EP0561694B1

EP0561694B1 - Bidon de rétention d'un liquide pour protection biologique contre les rayonnements ionisants, paroi et procédé de formation d'une paroi comprenant de tels bidons

Info

Publication number: EP0561694B1
Application number: EP19930400676
Authority: EP
Inventors: André Cosson
Original assignee: Electricite de France SA
Current assignee: Electricite de France SA
Priority date: 1992-03-16
Filing date: 1993-03-16
Publication date: 1997-05-28
Anticipated expiration: 2013-03-16
Also published as: DE69310971D1; DE69310971T2; FR2688482B1; FR2688482A1; ES2103444T3; EP0561694A1

Description

La présente invention concerne la protection biologique contre les rayonnements ionisants.
Elle trouve une application particulièrement importante, bien que non exclusive, dans le domaine des protections biologiques amovibles, dont la mise en place permet d'intervenir en milieu irradiant pendant un temps déterminé en minimisant les doses d'irradiation absorbées par les intervenants.
On connaît déjà des dispositifs de protection biologique amovibles. Ils sont essentiellement constitués par des briques de matériau absorbant, par exemple des briques de plomb qu'on dispose entre la source de rayonnement ionisant et les opérateurs ayant à intervenir à proximité de cette dernière.
De telles protections amovibles présentent des inconvénients. En effet elles sont d'une part coûteuses, et d'autre part difficiles et longues à mettre en oeuvre.
Un autre type de dispositif tel que celui décrit dans US-A-4 440 623 est constitué d'un empilement de bidons, chaque bidon pouvant être rempli et vidé grâce à deux orifices disposés en partie supérieure et inférieure de celui-ci. Cependant, un tel dispositif ne semble pas permettre de résoudre le problème relatif à la mise à l'évent des bidons empilés lors de leur remplissage un par un.
La présente invention vise à pallier ces inconvénients.
Pour ce faire, elle vise à fournir des éléments constitutifs d'une paroi de protection biologique et un procédé de formation de ladite paroi, répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'ils permettent de constituer une protection biologique amovible efficace contre les rayonnements ionisants, par exemple permettant de diviser les débits de dose d'un facteur dix, de façon peu coûteuse, simple et rapide à mettre en oeuvre.
Dans ce but l'invention propose notamment un bidon de rétention d'un liquide pour protection biologique contre les rayonnements ionisants, comprenant une enceinte de rétention du liquide, sensiblement parallèlépipédique, comportant d'une part quatre parois latérales verticales, à savoir deux parois latérales longitudinales, une paroi arrière transversale et une paroi avant transversale et d'autre part une paroi inférieure et une paroi supérieure, caractérisé en ce que la paroi latérale verticale avant ou la paroi supérieure est munie de deux orifices situés en partie supérieure de ladite paroi avant ou sur une partie en saillie de la paroi supérieure par rapport au bidon,
et en ce que le bidon comporte une conduite, interne à ladite enceinte, connectée d'un côté à l'un desdits orifices et débouchant de l'autre côté à proximité immédiate de la surface interne de la paroi inférieure de ladite enceinte.
L'invention propose également un bidon de rétention d'un liquide pour protection biologique contre les rayonnements ionisants, comprenant une enceinte de rétention du liquide, sensiblement parallélépipédique, comportant d'une part quatre parois latérales verticales, à savoir deux parois latérales longitudinales, une paroi arrière transversale et une paroi avant transversale munie de deux orifices situés en partie supérieure de ladite paroi avant, et d'autre part une paroi inférieure et une paroi supérieure présentant des formes complémentaires propres à permettre l'emboîtement vertical entre deux bidons superposés, et une conduite, interne à ladite enceinte, connectée d'un côté à l'un desdits orifices et débouchant de l'autre côté à proximité immédiate de la surface interne de la paroi inférieure de ladite enceinte.
Dans des modes de réalisation avantageux de l'invention on a de plus recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :

la conduite interne est solidaire de l'enceinte à laquelle elle est fixée de façon inamovible;
le bidon est manuellement déplaçable, à vide, la paroi avant verticale ou la paroi supérieure étant munie de moyens de préhension dudit bidon ;
la paroi supérieure de l'enceinte comporte une partie d'extrémité en saillie vers l'extérieur par rapport à l'enceinte, dont la face avant forme la partie supérieure de la paroi avant du bidon, munie desdits orifices ;
la face avant de la partie d'extrémité en saillie de la paroi supérieure est centrée par rapport au plan vertical longitudinal central du bidon ;
les parois inférieure et supérieure présentent une surface en pente descendante sensiblement à partir de la paroi avant du bidon ;
l'orifice connecté à la conduite interne est situé en dessous de l'autre orifice ;
les parois inférieure et supérieure présentent une surface en pente descendante à partir d'une arête centrale passant par le plan vertical longitudinal central du bidon ;
les parois supérieure et inférieure présentent respectivement au moins un pion et au moins une alvéole de forme complémentaire audit pion, agencés pour que le pion d'un premier bidon s'emboîte avec l'alvéole d'un second bidon lors de la superposition verticale de deux bidons.

L'invention propose également une paroi de protection biologique contre les rayonnements ionisants caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs bidons du type décrit ci-dessus, disposés horizontalement côte à côte et/ou emboîtés verticalement les uns dans les autres, constituant au moins un groupe de bidons,
et des moyens de connexion des bidons d'un même groupe entre eux pour le remplissage et la vidange desdits bidons par syphonage, chaque groupe de bidons comprenant un jeu de tuyaux associé, ledit jeu comprenant un premier tuyau connectable d'un côté à une alimentation en eau ou à un réservoir de syphonage, et connecté de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un premier bidon dudit groupe, un deuxième tuyau connecté d'un côté à l'autre orifice du premier bidon et de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un deuxième bidon dudit groupe, un troisième tuyau connecté d'un côté à l'autre orifice du deuxième bidon et de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un troisième bidon dudit groupe, et ainsi de suite jusqu'au dernier bidon de chacun desdits groupes de bidons.
Avantageusement la paroi comporte de plus des moyens de maintien et de stabilisation des bidons empilés comprenant un châssis vertical comportant au moins un élément, sensiblement en forme de cornière en treillis, comportant une aile horizontale inférieure sur laquelle repose une première rangée inférieure de bidons, ladite aile horizontale étant connectée à une aile verticale latérale jouxtant une colonne verticale d'extrémité de bidons, au moins une extrémité de l'aile inférieure étant rigidement raccordée à un côté de l'aile verticale par un bras de rigidification incliné.
Dans un mode de réalisation avantageux, la paroi comporte de plus des plaques de protection des bidons fixées de façon amovible, avantageusement de façon cadenassable pour éviter le démantèlement non autorisé de la paroi de protection, sur les moyens de maintien des bidons.
L'invention propose également un procédé de formation d'une paroi amovible de protection biologique contre les rayonnements ionisants, caractérisé en ce que :

. on empile verticalement et/ou on juxtapose latéralement des bidons vides de rétention d'un liquide, emboîtables verticalement et/ou jouxtables côte à côte latéralement, chaque bidon comportant une paroi avant verticale ou une paroi supérieure munie de deux orifices situés en partie haute de ladite paroi, et une conduite interne au bidon connectée d'un côté à l'un desdits orifices et débouchant de l'autre côté à proximité immédiate de la surface interne de la paroi inférieure du bidon ;
. on répartit les bidons en au moins un groupe de bidons adjacents, par rangée verticales et/ou rangées horizontales,
. on connecte chaque groupe de bidons avec une alimentation en eau, en connectant, pour chaque groupe, un premier tuyau d'un côté à une alimentation en eau et de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un premier bidon dudit groupe, en connectant un deuxième tuyau d'un côté à l'autre orifice dudit premier bidon et de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un deuxième bidon immédiatement adjacent, et ainsi de suite jusqu'au dernier bidon de chacun desdits groupes de bidons;
. on remplit les bidons de la paroi, par montée progressive du niveau dans les bidons ainsi connectés, ce qui forme la paroi de protection biologique recherchée ;

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode particulier de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels :

la figure 1 est une vue latérale en coupe d'un mode de réalisation d'un bidon selon l'invention ;
la figure 2 est la vue de face du bidon de la figure 1 ;
la figure 3 est une vue schématique, en perspective, d'une paroi de protection biologique contre les rayonnements ionisants selon le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici.

