Châssis à ventouses, pour l'enlèvement et le transport des glaces et autres pièces planes. On a déjà, utilisé, pour soulever et trans porter des glaces, verres ou autres pièces planes, des dispositifs constitués par des chambres formant ventouses, reliées par une tuyauterie à un réservoir, dans lequel on lait le vide de manière à produire l'adhérence entre la glace ou pièce à soulever et ces chambres.
La présente invention concerne un châssis à ventouses pour l'enlèvement et le trans port des glaces et autres pièces planes, per mettant de produire automatiquement le vide dans les ventouses par le seul effet de leur soulèvement après qu'elles ont été appliquées sur la pièce à soulever, et ce, sans le secours d'un dispositif auxiliaire pour produire le vide.
A cet effet, les ventouses sont consti tuées par des cylindres dont les pistons sont suspendus par leurs tiges aux barres d'un châssis, de sorte qu'il suffit, après avoir des cendu les cylindres sur la surface<B>de</B> la glace ou pièce analogue à déplacer, de soulever le châssis pour provoquer automatiquement, par la course des pistons dans leurs cylindres, un vide partiel suffisant pour faire adhérer cette pièce aux cylindres et en permettre l'enlèvement et le transport.
De préférence, il est monté à la partie inférieure de chaque cylindre, dans une rai nure, une bague d'étanchéité constituée par un tube en caoutchouc souple, de manière à offrir une grande surface de portée lorsqu'elle est appliquée sur la surface de l'objet à sou lever et à épouser exactement cette surface.
Le dessin ci-joint représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention La fig. 1 est unie vue en plan de dessus du cliàssis à ventouses; Les fig. 2 et 3 en sont des vues en élé vation latérale, à angle droit l'une par rap port à l'autre; La fig. 4 est une coupe verticale à plus grande échelle à travers l'un des cylindres- ventouses; La fig. 5 est une coupe horizontale sui vant la ligne 5-5 de la fig. 4;
Les fig. 6, 7 et 8 représentent, à plus grande échelle, les différentes formes que peut prendre la bague d'étanchéité montée à la partie inférieure de chaque cylindre- ventouse; La fig. 9 est une vue de détail, partie en coupe, montrant le mode de montage des barres mobiles du châssis. Les ventouses sont constituées par un certain nombre de cylindres a, dont chacun est muni à sa base d'une bague d'étanchéité b, logée dans une rainure circulaire en forme de queue d'aronde al, et dans chacun des quels peut se déplacer un piston c dont la tige cl est reliée à une barre, fig. 4, d'un châssis e.
Chaque cylindre (fig. b et 6) présente la forme d'un tampon de wagon de chemin de fer, alésé et rectifié au diamètre du piston c; le fond est aplati et percé en sou centre d'un trou aê, par dessus lequel est montée une toile métallique empêchant les saletés de pénétrer dans le cylindre; celui-ci est fermé par un couvercle à emboîtement a3 maintenu par des goujons; ce couvercle sert à guider la tige cl de piston, qui est d'une seule pièce avec le piston; celui-ci, tourné et rectifié, est d'une hauteur relativement grande de sorte que, outre le guidage par le couvercle a , il ne puisse y avoir coincement dans le cylindre. La partie inférieure du piston porte un téton c2 qui vient s'engager dans le trou central aê dans le fond du cy lindre, de manière à réduire l'espace nuisible.
La tige du piston cl est filetée à son extré mité pour recevoir l'#illard de suspension dl à la barre d (fig. 4) du châssis. Une couche d'huile, assez épaisse, c3, recouvre continuelle ment la face supérieure du piston et assure l'étanchéité entre les deux faces; lorsque le piston c vient à bout de course vers le haut, l'huile se loge dans la partie supérieure éva sée a4 du cylindre, formant réservoir d'huile et le piston est ainsi automatiquement lubri fié à chaque course; un petit trou a5 percé dans le couvercle a3 permet l'échappement de l'air renfermé dans le cylindre au-dessus du piston lors de la montée de celui-ci, et sert en même temps au remplissage d'huile.
La bague d'étanchéité b est constituée par un tube en caoutchouc souple; elle est obtenue en ménageant aux extrémités du tube des biseaux, l'un intérieur, l'autre ex térieur, qu'on rapproche et qu'on colle. La fig. 6 représente cette bague lorsque le cy lindre est suspendu librement au châssis c.
Lorsqu'on laisse descendre le châssis e avec les différents cylindres a sur la glace ou autre pièce plane à soulever ou à trans porter, cette bague b, comprimée par le poids du cylindre et d'une partie du châssis, épouse les ondulations de la glace, verre ou autre surface f en en remplissant les creux (fig. 7).
