Procédé pour la transformation de la chaleur d'un combustible en travail et moteur compound à combustion interne travaillant suivant ce procédé. Cette invention se rapporte à un procédé pour la transformation de la chaleur d'un combustible en travail et à un moteur com- pound à combustion interne travaillant sui vant ce procédé.
Le procédé suivant cette invention com prend la compression de l'air avant son ar rivée au cylindre de combustion d'un moteur compound à combustion interne, la compres sion de l'air étant continuée à l'intérieur du cylindre, l'introduction et la combustion du combustible à l'intérieur dudit cylindre au moins dès le commencement de la course de travail, l'arrêt dans l'alimentation en com bustible et la détente des produits de la com bustion dans le cylindre et, ensuite, le pas sage de ces produits au cylindre de détente.
Sur le dessin, deux formes d'exécution du moteur formant une partie de l'invention sont représentées, à titre d'exemple: La fig. 1 est une vue en plan d'une pre mière forme d'exécution dudit moteur, La fig. 2, une coupe verticale suivant la ligne 2-2 de la fig. 1, La fig. 3, une coupe verticale d'une des soupapes de communication entre les cylin dres, La fig. 4, une vue à plus grande échelle en coupe verticale d'une queue de soupape de communication, La fig. 5, une coupe du cylindre à basse pression, montrant les soupapes d'échappe ment; La fig. 6 représente un dispositif qui peut être adopté pour l'allumage du mélange; Les fig. - 7 et 8 montrent des détails du mécanisme de commande de la soupape d'ar rivée du combustible;
La fig. 9 est une vue du mécanisme de commande de la soupape de communication, La fig. 10, une coupe de détail d'un pis ton permettant de faire varier le -volume de compression de la pompe à air, La fig. 11, une vue en coupe d'une sou pape d'injection du combustible, Les fig. 12 et 13, une coupe et une vue exi plan donnant le détail du siège de la son- pape représentée fig. -11, La fig. 14, le diagramme indiquant le travail dans le cylindre à basse pression, La fig. 15, le diagramme indiquant le travail dans le cylindre à haute pression, La fig.
16, une coupe verticale d'une se conde forme d'exécution du moteur, La fig. 17, une vue à plus grande échelle de la coupe en élévation d'une soupape de communication, La fig. 18, une coupe montrant que l'axe de la soupape de communication ne coupe pas l'axe du cylindre, La fig. 19, la coupe verticale d'une dis position des soupapes d'admission d'air com primé et de communication entre les cylin dres à haute et basse pression, différant des précédentes, La fig. 20, une vue de détail du méca nisme de commande des soupapes représen tées fig. 19.
Suivant la fig. 15, dans laquelle les chif fres 100 à 500 sur l'axe des ordonnées indi quent les pressions en livres anglaises par pouce anglais, le cycle du cylindre à haute pression commence en a, de l'air comprimé à l'avance, dans le voisinage de 7 kg par cm2, étant fourni au cylindre pendant la course d'admission; celle-ci s'effectue sous cette pression représentée par la ligne b, sensible ment horizontale. Au point c la course de compression commence et se termine en d à une pression voisine de 35 kg par cm2. L'in troduction du combustible commence immé diatement avant ou exactement au moment où la course de combustion utile ou temps moteur commence et cette injection du com bustible est continuée pendant une fraction de cette course. Cette partie du cycle est re présentée par la ligne e.
Au point f, cette injection est arrêtée, la courbe g étant la courbe de détente qui continue jusqu'au point la, en quel point la soupape de communication s'ouvre permettant le passage des gaz dans le cylindre à basse pression. La courbe i re présente les pressions pendant la course de détente dans le cylindre à basse pression et à l'intérieur du cylindre à haute pression pendant la course de retour du piston. La pression moyenne effective dans le cylindre à haute pression est largement au-dessus de 28 kg par cm'. La pression du mélange au moment du passage dans le cylindre à basse pression est dans les environs de 21 kg par cm\ .
