EP0785003A1

EP0785003A1 - Elément de retenue d'une chaussure sur un ski

Info

Publication number: EP0785003A1
Application number: EP97100220A
Authority: EP
Inventors: Christian Challande; Jean-François Merino
Original assignee: Salomon SAS
Current assignee: Salomon SAS
Priority date: 1996-01-19
Filing date: 1997-01-09
Publication date: 1997-07-23
Anticipated expiration: 2017-01-09
Also published as: DE69707932T2; FR2743727B1; ATE208222T1; DE69707932D1; FR2743727A1; EP0785003B1

Abstract

L'invention concerne un élément de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse. Il comprend une embase (2) définissant un plan vertical médian (21) et surmontée d'un corps (3), une mâchoire mobile par rapport à l'embase ayant deux ailes de retenue latérale (5, 6) mobiles au moins selon une direction latérale contre la force de rappel d'un ressort principal (160) selon une phase de course élastique suivie par une phase d'ouverture, le ressort rappelant la mâchoire dans une position centrée par rapport au plan vertical médian (21), un moyen (22) de déverrouillage pour contrôler le transfert de la phase de course élastique à la phase de déverrouillage d'au moins l'une des ailes, le moyen de déverrouillage ayant deux ensembles d'organes actifs (23a, 24a, 26) prévus pour coopérer ensemble. Il est caractérisé par le fait que l'un au moins des ensembles d'organes actifs (26) est asymétrique par rapport au plan vertical médian (21), la mâchoire se trouvant dans sa position centrée de repos. Selon un premier mode de mise en oeuvre, le pot (26) est dissymétrique par rapport au plan (21). <IMAGE>