Les figures 1 et 2 montrent un mode de réalisation d'un bidon selon l'invention, de rétention d'un liquide 2, par exemple de l'eau, pour protection biologique contre les rayonnements ionisants 3 émis du côté 4 du bidon.
Le bidon 1 comprend une enceinte 5 sensiblement parallélépipédique en matériau résistant à l'irradiation, par exemple en polyéthylène haute densité, agencée par ailleurs pour supporter un poids de plusieurs centaines de kilos (par exemple 350 kg), et une pression interne de 7 à 8 bars sans déformation.
L'enceinte 5 comprend quatre parois latérales, planes, verticales, à savoir deux parois latérales, longitudinales 6 et 7, une paroi arrière transversale 8 et une paroi avant transversale 9.
L'enceinte 5 comprend par ailleurs une paroi supérieure 10 (10') et une paroi inférieure 11 de forme complémentaire propre à permettre l'emboitement vertical entre deux bidons superposés 1 et 1'. La paroi supérieure 10 comporte une partie d'extrémité 12, en saillie vers l'extérieur par rapport à l'enceinte munie d'une face avant 13, sensiblement rectangulaire, constituant la partie supérieure 14 de la paroi avant 9 du bidon.
La partie d'extrémité 12 présente une section constante dans le sens longitudinal du bidon, et une partie arrière 15 en plan incliné avec un angle compris entre de l'ordre de 30° et de l'ordre de 60° avec l'horizontal.
Dans le mode de réalisation plus particulièrement décrit ici, les parois inférieure et supérieure présentent par ailleurs des formes de pentes agencées notamment pour faciliter la remontée des bulles d'air vers la partie haute du bidon.
Les parois inférieure et supérieure étant de forme complémentaire, seule cette dernière va être décrite.
Une première pente descendante sensiblement à partir de la paroi avant du bidon est prévue, comprenant une première partie légèrement inclinée ou horizontale, une deuxième partie très inclinée constituée par la partie arrière 15 de l'extrémité en saillie 12, et une troisième partie 16 à faible pente, par exemple d'un ou deux degrés avec l'horizontal, jusqu'à la paroi 8.
La paroi 10 présente également une surface en pente descendante à partir d'une arête centrale 17 passant par le plan vertical longitudinal central 18 du bidon, par exemple de 2 ou 3 degrés avec l'horizontal.
Afin de permettre un bon placement des bidons les uns sur les autres, et pour éviter tout risque de glissement de l'un par rapport à l'autre, il est également prévu, à quelques centimètres de chacun des quatre coins de la paroi supérieure, quatre pions identiques sensiblement cylindriques 19, par exemple de 0,5 cm de diamètre et 1 cm de hauteur propre à coopérer avec quatre alvéoles 20 de forme complémentaire avec les pions, prévues sur la paroi inférieure 11.
La face avant 13 comporte deux orifices verticalement superposés 21 et 22, situés dans le plan 18, qui vont permettre à la fois le remplissage, la vidange et l'éventage du bidon lors de ces opérations.
L'orifice inférieur 21 est connecté à une conduite 28, interne à l'enceinte, débouchant en 24 à proximité immédiate de la surface supérieure interne 25 de la paroi inférieure 11 du bidon.
La conduite 18 est par exemple en laiton ou en matière plastique, fixée de façon inamovible à l'orifice 21. Elle est terminée en 24 par une extrémité en biseau.
La conduite est disposée obliquement dans le bidon comme représenté sur la figure 2 en traits mixtes, afin de déboucher au point bas 26 du bidon, et forme de ce fait un angle de quelques degrés, par exemple 15° avec le plan vertical longitudinal central 18 du bidon.
La partie en saillie 12 est symétrique et centrée par rapport au plan 18.
Elle est de forme sensiblement rectangulaire. La face 9 comprend par ailleurs des moyens 27 de préhension manuelle du bidon, par exemple comprenant deux poignés 28 et 29, de façon connue en elle-même.
La face 9 présente également une partie inférieure 30 de forme complémentaire à la face avant 13 de sa partie supérieure 14, comme cela résulte de la forme complémentaire de la paroi inférieure 11 avec la paroi supérieure 10.
A titre d'exemple un bidon tel que décrit ci-dessus peut présenter une hauteur de 60 cm une largeur (dimension transversale) de 33 cm, et une longueur (dimension longitudinale) de 43 cm.
L'épaisseur de la paroi est par exemple de 0,5 cm, éventuellement renforcée de façon connue en soi pour mieux tenir en charge et en pression. La conduite interne 23 peut être de 2 cm de diamètre, tout comme les orifices 21 et 22. La saillie 12 présente une face rectangulaire de 15 cm sur 10 cm, la distance entre face avant et jonction entre l'extrémité de la partie arrière 15 avec le reste 16 de la paroi supérieure, étant de l'ordre de 20 cm.
Un bidon de ce type pèse de l'ordre de 4 kg à vide pour de l'ordre de 90 kg rempli d'eau.
Il est donc facilement maniable manuellement à vide pour un opérateur.
La figure 3 montre schématiquement une paroi 31 de protection biologique contre les rayonnements ionisants 32, émis par une source placée à l'arrière 33 de la paroi.
La paroi 31 comporte plusieurs bidons du type décrit ci-dessus, par exemple six colonnes verticales de cinq bidons, ou cinq rangées horizontales de six bidons.
