EP0182709B1

EP0182709B1 - Procédé de réparation de placages

Info

Publication number: EP0182709B1
Application number: EP85402188A
Authority: EP
Inventors: Michel Germond
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1984-11-22
Filing date: 1985-11-13
Publication date: 1989-06-28
Also published as: ATE44263T1; EP0182709A2; US4643784A; EP0182709A3; DE3571225D1; FR2573357A1; FR2573357B1

Description

La présente invention concerne la réparation de placages, notamment de marqueteries, mosaïques, carrelages et analogues.
Un objet de l'invention est la réparation ou restauration d'éléments apposés sur un objet quelconque, sans que ceux-ci n'aient eu à subir une quelconque dégradation de ce fait, de sorte qu'ils peuvent être le cas échéant reposés ensuite sensiblement à l'identique sur tout support.
Il est bien connu de séparer de leur support, par décollage par exemple, des revêtements divers, entre autres, papiers peints, moquettes, placages, etc. Dans ce but on utilise généralement, seuls ou en combinaison, des moyens mécaniques tels que spatules, ciseaux ou autres et/ou des agents diluants, gonflants ou solvants de l'adhésif utilisés pour fixer de tels revêtements sur leur support ; par exemple : vapeur d'eau, solutions ou suspensions aqueuses, hydroalcooliques, organiques ou autres.
De tels procédés provoquent généralement une modification plus ou moins sensible du revêtement, parfois même sa destruction plus ou moins complète ; ainsi dans le cas des papiers peints par exemple.
Il est également connu, afin d'éviter de telles dégradations, par exemple dans le cas de placages que l'on désire récupérer, de coller sur ceux-ci une feuille quelconque préalablement à leur décollage de leur support.
Si le collage de telles feuilles assure normalement une liaison suffisante pour maintenir la cohésion des diverses parties du placage, il présente par contre l'inconvénient de dissimuler plus ou moins complètement, en pratique, leur face externe, communément dénommée « parement du placage. Or, ces décollages sont fréquemment effectués à l'occasion d'opérations de restauration de tels placages et/ou de leur support. Ainsi, par exemple, lors de la restauration de meubles marquetés tels que meubles anciens plus particulièrement, il est essentiel dans de tels cas de pouvoir, d'une part, décoller de leur support ces placages et/ou marqueteries, sans risquer de leur faire subir de dégradations, en pratique de modifications et/ou déplacements relatifs des divers éléments les composant ; d'autre part, ces placages et/ou marqueteries ainsi récupérés, doivent le plus souvent être restaurés avant d'être replacés sur un support qui est normalement le meuble d'origine lui-même, généralement restauré entre- temps.
Il est connu que, dans de tels cas, la restauration de ces placages et/ou marqueteries est effectuée, en tout ou partie, sur leur face interne, communément appelée « contreparement ». On effectuera ainsi, dans ce but, des opérations connues en elles-mêmes, entre autres de rattrapage des épaisseurs usées et/ou abimées en les nourrissant par collage d'éléments de placage et/ou marqueterie, par remise à niveau, etc.
Or, pour pouvoir réaliser correctement de telles opérations, il est essentiel qu'au cours des travaux correspondants, non seulement le contreparement, mais aussi le parement lui-même demeurent visibles.
Il faut en outre que le placage et/ou la marqueterie soient eux-mêmes maintenus soigneusement appuyés sur un support provisoire, suffisamment rigide, afin d'éviter toute déformation et/ou déplacement des éléments les composant.
Il est de plus nécessaire de pouvoir, dans les meilleures conditions, solidifier les divers agents adhésifs utilisés au cours de ces opérations ; ainsi par exemple, de pouvoir sécher rapidement les colles mises en oeuvre,
L'un des avantages de la présente invention est de permettre la restauration de placages et/ou marqueteries, déposés de leur support, en effectuant de façon visible sur leur face interne et, le cas échéant externe, communément appelées respectivement « contreparement » et « parement », les opérations y relatives.
Un autre avantage de la présente invention est de maintenir les placages et/ou marqueteries, déposés de leur support, soigneusement appliqués tout au long de telles opérations sur un support provisoire transparent en forme de plaque, suffisamment rigide pour éviter toute déformation et/ou tout déplacement des divers éléments les composant.
La rigidité de cette plaque n'exclut toutefois pas une certaine flexibilité, permettant d'effectuer toutes les manipulations nécessaires aux diverses opérations de l'invention, sans risquer pour autant la casser voir briser.
Un avantage supplémentaire de l'invention est de permettre une solidification relativement rapide des agents adhésifs mis en oeuvre au cours desdites opérations, telle qu'entre autres séchage des colles utilisées dans ce but.
Le procédé de restauration d'une pluralité d'éléments constituant le revêtement partiel ou total d'un objet support, tel qu'objet d'art ou meuble, objet de la présente invention, se caractérise en ce qu'il comprend en combinaison les opérations principales suivantes :

