EP0092626A1

EP0092626A1 - Plaque de conditionnement de petits objets par pelliplacage

Info

Publication number: EP0092626A1
Application number: EP82400774A
Authority: EP
Inventors: Jacques Magnan
Original assignee: LEGUAY Emballages
Current assignee: LEGUAY Emballages
Priority date: 1982-04-28
Filing date: 1982-04-28
Publication date: 1983-11-02
Also published as: ATE15172T1; DE3265767D1; EP0092626B1

Abstract

Plaque de conditionnement par pelliplacage constituée d'un support (2) pour de petits objets (7), perméable à l'air et destiné à recevoir un film (9) collé par aspiration, épousant la forme de ces objets, caractérisée en ce que le support est pourvu d'une feuille (3) en un matériau lui-aussi perméable à l'air, conformée pour présenter des aspérités non alignées et collée (4) à la plaque par celles de ces aspérités qui sont en contact avec elle. La plaque, généralement en papier, peut être biondulée. L'invention permet d'obtenir une grande stabilité des objets à conditionner avant l'opération de pelliplacage.

Description

L'invention a pour objet une plaque de conditionnement par pelliplacage constituée d'un support pour de petits objets, perméable à l'air et destiné à recevoir un film collé par aspiration épousant la forme de ces objets.
On sait que des plaques de ce genre sont utilisées dans la technique du conditionnement par pelliplacage, qui consiste à déposer sur la plaque reposant sur une table de chargement les objets à conditionner, puis à transférer la plaque sur le plateau inférieur d'une machine de pelliplacage, qui possède un plateau supérieur supportant un film transparent. Par déplacement du plateau inférieur vers le plateau supérieur et chauffage simultané, le film adhère à la plaque en enveloppant les objets grâce à une aspiration pratiquée sous le plateau inférieur, aspiration qui s'exerce sur le film puisque le support constituant la plaque est perméable à l'air. Enfin, si la plaque est constituée de plusieurs plaques élémentaires, une dernière opération consiste à séparer par découpe ces plaques élémentaires.
Les avantages de cette technique sont bien connus. Elle est rapide, peu onéreuse et permet de livrer des petits objets conditionnés sous un aspect attrayant.
Cependant ces avantages s'accompagnent d'importants inconvénients.
En premier lieu, les plaques manquent de rigidité. Qu'elles soient perméables à l'air de par leur nature même ou grâce à des perforations, elles sont obligatoirement d'une faible épaisseur et elles gauchissent donc facilement, ce qui peut poser _' des problèmes _' pour leur stockage, leursaisie et leur transport. Bien plus, un tel gauchissement est particulièrement néfaste au stade du chargement, puisque les objets, même s'ils sont relativement stables, ont tendance à se déplacer par glissement, ainsi qu'au stade final du conditionnement même, car, si la plaque n'adhère pas convenablement au plateau inférieur de la machine, le vide créé au-dessous d'elle va aspirer de l'air latéralement et non plus à son travers.
Mais le principal inconvénient des plaques connues réside dans l'impossibilité de les utiliser pour conditionner des objets cylindriques, sphériques, coniques, ainsi que tous objets instables.
En effet, même si ces objets sont placés avec précaution par l'ouvrier à l'endroit .voulu sur la table de chargement, il est bien évident qu'au cours du transfert entre la table et la machine ils vont se déplacer, que la plaque soit parfaitement plane ou légèrement gauchie.
Or, si les objets se déplacent légèrement, le produit fini perd de son esthétique et de sa régularité. S'ils se déplacent un peu plus, le produit fini est à mettre au rebut. A la limite, l'objet peut se trouver sur le trajet de la lame de découpe lors de la séparation en plaques élémentaires ; l'objet lui-même et la lame peuvent alors être détériorés.
On a d'ailleurs tenté par divers moyens de résoudre ce problème. Par exemple, certains conditionneurs utilisent un adhésif double face ou un léger point de colle entre la plaque et l'objet, mais on conçoit que le temps de chargement se trouve ainsi souvent plus que doublé. Il en va de même si l'on attache par tous autres moyens les objets à la plaque.
