La présente invention a pour objet des patins à
roulettes à deux roues en ligne.
On a déjà décrit dans le brevet français n° 2 610 208
et ses deux additions n° 2 633 524 et 2 646 613, des patins
à roulettes comportant deux essieux de deux roues chacun
munis de systèmes de suspension à ressort sur les essieux
avant et arrière, qui présentaient l'avantage d'absorber de
façon appréciable les chocs et trépidations provenant des
inégalités du terrain d'une part et qui, d'autre part,
assuraient au patineur un confort amélioré.
On a aussi décrit dans le brevet français n° 2 690 352
un patin à roulettes dont la platine, en position non
chargée, présentait une inclinaison vers l'avant par
rapport au sol, grâce à l'utilisation à l'avant d'un
système de direction dit "servi-rigide" et à l'arrière d'un
système de direction à ressort de suspension amortisseur ou
d'un second système de direction "semi-rigide" surélevé. La
suppression de la suspension à ressort à l'avant remédiait
à "l'effet de mou" éprouvé au démarrage, particulièrement
gênant dans la phase de départ, dans le cas de courses ou
de participation à des compétitions. Par ailleurs, il a été
rémédié à la disposition horizontale de la platine à vide
qui, avec la (ou les) suspension(s) à ressort s'écrase(ent)
sous le poids du patineur et provoque une rupture de
l'équilibre horizontal de la plante du pied.
On a donc cherché à donner aux patins en ligne, qui
sont dépourvus de réelle suspension à ressort, un confort
comparable à celui dont profitent les patineurs qui
utilisent des patins à roulettes comportant deux essieux de
deux roues chacun, conformes aux caractéristiques décrites
et revendiquées dans les brevets précités.
On connaít déjà sur le marché des patins à roulettes en
ligne, comportant un ensemble de roues en ligne, montées
dans une platine en une ou deux parties, avec ou sans frein
à l'arrière, accueillant de trois à six roues. La platine
se monte sur la semelle de la chaussure, qui peut être
revêtue d'un chausson préformé amovible ou intégré.
On arrive aux mêmes avantages que ceux que présentent
les patins qui utilisent deux essieux de deux roues chacun,
des types décrits dans les brevets précités, avec des
patins en ligne à deux roues selon la présente invention.
Pour ce faire, on peut partir des platines décrites
dans les brevets précités ou d'une platine dérivée de
structure plus simple, strictement utilisable pour les
patins à roues en ligne.
Dans le premier cas, on parlera de patin polyvalent,
puisqu'il pourra être utilisé sans transformation de la
platine, soit pour les patins classiques, soit pour les
patins à roues en ligne.
Dans une première forme de réalisation, on partira
d'une platine de patin à deux essieux de deux roues chacun,
à suspension avant et arrière à ressort, dans laquelle on
substituera une roue à suspension à ressort à l'avant et à
l'arrière en lieu et place des deux essieux de deux roues,
sans transformation de la platine existante.
A cet effet, la structure des essieux avant et arrière
d'une roue chacun est dérivée de celle des essieux de deux
roues du patin à quatre roues classique, par adjonction
d'un élément d'interpositon entre la roue unique et
l'essieu originel du patin à quatre roues, comportant deux
bras parallèles entre lesquels vient se loger la roue
unique, formant une structure composite.
A titre de variante, la structure des essieux avant et
arrière d'une roue chacun est dérivée de celle des essieux
de deux roues du patin à quatre roues, par substitution
d'une structure compacte intégrant en une seule pièce le
bras articulé et l'essieu du système de suspension originel
du patin à quatre roues classique.
Dans une seconde forme de réalisation, on partira d'une
platine de patin à deux essieux de deux roues chacun, à
suspension avant et arrière à ressort, dans laquelle la
structure de l'essieu avant à une roue est à fixation
rigide alors que la structure de l'essieu arrière comporte
une suspension à ressort. Cette dernière pourra être de
l'une ou l'autre des structures décrites précédemment, des
types composite ou compacte.
Dans une troisième forme de réalisation, on partira
d'une platine de patin à deux essieux de deux roues chacun,
à suspension avant semi-rigide et à suspension arrière à
ressort, sur laquelle on pourra effectuer les
transformations décrites en relation avec la seconde forme,
sous ces deux variantes des types composite ou compacte.
Dans le second cas, on part d'une platine de structure
plus simple que précédemment, en ce qu'elle est dépourvue
d'usinage spécifique au train avant des formes de
réalisation précédentes, le train avant étant à suspension
semi-rigide et le train arrière étant à suspension à
ressort, sur laquelle on pourra effectuer les
transformations déjà décrites sous les deux variantes des
types composite ou compacte.
A titre complémentaire, il sera fixé dans la partie
médiane de la face inférieure de la platine un système
amortisseur du retour des bras articulés des trains de
roulement avant et arrière des formes de réalisation de
patins à double suspension à ressort.
Une variante de ce système amortisseur est prévue dans
les formes de réalisation de patins à simple suspension à
ressort du train de roulement arrière.
Dans toutes les formes de réalisation, la structure de
l'essieu arrière, qu'elle soit de type composite ou
compacte, se prolonge par un dispositif de freinage. On
pourra de même prévoir l'adjonction d'une talonnette
amovible fixée sur la face supérieure arrière de la
platine.