Dans le mode de réalisation de la figure 3, chaque colonne forme un groupe (34, 34', 34'',...) de bidons connectés les uns avec les autres. Pour ce faire, la paroi comporte des moyens de connexion (35, 35', 35'' ...) des bidons d'un même groupe entre eux pour le remplissage et la vidange des bidons par syphonage.
On va décrire ci-après le premier groupe 34 de bidons, les autres groupes étant réalisés de façon identique.
Les moyens 35 comportent un jeu de tuyaux, à savoir un premier tuyau 36 connectable d'un côté 37 à au moins une alimentation 38 en eau, via un détendeur (non représenté) ou à un réservoir de syphonage (non représenté), et connecté de l'autre côté 39 à l'orifice inférieur raccordé à la conduite interne d'un premier bidon 40, un deuxième tuyau 41 connecté d'un côté à l'autre orifice 42 du premier bidon 40 et de l'autre côté 43 à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un deuxième bidon 44, un troisième tuyau 45 connecté d'un côté 46 à l'autre orifice du deuxième bidon 44 et de l'autre côté 47 à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un troisième bidon 48, et ainsi de suite pour les bidons 49 et 50 de la même colonne verticale 34.
La paroi 31 comporte de plus un châssis vertical 51 comportant deux cornières en treillis 52. Chaque cornière comprend une plaque horizontale 53 en treillis, par exemple rectangulaire formée de deux longerons 54 et 55 parallèles reliés rigidement par trois traverses 56, 56', 56'' parallèles.
La traverse d'extrémité externe 56'' supporte, en bout, une échelle verticale de largeur et de hauteur un peu supérieures respectivement aux dimensions longitudinales des bidons, et verticales de la colonne de bidons. L'échelle comporte par exemple deux poutrelles verticales 57 réunies par exemple par sept barreaux parallèles 58.
Deux bras de rigidification 59, inclinés, reliant l'extrémité 60 de la partie 53 à chaque poutrelle 57, à peu près au deux tiers de leur hauteur, rigidifient la cornière.
Enfin, dans le mode de réalisation décrit ici, deux traverses 61 relient les sommets des échelles verticales, pour refermer le châssis sur lui-même. Des plaques de protection (non représentées) sont également prévues et fixées de façon connue en soi sur le châssis, par example de façon cadenassable.
Le poids des bidons sur les plaques inférieures procure une parfaite stabilité à l'ensemble de la paroi.
On va maintenant décrire la mise en oeuvre d'une paroi selon l'invention en se référant au mode de réalisation de la figure 3 plus particulièrement décrit ici.
Les opérateurs du service radio-protection, chargés de préparer la protection avant l'intervention d'opérateurs à proximité d'une source irradiante, procèdent de la façon suivante.
Le châssis 51 est tout d'abord monté de façon connue en soi. La traverse avant 59 de rigidification est simplement omise dans un premier temps, de façon à pouvoir placer les bidons dans le chassis.
Ensuite, les opérateurs empilent verticalement et juxtaposent latéralement, manuellement, les bidons vides de rétention, en les emboîtant les uns sur les autres, puis connectent les jeux de tuyau, comme indiqué précédemment. Les jeux de tuyaux peuvent être associés à un groupe de bidons horizontaux ou à un groupe de bidons verticaux, ou aux deux.
Les connexions sont par ailleurs agencées pour minimiser les pertes de charge au niveau des raccords, les coudes de tuyauterie étant également prévus en conséquence.
On remplit ensuite les bidons de chaque groupe, par exemple, par l'intermédiaire d'un détendeur pour éviter les surpressions dans les bidons.
L'eau monte dans le premier bidon 40 jusqu'à l'orifice du dessus, passe dans le tuyau de connexion 41 et remplit le deuxième bidon en passant par la conduite interne, et ainsi de suite.
Une fois l'ensemble des bidons rempli, on met en place les traverses 59 de rigidification puis les plaques de protection et éventuellement les moyens de blocage et de verrouillage desdites plaques par cadenas.
Une paroi murale de protection biologique est ainsi constituée, par exemple de 2,50 m sur 2 m, en un temps record de montage par exemple de l'ordre d'une trentaine de minutes.
Compte tenu de l'épaisseur d'eau traversée par les rayonnements, dans le cadre du mode de réalisation plus particulièrement décrit avec les dimensions de bidon telles qu'indiquées ci-dessus, on obtient ainsi une réduction d'un facteur 10 sur le débit de dose absorbée par les opérateurs situés derrière un tel dispositif.
En fin d'utilisation de la paroi, il suffit de raccorder le premier tuyau de chaque groupe à un réservoir de syphonage. La disposition interne de conduites et leur raccordement en cascade permet une vidange de chaque groupe de bidons, de façon automatique par syphonage.
Le mur est ensuite démonté en inversant les opérations du montage.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs de ce qui précède la présente invention ne se limite pas au mode de réalisation plus particulièrement décrit.
Elle en concerne au contraire toutes les variantes et notamment celles où :