Se reportant maintenant au diagramme de basse pression représenté en fig. 14, la pression intérieure est amenée très près. ou au même point que celle du mélange arrivant par la soupape de communication par l'effet du matelas de gaz non échappés, comme re présenté par la ligne<I>j.</I> Au point<I>k,</I> la. sou pape de communication est ouverte et la course de détente commence à l'intérieur du cylindre à basse pression comme représenté par la courbe Z, la pression moyenne effec tive étant entre 5,5 à. 7 kg par cm'. La pres sion peut être abaissée presque jusqu'à la pression atmosphérique au point m.
A titre d'exemple de l'invention, le mo teur compound représenté fig. 1 et 2 com porte deux cylindres à haute pression ou de combustion 1 et 2 disposés de chaque côté d'un gros cylindre à basse pression ou de détente 3, de façon à obtenir un montage symétrique.
Tous les cylindres sont suspendus à une culasse 4 et sont fixés à cette culasse par des boulons, ladite culasse .tant supportée par le socle au moyen des colonnes extrêmes 7 et des colonnes centrales 8. De préférence, la partie inférieure des cylindres ou tout au moins celle dû cylindre à basse pression est comprise entre lesdites colonnes (fig. 2). Des oreilles peuvent être prévues sur le cylindre pour être boulonnées ou fixées de toute ma nière convenable aux colonnes 8.
Avec cette construction, un cylindre quel conque peut être rapidement enlevé sans en lever la culasse 4, ce qui permet de réaliser une grande économie de la place qui serait nécessaire pour le démontage de cette culasse. Les pistons 11, 12 et 16 sont reliés au vile brequin 13 par les bielles 14, 15, 17 et les axes de pieds de bielles démontables 18 et 19. Le démontage des parties 20 des cylin- rdres à haute pression ou de la partie creuse 21 du cylindre à basse pression permet de re tirer les pistons sans difficulté. Un volant 2 2 est représenté boulonné à l'extrémité du vilebrequin 13.
Comme représenté, les passages 23 et 24 entre chaque cylindre de combustion et le cylindre de détente servent de chambres de compression aux cylindres à haute pression. Ces chambres de compression ont un assez grand volume, la proportion entre le volume de la chambre de compression et le volume du cylindre de combustion dépendant du rap port entre les cylindres à haute et basse pres sion. Le volume de déplacement à l'inté rieur du cylindre à basse pression est au mi nimum 2 1j2 fois celui du cylindre à haute pression.
Avec un rapport de 10 à 1 entre les cy lindres à basse et haute pression, un volume de chambre de compression d'environ 50 % de celui du cylindre à haute pression peut être employé, la hauteur de cette chambre étant à peu près la moitié du diamètre du piston. Le volume peut être aussi réduit à 15 % quand un rapport beaucoup plus faible entre les cylindres est employé.
Entre les cylindres à haute et basse Ares- sion est placée une soupape de communica tion 25. De préférence, cette soupape est combinée avec la soupape d'admission du cy lindre de combustion comme représenté sur la fig. 3 où les deux soupapes sout concen triques et réunies en une seule. La cons truction d'une telle soupape est détail lée ci-après. La soupape 25 possède une queue 26 creuse et relativement longue dépassant le sommet du guide 27; à l'ex trémité de la queue est fixée une bague 28 portant deux joues. Un levier 29 com mandant la queue par l'intermédiaire de la bague 28 est engagée entre les deux joues 30 et 30' de la bague.
Ce levier peut pivoter sur un axe 31 d'un support fixe 31' (fig. 9) et est construit pour être commandé par la came 32 d'un arbre à cames 33. Entourant la queue de la soupape 26 et reposant sur la. soupape 25 est la -seconde soupape ou soupape d'admis sion 34, laquelle affecte la forme d'une che mise coulissant comme un piston à l'intérieur du guide 27 en 36 et 37. Une joue 38 fixée à la partie supérieure de la soupape 34 sert d'appui à un ressort 39 lequel appuie à son autre extrémité sur la partie supérieure du guide 27 et maintient la soupape 34 sur son siège 40 à la partie .supérieure de la sou pape 25. La soupape 25 est maintenue fer mée aussi longtemps que la soupape 34 est fermée.
