telle que définie ci-dessus,
le procédé comprenant :
a) une étape de lavage au cours de laquelle on alimente en liquide de lavage les
rampes de lavage et on déplace verticalement la navette principale et la navette
secondaire pour projeter au cours d'un ou plusieurs balayages des jets de liquide
de lavage sur un chariot ou bac placé dans l'enceinte de lavage, b) une étape de rinçage, similaire au lavage, mais avec un liquide de rinçage, c) une étape de séchage, au cours de laquelle on balaie le chariot ou bac mobile
par une lame d'air transversale unidirectionnelle qui entraíne mécaniquement les
gouttes de liquide de rinçage présentes sur le chariot ou bac mobile, et on assèche
l'air dans l'enceinte au moyen de la centrale de déshumidification, la température
de l'air de séchage dans la lame d'air transversale étant d'environ 40°C à 50°C.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention
ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en
relation avec les figures jointes, parmi lesquelles:
- la figure 1 est une vue générale de face d'une machine de lavage selon un mode
de réalisation de la présente invention ;
- la figure 2 est une vue schématique en perspective montrant la navette de
séchage et de pulvérisation de la figure 1 ;
- la figure 3 est un diagramme schématique fonctionnel illustrant les moyens de
motorisation de la navette de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue schématique de côté illustrant la machine de la figure 1
avec sa centrale de déshumidification en fonctionnement de lavage ;
- la figure 5 illustre la machine de lavage de la figure 4 en fonctionnement de
séchage ; et
- la figure 6 illustre schématiquement le fonctionnement des moyens d'obturation
du passage d'accès.
Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, la machine de lavage
de chariots et bacs selon l'invention comprend une enceinte de lavage 1 fermée, de
forme générale parallélépipédique, limitée par deux faces latérales 2 et 3, une face
frontale arrière 4, une face frontale antérieure opposée à la face frontale arrière 4,
un plancher 5 et un plafond 6. Le plancher 5 peut être une paroi étanche solidaire
des faces latérales 2 et 3. En alternative, et plus simplement, le plancher 5 peut
être constitué par le sol lui-même, préalablement aménagé avec une bonde
siphoïde et une évacuation d'eaux usées. La face frontale antérieure opposée à la
face frontale postérieure 4 comporte un passage d'accès obturable pour l'entrée et
la sortie d'au moins un chariot 7 ou bac mobile à laver. Le chariot 7 est monté sur
des roulettes telles que les roulettes 8 et 9.
Par exemple, la face frontale antérieure peut être obturée par un volet
roulant 10 tel qu'illustré sur la figure 6, le volet roulant pouvant être enroulé sur un
tambour 11 tourillonnant autour d'un arbre 12 transversal lui-même entraíné par un
motoréducteur 13 et dont la position est repérée par un disque 14 calé sur l'arbre
12 et associé à un capteur optique 15.
Le motoréducteur 13 est équipé d'un limiteur de couple intégré.
Un capteur de position haute 16 limite la course de montée du volet
roulant 10. Un capteur de position basse 17 limite la course de descente du volet
roulant 10.
Des rampes de lavage 18, 19, 20 et 21 sont montées mobiles de part et
d'autre de l'enceinte 1, le long des parois latérales 2 et 3. Les rampes de lavage 18
à 21 sont orientées horizontalement le long des faces latérales 2 et 3 respectives,
et sont conformées pour diriger une pluralité de jets de liquide de lavage en
direction de la face latérale opposée 3 ou 2, c'est-à-dire vers le centre de l'enceinte
1.
Les deux premières rampes de lavage 18 et 19 sont portées par une
navette principale 22, montée déplaçable verticalement à proximité de la première
paroi latérale 2 de l'enceinte 1. La navette principale 22 est guidée dans son
mouvement vertical le long de guides verticaux 23 solidaires des parois de
l'enceinte 1, et est entraínée par un premier câble de traction 24 sollicité par un
premier treuil supérieur 25.
Les deux autres rampes de lavage 20 et 21 sont portées par une navette
secondaire 26 qui est elle-même en déplacement vertical le long de seconds
guides verticaux 27 et qui est entraínée par un second câble de traction 28 lui-même
sollicité par un second treuil supérieur 29.
La navette principale 22 est en forme de caisson, avec une entrée d'air
latérale 22c face à la paroi latérale 2, et avec une sortie d'air en forme de fente 22e
sur la face opposée.
