La présente invention concerne le conditionnement et l'emballage
de produits, notamment alimentaires. Elle concerne plus particulièrement un
dispositif de conditionnement simultané de produits de différentes natures qui
doivent être conservés séparés lors de la commercialisation et mis en contact
au moment de la consommation ou de l'usage. Elle peut concerner plus
spécifiquement le conditionnement de produits à base de céréales tels que du
pain et de produits à base de produits laitiers, notamment de fromages,
destinés à être consommés ensemble, en couches superposées.
Il existe dans le commerce des compositions alimentaires formées
par l'association de produits de différentes natures, notamment de produits
céréaliers tels que du pain et de produits laitiers tels que des fromages,
notamment pour former des sandwichs. Toutefois ces produits sont préparés
au moment de leur consommation, ou dans un délai n'excédant pas une
semaine avant cette dernière, excepté les produits commercialisés au rayon
« surgelés », et ceci afin d'éviter un contact trop prolongé entre les deux
aliments. On cherche ainsi à éviter toute migration d'humidité du produit
humide (fromage) vers un produit plus sec (pain) ou la migration d'autres
substances, par exemple des arômes.
On connaít par ailleurs des produits dits « tendres»
commercialisés dans les rayons «frais » (produits conservés à environ 5°C),
composés d'un produit pâtissier ou biscuitier et d'un fourrage gras constitué
de lait pasteurisé, de poudre de lait, de concentrés protéiques anhydres et de
matières grasses végétales, se caractérisant par un extrait-sec supérieur à
70%. Dans ce dernier cas, la teneur en matières grasses du fourrage limite
les transferts d'eau vers le produit biscuitier. Ces produits ont une durée de
vie d'environ dix semaines, mais ont l'inconvénient d'être difficilement
transportables à température ambiante.
Mais à part les sandwichs réalisés avant consommation, ou avec
un délai de conservation faible, on ne connaít pas de produits similaires ou
de sandwichs constitués de produits boulangers ou biscuitiers avec un
fourrage à base de fromage à extrait-sec plus faible que 70%. Ceci est dû
aux problèmes de conservation et de migration de l'eau du fromage vers le
produit céréalier, car ces phénomènes sont néfastes pour les caractéristiques
organoleptiques du produit céréalier. Ils provoquent en particulier un
ramollissement du produit céréalier.
Afin d'offrir de tels produits au consommateur, notamment dans le
cadre des nouveaux modes de consommation (consommation déambulatoire)
un des moyens consiste à présenter séparément au consommateur les deux
produits, fromage et produit céréalier, soit dans des emballages séparés, soit
dans les compartiments séparés d'un même emballage afin qu'il reconstitue le
« sandwich » au moment de la consommation. Habituellement ce dernier
mode de conditionnement se présente sous forme de barquette présentant au
moins deux compartiments obligeant le consommateur à prendre séparément
avec les doigts les différents produits pour les associer avant consommation.
Le document FR 2 798 369 propose un conditionnement simultané
de deux produits ou davantage, réalisé au moyen d'au moins deux pochons
accolés, fabriqués en un matériau souple, de préférence munis chacun à leur
partie supérieure de moyens d'ouverture facile. Les produits peuvent être
libérés simultanément par l'utilisateur après ouverture des parties supérieures
de chaque pochon. Deux éléments de renfort souples sont associés à cet
ensemble de pochons, de telle sorte que l'utilisateur, par une pression sur les
bords latéraux de ces éléments souples, peut aisément réaliser une ouverture
large des pochons ainsi qu'une pression sur leurs contenus qui tend à
expulser ceux-ci. Il est ainsi possible de réaliser un contact entre les produits
contenus dans les divers pochons seulement au moment de leur utilisation ou
de leur consommation (s'il s'agit de produits alimentaires). Mais de par la
nature de ce conditionnement et de son mode d'emploi, un tel dispositif est
pratiquement limité au conditionnement de matières destinées à être ensuite
intimement mélangées, et se présentant sous forme liquide, ou pâteuse, ou
sous forme de matières solides fractionnées. Il n'est pas envisageable de
l'utiliser pour conditionner des ingrédients destinés à former ensuite un
sandwich ou analogue, dont au moins un serait constitué par un produit
boulanger ou biscuitier massif et rigide, car celui-ci risquerait d'être émietté
lors de son expulsion du pochon. D'autre part, le mode d'expulsion des
ingrédients ne se prête pas bien à une mise en contact permettant de
constituer un aliment à couches superposées sans intervention manuelle de
l'utilisateur.