Afin de maintenir la soupape 25 fermée malgré que la soupape 34 soit ouverte, cette soupape 34 est commandée par un levier 41 pivotant sur un axe 42 fixé -à une tige 43, laquelle est elle même axée sur le levier coudé 29. Le levier 41 soulève la soupape 34 par l'intermédiaire de la joue 38 sous la quelle il vient s'engager; il est commandé par une came 44 d'un arbre à cames 33. Quand la soupape 34 est levée, le -ressort-39 est com primé et la pression qu'il exerce sur la joue 38 et le levier 41 est transmise, par la tige 43 et le levier 29, à la soupape 25 qui -est maintenue fermée.
Par contre quand le levier 29 est soulevé par la came 32, il soulève le levier 41 par la tige 43, mais celui-ci est dé gagé de la joue 38 de sorte que la soupape 34 continue à, porter sur son siège à la par- fie supérieure de la soupape 25.
Pendant la marche, la chambre 45 est alimentée d'air comprimé par la canalisation 46 arrivant de la pompe 47 décrite plus loin. Quand la soupape 34 s'ouvre, l'air se trouvant dans la chambre 45 se précipite de haut en bas à travers les gorges de refroidissement 48 de la tige de soupape 26 et sur la partie supérieure de la soupape 25, constituant de grandes surfaces .de refroidissement, et aussi en passant par les -conduits 49 à l'intérieur de la, chemise 36; de là, cet air passe par lé conduit 24 dans le cylindre de combustion.
Après que la. combustion et une partie de la détente des gaz à l'intérieur du cylindre à haute pression sont effectuées, la soupape 25 s'ouvre et les gaz sont chassés dans 1"è cy lindre à basse pression ou dé détente par le piston du cylindre à haute pression pendant sa course montante. Le passage des gaz chauds sous la soupape aura comme effet d'amener à une très haute température la tête de cette soupape et c'est pour cette raison que des moyens de refroidissement énergiques sont prévus. C'est dans ce but que l'air com primé est directement amené sur la soupape de communication et autour d'elle. La. retirée à la soupape est absorbée. par l'air entrant ce qui augmente le rendement du moteur.
Les gorges 48 sont en communi cation avec les deux extrémités des conduits 49 de sorte que même quand les deux sou papes sont fermées, une circulation d'air s'é tablit par différence de température autour de la soupape 25 et de sa tige 26, l'air chaud montant par les gorges 48 et l'air froid des cendant par les canaux 49.
Un moyen plus efficace de refroidisse ment de la soupape consiste à terminer l'in térieur de la tige par une chambre annulaire 50 pratiquée dans la soupape proprement dite et contenant une petite quantité de li quide ayant un point d'ébullition très élevé. De préférence on emploiera du mercure. Le mercure 51 bout si la soupape est chauffée à une température dépassant son point d'é bullition et la. vapeur monte à l'intérieur de la. queue pour se condenser aux contacts des parois qui sont à une température plus basse et retomber clans la chambre annulaire. Par ce moyen, une très grande quantité de cha leur est retirée des parties les plus chaudes de la. soupape et répartie aux endroits plus froids.
Pour augmenter encore le refroidis sement de la queue de la soupape par l'air comprimé comme décrit ci-dessus, l'on peut entourer la partie supérieure de la queue d'une chambre 52 dans laquelle un liquide froid tel que l'eau circulera. Cette eau peut être amenée par une canalisation<B>559-</B> d'on elle passe dans la chambre intérieure 54 for mée par la queue de la soupape et la ner vure 55, puis remonte autour de cette ner vure dans la chambre 52 et de là sort par la canalisation 53. Grâce à ces moyens de re froidissement intensifs une température moyenne est maintenue et assez basse pour garantir un fonctionnement satisfaisant et sûr.