Les objets ci-dessus, ainsi que d'autres
caractéristiques et avantages, apparaítront de manière plus
complète au cours de la description détaillée ci-après de
formes particulières de réalisation, données à titre
indicatif et non limitatif, en référence aux dessins en
annexe, sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue, en coupe axiale, d'un
patin à deux paires de roues, dont les essieux avant et
arrière sont à suspension à ressort, selon l'art
antérieur ;
- la figure 2 représente une vue, en coupe axiale, d'un
patin à deux roues en ligne, à suspensions avant et arrière
à ressort, de structure dite composite, utilisant une
platine identique à celle du patin de la figure 1 ;
- la figure 3 représente une vue, en coupe axiale,
d'une autre version, de structure dite compacte, d'un patin
à deux roues en ligne, à suspensions avant et arrière à
ressort, utilisant la même platine que précédemment ;
- la figure 4 représente une vue, en coupe axiale, d'un
patin à deux roues en ligne, dont seule la suspension
arrière est à ressort de structure dite composite,
utilisant la même platine que précédemment ;
- la figure 5 représente une vue, en coupe axiale, d'un
patin à deux roues en ligne, d'une autre version, de
structure dite compacte, dont seule la suspension arrière
est à ressort, utilisant la même platine que précédemment ;
- la figure 6 représente une vue, en coupe axiale, d'un
patin à deux roues en ligne, dont seule la suspension
arrière est à ressort, de structure dite composite, dont la
platine polyvalente peut recevoir deux paires de roues,
dont l'essieu avant est à suspension semi-rigide et
l'essieu arrière est à suspension à ressort ;
- la figure 7 représente une vue, en coupe axiale,
d'une autre version, de structure dite compacte, d'un patin
à deux roues en ligne, dont seule la suspension arrière est
à ressort, dont la platine polyvalente peut recevoir deux
paires de roues, dont l'essieu avant est à suspension semi-rigide
et l'essieu arrière est à suspension à ressort ;
- la figure 8 représente une vue en coupe axiale, d'un
patin à deux roues en ligne, dont la platine n'est pas
polyvalente, dont seule la suspension arrière est à
ressort, de structure dite composite ;
- la figure 9 représente une vue en coupe axiale, d'une
autre version d'un patin à deux roues en ligne, dont la
platine n'est pas polyvalente, dont seule la suspension
arrière est à ressort, de structure dite compacte ;
- les figures 10a, 10b et 10c représentent
respectivement une vue de dessous, une coupe axiale suivant
XX et une coupe axiale suivant YY de la platine utilisée
dans les formes de réalisation représentées sur les figures
1 à 5 ;
- les figures 11a, 11b et 11c représentent
respectivement une vue de dessous, une coupe axiale suivant
XX et une coupe axiale suivant YY de la platine utilisée
dans les formes de réalisation représentées sur les
figures 6 et 7 ;
- les figures 12a, 12b et 12c représentent
respectivement une vue de dessous, une coupe axiale suivant
XX et une coupe axiale suivant YY de la platine utilisée
dans les formes de réalisations représentées sur les
figures 8 et 9 de patins à deux roues en lignes ;
- les figures 13a, 13b, 13c, 13d, 13e et 13f
représentent les deux composants de la structure composite,
ainsi que leur assemblage, du système de suspension à
ressort avant utilisé dans la forme de réalisation du patin
représenté sur la figure 2, composée de l'essieu originel
(figures 13a et 13b) et d'un bras prolongateur d'essieu
(figures 13c et 13d) ;
- les figures 14a, 14b, 14c et 14d représentent la
structure composite du système de suspension à ressort
arrière utilisé dans les formes de réalisations des patins
représentés sur les figures 2, 4, 6 et 8, composée de
l'essieu originel (figures 13a et 13b), d'un bras
prolongateur d'essieu (figures 14a et 14b) et du dispositif
de freinage (figures 14c et 14d) monté à l'extrémité dudit
bras prolongateur ;
- les figures 15a, 15b, 15c et 15d représentent
respectivement une coupe suivant XX, une coupe suivant YY,
une vue de dessous et une vue de dessus du bras articulé de
l'essieu arrière dans les formes de réalisation des patins
représentées sur les figures 1, 2, 4, 6 et 8 et de l'essieu
avant dans les formes de réalisation des patins
représentées sur les figures 1 et 2 ;
- les figures 16a et 16b représentent respectivement
une coupe suivant XX et une vue de dessous de la rondelle
élastique interposée entre le bras articulé des figures
15a-15d et l'embase annulaire de l'essieu des figures 13a
et 13b ;
- les figures 17a et 17b représentent respectivement
une coupe suivant XX et une vue de dessous de la coupelle
inférieure du dispositif de retenue du bras articulé des
figures 15a-15d et de l'embase annulaire de l'essieu des
figures 13a-13b ;
- les figures 18a et 18b représentent respectivement
une coupe suivant XX et une vue de dessous de la coupelle
biseautée à sa partie inférieure, du dispositif de retenu
de la partie haute du ressort de la suspension élastique
arrière des formes de réalisation des patins représentées
sur les figures 1 à 9 et avant des formes de réalisation
des figures 1 à 3 ;
- les figures 19a et 19b représentent respectivement
une vue de dessus et une coupe axiale suivant XX de la
structure compacte du système de suspension avant utilisée