Le but de l'invention est de proposer au consommateur un
dispositif de conditionnement permettant de conserver et transporter
simultanément, mais sans contact mutuel, des ingrédients destinés à former
un produit, notamment alimentaire, à couches superposées, et permettant de
former ledit produit au cours même de ladite opération d'ouverture sans
nécessiter une préhension desdits ingrédients par l'utilisateur.
A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de conditionnement
destiné à renfermer au moins deux produits, caractérisé en ce qu'il est
constitué par un sachet souple constitué par deux parois externes, divisé
intérieurement en au moins deux compartiments par au moins une paroi
interne, lesdites parois étant rendues solidaires les unes aux autres par
scellage, chacune desdites parois étant munie d'une zone de fragilisation
s'étendant à partir d'un même bord du dispositif de conditionnement en
direction du bord opposé.
Lesdites zones de fragilisation desdites parois sont de préférence
situées les unes en face des autres lorsque ledit dispositif est à l'état fermé.
Le dispositif comporte de préférence des moyens d'initiation de
déchirure sur un bord du dispositif à partir duquel s'étendent les zones de
fragilisation.
Lesdits moyens d'initiation de déchirure peuvent être constitués par
une encoche.
Au moins certaines desdites parois peuvent être réalisées en
matériau à plusieurs couches.
Ledit matériau à plusieurs couches a alors de préférence une de
ses couches externes réalisée en un matériau fragilisable et son autre couche
externe réalisée en un matériau non fragilisable.
L'invention a également pour objet un ensemble formé par des
produits destinés à constituer un produit multicouches et leur dispositif de
conditionnement, caractérisé en ce que ledit dispositif de conditionnement est
du type précédent, et en ce que chacun des compartiments dudit dispositif
renferme au moins un des produits destinés à constituer une des couches
dudit produit multicouches.
Ledit dispositif de conditionnement peut comporter autant de
compartiments que de produits destinés à constituer ledit produit
multicouches.
De préférence, les dimensions intérieures desdits compartiments
sont choisies de manière à n'autoriser aucun déplacement desdits produits
qu'ils renferment lorsque le dispositif de conditionnement a été entièrement
scellé.
Dans un exemple d'application privilégié, ledit produit multicouches
est un produit alimentaire.
Ledit produit peut alors comporter au moins une couche renfermant
un produit humide et au moins une couche d'un produit sec.
Par exemple, ledit produit humide est ou comporte du fromage, et
ledit produit sec est un produit céréalier.
L'invention a également pour objet un procédé de conditionnement
d'au moins deux produits dans un sachet souple unique, caractérisé en ce
que :
- on déroule une bobine d'un matériau en nappe présentant une
zone médiane de fragilisation dans le sens du déroulement de la bobine, en
effectuant le déroulement par ondulations, de manière à réaliser un
empilement de plusieurs couches dudit matériau ;
- on scelle lesdites ondulations sur trois côtés dudit empilement ;
- on découpe ledit empilement au niveau de son bord non scellé,
de manière à obtenir un sachet ouvert à son bord supérieur et comportant une
pluralité de compartiments ;
- on place lesdits produits dans lesdits compartiments ;
- et on scelle ledit sachet selon son bord supérieur.
On peut réaliser ensuite une encoche sur la zone de fragilisation
dans une partie scellée.