les bidons de protection contre les rayonnements ionisants présentent des parois inférieures et supérieures de forme différente de celle plus particulièrement décrite ;
les bidons sont agencés pour constituer une paroi horizontale comme un plancher.

Dans ce dernier cas des plaques de protection sont déposées sur un chassis de structure, au-dessus des bidons raccordés les uns avec les autres. Les plaques qui peuvent être en caillebotis, permettent ainsi le déplacement d'opérateurs sur la paroi, de façon connue en soi. Le bidon de rétention comporte quant à lui, quatre parois latérales verticales planes à savoir deux parois latérales longitudinales, une paroi arrière transversale et une paroi avant transversale et d'autre part une paroi inférieure horizontale et une paroi supérieure présentant une partie en saillie munie des deux orifices qui vont permettre le remplissage et la vidange par syphonage du bidon via la conduite interne comme décrit précédemment.
Dans ce dernier cas les moyens de préhension manuelle sont prévus sur la paroi supérieure du bidon.

Claims

Bidon (1) de rétention d'un liquide (2) pour protection biologique contre les rayonnements ionisants, comprenant une enceinte (5) de rétention du liquide, sensiblement parallèlépipédique, comportant d'une part quatre parois latérales verticales, à savoir deux parois latérales longitudinales (6,7), une paroi arrière transversale (8) et une paroi avant transversale (9) et d'autre part une paroi inférieure (11) et une paroi supérieure (10), caractérisé en ce que la paroi latérale verticale avant ou la paroi supérieure est munie de deux orifices (21,22) situés en partie supérieure (14) de ladite paroi avant ou sur une saillie de la paroi supérieure par rapport au bidon, et en ce que le bidon comporte une conduite (23), interne à ladite enceinte, connectée d'un côté à l'un (21) desdits orifices et débouchant de l'autre côté à proximité immédiate de la surface interne (25) de la paroi inférieure (11) de ladite enceinte.
Bidon selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi avant verticale (9) est munie de moyens (27) de préhension du bidon.
Bidon de rétention d'un liquide pour protection biologique contre les rayonnements ionisants, selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la paroi avant transversale (9) est munie desdits orifices (21, 22) en partie supérieure (14), la paroi inférieure (11) et la paroi supérieure (10) présentant des formes complémentaires propres à permettre l'emboîtement vertical entre deux bidons (1, 1') superposés.
Bidon selon la revendication 3, caractérisé en ce que la paroi supérieure (10) de l'enceinte (5) comporte une partie d'extrémité (12), en saillie vers l'extérieur par rapport à l'enceinte, dont la face avant (13) forme la partie supérieure (14) de la paroi avant (9) du bidon munie desdits orifices (21, 22).
Bidon selon la revendication 4, caractérisé en ce que la face avant (13) de la partie d'extrémité en saillie de la paroi supérieure est centrée par rapport au plan vertical longitudinal central (18) du bidon.
Bidon selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les parois inférieure (11) et supérieure (10) présentent une surface en pente descendante sensiblement à partir de la paroi avant du bidon.
Bidon selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'orifice (21) connecté à la conduite interne est situé en dessous de l'autre orifice (22).
Bidon selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les parois inférieure et supérieure présentent une surface en pente descendante à partir d'une arête centrale (17) passant par le plan vertical longitudinal (18) central du bidon.