Description

L'invention concerne un élément de retenue d'une chaussure sur un ski. L'invention concerne également une paire d'éléments de retenue.
Plus exactement, l'invention concerne un élément de retenue avant qui est prévu pour retenir de façon libérable l'avant d'une chaussure au moyen d'une mâchoire de retenue mobile contre la force de rappel d'un ressort. Et parmi ces éléments de retenue, l'invention concerne un élément qui libère la chaussure selon une direction latérale de façon asymétrique, c'est-à-dire plus facilement d'un côté que de l'autre. Il est en effet connu que la jambe d'un skieur, en particulier au niveau du genou, peut endurer des contraintes de torsion plus élevées pour une rotation du pied vers l'extérieur que pour une rotation vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'autre pied.
Des éléments de retenue avant à déclenchement dissymétrique sont par exemple connus d'après les demandes de brevet français publiées sous le numéro 1 503 847 ou encore les demandes de brevet allemands publiées sous les numéros 1 807 074 ou encore 2 919 266. Ces deux derniers documents décrivent en particulier des éléments de retenue du type à course élastique, c'est-à-dire dont la mâchoire de retenue est mobile contre la force de rappel d'un moyen de rappel élastique qui croît progressivement avec le déplacement angulaire de ladite mâchoire.
Ces éléments libèrent bien l'avant d'une chaussure de façon asymétrique, mais leur inconvénient est que l'asymétrie se manifeste dès le début de la rotation de la mâchoire, c'est-à-dire que dans la phase dite de course élastique qui précède la libération de la chaussure, l'avant de la chaussure est tenu de façon dissymétrique selon le sens de rotation, et qu'il est ramené de façon dissymétrique dans la position alignée sur le ski au cas où la sollicitation de la chaussure n'a pas été suffisante pour provoquer la libération. De tels éléments de retenue produisent une conduite de ski dissymétrique car ce qu'on a l'habitude d'appeler la tenue de pied est dissymétrique selon le sens de pivotement de la mâchoire. La tenue de pied désigne la capacité de la mâchoire à recentrer la chaussure pour des petites sollicitations.
Un but de l'invention est d'améliorer le mode de fonctionnement des éléments de retenue à déclenchement asymétrique, c'est-à-dire d'améliorer leur influence sur la conduite du ski.
Selon l'invention, la mâchoire présente de chaque côté une phase de course élastique suivie d'une phase de libération. Dans les phases de course élastique, la mâchoire présente un comportement symétrique, c'est-à-dire que pour un même débattement angulaire elle est rappelée avec la même force d'un côté et de l'autre. Toutefois, d'un côté, la phase de course élastique est raccourcie, c'est-à-dire que l'on provoque de façon prématurée la libération de la chaussure.
Ainsi, la chaussure présente bien une tenue de pied symétrique.
L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.
La figure 1 est une vue de côté d'un élément de retenue.
La figure 2 est une vue de côté en coupe par un plan longitudinal de l'élément de retenue de la figure 1.
La figure 3 est une vue de dessus en coupe par un plan horizontal de niveau supérieur de l'élément de retenue de la figure 1.
La figure 4 est une vue de dessus en coupe par un plan horizontal de niveau inférieur de l'élément de retenue de la figure 1.
La figure 5 illustre une variante de réalisation.
La figure 6 illustre le mode de fonctionnement de l'élément de la figure 1.
La figure 7 illustre une variante de réalisation de l'élément de la figure 1.
La figure 8 est une vue de dessous de l'embase visible en figure 7.
La figure 9 est relative à une variante de mise en oeuvre de l'invention.
La figure 10 représente en vue de dessus et en coupe un élément de retenue selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention.
La figure 11 montre en perspective éclatée le pivot et le tirant de l'élément de la figure 10.
L'élément de retenue représenté en figure 1 comprend une embase 2 surmontée d'un corps 3. Le corps présente vu de côté une partie avant 3a solidaire de l'embase et un capot supérieur 3b.
L'élément de retenue comprend en outre une mâchoire 4. La mâchoire est composée de deux ailes de retenue latérale de la chaussure 5 et 6. Le serre-semelle de retenue verticale présente ici deux parties respectivement associées à chacune des ailes.
Chacune des ailes est articulée autour d'un axe sensiblement vertical 7, 8. Chacune des ailes présente au-delà de l'axe d'articulation un prolongement 5a, 6a. Les axes 7 et 8 sont portés par une structure en parallélogramme déformable qui comprend deux bras 9 et 10 et du côté des ailes une traverse articulée aux bras autour des axes 7 et 8 d'articulation des ailes. La traverse est en deux parties superposées 11 et 12. A l'avant, les bras sont mobiles en rotation autour d'axes 13 et 14 portés par l'embase 2.
La structure en parallélogramme est déformable contre la force de rappel élastique d'un ressort 16 logé dans le corps. Le ressort est retenu à son extrémité avant par un bouchon vissé dans le corps. Son extrémité arrière est en appui contre un piston 18 guidé dans un orifice longitudinal du corps. Le piston est repoussé contre une rampe 20 située sur le bord avant de la traverse 11. La rampe est symétrique par rapport à un plan longitudinal et vertical défini par le ski. La trace de ce plan est schématisée en 21 dans la figure 2. De cette façon, le ressort oppose une force de rappel identique quelque soit le sens dans lequel les ailes et les bras se déplacent.