Lorsqu'on soulève le piston c dans le cy lindre a, la bague b s'écrase davantage (fig. 8) contre la surface de la glace f, sous l'action du vide partiel produit dans le cylindre en dessous du piston; on obtient ainsi une ad hérence parfaite sur une surface de portée relativement grande.
Le châssis et constitué par des poutrelles ou fers en T ou en U, e, convenablement entretoisés; sur ce châssis sont montées, de distance en distance et parallèlement aux longs côtés du châssis, des barres el; celles-ci sont fixées aux poutrelles e du châssis par l'inter médiaire de deux types de supports e= et ë3; les supports intérieurs e portent non seule ment les barres el, mais aussi les barres d=. qui sont fixes; les supports extérieurs ë' por tent seulement les barres el.
Les barres d sont montées (fig. 9) sur les barres el, par l'intermédiaire de manchons r13, de manière à permettre à ces barres d de coulisser, dans le sens perpendiculaire à leur axe, sur les barres el;
ces barres extrêmes d peuvent ainsi se rapprocher ou s'éloigner des barres médianes, fixes, d2. Comme les tiges de piston cl sont montées sur les barres d <I>et</I> d2, par l'intermédiaire d'oeillards dl, on peut amener les différents cylindres en tous points voulus de la surface de la pièce à soulever, de manière que le nombre des ventouses agissantes ne soit pas lié à la grandeur de cette surface.
Toutes les ventouses sont reliées entre elles par des tuyaux eu caoutchouc g, ces tuyaux s'adaptant à des tubes gÚ, à une ou deux branches dont l'extrémité inférieure, vissée dans la base des cylindres a des ven touses, aboutit à l'intérieur de la circonfé rence formée par la bague d'étanchéité b. Ces tubes sont munis de robinets g' permet tant d'interrompre ou établir, à volonté, la communication de chacune des ventouses avec les autres.
Il est cependant préférable de ne pas mettre de cylindre-ventouse hors de fonc tionnement en fermant le robinet gê corres pondant; il vaut mieux utiliser chaque fois torus les cylindres-ventouses en les rappro chant autant que possible les uns des autres; en effet, le robinet g6, même fermé, com mandant le oui les cylindres non utilisés et n'adhérant par suite pas à la glace, peut donner lied à des fuites, qui empêchent un bon fonctionnement de l'appareil.
La tuyauterie en caoutchouc g g est re liée à rut tube collecteur h, disposé suivant l'axe du châssis e e; sur ce tube métallique h sont branchés deux tubes en caoutchouc <I>hl hl</I> qui communiquent en temps normal à l'air libre; un levier hê, articulé en h sur l'une des entretoises du châssis, permet d'ap puyer sur ces tubes hÚ de manière à inter rompre la communication du tube collecteur h et, par suite, des différents cylindres-ven- touses a, avec l'extérieur.
Le fonctionnement est le suivant: Le châssis e e est amené par un pont roulant ou tout autre dispositif au-dessus de la glace ou pièce à soulever f ; tous les pistons c se trouvent en haut de course, les cylindres- ventouses a sont suspendus par leur cou vercle, contre lequel vient buter le piston c. On laisse descendre les différents cylindres sur la glace f ; le levier hê est maintenu levé, c'est-à-dire n'appuyant pas sur les tubes de communication à l'air libre hÚ hÚ.
L'air contenu dans les cylindres en dessous des pistons s'échappe par la tuyauterie g g h hl; les anneaux en caoutchouc b b s'appliquent parfaitement sur la surface de la glace dont ils épousent exactement le profil (fig. 7); dans cette position, on obtient le minimum d'air, à la pression atmosphérique, emprisonné dans chaque cylindre, sous le piston.
On abaisse le levier kê, c'est-à-dire on interrompt la communication de la tuyauterie g g avec l'extérieur; on soulève le clâssis e e; les pistons c c montent dans leurs cylindres res pectifs en produisant en-dessous d'eux, dans les cylindres a, un vide partiel suffisant pour faire adhérer la glace f contre la partie inférieure de ces cylindres, en écrasant la bague d'étan chéité b (fig. 8); on pourrait facilement cal culer la course à donner aux pistons r pour obtenir le degré de vide relatif à atteindre, nécessaire pour soulever la glace f ; en pra tique, il est préférable de produire l'enlève ment par l'intermédiaire du couvercle, lorsque le piston vient buter à fin de coure vers le haut contre celui-ci; on obtient ainsi une adhérence largement suffisante.
Le vide partiel se maintient parfaitement en dessous des pistons c dans les cylindres a, et le transport de la glace, adhérente ar châssis, peut se faire avec la plus grande sécurité; les vibrations sont absolument sans effet sur l'adhérence.