La navette principale 22 contient un premier moyen de ventilation 22a,
constitué d'une turbine à aspiration axiale et refoulement radial, entraínée par un
moteur 22b électrique. La turbine 22a aspire l'air par l'entrée axiale 22c au
voisinage de la paroi latérale 2, et refoule l'air par un passage radial 22d vers le
compartiment inférieur du caisson muni de la sortie latérale 22e en forme de fente
à l'extrémité d'une zone de rétrécissement progressif en dièdre 22f. Le caisson
ainsi formé constitue une canalisation de guidage appropriée. Un élément chauffant
22g est disposé par exemple en aval de la turbine 22a. De la sorte, la navette
principale 22, par rotation du moteur 22b et de la turbine 22a, peut produire un
courant d'air chaud sous forme d'une lame horizontale dirigée vers la paroi latérale
opposée 3 c'est-à-dire vers le centre de l'enceinte 1. La lame d'air chaud sortant de
la navette principale 22 est une lame d'air unidirectionnelle qui entraíne
mécaniquement les gouttes de liquide présentes sur le chariot 7 ou bac mobile lors
des étapes de séchage.
L'enceinte 1 est associée à une centrale de déshumidification 30,
adaptée pour aspirer de l'air depuis l'enceinte 1, pour sécher l'air aspiré, pour le
réchauffer et pour le renvoyer dans l'enceinte 1 selon une circulation indépendante
de la circulation d'air produite par la navette principale 22 pendant les étapes de
séchage.
On choisit la puissance des éléments chauffants 22g de façon que, lors
des étapes de séchage, les éléments chauffants 22g de la navette principale
chauffent l'air à une température comprise entre 40°C et 50°C environ.
Comme on le voit sur la figure 1, les rampes de lavage 18 et 19 sont
disposées au-dessous de la sortie d'air 22e. De la sorte, les rampes de lavage 18
et 19 projettent les jets de liquide de lavage transversalement dans l'enceinte 1 au-dessous
des moyens produisant la lame d'air.
En considérant la figure 2, on retrouve la navette 22, avec deux paliers
latéraux 122 et 222 conformés pour coulisser le long de guides verticaux tels que le
premier guide vertical 23 de la figure 1, assurant une orientation constante de la
navette principale 22. On distingue la zone de rétrécissement 22f, la sortie d'air
22e.
On distingue également les deux rampes de lavage 18 et 19 qui
comportent, réparties sur leur longueur, des buses de pulvérisation respectives
telles que les buses 18a, 18b, 18c, 18d, 18e sur la rampe 18. Chaque buse 18a-18e
produit un jet de liquide de lavage, pendant les étapes de lavage, comme
illustré sur la figure.
Dans la réalisation illustrée, la rampe de lavage 18 supérieure est
associée à deux rampes de lavage transversales 31 et 32 placées horizontalement
respectivement à proximité du passage d'accès et à proximité de la face frontale
postérieure 4 opposée de l'enceinte 1. Les rampes de lavage transversales 31 et
32 sont montées librement pivotantes vers le haut, par une rotation autour de l'axe
de la rampe 18 qui est montée rotative sur la navette 22, de façon à éviter tous
risques de chocs ou d'appuis destructifs d'une rampe transversale 31 ou 32 sur un
chariot lors d'un mouvement de balayage vertical de la navette 22. Grâce à la
possibilité de rotation, les rampes transversales 31 ou 32 peuvent rester en butée
sur un obstacle éventuel lors d'un mouvement de descente de la navette principale
22, sans risque de dégradation importante. En outre, un capteur de position peut
détecter la rotation des rampes de lavage transversales 31 et 32, et interrompre
alors le fonctionnement du premier treuil supérieur 25 pour arrêter le mouvement
de la navette principale 22 en cas d'obstacle.
Le premier treuil supérieur 25 et le second treuil supérieur 29 sont de
préférence associés à un capteur de tension du câble correspondant 24 ou 28 qui
fournit un signal d'alarme pour interrompre la rotation du treuil 25 ou 29 en cas de
détection d'une tension supérieure à un seuil haut déterminé ou inférieure à un
seuil bas déterminé. De la sorte, lorsque la navette principale 22, ou la navette
secondaire 26, ou les rampes de lavage 18-21 qui leur sont associées, rencontrent
un obstacle lors d'un mouvement vertical de descente, le capteur de tension de
câble détecte une tension de câble inférieure à un seuil bas déterminé
correspondant au poids de la navette correspondante et de sa charge, ce qui
implique la génération d'un signal d'alarme et l'arrêt du treuil correspondant 25 ou
29.
De même, lorsque la navette principale 22 ou secondaire 26 ou les
rampes de lavage correspondantes 18-21 rencontrent un obstacle lors d'un
mouvement de translation verticale vers le haut, le capteur de tension de câble
détecte une tension de câble supérieure au seuil haut déterminé, et provoque
l'arrêt du treuil correspondant 25 ou 29.
On peut maintenant se référer à la figure 3, qui illustre de façon
schématique les moyens d'entraínement de la navette principale 22. On retrouve le
premier câble 24, entraíné par le treuil 25 qui est lui-même sollicité par un
motoréducteur 25a et un arbre 25b, avec un disque de comptage 25c calé sur
l'arbre 25b, et avec une cellule de détection 25d qui permet de connaítre la position
de la navette. Un capteur de position haute 25e limite la course de montée de la
navette principale 22.