Les ailes sont liées aux bras 9 et 10 et à la traverse 11 de façon déverrouillable. En se référant en particulier à la figure 4, l'ouverture des ailes est contrôlée par une genouillère 22 ayant deux leviers 23 et 24 articulés entre eux dans leur partie centrale autour d'un axe approximativement vertical. Chacun des deux leviers est relié à un prolongement d'aile 5a, 5b. La longueur des leviers 23 et 24 est prévue pour que la genouillère 22 en position aplatie maintienne les deux ailes 5 et 6 sensiblement dans le prolongement respectif des bras 9 et 10. Cette position est une position stable. Par exemple, la zone d'articulation de la genouillère est en appui contre la traverse 12, au-delà de l'alignement des axes d'articulation aux prolongements d'aile.
Egalement il est possible de prévoir un petit ressort de torsion pour ramener la genouillère dans cette position stable en l'absence de chaussure.
Chacun des leviers présente sur l'extérieur un retour 23a, 24a orienté sensiblement perpendiculairement à la direction générale de chacun des leviers. En position aplatie de la genouillère, les retours sont approximativement parallèles et dirigés vers l'avant de l'élément. Les retours sont mobiles latéralement avec la déformation de la structure en parallélogramme.
Un plot central 26 solidaire de l'embase 2 est prévu pour retenir l'un ou l'autre retour au-delà d'un déplacement déterminé de la structure. Ceci produit une cassure de la genouillère 22, et une ouverture des ailes, sous l'impulsion de la chaussure.
Le plot est ici décalé par rapport à l'axe longitudinal médian 21 pour que la cassure de la genouillère se produise plus tôt d'un côté que de l'autre dans le déplacement de la structure. En d'autres termes, en se reportant à la figure 4, le plot 26 est dissymétrique par rapport à la ligne 21, il est déporté vers le haut de la figure, c'est-à-dire vers la droite de l'élément de retenue. Cela signifie que l'ouverture des ailes se produira plus tôt pour un déplacement de la mâchoire vers le bas de la figure, c'est-à-dire vers la gauche de l'élément que dans le sens inverse. La figure 5 montre l'élément de retenue avec la mâchoire déplacée vers la droite de l'élément, ce déplacement ayant provoqué la cassure de la genouillère 22.
De cette façon, contrairement aux éléments de retenue dissymétriques usuellement connus, sur la plage dite de course élastique, où la mâchoire a pour fonction de recentrer l'avant de la chaussure après un déplacement latéral de faible amplitude, la mâchoire offre la même résistance au déplacement et agit avec la même force de rappel pour un déplacement vers la droite ou vers la gauche du plan médian 21.
L'asymétrie vient de ce que l'ouverture des ailes intervient pour des courses de déplacement différentes, elle intervient plus tôt du côté où une libération anticipée de la chaussure est recherchée. La force de rappel élastique que la chaussure doit vaincre pour atteindre cette libération anticipée est plus faible sur ce côté que sur l'autre côté, car la plage de course élastique est plus réduite. La forme de la rampe 20 pourrait être adaptée à cette asymétrie, c'est-à-dire présenter une zone asymétrique en fin de course élastique, cette zone tenant compte de la différence d'amplitude des deux plages de course élastique.
La figure 6 illustre une variante de réalisation. Selon cette variante, le plot 36 qui commande l'ouverture de la genouillère est placé de façon symétrique par rapport au plan de symétrie médian, et ce sont les retours d'ailes 31a et 32a des leviers 31 et 32 qui sont réalisés de façon dissymétrique. Dans le mode de réalisation illustré, le retour 32a, plus large, provoquerait l'ouverture de la genouillère plus tôt que le retour 31a.
Les figures 7 et 8 illustrent un perfectionnement de ce mode de construction. Selon ce perfectionnement, le plot 34, qui se trouve en fait près du niveau de l'embase 35, est monté sur un curseur 36 mobile selon une direction transversale. Par exemple, le curseur est guidé dans une lumière épaulée dirigé selon une direction transversale. Le curseur est accessible sous l'embase. Il présente deux ou trois positions stables. Dans les deux positions extrêmes, le plot se trouve décalé d'un côté ou de l'autre du plan vertical médian. Ceci permet de polariser à volonté l'élément de retenue en tant qu'élément droit ou gauche et de modifier le cas échéant cette polarisation. Il faut noter que le curseur n'est plus accessible une fois l'élément de retenue assemblé à un ski. Eventuellement il existe une troisième position stable du curseur où le pot est centré sur le plan longitudinal médian. Dans cette position, l'élément de retenue fonctionne de façon symétrique.
La figure 9 illustre un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. L'élément de retenue qui est représenté est conforme pour l'essentiel à celui qui est décrit dans la demande de brevet français publiée sous le numéro 2 625 443.