Comme on l'aura compris, le dispositif de conditionnement selon
l'invention est constitué d'un sachet souple, hermétiquement scellé après
introduction des produits qu'il renferme, et divisé en au moins deux
compartiments par une ou des parois internes. Les parois internes et externes
du sachet présentent chacune une zone de fragilisation, lesdites zones étant
de préférence situées l'une en face de l'autre et sur un plan longitudinal
médian du sachet.
Lors de l'ouverture du sachet par le consommateur, les différentes
parois se séparent en deux parties qui s'écartent au fur et à mesure du
progrès de l'opération d'ouverture. En particulier, la ou les parois internes du
sachet se retirent de la ou des zones où les produits qu'elles séparent se font
face, réalisant ainsi une mise en contact sans déplacement desdits produits. Il
est ainsi possible au consommateur de reconstituer immédiatement, sans
contact digital avec les produits et sans l'aide d'un ustensile séparé, un
produit alimentaire ou autre à couches superposées, tel qu'un sandwich ou
analogue. Dans la suite de la description, on désignera un tel produit
reconstitué par le terme « produit composite ». Avantageusement, il est
possible au consommateur de ne pas réaliser immédiatement un déchirement
total du dispositif, de manière à pouvoir l'utiliser comme moyen de préhension
du produit pendant sa consommation.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui
suit, donnée en référence aux figures annexées suivantes :
- la figure 1 qui représente vu en perspective un dispositif de
conditionnement selon l'invention à l'état fermé ;
- la figure 2 qui représente vu en perspective et en coupe
transversale selon le plan médian II-II ce même dispositif et son contenu ;
- la figure 3 qui représente vu en perspective ce même dispositif en
cours d'ouverture.
Le dispositif de conditionnement selon l'invention qui va être décrit
et est représenté sur les figures contient, dans cet exemple privilégié, trois
composants, destinés à former un produit composite de type « sandwich »
comprenant un fourrage (par exemple du fromage) et deux couches externes
enserrant le fourrage (par exemple du pain, du biscuit ou tout autre produit
céréalier). L'exemple décrit pourra, de manière évidente pour l'homme du
métier, être adapté à la fabrication et à l'utilisation d'un dispositif ne contenant
que deux composants, ou en contenant plus que trois.
Le nouveau dispositif de conditionnement selon l'invention est
composé d'un sachet souple 1 constitué de deux parois externes 2, 3 et
comprenant trois compartiments internes 4, 5, 6 dans l'exemple représenté.
Ces compartiments 4, 5, 6 sont définis par des parois 7, 8 en forme de feuilles
s'étendant entre les bords supérieur 9 et inférieur 10 du sachet 1
(parallèlement à un plan longitudinal médian du sachet 1). Chaque
compartiment 4, 5, 6, contient un produit 11, 12, 13. Les parois internes 7, 8 et
externes 2, 3 sont rendues solidaires par scellage les unes aux autres 11, 12,
13, chacune étant munie d'une zone de fragilisation 14. Les zones de
fragilisation 14 des différentes parois 2, 3, 7, 8 s'étendent à partir d'un même
bord 9 du sachet 1 en direction du bord opposé 10. Elles sont très
préférentiellement situées les unes en face des autres lorsque le dispositif est
à l'état fermé. Cela permet simultanément l'ouverture du sachet, le
dégagement des produits 11, 12, 13 et la mise en contact des produits les
uns avec les autres pour leur consommation, d'une façon qui permet une
conservation de leurs positions relatives telles qu'elles existaient avant
l'ouverture du sachet 1. De préférence, les zones de fragilisation 14 sont
ménagées en position médiane sur les parois 2, 3, 7, 8.