- établir une liaison continue de tout ou partie desdits éléments au moyen d'une feuille de liaison transparente adhésive ;
- séparer ladite feuille supportant lesdits éléments, dudit objet support ;
- fixer temporairement ladite feuille sur une plaque support transparente ;
- procéder aux travaux de restauration dudit objet support ;
- disposer une substance adhésive sur au moins les parties de l'objet support correspondant aux emplacements desdits éléments ;
- replacer lesdits éléments maintenus temporairement sur la plaque support à leur place sur ledit objet support ;
- fixer définitivement lesdits éléments à leur place sur ledit objet support ;
- séparer ledit support temporaire desdits éléments.

Selon une forme préférentielle de réalisation de l'invention ledit procédé de réparation ou restauration d'éléments, tels que marqueteries et/ou placages constitués d'éléments en bois, émaux, ivoire, corne, métal et/ou pierre, apposés sur un support quelconque comprend en combinaison les principales opérations suivantes :

- assurer une liaison continue et pratiquement indéformable de ces éléments, par collage, sur leur face extérieure ou parement d'une feuille transparente,
- décoller la face interne ou contreparement de ces éléments ainsi maintenus, de leur support,
- placer ces éléments sur une plaque transparente pratiquement rigide, la feuille transparente les maintenant étant totalement mise en contact avec cette plaque, lesdites feuille et/ou plaque étant préalablement enduites de colle,
- placer cette plaque supportant ainsi lesdits éléments sur le plateau d'une presse,
- recouvrir la face interne ou contreparement de ces éléments d'une couche d'un matériau déformable par pression,
- faire adhérer ladite feuille à ladite plaque par séchage sous pression de ladite colle.