dans la forme de réalisation du patin représenté sur la
figure 3 ;
- les figures 20a, 20b, 20c et 20d représentent
respectivement une vue de dessus, une coupe axiale suivant
XX du bras de suspension arrière (figures 20a et 20b) et du
dispositif de freinage (figures 20c et 20d) de la structure
compacte du système de suspension à ressort arrière,
utilisée dans les formes de réalisation des patins
représentés sur les figures 3, 5, 7 et 9 ;
- les figures 21a, 21b et 21c représentent
respectivement, une coupe axiale suivant XX, une vue de
face et une vue de dessus du bras de suspension avant
supportant un train de roulement fixe, utilisé dans les
formes de réalisations des patins représentés sur les
figures 4 à 9 ;
- les figures 22a, 22b et 22c représentent
respectivement une coupe axiale suivant XX, une vue de
dessous et une vue de côté du système amortisseur du retour
du bras articulé des trains de roulement avant et arrière
des patins à double suspension à ressort, des formes de
réalisations à deux paires de roues de la figure 1 et à
deux roues en ligne des figures 2 et 3, ainsi que des
figures 4 et 5 à simple suspension avant à ressort ;
- les figures 23a, 23b et 23c représentent
respectivement une coupe axiale suivant XX, une vue de
dessous et une vue de côté du système amortisseur du retour
du bras articulé du train de roulement arrière des patins à
simple suspension à ressort, des formes de réalisations des
figures 6 à 9 ;
- les figures 24a et 24b représentent respectivement
une coupe axiale et une vue de côté de l'insert de fixation
du système amortisseur du retour du bras articulé du train
de roulement, utilisé pour les formes de réalisation des
figures 22a-22c et 23a-23c ;
- les figures 25a et 25b représentent respectivement
une coupe axiale et une vue de côté de l'insert de fixation
de l'essieu avant rigide, utilisé pour les formes de
réalisation des patins représentés sur les figures 4 à 9.
Si l'on se reporte à la figure 1, on voit la platine 1
d'un patin à roulettes sur laquelle sera fixée la chaussure
par l'intermédiaire d'une semelle, non représentée. Cette
platine comporte à l'avant une assise oblique 2, à laquelle
est fixé un frein ou tampon 3 et à l'arrière une échancrure
verticale 4, destinée au logement d'un dispositif de
freinage additionnel non représenté, du type décrit dans
les brevets français n° 2 633 524 et 2 690 352.
Le patin comporte en outre des trains de roulement
avant et arrière 5 et 5', chacun équipé d'une paire de
roues 6, 6', d'un essieu 7, 7' et d'un système de direction
8, 8' porté par des bras articulés 9, 9'. Enfin, un
mécanisme d'amortissement 10 est fixé dans la région
médiane de la face inférieure de la platine 1. Ce mécanisme
est destiné à amortir le choc du retour des bras articulés
9, 9' des trains de roulement 5 et 5'.
Il s'agit donc d'un patin à quatre roues, à suspension
à ressort avant et arrière, comportant un essieu de deux
roues parallèles à l'avant et un essieu de deux roues
parallèles à l'arrière. On va décrire maintenant les moyens
de fixation sur la platine des différents éléments de patin
énumérés ci-dessus, en se reportant aussi aux figures 10a,
10b et 10c relatives aux différentes vues de la platine
représentée sur la figure 1.
Le frein avant 3 est fixé à la platine 1 par
l'intermédiaire d'une vis filetée 3' vissée dans une
lumière cylindrique 3a usinée suivant une direction
oblique, orientée perpendiculairement à l'assise oblique 2,
ainsi qu'il est représenté sur les figures 1, 10a et 10b et
de deux tiges de maintien 3" disposées de part et d'autre
de l'axe de la vis filetée 3', venant se placer dans deux
logements 3b usinés perpendiculairement à l'assise oblique
2 de la platine. L'ensemble, vis filetée 3' et tiges de
maintien 3", assure un blocage complet et efficace du frein
avant 3.
Les trains de roulement avant et arrière 5 et 5' sont
identiques dans leur structure. Chacun est composé de la
paire de roues 6, 6', de l'essieu 7, 7' et du système de
direction 8, 8' et sera décrit en se reportant aux figures
1, 13a, 13b, 15a, 15b, 15c, 15d, 16a, 16b, 17a, 17b, 18a et
18b. Il est équipé d'un système de suspension à ressort du
type de celui décrit dans le brevet français n° 2 610 208
auquel ont été apporté quelques améliorations.
Chaque train de roulement 5, 5' représenté sur la
figure 1 est constitué d'une pièce centrale ou essieu 7, 7'
comportant un axe horizontal 7a, 7'a sur lequel sont
montées deux roues 6, 6', un doigt de centrage 11, 11'
serti dans une collerette 7b, 7'b dont l'extrémité
supérieure est guidée dans l'intérieur du canon de centrage
de section oblongue 12, 12' usiné dans la partie arrière et
la partie avant de la platine 1. Un ressort 13, 13' vient
entourer le doigt de centrage 11, 11'. Ce ressort s'appuie
d'une part sur la base de la collerette 7b, 7'b dans lequel
est serti le doigt 11, 11', d'autre part sur la couronne
15, 15' d'une coupelle 14, 14' biseautée à sa partie
inférieure et fixée à la face inférieure de la platine 1, à
l'aide de deux vis 14a, 14'a insérées dans des logements
14b, 14'b usinés dans la coupelle 14, 14' (figures 18a,
18b). La coupelle biseautée 14, 14' pourra, de préférence
être faite en métal. Elle pourra, éventuellement, faire
partie intégrante du moulage de la platine.