Pour déposer la glace sur une table, on descend le châssis jusqu'à ce que la glace repose sur la table; on amène le levier h. dans la position d'ouverture, de manière à laisser rentrer de l'air par- les tubes<I>hl</I> hli le tube collecteur h et la tuyauterie ,g g, sous les pistons c dans les cylindres; la glace se détacbe des bagues en caoutchouc b et le châssis est prêt pour une nouvelle ma- naeuvre.
Dans le cas où une partie de la glace viendrait à se briser, par exemple à un angle, il suffit d'isoler (les autres le ou les cylindres- ventouses disposés sur cette partie de la glace en fermant le ou les robinets g<B>'</B> des raccords g1 de ce ou ces cylindres-ventouses, de manière it empêcher la-rentrée d'air dans les autres cylirldres-ventouses,^ou de rappro- eller ces cylindres-ventouses des autres, en les faisant glisser sur les barres du châssis.
Cet appareil est auto-pneumatique, car le vicie partiel servant à provoquer l'adhérence de la glace ou autre pièce plane à enlever et transporter est produit par la man#uvre de soulévement elle-même du châssis, con trairement aux appareils connus dans lesquels on fait le vide clans un réservoir spécial rac cordé aux ventouses. L'appareil suivant l'in vention est prêt à fonctionner à tout instant et dune façon continue, les man#uvres peuvent se succéder sans aucune perte de temps; la très grande adhérence et l'étanchéité parfaite donnent une sécurité complète pendant le transport. Il est simple, robuste et d'un ma- niernent facile.
Suction cup frame, for removing and transporting ice creams and other flat parts. For lifting and transporting mirrors, glasses or other flat pieces, devices have already been used, consisting of chambers forming suction cups, connected by a pipe to a tank, in which the vacuum is milked so as to produce adhesion. between the mirror or part to be lifted and these chambers.
The present invention relates to a frame with suction cups for the removal and transport of mirrors and other flat parts, allowing the vacuum to be produced automatically in the suction cups by the sole effect of their lifting after they have been applied to the part. to be lifted, without the aid of an auxiliary device to produce a vacuum.
For this purpose, the suction cups are constituted by cylinders whose pistons are suspended by their rods from the bars of a frame, so that it is sufficient, after having ashed the cylinders on the surface <B> of </ B > the glass or similar part to be moved, to lift the frame to automatically cause, by the stroke of the pistons in their cylinders, a partial vacuum sufficient to make this part adhere to the cylinders and allow its removal and transport.
Preferably, there is mounted at the lower part of each cylinder, in a groove, a sealing ring constituted by a flexible rubber tube, so as to provide a large bearing surface when applied to the surface of the cylinder. the object to be lifted and to marry exactly this surface.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention. FIG. 1 is a united plan view from above of the suction cup cliàssis; Figs. 2 and 3 are side elevation views thereof, at right angles to one another; Fig. 4 is a vertical section on a larger scale through one of the suction cylinders; Fig. 5 is a horizontal section taken along line 5-5 of FIG. 4;
Figs. 6, 7 and 8 represent, on a larger scale, the different shapes that the sealing ring mounted on the lower part of each cylinder-suction cup can take; Fig. 9 is a detail view, partly in section, showing the method of mounting the movable bars of the frame. The suction cups are made up of a number of cylinders a, each of which is provided at its base with a sealing ring b, housed in a circular groove in the form of a dovetail al, and in each of which can move a piston c whose rod cl is connected to a bar, fig. 4, a chassis e.
Each cylinder (fig. B and 6) has the shape of a railroad car plug, bored and ground to the diameter of piston c; the bottom is flattened and pierced in the center of a hole aê, over which is mounted a wire mesh preventing dirt from entering the cylinder; this is closed by a cover a3 interlocking held by studs; this cover serves to guide the piston rod cl, which is in one piece with the piston; the latter, turned and ground, is of a relatively large height so that, apart from the guidance by the cover a, there can be no jamming in the cylinder. The lower part of the piston carries a stud c2 which engages in the central hole aê in the bottom of the cylinder, so as to reduce the harmful space.
The piston rod key is threaded at its end to receive the suspension # illard dl from the bar d (fig. 4) of the chassis. A layer of oil, fairly thick, c3, continuously covers the upper face of the piston and ensures the seal between the two faces; when the piston c comes to the end of its upward stroke, the oil is lodged in the flared upper part a4 of the cylinder, forming an oil reservoir and the piston is thus automatically lubricated at each stroke; a small hole a5 drilled in the cover a3 allows the escape of the air contained in the cylinder above the piston during the ascent of the latter, and at the same time serves for filling with oil.
The sealing ring b is formed by a flexible rubber tube; it is obtained by leaving bevels at the ends of the tube, one inside, the other outside, which are brought together and glued. Fig. 6 shows this ring when the cylinder is suspended freely from the frame c.