Les divers éléments constituant normalement le placage et/ou la marqueterie qui sont ainsi fixés sur une plaque support, peuvent alors être soumis, de façon visible pour l'opérateur, à toutes les opérations désirées, nécessaires à leur réparation et/ou restauration, tant côté contreparement que côté parement, si, en ce qui concerne le parement, une telle réparation n'aurait pas été préalablement effectuée.
Dans ce but et selon une forme de réalisation préférentielle de l'invention, la feuille transparente de maintien placée sur leur parement, est constituée par un papier fin homogène, tel que par exemple papier Japon, et la colle utilisée est une colle néoprène, connue en elle-même.
De même, ladite plaque support transparente, pratiquement rigide, qui a de préférence de l'ordre de quelques millimètres d'épaisseur, est constituée par un matériau synthétique thermoplastique, tel que polystyrène par exemple.
Cette plaque a été de préférence, selon l'invention, préalablement perforée, afin de faciliter l'élimination des constituants de la colle s'évaporant au cours de l'opération de séchage sous pression.
Lorsque les éléments constitutifs du placage et/ou marqueterie sont sensiblement disposés sur un même plan, on peut utiliser selon l'invention une plaque pratiquement plane, normalement disponible en tant que telle sur le marché, qu'il suffira si nécessaire de perforer comme dit plus haut et de découper en tant que de besoin.
Si, par contre, ces éléments ne sont pas disposés sensiblement sur un même plan, il y a alors lieu de donner à ladite plaque une forme pratiquement identique à celle du support sur lequel ils sont apposés.
Selon une forme de réalisation préférentielle de l'invention, on réalise par tout moyen connu en lui-même un moulage de l'objet sur lequel le contreparement desdits éléments était en contact ; de préférence, cette face a été préalablement restaurée. En outre, on interpose entre cette face et le moulage une feuille dont l'épaisseur est sensiblement égale à celle des éléments constituant ledit placage et/ou marqueterie, cette feuille étant de préférence en un matériau relativement souple et malléable, tel que par exemple liège, silicone ou autres. A titre d'exemple, ledit moulage peut être constitué soit de plâtre soit de silice, imprégné de résine.
On effectue ensuite une réplique de l'objet support desdits éléments, par thermoformage sur ledit moulage de ladite plaque transparente, pratiquement rigide, à partir d'une plaque, en un matériau thermoplastique.
Ainsi la face de cette plaque qui aura à supporter lesdits éléments, maintenus par la feuille de liaison transparente, aura très sensiblement la forme du support sur lequel ils étaient apposés. Ledit moulage servira alors de support à cette plaque au cours des diverses phases opératoires du procédé selon l'invention.
Tout ou partie des éléments constitutifs du placage ou de la marqueterie peuvent, le cas échéant, être réparés en une opération préalable ; ainsi, plus particulièrement mais toutefois de façon non limitative, dans le cas d'éléments métalliques constitutifs par exemple de marqueteries, dites « Boule _".
Dans ce cas, ces éléments sont préalablement enlevés de leur objet support, pour être séparément soumis aux diverses restaurations nécessaires, connues en elles-mêmes ; ainsi, par exemple : dégraissage, décapage, séchage, recuit, etc... Elles sont ensuite simplement remises à leur place sur leur objet support, sans y être alors fixées.
Ces éléments ainsi restaurés et bien en place, en général disposés sensiblement dans un même plan, sont alors provisoirement fixés sur une plaque ou feuille transparente assurant entre eux une liaison parfaite par leur face externe ou recto, de sorte que l'on peut alors les retirer à nouveau de leur objet support tout en les maintenant tout à fait en place les uns par rapport aux autres, conformément à leur structure d'ensemble d'origine.
On peut alors faire subir aux autres éléments de placage ou marqueterie, ainsi qu'à l'objet support lui-même, toute opération de restauration conforme à la présente invention. A la suite de quoi, lesdits éléments ainsi provisoirement maintenus en liaison par fixation sur une plaque ou feuille transparente, sont définitivement remis à leur place et collés sur leur objet support.
Selon une forme de réalisation préférentielle de l'invention, une feuille continue est interposée entre ladite plaque transparente, pratiquement rigide, et le plateau de la presse, afin d'éviter que la face de cette plaque ne puisse être abimée au cours de l'opération de séchage sous pression.
On utilisera ainsi de préférence une feuille de polytétrafluoréthylène (PTFE) ou de tout autre matériau connu dont les caractéristiques, plus particulièrement anti-adhésives, sont sensiblement équivalentes.
Le matériau constituant la couche déformable sous pression, placé au-dessus du contreparement, avant d'effectuer l'opération de séchage sous pression, est constitué de liège ou de tout autre matériau connu dont les caractéristiques de souplesse et de déformabilité sont sensiblement équivalentes dans les mêmes conditions, tel que caoutchouc silicone, entre autres.
Selon une forme de réalisation préférentielle de l'invention, on interpose une feuille continue entre le contreparement et ladite couche afin, d'une part, d'éviter tout risque d'imprégnation de cette couche dans le contreparement et, d'autre part, de faciliter leur séparation après l'opération de séchage sous pression.
On utilisera ainsi, de préférence, une feuille à base de viscose ou tout autre matériau connu dont les caractéristiques mécaniques sont sensiblement équivalentes dans les mêmes conditions d'utilisation.
Après collage par pression des éléments constitutifs du placage et/ou marqueterie, sur la plaque transparente, pratiquement rigide, l'ensemble ainsi constitué de ladite plaque à laquelle sont fixés lesdits éléments, est alors enlevé de la presse afin de pouvoir faire subir audit placage et/ou marqueterie toutes les opérations de répara- fion et/ou restauration nécessaires, comme décrit plus haut. "
La transparence de ladite plaque permettra alors à l'opérateur d'effectuer ces opérations en les suivant et vérifiant aisément, visuellement, tant côté contreparement que côté parement lui-même du placage ou de la marqueterie.
La rigidité et quasi indéformabilité de cette plaque permettra, également, à cet opérateur de réaliser les travaux correspondants sans risque de déplacer les divers éléments, constitutifs du placage et/ou de la marqueterie, les uns par rapport aux autres.
Comme toutefois, ces travaux de rattrapage des épaisseurs décrites plus haut, comprennent généralement des opérations de collage d'éléments de placage et/ou marqueterie, il est normalement important de pouvoir maintenir l'ensemble dudit placage et/ou marqueterie soigneusement appuyée sur cette plaque, pendant tout le temps nécessaire non seulement à la réalisation de ces travaux, mais encore au séchage des agents adhésifs ou colles ainsi mis en oeuvre, le champ opératoire étant laissé pratiquement seul accessible à l'opérateur au cours desdits travaux.
La demanderesse a, dans ce but, mis au point des dispositifs spécifiques, ces dispositifs étant, en pratique, constitués de blocs qui présentent sur leur face qui sera placée en contact avec le contreparement, une pluralité d'éléments saillants rigides. Le poids de ces blocs est suffisant pour maintenir la partie de placage ou marqueterie qu'ils recouvrent, soigneusement en contact avec ladite plaque ; la dureté des éléments rigides appuyant sur le contreparement, est telle qu'ils ne peuvent pas l'abîmer.
Leur pluralité, combinée le cas échéant aux perforations de ladite plaque, décrites plus haut, facilitera l'élimination des constituants volatils des agents adhésifs, de l'eau de la colle plus particulièrement.
Les opérations de réparation ou restauration, terminées, les éléments constitutifs du placage et/ou de la marqueterie, sont alors replacés sur leur support d'origine, normalement l'objet ou le meuble qui a été généralement lui-même réparé ou restauré. Comme le procédé selon l'invention a permis d'effectuer toutes les opérations y relatives, sans que ces éléments n'aient à subir un sensible déplacement ou modification par rapport à leurs dispositions originelles, ceux-ci seront donc replacés sur leur support de façon telle que ledit objet ou meuble se trouvera ainsi parfaitement réparé ou restauré et redevenu quasiment identique à son état d'origine.
Les exemples ci-après illustrent de façon non limitative le procédé objet de la présente invention.