L'extrémité opposée de l'essieu présente la forme d'une
région annulaire ou embase 16, 16' traversée par un orifice
permettant le passage d'une vis centrale 17, 17'.
Le système de direction de chaque train de roulement
est composé : d'un bras articulé 9, 9' autour d'un axe 18,
18', de deux rondelles élastiques 19, 19' et 20, 20', de la
région annulaire ou embase précitée 16, 16' et d'une
coupelle inférieure 21, 21'. Ces rondelles élastiques
peuvent être en caoutchouc ou en toute autre substance
élastique. Cet ensemble est solidarisé d'une part à
l'essieu 7, 7' grâce à la vis centrale 17, 17' qui le
traverse et d'autre part à la platine 1 grâce à l'axe 18,
18', qui fixe l'extrémité supérieure du bras articulé à la
platine. On remarquera que la vis centrale 17, 17' qui
traverse le bras articulé est bloquée au moyen d'une vis
latérale disposée dans le logement 22, 22' usiné dans le
bras articulé 9 et venant déboucher dans le logement fileté
23, 23' de la vis centrale 17, 17', perpendiculairement à
celui-ci (figures 15a-15c). On peut ainsi, par vissage de
la vis latérale, dont l'extrémité vient buter dans les
filets de la vis centrale 17, 17', assurer un blocage de
cette dernière.
Les deux rondelles élastiques 19, 19' et 20, 20' se
trouvent prises en sandwich entre la base 24, 24' du bras
articulé 9, 9', les faces inférieure et supérieure de la
région annulaire 16, 16' ou embase de l'essieu et la
coupelle inférieure 21, 21' l'ensemble étant traversé par
la vis centrale 17, 17' dont le vissage dans le corps du
bras articulé assure une compression plus ou moins
prononcée des rondelles élastiques 19, 19' et 20, 20'.
Les faces d'extrémité de la rondelle élastique
inférieure 20, 20' sont planes, aucun rainurage ni
encochage n'étant prévu non plus dans les faces en regard
de la partie inférieure de la région annulaire 16, 16' de
l'essieu d'une part et de la coupelle inférieure 21, 21'
d'autre part.
Les faces d'extrémité de la rondelle élastique
supérieure 19 peuvent présenter des encoches ou des
rainures 19a1, 19a2 que l'on vient loger au moment du
montage de l'ensemble, dans des encoches ou des rainures
16a, 24a pratiquées dans les faces en regard de la partie
supérieure de la région annulaire 16 de l'essieu d'une part
et dans la base 24 du bras articulé 9, qui joue le rôle de
la coupelle supérieure de chacun des trains de roulement
(figures 15a-15d, 16a, 16b et 13a, 13b).
On pourra, en fonction du degré d'élasticité de la
matière constituant la rondelle élastique supérieure, se
passer des encoches ou des rainures précitées. Bien que
l'on n'ait pas prévu le même dispositif de rainurage ou
d'encoches pour la rondelle élastique inférieure, dans la
forme de réalisation décrite, rien n'empêcherait de
pratiquer cette technique à ce niveau.
On notera, en se reportant aux figures 1 et 15b, qu'au
niveau des faces 9a de l'extrémité supérieure du bras
articulé 9, qui viennent en regard des faces opposées de la
platine 1, on a inséré sur l'axe 18 deux rondelles
d'interposition 26, afin d'éviter un contact direct entre
le bras articulé 9 et la platine 1, contact qui pourrait
être générateur de frottements indésirables dans la mesure
où ils pourraient être la cause d'un grippage du bras
articulé 9. Si la platine 1 et le bras articulé 9 sont tous
deux en matière plastique, on interposera entre leurs faces
en regard une rondelle d'interposition 26 en métal (qui
pourra être de l'acier ou tout autre métal) ou en Téflon,
l'épaisseur de la rondelle étant environ de l'ordre de
1/10 mm.
Si la platine 1 et le bras articulé 9 sont tous deux en
métal, on interposera entre leurs faces une rondelle
d'interposition 26 en acier ou en Téflon.
On voit donc que la platine 1 pourra être faite
indifféremment en métal ou en matière plastique. Il pourra
en être de même du bras articulé 9, les deux pièces pouvant
ne pas être faites en la même matière. Les mêmes remarques
sont valables pour le bras articulé 9' et la rondelle
d'interposition 26'.
Le patin à roulettes ci-dessus, à suspensions à ressort
avant et arrière, à deux roues parallèles sur chaque
essieu, sera dans la suite de la description désigné par
l'expression "patin polyvalent". Cette expression
signifiant que ce patin peut être transformé en un patin à
deux roues en ligne, à suspensions à ressort, à savoir :
une roue à suspension à ressort à l'avant et une roue à
suspension à ressort à l'arrière, et ce, sans
transformation de la platine précédemment décrite en
référence aux figures 1 et 10a à 10c.
Une première forme de réalisation de patin à roulette à
deux roues en ligne, de structure dite "composite", sera
décrite en référence aux figures 2, 13a à 13f et 14a à 14d.