Pour empêcher la pression des gaz con tenus clans le cylindre de maintenir la. sou pape de communication ouverte, il est prévu un piston 56 fixé sur la queue 26 et logé à l'intérieur d'un cylindre 57 constituant une partie élargie de la tige de soupape 36. Ce cylindre 57 est prolongé vers le haut et sert de logement à l'extrémité inférieure 59 for mant ainsi la chambre de circulation d'eau 5? décrite précédemment et en même temps une chambre de compression 60 au-dessus du piston 56. Cette chambre est mise en com munication avec l'intérieur du cylindre d'ex pansion par un tube 61 lequel, comme repré senté fig. 4, peut passer à l'intérieur de la queue 26.
Le graissage de la soupape peut être ob tenu par injection d'huile en 63. L'huile descendra dans la petite gouttière 64, laquelle entoure la. chambre de circulation d'eau 52 de façon que l'huile jaillisse tout autour de cette chambre. De là, l'huile coulera par de nombreux trous (non représentés) le long des parois de la chambre pour aller aux points de frottement de 59 et de 56. Une partie de l'huile passera par les trous 67 pour descen dre au piston de soupape inférieur 37.
Comme précédemment indiqué l'air admis est envoyé sous pression. Au lieu d'un com presseur d'air il vaut mieux employer la partie du cylindre 3 à basse pression placée sous la face inférieure 47. Grâce à ceci une grande économie de poids est obtenue et le rendement du moteur s'en trouve amélioré. A cet effet, la partie inférieure du cylindre 3 est fermée par une pièce creuse 21 dans laquelle sont logées des soupapes d'admis sion 69' et d'échappement 69 lesquelles peu vent être d'un type quelconque, automati ques ou commandées comme on voudra; la soupape d'échappement communiquant avec un réservoir 68, .et l'air allant de ce réservoir aux soupapes d'admission d'air des cylindres par les canalisations 46.
Il est préférable que la pompe à air soit pourvue d'un dispositif permettant de faire varier le volume de compression, ce dispositif pouvant être soit actionné à la main soit au tomatiquement ou par les deux moyens com binés. Dans ce cas, ce dispositif comprend un piston 70 logé dans l'ouverture cylindrique 71 de 21 fermant le cylindre 3. Ledit piston est fixé à la tige 72 vissée à l'intérieur de la bague 73 qui se termine par un pignon co nique 74, ladite bague étant maintenue dans son mouvement de rotation par la plaque 75 qui ferme en même temps l'ouverture cylin drique 71. Une clavette fixe 76 s'engageant clans une rainure 77 de la tige filetée 72 em pêche cette tige de tourner.
Une manivelle 78 sert à man#uvrer le piston à la main, la dite manivelle étant fixée sur l'arbre 79 ainsi qu'un pignon 80 engrenant avec le pi gnon 74. 81 est un moteur reversible qui porte un pignon 82 engrenant avec le pignon 80, ledit moteur étant commandé par un con trôleur électrique à vitesse constante.
Le combustible est injecté dans les cy lindres de combustion par les soupapes 83 et 84. De préférence, le combustible est injecté à l'état liquide par le fait de sa pression éle vée ou de sa grande vitesse au lieu d'être envoyé dans le cylindre au moyen de l'air comprimé. Le guide 150 pour chacune de ces soupapes peut être construit comme re présenté substantiellement fig. 1l à 13, le combustible étant introduit par la petite sou pape d'admission 151 dans le conduit 152. Comme il est envoyé sous une pression éle vée il s'écoule dans le réduit 153 et par les conduits 154 dans la chambre 155 en passant par les rainures diagonales 156 faites sur la plaque 157 laquelle plaque constitue le siège 157' du pointeau 158 (fig. 12 et 13).
L'huile arrivant par lesdites rainures diagonales dans la dépression annulaire 170, acquiert pen dant son passage un mouvement de rotation très rapide. L'huile qui monte par le pas sage annulaire 256 (fig. 11) autour de la. tige du pointeau peut fuir par la soupape de sûreté 159 laquelle est étudiée pour s'ouvrir sous une pression quelque peu su périeure à la pression normale de l'huile.