Cet élément comprend une embase 41 surmontée d'un corps 42. La mâchoire présente deux ailes de retenue 43 et 44 qui sont articulées à l'extrémité de bras 45 et 46 autour d'axes sensiblement verticaux 47, 48. Les bras sont eux mêmes articulés autour d'axes sensiblement verticaux 49, 50 situés dans la partie avant du corps et de l'embase. Les bras présentent chacun un retour 51, 52 en appui contre un piston 53 guidé dans le corps, et repoussé vers l'avant par un ressort 54.
L'orientation angulaire de chaque aile par rapport au bras qui la porte est contrôlée par une rampe 55 contre laquelle des prolongements d'aile 43a, 44a, sont en appui. La rampe 55 présente deux parties pour chacune des ailes. Chacune de ces deux parties comprend une zone sensiblement rectiligne et transversale 57a, 58a où l'aile est maintenue dans le prolongement du bras, et suivie par une cassure 57b, 58b, où l'aile a la possibilité de s'ouvrir beaucoup plus que le bras, permettant ainsi la libération de la chaussure. La figure 9 représente à titre d'illustration le bras 42 plaqué contre le corps. L'aile 44 a son prolongement 44a en appui contre la zone 58a de la rampe. Inversement, le bras 45 est écarté du corps, le prolongement 43a de l'aile 43 a atteint la cassure 57b. L'aile se trouve plus ouverte que le bras, permettant ainsi la libération de la chaussure.
Cet élément de retenue est rendu asymétrique par la position dissymétrique des cassures 57b et 58b par rapport à un plan vertical et longitudinal médian matérialisé par sa trace 60. Il est visible dans la figure 9 que la cassure 58b est plus proche de ce plan que la cassure 57b. Les zones 57a et 58a sont par contre de même nature, si bien que le rappel élastique des bras 45 et 46 est le même dans le domaine de course élastique où les ailes rappellent la chaussure en positon centrée.
Comme dans le cas précédent, il serait possible de rendre mobile selon une direction transversale le bloc qui porte la rampe 55, de façon à polariser à volonté l'élément de retenue comme un élément droit ou gauche, et éventuellement à rendre l'élément symétrique.
Selon une variante de ce mode de mise en oeuvre de l'invention, la rampe 55 est construite de façon symétrique, et ce sont les prolongements d'ailes (43a, 44a) qui sont dissymétriques, notamment par des longueurs différentes. Dans ce cas, l'aile qui présente le prolongement le plus court atteindra plus rapidement la cassure de la rampe, c'est-à-dire sa phase d'ouverture.
La figure 10 représente un autre mode de réalisation de l'invention. Ce mode de mise en oeuvre met en oeuvre un élément de retenue qui est pour l'essentiel conforme à celui décrit dans la demande de brevet français publiée sous le numéro 2 633 191.
Cet élément présente une embase 61 surmontée d'un pivot 62. Un corps 63 est monté rotatif autour du pivot 62. Le corps porte lui-même une mâchoire présentant deux ailes 65 et 66 de retenue latérale. Les ailes sont mobiles par rapport au corps autour d'axes verticaux 67 et 68. Au-delà des axes 67 et 68, les ailes présentent des retours d'aile 65a et 66a qui sont en prise avec la tête 78 d'un tirant 69 qui traverse le pivot 62 et est guidé dans le corps. Un ressort de rappel 70 logé dans le corps s'oppose au mouvement longitudinal du tirant. Le tirant porte par ailleurs de façon solidaire un verrou 72 de blocage du corps. Le verrou coopère avec un logement 73 du pivot. Il se dégage progressivement de ce logement avec le mouvement vers l'avant du tirant induit par une rotation vers l'extérieur de l'une des ailes. Ce mouvement de dégagement correspond à la phase de course élastique où la mâchoire assure un recentrage de la chaussure à la cessation de la sollicitation.
Au-delà d'une rotation déterminée de l'une des ailes, le verrou est entièrement dégagé de son logement. Le corps est alors déverrouillé, il bascule latéralement autour du pivot 62 permettant ainsi une libération de la chaussure.
De préférence, la face arrière du pivot 62 présente un petit méplat 75 contre lequel un piston 76 repoussé par le ressort 70 prend appui. La rotation du corps s'accompagne ainsi d'une compression additionnelle du ressort qui assure le retour en position initiale de l'ensemble, une fois la chaussure libérée.
L'asymétrie vient ici du fait que le verrou libère de façon différente le corps selon le sens dans lequel le corps est sollicité en rotation par la chaussure.
Par exemple, comme cela est illustré, le verrou présente sur un côté un fraisage ou un chanfrein 79. Le verrou est libéré pour une amplitude de déplacement plus réduite du côté du fraisage. Le corps libère plus facilement la chaussure pour une sollicitation exercée sur l'aile située du côté du fraisage. En variante, le fraisage ou tout autre moyen approprié pourrait être situé sur le pivot.
Comme les éléments de retenue précédemment décrits, cet élément est prévu pour être associé avec un autre élément qui présente une asymétrie de même nature mais inverse, de façon que les asymétries et donc les polarisations des éléments soient inverses l'une de l'autre.
Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci. En particulier, l'élément de retenue pourrait être équipé d'autres fonctions que la fonction de libération latérale qui a été décrite, notamment une fonction de libération de la chaussure en chute arrière, une fonction d'allègement de la force de rappel exercée par le ressort sur la mâchoire en cas de chute avant, une fonction de réglage hauteur automatique, et toute autre fonction existante.