Une autre solution consiste à loger au préalable les objets dans un récipient, mais de la sorte on pratique finalement un double conditionnement, d'abord dans le récipient, puis sur la plaque, et on grève le prix de revient du prix du récipient.
On a aussi songé à déformer la plaque par emboutissage pour y créer un logement, mais ce procédé est peu efficace car la plaque généralement en carton est mal déformable. En outre, elle est bien plus chère et difficile à stocker.
La présente invention a pour objet de mettre à la disposition des conditionneurs une plaque exempte des inconvénients ci-dessus mentionnés sans augmentation perceptible de son prix de revient et pour ce faire, elle a pour objet une plaque de conditionnement qui se caractérise en ce que le support est pourvu d'une feuille en un matériau lui aussi perméable à l'air, conformée pour présenter des aspérités non alignées et collée à la plaque par celles de ces aspérités qui sont en contact avec elle.
Avantageusement, le matériau constituant la feuille est du papier.
On conçoit qu'ainsi la plaque a acquis une rigidité tout à fait satisfaisante. Bien plus les objets instables que l'on y dépose se trouvent calés par les aspérités de la feuille dans toutes les directions, puisque ces aspérités ne sont pas:alignées. Les objets demeurent donc en place, même si la plaque est transportée sans grande précaution de la table de chargement au plateau de la machine. On pare ainsi également à l'inconvénient majeur découlant de cette mobilité des objets lorsque la plaque est constituée de plusieurs plaques élémentaires qu'il faut découper.
De préférence, la feuille est biondulée.
Il existe plusieurs types de feuilles à apérités non alignées, mais il semble que celles dites biondulées, c'est-à-dire pourvues d'ondulations dont les génératrices sont elles-mêmes ondulées, satisfassent le mieux à l'objet de l'invention par leur esthétique, leur prix de revient et leur pouvoir de calage.
Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la feuille laisse libres certaines parties du support. Cette disposition permet d'imprimer les parties du support laissées libres, qui ne participent pas directement au conditionnement de l'objet, et qui en général sont percées pour l'accrochage.
Lorsque la plaque de conditonnement constitue un ensemble de plaques élémentaires disposées en lignes et en colonne, la feuille peut avantageusement se présenter sous forme de bandes dont chacune couvre la même zone des plaques élémentaires d'une ligne. Cette disposition économique et rationnelle permet de disposer de plaques de conditionnement élémentaires dont une partie, généralement la partie supérieure, est réservée à l'accrochage et à l'impression.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la plaque repose sur une contre-plaque de plus grandes dimensions, elle-même perméable à l'air. Là encore, on limite l'utilisation de la plaque conforme à l'invention aux zones directement intéressées par le conditionnement, les autres restant libres pour.des impressions, de la décoration ou des perforations d'accrochage.
Un certain nombre de modes de réalisation de l'invention sont maintenant décrits à titre d'exemples en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 représente un présentoir sur lequel sont conditionnés par pelliplacage un certain nombre d'objets sphériques ;
- la figure 2 est une coupe à plus grande échelle selon la ligne II-II de la figure 1 représentant la plaque de conditionnement avant l'opération de pelliplacage ;
- la figure 3 est une coupe semblable réalisée après l'opération de pelliplacage ;
- la figure 4 représente une autre plaque de conditionnement constituant un ensemble de plaques élémentaires ;
- la figure 5 montre l'une de ces plaques élémentaires après conditionnement ;
- les figures 6 et 7 représentent encore deux autres plaques de conditionnement conformes à l'invention, l'une avant et l'autre après conditionnement ; et
- la figure 8 est une coupe partielle à plus grande échelle selon la ligne VIII-VIII de la figure 7.