De là, l'huile est amenée au dehors par les passages 160 et' conduite dans un réservoir (non représenté) d'où elle est pompée et ren voyée à la soupape. Quand le pointeau est soulevé par l'arbre 105 et le. bras 104 comme décrits plus loin, l'huile tourbillonnant se trouve injectée dans le cylindre à une telle vitesse qu'elle est instantanément volatili sée. L'allumage peut être obtenu, soit par la pression des gaz comprimés dans le cylin dre, soit électriquement comme décrit plus loin ou par tout autre moyen.
Le, pointeau 158 est soulevé périodique ment par l'arbre à came 33 dans les condi tions suivantes: Le moment de l'ouverture du pointeau d'arrivée d'huile par rapport au cycle du moteur de même que la durée de l'ouverture de ce pointeau peuvent être mo difiés et contrôlés. A -cet effet, l'arbre 105 est commandé par le levier 86 (fig. 7 et 8) lequel pivote en 87 et porte un galet 88 com mandé par une came 89 faisant partie d'un tube 90 lequel tourne avec l'arbre à cames 33. Ladite came 89 affecte de préférence la forme d'un triangle, comme représenté en pointillé fig. 7, avec le côté incliné parallèle à l'axe de l'arbre.
Claveté sur l'arbre 33 est un tube 92 lequel peut être déplacé longi tudinalement au moyen d'une manette 93 la quelle se termine par une fourchette 94 agis sant sur une collerette 95 à l'extrémité du tube. Le tube 90 est monté sur le tube 92 et peut se déplacer longitudinalement tout en étant entraîné par une goupille 96 solidaire du tube 92, laquelle est logée- dans tune rai nure inclinée 97 faite clans le tube 90. Le tube 90 peut être déplacé sur le tube 92 au moyen d'une manette et fourchette 93' agis sant sur une collerette 95' à l'extrémité du tube.
Si le tube 90 est déplacé, il ,est clair que ce déplacement entraînera une rotation du tube par rapport à l'arbre à came 33, tandis que si le tube 92 est déplacé, le tube 90 sera lui aussi déplacé longitudinalement mais aucun mouvement de rotation ne sera donné à l'un quelconque des tubes. De cette façon si le mécanicien désire modifier le temps pendant lequel la soupape reste ou verte, il manaeuvre la manette 93 et fait glisser sans rotation les deux tues, tandis que s'il désire changer le moment d'ouver ture de la soupape, il man#uvre la manette 93'.
En plus des soupapes décrites, le cylin dre à basse pression est naturellement pour vu d'une ou plusieurs soupapes d'échappe ment 140 et 140' lesquelles communiquent au conduit d'échappement 168 et sont de préférence commandées par l'arbre à cames 33. A cet effet, un levier coudé 141 com mandé par la came 142 soulève la soupape 140 pendant qu'une tige 143 réunit ce levier 141 à un autre levier, 144 lequel soulève la soupape 140'. La soupape de communica tion est commandée pour s'ouvrir quand le piston de basse pression approche du point mort haut. De plus les soupapes d'échappe ment 140 et 141 du cylindre à basse pres sion se ferment avant que le piston 16 ait atteint son point mort haut.
Il en résulte, l'espace mort étant relativement faible, une compression à l'intérieur du cylindre de basse pression, comme indiqué par la courbe j (fis. 14), donnant une pression approxima tivement égale à celle des gaz contenus dans le cylindre à haute pression, comme indiqué en<I>la</I> (fig. 15), au moment d'ouverture de la soupape de communication. Avec une telle commande des soupapes on évite des change ments brusques de pression correspondant: à ries pertes.