On notera que les éléments communs aux figures 1 et 2
portent les mêmes références.
Pour réaliser un patin à roulettes à deux roues en
ligne, on rajoutera sur les essieux 7, 7' une pièce
métallique à l'avant et à l'arrière respectivement 7d et
7'd, dénommées prolongateurs d'essieu. Pour cela, il
suffira d'ôter l'axe horizontal, respectivement 7a, 7'a de
l'essieu 7, 7' qui maintenait le train de deux roues 6, 6'
et d'insérer la pièce 7d à l'avant et la pièce 7'd à
l'arrière, qui viennent respectivement s'encastrer autour
des collerettes 7c et 7'c d'une part et de chaque côté de
l'axe de la roue unique 6a, 6'a d'autre part.
La pièce 7d (ou prolongateur d'essieu) comporte donc
une partie en anneau 7e qui vient entourer la collerette
7c, et deux pattes parallèles rectilignes 7f, percées
chacune d'un orifice 7g que traverse l'axe de la roue 6a.
Cette pièce 7d est maintenue solidaire de l'essieu avant 7
par l'intermédiaire d'une vis 7h et d'un écrou 7i. La roue
6a, qui vient s'insérer entre les pattes parallèles 7f, est
maintenue par un axe constitué par une vis et un écrou non
représentés (figures 13a-13f).
La pièce 7'd (ou prolongateur d'essieu) comporte une
partie en anneau 7'e, qui vient entourer la collerette 7'c
et deux pattes parallèles 7'f, chacune prolongée par une
partie 7'f1 formant un angle obtus α entre elles, percées
chacune au niveau dudit angle α d'un orifice 7'g que
traverse l'axe de la roue 6'a. Cette pièce 7'd est
maintenue solidaire de l'essieu arrière 7' par
l'intermédiaire d'une vis et d'un écrou, comme dans le cas
de la pièce 7d (figures 14a-14d).
La roue, qui vient s'insérer entre les pattes
parallèles 7'f, est maintenue par un axe constitué par une
vis et un écrou non représentés, traversant les orifices
7'g. Les extrémités 7'f1 des pattes parallèles sont réunies
par une partie perpendiculaire 7'h, l'ensemble constituant
ainsi une seule pièce. Une pièce cylindrique 7'i, de
hauteur égale à la largeur de la partie perpendiculaire
7'h, est soudée à ladite partie 7'h sur toute sa hauteur.
On vient insérer à l'intérieur de la pièce cylindrique 7'i
la partie rétreinte 7'j d'un frein en caoutchouc 7'k,
traversé par une lumière 7'l. Un bouchon obturateur 7'm
usiné dans sa partie centrale, assurera la solidarisation
du frein 7'k au bras prolongateur d'essieu 7'd par
l'intermédiaire d'un couple vis et écrou, non représenté
tranversant le bouchon 7'm et la lumière 7'l. De cette
manière, le frein 7'k, placé à l'extrémité arrière du bras
prolongateur 7'd, fera partie intégrante du bras
prolongateur 7'd.
On remplacera les rondelles élastiques supérieures 19,
19' situées entre les bras articulés 9, 9' et les essieux
7, 7' du montage originel représenté sur la figure 1 par
des rondelles en matière plastique dure 19a, 19'a à
rainurage. On sait que, pour le patin à roulettes à quatre
roues, les rondelles élastiques permettent la variation
d'orientation des roues, tandis que les rondelles en
matière plastique dures prévues pour le patin à deux roues
en ligne, empêcheront toute variation d'orientation. On
supprimera la seconde rondelle élastique 20, 20' et placera
directement la coupelle inférieure 25, 25' (figures 17a,
17b) au contact de la face inférieure de la région
annulaire 16, 16' de l'essieu 7, 7'.
Les usinages prévus à l'avant et à l'arrière de la
platine 1 pour les dispositifs de freinage avant et arrière
du patin à quatre roues seront laissés en l'état, ainsi que
tous les autres usinages déjà existants sur cette platine,
afin d'en permettre, à volonté, l'utilisation en patin à
quatre roues, à suspensions à ressort, comportant deux
trains de deux roues parallèles à l'avant et à l'arrière,
ou en patin à deux roues en ligne, d'où le nom de "patin
polyvalent". Le frein ou tampon 3 fixé sur l'assise oblique
2 aura été démonté.
Le mécanisme d'amortissement 10 du choc du retour des
bras articulés 9, 9' des trains de roulement avant et
arrière (figures 22a-22c) est constitué par une pièce
cylindrique 10, biseautée à chacune de ses extrémités 10a,
10b, que l'on vient placer dans un rainurage
hémicylindrique la, usiné dans la région médiane inférieure
de la platine 1 (figures 10a, 10b). Un usinage 10c est
pratiqué dans la partie médiane du système amortisseur 10
afin d'en permettre la fixation à la platine 1. Un insert
cylindrique creux 10d (figures 24a, 24b), pourvu d'une
collerette 10e, présentant sur sa périphérie deux méplats
parallèles 10f, traversé par une lumière alésée 10g, est
introduit dans un usinage 1b pratiqué dans la partie
médiane supérieure de la platine 1. Le mécanisme
d'amortissement 10 est solidarisé à la platine 1 par
l'intermédiaire d'une vis 10h traversant l'usinage 10c et
vissée dans le corps de l'insert cylindrique 10d.