La plaque de conditionnement 1, représentée à la figure 1, est essentiellement constituée, comme on le voit mieux en figure 2, par un support en carton 2 rectangulaire qui est perméable à l'air, sur lequel on a collé une feuille de papier 3 biondulée.
On rappelle que le terme biondulé désigne une feuille de papier qui a reçu des ondulations parallèles, qui sont ici les ondulations que l'on voit en coupe à la figure 2, les génératrices de ces ondulations étant non point rectilignes, mais à leur tour ondulées comme le montre la figure 1. Le collage de cette feuille de papier 3 biondulée sur le support en carton 2, se fait selon ses génératrices inférieures par des lignes de colle telles que 4, déposées sur le papier par des machines d'encollage parfaitement classiques.
Il convient de préciser que le papier biondulé n'est qu'un exemple des structures a aspérités non alignées utilisables dans le cadre de l'invention. Un autre exemple est constitué par des structures dites "chevronnées" qui s'en distinguent essentiellement par des angles aigus et non plus arrondis.
Pour réaliser le conditionnement, la plaque 1, qui peut être pourvued'une lumière 5 destinée à l'accrochage du présentoir, est placée sur une table de chargement, puis on y dispose, si nécessaire, une étiquette 6, et ensuite les objets à conditionner constitués dans cet exemple par une grosse bille centrale 7 et par une série de petites billes périphériques 8. La plaque est ensuite transférée sur le plateau inférieur d'une machine de pelliplacage dont le plateau supérieur chauffé supporte un film transparent qui peut être un film de polyéthylène co-extrudé avec son adhésif. Dans d'autres cas, il peut s'agir d'un film de chlorure de polyvinyle mais alors il est nécessaire de prévoir, sur la plaque, un vernis thermo-collant qui peut être un vernis à base d'acétate, la plaque devant alors être perforée pour réaliser la perméabilité.
De toute façon, par rapprochement des plateaux de la machine et chauffage simultané, le film adhère à la plaque en enveloppant les objets à conditionner, grâce à une aspiration pratiquée sous la plaque.
On obtient ainsi le présentoir dans sa forme finale,telle quelle est illustrée en figure 3,ou l'on voit la bille 7 enveloppée du film 9 qui adhère le long des ondulations à la feuille de papier 3.
Les explications qui précèdent illustrent clairement les avantages de l'invention.
En premier lieu, la plaque 1 a acquis, grâce au papier biondulé 3, une rigidité et une planéité parfaites, alors que les plaques en carton poreux ou perforé utilisées jusqu'à présent n'avaient aucune rigidité ni aucune planéité etpouvaientdonc poser toute une série de problèmes, pour leur stockage, leur saisie et leur transport, ainsi que pour leur chargement sur la table de chargement et leur tenue sur le plateau de la machine.
En second lieu et surtout, les billes 7, 8 posées sur le papier 3, grâce aux ondulations de ce papier, sont maintenues en position, ce qui est essentiel pendant le transfert de la plaque chargée de la table de chargement au plateau de pelliplacage.
Il faut noter en outre que le présentoir est d'uneesthéti- que très améliorée mal visible sur les dessins, d'une part grâce à l'aspect même du papier biondulé, et d'autre part grâce au positionnement rigoureux que l'on peut faire des objets qui peuvent, par exemple, être disposés, comme c'est le cas ici, pour former une figure géométrique très précise. Or, l'esthétique, pour un présentoir de ce genre, est essentielle sur le plan commercial.
La figure 4 montre un autre mode de réalisation selon lequel la plaque 10 est divisée en 16 plaques élémentaires dont l'une Il est représentée en figure 5.
Les 16 plaques élémentaires comportent une zone 12 dans laquelle le carton peut être imprimé et une autre zone 13 dans laquelle le carton est recouvert de papier biondulé de la même manière que précédemment. Ici cependant, le papier biondulé est disposé selon 4 bandes continues 14 assurant chacune le recouvrement de 4 zones 13 d'une même ligne de plaques élémentaires.
Les opérations de conditionnement sont pratiquées comme pour la plaque de la figure 1. Les objets à conditionner 15 représentés à la figure 5 sont trois petits objets cylindriques tels que des piles électriques.
Mais selon cette réalisation, l'opération de pelliplacage doit être suivie d'une opération de découpe pour séparer les 16 plaques élémentaires. On conçoit l'intérêt accru de l'invention si l'on sait que jusqu'à ce jour il arrivait fréquemment que des objets tels que 15 se déplacent avant le pelliplacage pour arriver à chevaucher deux plaques élémentaires et détériorent le couteau de la machine de découpe avec les pertes en temps et en matériel qui en résultent.
La figure 6 représente un troisième mode de réalisation que l'on utilise généralement pour obtenir des conditionnements de plus grande taille.
Ici la plaque 16 est essentiellement constituée d'un carton poreux ou perforé 17 pourvu d'impressions à sa partie supérieure, carton sur lequel la feuille de papier n'a été collée que sur la zone inférieure 18 destinée à recevoir les produits.
Enfin, selon le mode de réalisation représenté à la figure 7, la plaque 19 est posée sur une contre-plaque de plus grande taille 20 elle-même perméable à l'air, par exemple grâce à des perforations, et qui peut naturellement recevoir des impressions.
On a représenté quatre crayons 21 conditionnés grâce à une telle plaque et la figure 8 montre comment, après conditionnement, le film 22 recouvre successivement la contre-plaque 20, la plaque 19 avec son papier biondulé et l'un des crayons 21.

Claims

1. Plaque de conditionnement par pelliplacage constituée d'un support (2) pour de petits objets (7), perméable à l'air et destiné à recevoir un film (9) collé par aspiration, épousant la forme de ces objets, caractérisée en ce que le support est pourvu d'une feuille (3) en un matériau lui-aussi perméable à l'air, conformée pour présenter des aspérités non alignées et collée (4) à la plaque par celles de ces aspérités qui sont en contact avec elle.

2. Plaque de conditionnement selon la revendication 1, caractérisée en ce que le matériau constituant la feuille (3) est du papier.

3. Plaque de conditionnement selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la feuille (3) est biondulée.

Plaque de conditionnement selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la feuille laisse libre certaines parties (12, 17) du support.

5. Plaque de conditionnement selon la revendication 4, constituant un ensemble de plaques élémentaires (11) disposées en lignes et en colonnes, caractérisée en ce que la feuille se présente sous forme de bandes (14) dont chacune couvre la même zone (13) des plaques élémentaires d'une ligne.

6. Plaque selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle repose sur une contre-plaque (20) de plus grande dimension, elle-même perméable à l'air.