Sans cettê compression, une chute de pression et de chaleur s'ensui- vra-ïent avec pertes correspondantes résultant de l'ouverture de la soupape d'admission des gaz chauds à haute pression, ceux-ci, emplissant la chambre de compression du cylindre à basse pression, pourraient, en rai son de la grande vitesse de passage sur les sièges des soupapes, les endommager sérieu sement, de même s'ils pouvaient aussi soule ver la soupape de communication fermée et pénétrer à l'intérieur de l'autre cylindre à haute pression et cela pendant l'instant né cessaire à l'égalisation de la pression sur les deux faces de la soupape.
Les difficult@-,s indiquées ci-dessus sont évitées quand la soupape de communication est ouverte lors- que la température et la pression à l'inté rieur du cylindre d'expansion sont approxi mativement; les mêmes que celles du cylindre de combustion, l'élévation de température étant suffisamment progressive pour per mettre l'égalisation de la pression sur les deux faces de la soupape.
Les cylindres de combustion peuvent aussi être pourvus de dispositifs pour l'éva cuation complète des résidus de combustion à l'intérieur desdits cylindres, avant l'ad mission de mélange frais. A cet effet, une petite soupape 145 est logé dans la paroi de chaque cylindre de combustion, ladite sou pape étant convenablement commandée par une came 146 de l'arbre à cames 33, action nant un levier 147 lequel s'appuie, par son extrémité sur la queue de la soupape. Une chambre 148 à l'arrière de cette soupape sert de réservoir à une faible partie de l'air com primé dans.le cylindre pendant la course de compression du piston.
Ladite came est calée pour ouvrir la soupape quand le piston est arrivé presque à son point mort haut, pour emmagasiner une partie de l'air comprimé, et pour l'ouvrir à nouveau afin d'envoyer une chasse .d'air comprimé à l'intérieur du cylin dre vers la fin de la course montante du pis ton du cylindre à haute pression.
Les fis. 16 à 18 représentent une deuxiè me forme d'exécution du moteur ayant des cylindres à hante pression et des soupapes de communication présentant, pour de nom breuses raisons, des avantages vis-à-vis de ceux représentés fis. 2.
Dans cette forme d'exécution de l'inven tion, le cylindre à haute pression 2' possède une chambre de compression 900 qui est de préférence de forme substantiellement hémis phérique. Avec une telle construction, un volume maximum est obtenu pour la plus petite surface de refroidissement des parois du cylindre. Comme précédemment la sou pape d'injection du combustible est de pré férence placée dans l'axe et au centre du cy lindre. Dans les deux cas, la soupape est construite pour injecter le combustible, clans le cylindre, sous la forme d'un cône, comme représenté par les lignes pointillées 201 (fig. 16). Ledit cône est dans l'axe du cylindre et est prévu pour assurer une combustion in interrompue du plus haut rendement pendant le temps de la course où la soupape est ou verte.
Dans cette forme de l'invention, le passage 202 reliant le cylindre à basse pres sion 3' et le cylindre à haute pression 2' peut être plus direct que dans le cas représenté fig. 2. Ce passage est obturé de préférence à son entrée dans la chambre de compres sion du cylindre de combustion par une sou pape de communication 25'. Il est préfé rable que cette soupape s'ouvre de haut en bas en raison de la pression élevée à l'inté rieur du cylindre de combustion; elle porte une chemise creuse 26' sur laquelle est fixé le piston 56' lequel forme un joint étanche avec les parois 203. Dans ce cas, l'air est amené par la canalisation 204 et les pas sages 204' et arrive dans la chemise creuse 26'.
Le passage de l'air est normalement obturé par la soupape d'admission 36' qui repose de préférence sur les parties élargies de la soupape de communication 25'. La sou pape d'admission 36' possède une queue 205 laquelle porte de préférence des rainures en spirale pour assurer un refroidissement maxi mum de la queue et de la chemise 26'. La queue 205 peut aussi contenir du mercure comme dans le premier type décrit, son ex trémité formant un siège 207 sur lequel ap puie le bras 208 d'un levier pivotant en 209. Sur cette queue est fixé un piston creux 210, de sorte que l'air comprimé arrivant par les ouvertures 211 dans la chemise exté rieure 26' est maintenu dans l'espace com pris entre la face inférieure dudit piston et la tête de la soupape 36' à l'endroit où celle-ci repose sur son siège formé par 25' en 212.