De façon appropriée les zones de fragilisation 14 sont conçues de
façon à ne pas endommager la partie du matériau de la feuille des parois
assurant la protection de chaque produit, et à éviter ainsi tout contact entre
les produits avant l'ouverture du conditionnement. De façon préférentielle les
zones de fragilisation sont réalisées par un faisceau laser mais tout autre
moyen approprié permettant de satisfaire les exigences ci-dessus serait
utilisable dans le cadre de l'invention.
De façon préférentielle on trouve sur le bord supérieur 9 du sachet
1 au niveau de la zone de fragilisation 14 des moyens habituels d'initiation de
la déchirure. Ainsi, dans l'exemple représenté, cette fonction est assurée par
une encoche 15. Des amorces seraient aussi envisageables, ou tout autre
moyen fonctionnellement équivalent. Des zones de scellage 16, 17, 18
s'étendent initialement sur trois côtés du sachet 1, le bord supérieur 9 servant
au remplissage des compartiments 4, 5, 6 par les produits 11, 12, 13 avant
scellage définitif du sachet 1 selon une quatrième zone de scellage 19 située
au voisinage du bord supérieur 9 du sachet 1.
L'ouverture du sachet 1 s'effectue en exerçant une traction sur
chaque côté de la partie supérieure du sachet 1, selon les flèches 20, 20'.
L'effort s'exerce à la fois sur les parois externes 2, 3 et sur les parois internes
7, 8. La déchirure, guidée par les zones de fragilisation 14, se propage
simultanément tout au long des parois internes 7, 8 et externes 2, 3 du
sachet 1. On obtient ainsi un accès progressif au produit composite
reconstitué, les différents produits 11, 12, 13 qui le constituent étant mis au
contact les uns des autres au fur et à mesure du retrait des parois internes 7,
8 déchirées.
Pour la réalisation d'un tel emballage on utilisera de préférence des
matériaux à plusieurs couches choisis dans les familles suivantes :
- laque/polyéthylène-téréphtalate (PET)
- laque/polypropylène orienté (OPP) /Aluminium/Laque
- Laque/PET/polyéthylène (PE)/PET
- Laque/OPP/PE/OPP
- Laque/PET métallisé/PE/OPP
- Laque/PET/Aluminium/Laque.
Du fait de leur nature (matériaux composites), ces matériaux
assurent à la fois une bonne protection des produits 11, 12, 13, et une
aptitude satisfaisante au scellage et à la fragilisation du matériau. De
préférence, on peut choisir un matériau fragilisable pour constituer la face sur
laquelle est pratiquée la zone de fragilisation 14, et un matériau non
fragilisable pour la couche opposée à celle-ci.
Ces matériaux sont donnés à titre d'exemple, mais tout autre type
de matériaux à une ou plusieurs couches ayant les mêmes caractéristiques
de protection, souplesse, et déchirabilité peut être utilisé dans le cadre de
l'invention, s'il est compatible avec un contact prolongé avec les produits
renfermés par le dispositif de conditionnement, en particulier avec des
aliments. On peut éventuellement utiliser des matériaux différents pour
constituer les diverses parois 2, 3, 7, 8.
Dans le cas des matériaux à plusieurs couches, la fragilisation des
différentes parois 2, 3, 7, 8 est de préférence faite sur la ou les couches
supérieures externes du matériau, en laissant intactes les couches internes,
pour laisser une barrière entre les produits évitant tout contact entre eux et
toute migration des composants de l'un vers l'autre : eau dans le cas de
produits humides vers des produits secs, arômes, etc....
Bien entendu le dispositif de conditionnement selon l'invention peut
comporter autant de compartiments 4, 5, 6 que de produits 11, 12, 13
différents destinés à être superposés au moment de la consommation pour
former un produit composite, tel qu'un sandwich. Ce dispositif de
conditionnement peut également trouver d'autres applications que dans le
domaine alimentaire.
Un exemple de réalisation de ce dispositif de conditionnement va
être donné à titre illustratif et non limitatif. Cet exemple concerne le cas où
toutes les parois 2, 3, 7, 8 sont réalisées en un même matériau.