Sur la partie arrière de la face supérieure de la
platine 1, quatre trous 1c1 à 1c4 sont usinés pour
permettre de fixer une petite talonnette 1c entre la
platine 1 et la semelle de la chaussure, afin de donner une
inclinaison vers l'avant à la semlle de la chaussure, qui
est d'un modèle spécial préformé, amovible ou intégré pour
les patins en ligne et nécessite de ce fait l'interposition
d'une talonnette à l'arrière.
Une seconde forme de réalisation de patins à roulettes
à deux roues en ligne, de structure dite "compacte", sera
décrite en référence aux figures 3, 19a, 19b et 20a à 20d.
Dans cette forme de réalisation, la platine 1 est
toujours celle polyvalente représentée sur les figures 10a
à 10c. Par contre, le bras articulé 9, l'essieu 7 et le
prolongateur d'essieu 7d, représentés sur la figure 2, sont
remplacés par une pièce 27 d'un seul tenant. De même, le
bras articulé 9', l'essieu 7' et le prolongateur d'essieu
7'd et la pièce cylindrique 7'c, représentés sur la figure
2, sont remplacés par une pièce 27' d'un seul tenant, d'où
le nom de "structure compacte".
Si l'on se reporte aux figures 19a et 19b représentant
la structure compacte du système de suspension avant à
ressort 27, on voit le doigt de centrage 11 serti dans la
collerette 27b de la structure compacte 27, dont l'une des
extrémités 27a est articulée autour de l'axe 18 traversant
l'alésage 27c usiné dans l'extrémité 27a, tandis que
l'autre extrémité 27d est conformée suivant deux pattes 27d
parallèles, percées chacune d'un orifice 27e, réunies par
une partie en arc 27f. La roue 6a, qui vient s'insérer
entre les pattes parallèles 27d, est maintenue par un axe
constitué par une vis et un écrou non représentés,
traversant les orifices 27e.
Le ressort de suspension 13 vient entourer le doigt de
centrage 11 et s'appuie d'une part sur la base de la
collerette 27b, d'autre part sur la couronne 15 de la
coupole 14 biseautée à sa partie inférieure (figures 18a,
18b).
Si l'on se reporte aux figures 20a à 20d, représentant
la "structure compacte" du système de suspension arrière
27', on voit le doigt de centrage 11' serti dans la
collerette 27'b de la structure compacte 27', dont l'une
des extrémités 27'a est articulée autour de l'axe 18'
traversant l'alésage 27'c usiné dans l'extrémité 27'a,
tandis que l'autre extrémité 27'd est conformée suivant
deux pattes parallèles 27'e, solidarisées l'une à l'autre
suivant une ouverture oblongue 27'f (pour le passage de la
roue 6'a, traversée par un axe constitué par une vis et un
écrou non représentés), percées chacune d'orifices 27'g,
dont la partie avant 27'h qui réunit les deux pattes 27'e
vient définir une région cylindrique 27'i dans laquelle
viendra s'insérer la partie rétreinte 27'j d'un frein en
caoutchouc 27'k, traversé par une lumière 27'l. Un bouchon
obturateur 27'm, usiné dans sa partie centrale, assurera la
solidarisation du frein 27'k à l'intérieur de la région
cylindrique 27'i réunissant à l'avant les deux pattes 27'e
de la structure articulée compacte du système de suspension
arrière 27', par l'intermédiaire d'un couple vis-écrou (non
représenté) traversant le bouchon 27'm et la lumière 27'l.
De cette manière, le frein 27'k, placé à l'extrémité
arrière de la structure articulée compacte 27', fera partie
intégrante de la structure 27'.
Les rondelles d'interposition 26 et 26', entre la
platine 1 et les faces en regard des structures articulées
compactes 27 et 27' respectivement, répondent aux mêmes
critères de choix des matériaux que précédemment entre les
bras articulés 9, 9' et la platine 1.
Une troisième forme de réalisation de patin à roulettes
à deux roues en ligne, de structure dite composite à
l'arrière, sera décrite en référence aux figures 4, 14a à
14d, 21a à 21c et 25a à 25b.
Dans cette forme de réalisation, la platine 1 est
toujours celle polyvalente représentée sur les figures 10a
à 10c.
On remarquera que l'on n'a prévu qu'une seule
suspension à ressort, située à l'arrière du patin, alors
que l'on a prévu à l'avant un train de roulement fixe,
placé en lieu et place du frein 3 existant sur la structure
initiale du patin à roulettes à deux paires de roues, dont
les essieux avant et arrière sont à suspension à ressort,
selon l'art antérieur représenté sur la figure 1.
Le train de roulement avant 37 est fixé à la platine 1
sur l'assise oblique 2, par l'intermédiaire d'un insert
cylindrique creux 28 (figures 25a, 25b), pourvu d'une
collerette cylindrique 28a, présentant sur sa périphérie
deux méplats parallèles 28b, traversé par une lumière
alésée 28c, et d'une vis à tête hexagonale creuse 28d qui
traverse l'orifice 37c du train de roulement et qui est
vissée dans l'alésage 28c de l'insert 28.