Exemple 1

Restauration d'un côté d'une commode d'époque LOUIS XV, appartenant au Château de Champs- sur-Marne.

Sur la marqueterie revêtue de son vieux vernis, de la face à restaurer, on colle une feuille de papier Japon au moyen d'une colle néoprène, puis on décolle et dépose le placage à restaurer ainsi supporté par le papier Japon.
Après réparation des fentes de cette face dénudée de la commode et affleurage, on colle sur cette face une feuille de liège dont l'épaisseur est sensiblement identique à celle de la marqueterie déposée.
Après avoir revêtu cette feuille de liège d'un film fin de viscose, transparent et imperméable, on réalise un moulage en silice imprégné d'une résine thermodurcissable, de cette face du meuble à restaurer.
Sur le moulage ainsi obtenu, on thermoforme alors une plaque en polystyrène transparente de 1,5 mm.
Au moyen d'une colle blanche à l'eau, on colle sur cette plaque transparente thermoformée conformément à la face du meuble à restaurer, la feuille de papier Japon supportant la marqueterie déposée, ce collage étant réalisé à chaud et sous pression.
On effectue alors sur le contreparement de cette marqueterie toutes les opérations de restauration nécessaires.
Après réparation, on a replacé cette marqueterie sur la face elle-même restaurée de la commode. Pour ce faire, le contreparement de la marqueterie a été collé sur le meuble, en le tenant soigneusement appliqué à sa place tout le temps nécessaire au collage, grâce à une pression suffisante imprimée à travers le moulage, maintenu appuyé sur la plaque thermoformée supportant cette marqueterie. A la suite de quoi, cette plaque puis la feuille de papier Japon ont été décollées et enlevées.
Après décoloration et remise en teinte des éléments de marqueterie ainsi replacée, la commode a reçu une finition en rempli ciré.

Exemple 2

Restauration d'une marqueterie « Boule _".

Après décapage du vernis recouvrant la partie de la marqueterie à restaurer, on dépose uniquement les éléments en laiton de celle-ci.
On nettoie soigneusement avec une bouillie de farine de seigle, les logements sur le meuble, de ces éléments, pour éliminer la colle ayant servi à y fixer lesdits éléments en laiton.
Après recuit au chalumeau de ces éléments en laiton, pour leur rendre leur malléabilité, puis nettoyage sous ultra-sons, ces éléments sont redressés par pression sur un marbre, leur côté parement étant en contact avec le marbre.
On replace alors provisoirement ces éléments en laiton dans leurs logements de la marqueterie restée fixée sur le meuble.
On pose sur la partie de cette marqueterie contenant ces éléments en laiton, une plaque support en polystyrène, transparente et perforée, de 15 dixièmes de millimètre d'épaisseur, dont la face devant supporter ces éléments avait été revêtue d'une fine feuille transparente de liaison, préalablement enduite sur ses deux faces d'une substance adhésive, autocollante.
Grâce à une légère pression, ces éléments en laiton adhèrent alors à la plaque support, sans pouvoir se déplacer latéralement les uns par rapport aux autres, on redépose ces éléments rendus solidaires de la plaque support, du reste de la marqueterie maintenu solidaire du meuble. Par pression progressive, on s'assure de l'adhérence continue de ces éléments sur la plaque support.
Après avoir bouché certains trous de la marqueterie à l'enduit de colle de poisson, kaolin et pigment naturel, on recolle les éléments en laiton à leur emplacement sur la marqueterie.
A la suite de quoi, on décolle la plaque support avec sa fine feuille autocollante, puis on polit la surface de la marqueterie ainsi restaurée que l'on vernit alors au tampon.