Claims

Elément de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, notamment un ski, comprenant une embase (2, 41, 61) définissant un plan vertical médian (21) et surmontée d'un corps (3, 42, 63), une mâchoire mobile par rapport à l'embase ayant deux ailes de retenue latérale (5, 6, 43, 44, 65, 66) mobiles au moins selon une direction latérale contre la force de rappel d'un ressort principal (16, 54, 70) selon une phase de course élastique suivie par une phase d'ouverture, le ressort rappelant la mâchoire dans une position centrée par rapport au plan vertical médian (21), un moyen (22, 32, 34, 55, 72) de déverrouillage pour contrôler le transfert de la phase de course élastique à la phase de déverrouillage d'au moins l'une des ailes, le moyen de déverrouillage ayant deux ensembles d'organes actifs (23a, 24a, 26, 43a, 44a, 55, 72, 73) prévus pour coopérer ensemble,
caractérisé par le fait que l'un au moins des ensembles d'organes actifs est dissymétrique par rapport au plan vertical médian (21), la mâchoire se trouvant dans sa position centrée de repos.
Elément selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'un des ensembles d'organes actifs de déverrouillage (34, 55) est mobile par rapport à l'embase (2, 35) selon au moins deux positions stables.
Elément selon la revendication 1, où le moyen de déverrouillage comprend une genouillère (22) mobile transversalement avec la mâchoire, où la genouillère comprend deux leviers (23, 24) présentant des retours parallèles (23a, 24a), et où l'organe actif de déverrouillage de la genouillère est un plot (26) lié à l'embase, caractérisé par le fait que le plot (26) est décalé par rapport au plan longitudinal médian.
Elément selon les revendications 2 et 3, caractérisé par le fait que le plot (26) est mobile tranversalement par rapport à l'embase selon au moins deux positions stables.
Elément selon la revendication 1, où le moyen de déverrouillage comprend une genouillère (22) mobile transversalement avec la mâchoire, où la genouillère comprend deux leviers (23, 24) présentant des retours (23a, 24a) orientés sensiblement perpendiculairement à la direction générale des leviers, et où l'organe actif de déverrouillage de la genouillère est un plot (26) lié à l'embase, caractérisé par le fait que les retours (23a, 24a) sont dissymétriques par rapport au plan longitudinal médian, la mâchoire se trouvant en position centrée de repos.
Elément selon la revendication 1, où les ailes (43, 44) de la mâchoire sont portées par des bras (45, 46), où le transfert de la phase de course élastique à la phase d'ouverture est contrôlé par une rampe (55) comprenant pour chacune des ailes une zone (57a, 58a) sensiblement rectiligne suivie par une cassure (57b, 58b), caractérisé par le fait que les cassures (57b, 58b) de la rampe sont dissymétriques par rapport au plan longitudinal médian.
Elément selon la revendication 1, où les ailes (65, 66) sont portées par un corps (63) monté sur un pivot (62), où les moyens de verrouillage comprennent un verrou (72) mobile engagé dans un logement (73) du pivot, caractérisé par le fait que le verrou est dissymétrique, qu'il présente un fraisage (79) sur l'un de ses côtés latéraux.
Paire d'éléments de retenue caractérisé par le fait qu'elle comprend deux éléments selon l'une quelconque des revendications précédentes présentant chacun un ensemble d'organes d'asymétrie inverse l'un de l'autre.