Le train de roulement avant 37 (figures 21a, 21c) se
présente sous la forme de deux pattes 37a, parallèles,
solidarisées entre elles par une entretoise 37b percée d'un
orifice 37c. Les extrémités des deux pattes parallèles 37a
sont chacune percées de trois trous 37d1 à 37d3, en regard
deux à deux, prévus pour la fixation de roues de diamètres
différents. La partie supérieure des deux pattes 37a,
située au-dessus de l'entretoise 37b, vient enserrer chaque
côté de la platine.
La suspension élastique à ressort située à l'arrière,
étant identique à celle de la première forme de
réalisation, du type à structure dite composite, il y aura
lieu de se référer à la partie correspondante de la
description précédente de la figure 2, en regard des
figures 14a à 14d.
Une quatrième forme de réalisation de patin à
roulettes, à deux roues en ligne, de structure dite
"compacte" à l'arrière, sera décrite en référence aux
figures 5, 20a à 20d et 21a à 21c.
Dans cette forme de réalisation, la platine 1 est
toujours celle polyvalente, représentée sur les figures 10a
à 10c. On a prévu à l'avant un train de roulement fixe 37,
tandis que l'on n'a encore prévu qu'une seule suspension à
ressort, située à l'arrière du patin, dont la structure
dite compacte est celle représentée sur les figures 20a à
20d, déjà décrite à l'occasion de la présentation de la
seconde forme de réalisation. Le train de roulement avant
37 est fixé, comme dans la troisième forme de réalisation,
à la platine 1 sur l'assise oblique 2, et décrit plus haut
en référence aux figures 21a à 21c.
Il est encore prévu la fixation, sur la partie arrière
de la face supérieure de la platine 1, d'une petite
talonnette 1c entre la platine 1 et la semelle de la
chaussure.
Une cinquième forme de réalisation de patin à
roulettes, à deux roues en ligne, est dérivée d'un patin à
roulettes à platine inclinée à deux essieux d'une paire de
roues chacun, dont l'essieu avant est à suspension semi-rigide
et l'essieu arrière est à suspension à ressort,
selon l'art antérieur, du type décrit dans le brevet
français n° 2 690 352. Cette forme de réalisation sera
définie en référence aux figures 6, 11a à 11c, 14a à 14d,
21a à 21c et 23a à 23c.
On procédera à une description rapide de la platine
correspondant au système à quatre roues (figures 11a à
11c).
Dans cette forme de réalisation, la platine 1 comporte
à l'avant une assise oblique 2, destinée à la fixation d'un
frein ou tampon et à l'arrière une échancrure verticale 4,
destinée au logement d'un dispositif de freinage
additionnel. Ces deux dispositifs sont supprimés dans la
forme de réalisation du patin à deux roues en ligne.
Le train de roulement avant, à suspension semi-rigide,
est fixé à la platine par l'intermédiaire d'une vis
centrale qui le traverse et vient se visser dans un
logement 38 usiné obliquement dans toute l'épaisseur de la
platine 1, deux logements 38a, usinés de part et d'autre du
logement 38, dans la face inférieure de la platine 1,
reçoivent les deux tiges de maintien qui assurent le
verrouillage du système de direction du train de roulement
avant dans la platine 1. Un logement 12, usiné dans la face
inférieure de la platine 1, est destiné à recevoir le doigt
de centrage du train de roulement avant.
La partie arrière de la platine 1 des figures 11a à
11c, présente une configuration identique à la partie
correspondante de la platine 1 des figures 10a à 10c, et ne
sera par conséquent pas décrite. Elle reçoit le train de
roulement arrière à suspension ressort, identique à celui
précédemment décrit en relation avec la figure 1.
Tous les usinages prévus ci-dessus, concernant la
fixation du train de roulement avant du patin à quatre
roues seront laissés en l'état, ainsi que tous les autres
usinages non utilisés dans la cinquième forme de
réalisation du patin à deux roues en ligne, déjà existants
sur cette platine, afin d'en permettre, à volonté,
l'utilisation en patin à quatre roues, avec un système de
suspension semi-rigide à l'avant et un système de
suspension à ressort à l'arrière. Ce patin est donc encore
du type "patin polyvalent".
Le mécanisme d'amortissement du choc du retour du bras
articulé 9' du train de roulement arrière à ressort est
constitué par une pièce cylindrique 10' (figures 23a à 23c)
biseautée à son extrémité arrière 10'b, en regard du bras
articulé 9', tandis que son extrémité avant 10'a est
hémisphérique, que l'on vient placer dans un rainurage la
hémicylindrique usiné dans la région médiane inférieure de
la platine 1. Un usinage 10'c est pratiqué dans la partie
médiane du système amortisseur 10' afin d'en permettre la
fixation à la platine 1. Un insert cylindrique creux 10d,
pourvu d'une collerette 10e présentant sur sa périphérie
deux méplats parallèles 10f, traversé par une lumière
alésée 10g, est introduit dans un usinage 1b pratiqué dans
la partie médiane supérieure de la platine 1. Le mécanisme
d'amortissement 10' est solidarisé à la platine 1 par
l'intermédiaire d'une vis 10h traversant l'usinage 10'c et
vissée dans l'insert cylindrique 10d. Sur la partie arrière
de la face supérieure de la platine 1 quatre trous 1c1 à
1c4 sont usinés, pour permettre de fixer une petite
talonnette 1c entre la platine 1 et la semelle de la
chaussure.