Bidon selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que les parois supérieure (10) et inférieure (11) présentent respectivement au moins un pion (19) en saillie et une alvéole (20) de forme complémentaire audit pion, agencés pour que le pion d'un premier bidon s'emboîte avec l'alvéole d'un second bidon lors de la superposition verticale de deux bidons.
Paroi (31) de protection biologique contre les rayonnements ionisants caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs bidons (40, 44, 48, 49, 50...) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, disposés horizontalement côte à côte et/ou emboîtés verticalement les uns dans les autres, constituant au moins un groupe (34, 34', 34'',) de bidons et, pour chaque groupe, des moyens de connexion (35, 35', 35",...) des bidons entre eux pour le remplissage et la vidange desdits bidons par syphonage, lesdits moyens comprenant un jeu de tuyaux associé, ledit jeu comprenant un premier tuyau (36) connectable d'un côté (37) à une alimentation en eau (38) ou à un réservoir de syphonage, et connecté de l'autre côté (39) à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un premier bidon (40) dudit groupe, un deuxième tuyau (41) connecté d'un côté à l'autre orifice (42) du premier bidon et de l'autre côté (43) à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un deuxième bidon (44) dudit groupe, un troisième tuyau (45) connecté d'un côté (46) à l'autre orifice du deuxième bidon (44) et de l'autre côté (47) à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un troisième bidon (48) dudit groupe, et ainsi de suite jusqu'au dernier bidon de chacun desdits groupes de bidons.
Paroi de protection biologique contre les rayonnements ionisants selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle est verticale et en ce qu'elle comporte de plus des moyens de maintien et de stabilisation des bidons empilés verticalement comprenant un châssis vertical (51) comportant au moins un élément (52) sensiblement en forme de cornière en treillis, comportant une aile horizontale inférieure (53) sur laquelle repose une première rangée inférieure de bidons, ladite aile horizontale étant connectée à une aile verticale (57, 58) latérale jouxtant une colonne verticale d'extrémité de bidons, au moins une extrémité de l'aile inférieure étant rigidement raccordée à un côté de l'aile verticale par un bras (59) de rigidification incliné.
Paroi de protection biologique contre les rayonnements ionisants selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisée en ce qu'elle comporte de plus des plaques de protection des bidons fixées de façon amovible, avantageusement cadenassable, sur un châssis ou ledit châssis vertical associé aux bidons.
Procédé de formation d'une paroi amovible de protection biologique contre les rayonnements ionisants selon les revendications 10 à 12, caractérisé en ce que :
. on empile verticalement et on juxtapose latéralement les bidons ;

. on répartit les bidons en au moins un groupe de bidons adjacents, par rangée verticales et/ou rangées horizontales,

. on connecte chaque groupe de bidons avec une alimentation en eau, en connectant, pour chaque groupe, un premier tuyau d'un côté à une alimentation en eau et de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un premier bidon dudit groupe, en connectant un deuxième tuyau d'un côté à l'autre orifice dudit premier bidon et de l'autre côté à l'orifice raccordé à la conduite interne d'un deuxième bidon immédiatement adjacent, et ainsi de suite jusqu'au dernier bidon de chacun desdits groupes de bidons;

. on remplit les bidons de chaque groupe par l'intermédiaire d'un détendeur, par montée progressive du niveau dans les bidons ainsi connectés, ce qui forme la paroi de protection biologique recherchée ;
la vidange desdits bidons s'effectuant ensuite en fin d'utilisation de la paroi, par raccordement des premiers tuyaux à un réservoir de syphonage, avant démontage de ladite paroi.