On se référera maintenant aux figures 4 et 5, illustrant schématiquement
la structure de la centrale de déshumidification 30.
La centrale de déshumidification 30 est avantageusement placée en
position supérieure au-dessus de l'enceinte 1, par exemple au-dessus du plafond
6.
La centrale de déshumidification 30 est contenue dans un caisson 41 qui
communique avec l'enceinte 1 par une entrée d'air 42 et une sortie d'air 33.
Le caisson 41 communique en outre avec l'atmosphère extérieure par
une entrée principale 34 et une sortie principale 35.
La centrale de déshumidification comprend essentiellement un second
moyen de ventilation 36, un évaporateur 37, un condenseur 38 et une batterie
chauffante 39 qui sont montés en série pour être parcourus par un même courant
d'air depuis l'entrée 42 jusqu'à la sortie 33. De la sorte, le second moyen de
ventilation 36 permet d'aspirer sélectivement de l'air de l'enceinte, par l'entrée 42,
pour le faire passer à travers l'évaporateur 37 qui le refroidit et condense son
humidité, puis à travers le condenseur 38 qui le réchauffe, et à travers la batterie
chauffante 39 qui le réchauffe encore pour le retourner ensuite dans l'enceinte 1
par la sortie 33.
En amont de l'évaporateur 37, on prévoit un volet d'entrée 40 à deux
positions illustrées respectivement sur les figures 4 et 5.
Dans la première position illustrée sur la figure 4, ou position de lavage,
le volet d'entrée 40 aiguille sélectivement l'air extrait hors de l'enceinte 1 par
l'entrée 42 pour l'envoyer vers l'atmosphère extérieure par la sortie principale 35.
Simultanément, le second moyen de ventilation 36 aspire de l'air provenant de
l'atmosphère extérieure par l'entrée principale 34, pour l'envoyer vers l'intérieur de
l'enceinte 1 par la sortie 33.
Lors des étapes de séchage, le volet d'entrée 40 prend la seconde
position illustrée sur la figure 5. Dans cette seconde position, l'entrée principale 34
et la sortie principale 35 sont mises en communication directe et isolées de
l'enceinte 1. Le second moyen de ventilation 36 aspire l'air à l'intérieur de l'enceinte
1 par l'entrée 42, provoque son séchage par l'évaporateur 37 puis son
réchauffement par le condenseur 38 et la batterie chauffante 39, et le renvoie dans
l'enceinte 1 par la sortie 33.
Lors du fonctionnement de la machine, on peut avantageusement mettre
en oeuvre un procédé de lavage de chariots et bacs comprenant :
a) une étape de lavage au cours de laquelle on alimente en liquide de lavage les
rampes de lavage 18-21 et on déplace verticalement la navette principale 22 et la
navette secondaire 26 pour projeter au cours d'un ou plusieurs balayages verticaux
des jets de liquide de lavage sur un chariot 7 ou bac mobile placé dans l'enceinte
1, b) une étape de rinçage, similaire à l'étape de lavage, mais en utilisant un liquide
de rinçage, c) une étape de séchage, au cours de laquelle on balaie le chariot 7 ou bac mobile
par une lame d'air transversale produite par la navette principale 22 et qui entraíne
mécaniquement les gouttes de liquide de rinçage présentes sur le chariot 7 ou bac
mobile, et on assèche simultanément l'air dans l'enceinte 1 par la centrale de
déshumidification 30, la température de l'air de séchage étant d'environ 40°C à
50°C.
Dans la réalisation illustrée, l'enceinte 1 est conçue pour contenir un seul
chariot. On pourra naturellement concevoir une enceinte 1 pouvant contenir deux
chariots placés l'un derrière l'autre. On pourra également concevoir une enceinte 1
comportant un passage d'entrée obturable par un premier volet roulant, et un
passage de sortie opposé obturable par un second volet roulant, constituant un
tunnel dans lequel les chariots sont déplacés unidirectionnellement de l'entrée vers
la sortie.
Comme on le comprendra aisément, les rampes de lavage 18-21 sont
alimentées en liquide de lavage ou de rinçage par des canalisations souples qui
assurent la conduction de fluides tout en permettant les mouvements de translation
verticale des navettes principale 22 et secondaire 26. De même, Les éléments
chauffants 22g de la navette principale 22, et le moteur 22b de la navette principale
22, sont alimentés en énergie électrique par des conducteurs souples qui
autorisent le déplacement vertical de la navette principale 22.
Grâce au fait que les seconds moyens de ventilation 22a et 22b sont
embarqués dans la navette principale 22, la production du courant d'air de séchage
est particulièrement efficace, fiable, et peu onéreuse et cela permet un bon
rendement de séchage.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont
été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et
généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.