On part d'une bobine d'un matériau en nappe approprié tels que
l'un de ceux précédemment cités, présentant une zone médiane de
fragilisation 14 située dans le sens du déroulement de la bobine. Le
déroulement est effectué de manière à réaliser un empilement de couches du
matériau selon un nombre d'ondulations proportionnel au nombre de
compartiments 4, 5, 6 souhaités ; la hauteur de chaque ondulation définit la
hauteur du sachet 1 et la largeur de la bobine définit la largeur du sachet 1.
On scelle ces ondulations sur trois côtés de l'empilement (dans le cas d'un
matériau à plusieurs couches « chair » contre « chair » et « cuir » contre
« cuir »). Le scellage est réalisé bord à bord de préférence thermiquement,
mais tout autre moyen connu est envisageable.
Pour accéder aux cavités de réception des produits il surfit de
découper l'empilement au niveau du bord non scellé de manière à obtenir un
sachet 1 ouvert à son bord supérieur 9. Puis on place chaque produit 11, 12,
13 dans un compartiment 4, 5, 6, et on scelle hermétiquement le sachet selon
son bord supérieur 9. On réalise ensuite une encoche 15 sur la zone de
fragilisation 14, dans une partie scellée, si on a retenu l'utilisation de ce mode
d'assistance à l'ouverture du sachet 1.
L'avantage de ce mode de réalisation réside dans la parfaite
superposition des zones de fragilisation 14 des différentes parois 2, 3, 7, 8.
Cet emballage est particulièrement avantageux pour le
conditionnement de produits de différentes natures destinés à être
consommés ensemble, par exemple du pain et du fromage. Il est
particulièrement approprié à la réalisation d'un sandwich composé de deux
tranches de pain 11 et 13 et d'une tranche de fromage 12 (à laquelle peuvent
être associés d'autres ingrédients humides, tels que des crudités, un produit
de charcuterie, etc....), qui seront respectivement placées dans les
compartiments 4, 5, 6 du sachet 1 et seront associées au moment de
l'ouverture du sachet 1. Cette dernière est réalisée en tirant d'abord sur les
dispositifs d'amorce de déchirure pour enclencher cette dernière, puis sur les
côtés du sachet 1 pour que la déchirure se propage le long des zones de
fragilisation 14 placées sur les parois internes 2, 3 et externes 7, 8 du sachet
1, ce qui va assurer l'ouverture du sachet 1 et libérer les produits 11, 12, 13
qui sont se retrouver en contact les uns avec les autres et constituer le
sandwich. Cet emballage est d'autant plus remarquable qu'il suffit au
consommateur d'un seul geste pour ouvrir l'emballage et constituer le
sandwich, le bas du sachet incomplètement déchiré lui servant à la
préhension du produit lors de la consommation et lui évitant tout contact direct
avec le produit. Lorsque le produit humide 12 du sandwich comporte plusieurs
composants, ceux-ci peuvent être placés tous ensemble dans un même
compartiment 5, ou être placés dans des compartiments séparés de manière
à n'être mis en contact les uns avec les autres qu'au moment de l'ouverture
du dispositif de conditionnement.
Cette fonction de reconstitution d'un produit de type sandwich est
d'autant mieux assurée que les différents produits 11, 12, 13 présents dans le
conditionnement fermé sont maintenus dans leurs compartiments 4, 5, 6
respectifs, les uns en face des autres, en n'ayant que très peu de possibilités
de déplacement dans leur compartiment 4, 5, 6. A cet effet, les dimensions
des compartiments 4, 5, 6 (leur largeur et leur hauteur après scellage du
conditionnement) sont optimalement choisies pour n'être que de peu
supérieures aux dimensions correspondantes des produits 11, 12, 13 qu'ils
sont destinés à contenir. De cette façon, il est certain que lors de l'ouverture
du conditionnement, les différents produits 11, 12, 13 viendront se superposer
l'un à l'autre sans débordement.