Claims

1. Procédé de restauration d'une pluralité d'éléments constituant un revêtement total ou partiel d'un objet support, notamment objet d'art, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison les opérations principales suivantes :

a) établir une liaison continue de tout ou partie desdits éléments au moyen d'une feuille de liaison transparente adhésive ;

b) séparer ladite feuille, supportant lesdits éléments, dudit objet support ;

c) fixer temporairement ladite feuille sur une plaque support transparente ;

d) procéder aux travaux de restauration dudit objet support ;

e) disposer une substance adhésive sur au moins les parties de l'objet support correspondant aux emplacements desdits éléments ;

f) replacer lesdits éléments maintenus temporairement sur la plaque support à leur place sur ledit objet support ;

g) fixer définitivement lesdits éléments à leur place sur ledit objet support ;

h) séparer ladite plaque support temporaire desdits éléments.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits éléments sont, dans une opération préalable, enlevés en tout ou partie de leur objet support, séparément réparés puis remis à leur place sur leur objet support.

3. Procédé de restauration selon les revendications 1 ou 2, d'éléments apposés sur un objet support, tels que marqueteries et/ou placages constitués d'éléments en bois, émaux, ivoire, corne, métal et/ou pierres, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison les étapes principales suivantes :

a) assurer une liaison continue et pratiquement indéformable de ces éléments par collage sur leur face externe d'une feuille transparente ;

b) décoller la face interne ou contreparement de ces éléments de leur support ;

c) placer ces éléments sur une plaque transparente, pratiquement rigide, la feuille transparente les maintenant étant totalement mise en contact avec cette plaque, ladite feuille et/ou plaque étant préalablement enduite de colle;

d) placer cette plaque, supportant ainsi lesdits éléments, sur le plateau d'une presse ;

e) recouvrir la face interne de ces éléments d'une couche d'un matériau déformable par pression ;

f) faire adhérer ladite feuille à ladite plaque par séchage sous pression de ladite colle.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on remet en place lesdits éléments sur leur support d'origine, restauré, par collage de leur contreparement sur ce support, on décolle la plaque transparente de la feuille transparente et on enlève ladite feuille.

5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'un film est intercalé entre la face interne desdits éléments et la couche de matériau déformable.

6. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'un film est intercalé entre le plateau de la presse et la plaque transparente.

7. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plaque transparente est perforée.

8. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plaque transparente est en matériau synthétique thermoplastique.

9. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la feuille transparente, assurant la liaison desdits éléments, est en papier.

10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que cette feuille est un papier dit Japon.

11. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit matériau déformable par pression est constitué de liège.

12. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit film est à base de viscose.

13. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit film est en polytétrafluoréthylène (PTFE).

14. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face externe du placage ou de la marqueterie a été partiellement ou totalement restaurée, préalablement à sa séparation de son objet support d'origine.

15. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que le placage ou la marqueterie est restauré après collage sur la plaque transparente et avant remise en place sur son support d'origine.

16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'au cours des travaux de restauration effectués sur le contreparement de la marqueterie, celle-ci est soumise à une pression répartie de maintien en forme.

17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que la pression de maintien en forme est assurée au moyen de blocs présentant sur une face d'appui une pluralité d'éléments saillants de contact.

18. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la colle placée entre la plaque transparente et la feuille transparente est une colle blanche soluble à l'eau.

19. Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que la plaque transparente est une réplique du support dudit placage ou marqueterie, obtenue à partir d'un moulage de la face de l'objet support qui est normalement au contact du contreparement dudit placage ou marqueterie.

20. Procédé selon la revendication 19, caractérisé en ce que ladite plaque est obtenue par thermoformage.