Comme la tête de la soupape a une sur face beaucoup moins grande que le piston 210, il en résulte que la pression de l'air sur le piston est beaucoup plus grande que celle exercée sur la tête de soupape et la soupape 36' est fermement maintenue sur son siège. La soupape extérieure 25' possède aussi deux pistons 56' et 216, le piston supérieur 213 étant de plus grand diamètre que le piston inférieur 56', de façon que l'air contenu en tre les deux pistons maintienne par sa pres sion la soupape 25' sur son siège 214. Des ailettes de refroidissement 260 sont de pré férence prévues à la partie supérieure de la tête de soupape 25'.
La soupape extérieure 25' est prolongée vers le haut par une chemise 215 sur la quelle est fixée une autre chemise 216 ter minée par une gorge annulaire 217. La four chette d'un levier<B>218</B> est engagée entre les joues de cette gorge et commande les ouver-@ . ture et fermeture de la soupape. Les leviers 208 et 218 sont prolongés vers l'arrière par deux bras coudés 219 et 220 qui s'appuient sur les bossages 221 et 222 d'un arbre à cames analogue à. celui représenté pour commander le premier type de soupape de communication (fig. 9).
Les soupapes d'admission d'air et de com munication sont placées, comme représenté en fig. 18, de façon que l'air arrivant prenne un mouvement de rotation autour des parois du cylindre comme indiqué par les flèches de la fig. 18, de façon à obtenir un mélange com bustible homogène. La soupape d'échappe ment l40" affecte aussi une forme légère ment .différente sur la fig. 16, en ce sens qu'une seule .soupape concentrique est em ployée, les ouvertures 280 conduisant directe ment au conduit d'échappement (non repré senté).
Il- est clair que tous les avantages obtenus avec 1e premier type de soupape décrit sont aussi obtenus avec le présent type .de soupape, puisque l'air qui arrive passe le long de la queue de la soupape, retire une partie de la chaleur à cette queue et en même temps récupère cette chaleur. De plus le piston et le conduit de passage des gaz pour l'équilibre de la pression sur les deux côtés de la sou pape ne sont plus ici nécessaires et si on le juge utile ladite soupape peut être refroidie au mercure. Sur les figures est représenté un système d'allumage du combustible qui donne les meilleurs résultats.
Il comprend un fil métal lique enroulé en hélice conique 225 chauffé et placé de préférence dans l'axe du cylindre, itu -dessous de la soupape d'injection du com bustible, de façon que la buée d'huile injec tée soit répartie uniformément. De préférence le fil est chauffé électriquement et à une température variant automatiquement suivant les besoins du moteur. Le courant arrive et sort de 225 par les fils 226 et 227 lesquels sont fixés sur une prise 228 ayant un troi sième plot 229. Une résistance en un métal résistant aux hautes températures, tel que nickel ou alliage de nickel, est branchée entre le plot 229 et le fil 227.
Le courant électrique et la régulation de courant dont il a été parlé plus haut sont fournis par un groupe moteur génératrice 231 comprenant un moteur 232 et une génératrice à haut débit et faible vol tage avec circuit d'excitation séparé 233 dont les bornes de connexion sont représen tées en 234 et 235. Le moteur et le circuit d'excitation de la génératrice sont alimentés de courant par les fils de ligne 236, le cou rant débité par la génératrice étant conduit directement aux fils 225, 225' etc. par un fil commun isolé venant du collecteur, le deuxième fil étant constitué par la terre.
Le circuit d'excitation de la génératrice est automatiquement contrôlé par le moteur lui même, afin que le débit de courant corres ponde aux besoins dudit moteur. La ma nette 237 de la fig. 6 est la manette de mise en route et de contrôle du moteur. La posi tion de la manette représentée en traits pleins est celle de lancement; la position représen tée en traits pointillés, celle de marche. Sur l'arbre 238 commandé par cette manette est monté un bras 239 coudé en 240 et portant sur le levier de commande d'arrivée du com bustible.