Cette cinquième forme de réalisation est caractérisée
par une structure à suspension élastique à ressort à
l'arrière dite "composite" du type décrit en référence aux
figures 2 et 4.
Comme dans la structure du patin selon la troisième
forme de réalisation (figure 4), on n'a prévu qu'une seule
suspension élastique à ressort, située à l'arrière du
patin, alors que l'on a prévu à l'avant un train de
roulement fixe, placé en lieu et place du frein existant
sur la structure initiale du patin à roulettes à deux
paires de roues, dont l'essieu avant était à suspension
semi-rigide et l'essieu arrière à suspension élastique à
ressort, selon l'art antérieur, décrit dans le brevet
français n° 2 690 352.
Le train de roulement avant fixe 37 se présente tel
qu'il apparaít sur les figures 21a à 21c, déjà décrites en
relation avec la troisème forme de réalisation.
Le train de roulement arrière à suspension élastique à
ressort, étant identique à celui des première et troisième
formes de réalisation, du type à structure dite
"composite", il y aura lieu de se référer à la partie
correspondante de la description précédente de la figure 2,
et en regard des figures 14a à 14d.
Une sixième forme de réalisation de patin à roulettes à
deux roues en ligne, à train de roulement fixe à l'avant,
de structure dite "compacte" à l'arrière, sera définie en
référence aux figures 7, 20a à 20d et 21a à 21c.
Dans cette forme de réalisation, la platine est
toujours celle polyvalente représentée sur les figures 11a
à 11c déjà décrites. Par contre, le bras articulé 9',
l'essieu 7' et le prolongateur d'essieu 7'd, représentés
sur la figure 6 et les figures 14a à 14d, sont remplacés
par une pièce 27' d'un seul tenant, d'où le nom de
"structure compacte" du système de suspension arrière. On
en trouvera la description dans la partie correspondante
relative aux figures 20a à 20d de la seconde forme de
réalisation (figure 3). Le train de roulement avant 37 est
fixé à la platine 1 sur l'assise oblique 2. On en trouvera
la description dans la partie correspondante relative aux
figures 21a à 21c de la troisième forme de réalisation
(figure 4). En ce qui concerne le mécanisme d'amortissement
du choc du retour du bras articulé 27', on se référera à la
description des figures 23a à 23c en relation avec la
cinquième forme de réalisation.
Une septième forme de réalisation de patin à roulettes
à deux roues en ligne, à train de roulement fixe à l'avant,
de structure dite "composite" à l'arrière, sera décrite en
référence aux figures 8, 12a à 12c, 14a à 14d et 21a à 21c.
Cette forme de réalisation, ainsi que la suivante, sont
toutes deux caractérisées par le fait que la platine n'est
plus polyvalente, dans la mesure où elle ne peut être
utilisée pour réaliser un patin à roulettes à trains de
roulement avant et arrière qui seraient chacun équipé d'une
paire de roues. Tout au plus pourrait-on avec cette platine
réaliser un patin avec une roue à l'avant et un train de
deux roues à l'arrière, à suspension élastique à ressort.
La platine 1', représentée sur les figures 12a à 12c
diffère de la platine des figures 10a à 10c et de celle des
figures 11b à 11c en ce que les usinages prévus pour fixer
respectivement un train de roulement avant à suspension
élastique à ressort ou à direction semi-rigide n'existent
plus.
Dans cette forme de réalisation, la strucutre du train
de roulement arrière à suspension élastique à ressort, dite
"composite", étant identique à celle décrite dans les
première et troisième formes de réalisation, il y aura lieu
de se référer à la partie correspondante de la description
précédente de la figure 2, et en regard des figures 14a à
14d.
La structure du train de roulement avant 37, qui est
fixé à la platine 1' sur l'assise oblique 2', étant identique
à celle qui a été décrite dans la troisième forme de
réalisation, il y aura lieu de se référer à la partie
correspondante de la description précédente de la figure 4
et en regard des figures 21a à 21c.
Une huitième forme de réalisation de patin à roulettes
à deux roues en ligne, à train de roulement fixe à l'avant
et à train de roulement à suspension élastique à ressort à
l'arrière, de structure dite "compacte", est représentée
sur la figure 9.
On utilise encore la platine 1', représentée sur les
figures 12a à 12c. De même, le train de roulement fixe à
l'avant est celui représenté sur les figures 21a à 21c, le
train de roulement arrière à suspension élastique à ressort
de "structure compacte" est celui représentée sur les
figures 20a à 20d et il y aura lieu de se référer aux
parties correspondantes de la description précédente de la
figure 5 et en regard des figures précitées relatives aux
trains de roulement fixe et à suspension élastique à
ressort à l'arrière.
En ce qui concerne le mécanisme d'amortissemnt du choc
du retour du bras articulé 27', on se référera à la
description des figures 23a à 23c en relation avec la
cinquième forme de réalisation, pour ces deux dernières
formes de réalisation.
On notera toutefois que les détails de formes, les
dimensions et les dispositions respectives des différents
éléments dans les variantes décrites ci-dessus pourront se
trouver modifées dans des limites compatibles, sans changer
pour autant la conception générale de l'invention qui vient
d'être décrite.
Bien entendu, l'invention n'est pas strictement limitée
aux formes de réalisation choisies et il est possible
d'envisager d'autres variantes sans sortir pour autant du
domaine de l'invention.