Il est facile de voir que par la ma- naeuvre de la manette 237 en sens inverse des aiguilles d'une montre, le levier 241 sera lui aussi déplacé et restera dans sa nouvelle posi tion malgré que la manette 237 soit ramenée à sa position primitive représentée en plein. Le commutateur 243 de mise en circuit du relais 244 est rendu solidaire du levier 241 par une tige ou barre 242; un levier 245 est aussi fixé sur la tige 242 pour la man#uvre d'un commutateur 2.16 de mise en circuit d'un rhéostat 247. Il est visible que les deux circuits seront fermés par la manoeuvre du le vier 239.
Le commutateur 246 étant fermé; la génératrice 233 se trouvera excitée et la va- ]car du courant d'excitation dépendra de la position du levier 248 du rhéostat 247. Ce levier maintenu dans sa position basse par un ressort 249 ou un dispositif analogue, est amené à la position haute par la tige 249' at tirée par le relais 214. Cedit relais est excité par une batterie d'accumulateurs 250 ayant en circuit la résistance métallique 230.
Comme la force électromotrice de la batte rie est constante, la puissance d'attraction du flux du relais dépendra de la valeur de la résistance 230, cette valeur variant avec la température de la résistance. Or la tempéra ture de la résistance dépend de la tempéra ture à l'intérieur du cylindre à haute pres sion, de sorte que plus le fil devient chaud moins le courant passe dans le relais et plus la résistance irise en circuit par le rhéostat 247 est grande, le courant d'excitation de la génératrice 243 devient, plus faible et, par suite, le courant envoyé aux fils 225-225' est diminué. La construction du moteur peut être aussi quelque peu différente de celle indiquée tout d'abord.
Par exemple, la culasse supérieure 4' formant les chambres de compression des trois cylindres peut être prolongée par des chemises 100-101 etc. lesquelles constituent les parties supérieures des cylindres à basse et haute pression. Grâce à ce dispositif les joints 102 entre les parties supérieure et in férieure des cylindres, lesquels sont force ment sans circulation d'eau, sont éloignés des parties les plus chaudes des cylindres,
c'est <B>î</B> -dire ramenés près de la base de ces cylin- dres.
Le chemisage d'eau des cylindres est aussi de cette façon grandement: simplifié. Une autre disposition des soupapes d'ad mission d'air et de communication est repré sentée sur les fig. 19 et 20. Sur ces figures, au lieu de disposer les soupapes concentrique ment, deux soupapes d'admission 105' et 105" sont placées d'un côté de la soupape de communication 106 de façon que l'air com primé arrivant passe sur les ailettes de re froidissement 107 placées au-dessus de la soupape de communication, dans la chambre 108 placée immédiatement au-dessus de la soupape et autour du guide 109 de la queue 110 de la soupape, ledit guide étant pourvu d'ailettes augmentant la surface de refroidis sement.
Comme dans le cas de la soupape re présentée fig. 3, celle-ci peut aussi être pour vue d'un piston équilibreur 112, la chambre 113 au-dessus du piston étant en communica tion directe avec le cylindre à basse pression l' par le conduit 113'. Elle peut aussi être maintenue sur son siège par un ressort 114 et commandée par l'arbre à cames 33 et le le vier 115 (fig. 20). Les soupapes d'admission 105', 105" sont commandées d'une façon analogue par l'arbre à cames 33 et le levier 116.
Il est entendu que des soupapes de sûreté appropriées sont prévues sur le moteur en raison des pressions dangereuses qui peuvent être atteintes. Une soupape de sûreté 270 peut être montée en un point du cylindre de com pression ou du réservoir sous pression 68 (fig. 1) de même qu'une soupape analogue peut être montée à la partie supérieure du cylindre à basse pression 3.