When the frame e is allowed to descend with the various cylinders a on the mirror or other flat part to be lifted or transported, this ring b, compressed by the weight of the cylinder and part of the frame, follows the undulations of the ice, glass or other surface f by filling in the hollows (fig. 7).
When the piston c is lifted in the cylinder a, the ring b crashes further (fig. 8) against the surface of the glass f, under the action of the partial vacuum produced in the cylinder below the piston; a perfect adhesion is thus obtained over a relatively large bearing surface.
The frame consists of beams or T- or U-shaped beams, suitably braced; on this frame are mounted, from distance to distance and parallel to the long sides of the frame, el bars; these are fixed to the beams e of the frame by means of two types of supports e = and ë3; the internal supports e carry not only the bars el, but also the bars d =. which are fixed; the outer supports only carry the el bars.
The bars d are mounted (fig. 9) on the bars el, by means of sleeves r13, so as to allow these bars d to slide, in the direction perpendicular to their axis, on the bars el;
these end bars d can thus approach or move away from the central, fixed bars, d2. As the piston rods cl are mounted on the bars d <I> and </I> d2, by means of eyelets dl, the various cylinders can be brought to any desired point on the surface of the part to be lifted, so that the number of acting suction cups is not linked to the size of this surface.
All the suction cups are connected to each other by rubber hoses g, these hoses adapting to tubes gÚ, with one or two branches, the lower end of which, screwed into the base of the cylinders has vents, ends in the inside the circumference formed by the sealing ring b. These tubes are provided with taps g 'allows both to interrupt or establish, at will, the communication of each of the suction cups with the others.
However, it is preferable not to put the suction cup cylinder inoperative by closing the corresponding valve; it is better to use the suction cylinders each time, bringing them as close to each other as possible; in fact, the valve g6, even closed, controlling the cylinders not in use and consequently not adhering to the ice, can give rise to leaks, which prevent correct operation of the apparatus.
The rubber piping g g is linked to the collector tube h, arranged along the axis of the frame e e; on this metal tube h are connected two rubber tubes <I> hl hl </I> which normally communicate with the open air; a lever hê, articulated in h on one of the spacers of the frame, makes it possible to press on these tubes hÚ so as to interrupt the communication of the collector tube h and, consequently, of the various cylinders-venters a, with the outside.
The operation is as follows: The frame e e is brought by an overhead crane or any other device above the window or part to be lifted f; all the pistons c are at the top of the stroke, the suction cylinders a are suspended by their cover, against which the piston c abuts. The different cylinders are allowed to descend on the ice f; the lever hê is kept raised, that is to say not pressing on the tubes of communication in the open air hÚ hÚ.
The air contained in the cylinders below the pistons escapes through the piping g g h hl; the rubber rings b b apply perfectly to the surface of the ice, of which they exactly follow the profile (fig. 7); in this position, the minimum amount of air is obtained, at atmospheric pressure, trapped in each cylinder, under the piston.
The lever kê is lowered, that is to say the communication of the pipe g g with the outside is interrupted; the frame e e is lifted; the cc pistons rise in their respective cylinders, producing below them, in cylinders a, a partial vacuum sufficient to adhere the glass f against the lower part of these cylinders, by crushing the sealing ring b (fig. 8); one could easily calculate the stroke to be given to the pistons r in order to obtain the relative vacuum degree to be reached, necessary to lift the glass f; in practice, it is preferable to produce the removal via the cover, when the piston comes into abutment at the end of its upward stroke against the latter; largely sufficient adhesion is thus obtained.
The partial vacuum is maintained perfectly below the pistons c in the cylinders a, and the transport of the ice, adherent to the chassis, can be done with the greatest safety; the vibrations have absolutely no effect on the adhesion.
To place the ice cream on a table, the frame is lowered until the ice is resting on the table; we bring the lever h. in the open position, so as to allow air to enter through the tubes <I> hl </I> hli the collector tube h and the piping, g g, under the pistons c in the cylinders; the glass comes off the rubber rings b and the frame is ready for a new operation.
In the event that part of the ice should break, for example at an angle, it suffices to isolate (the others the suction cylinder (s) placed on this part of the ice by closing the valve (s) g <B > '</B> the fittings g1 of this or these suction cup cylinders, so as to prevent the re-entry of air into the other suction cup cylinders, ^ or to bring these suction cylinders closer to the others, by making them slide on the frame bars.
This device is self-pneumatic, because the partial vitreous used to cause the adhesion of the ice or other flat part to be removed and transported is produced by the maneuver of lifting the frame itself, unlike known devices in which a vacuum is made in a special reservoir connected to the suction cups. The apparatus according to the invention is ready to operate at any time and in a continuous manner, the maneuvers can follow one another without any loss of time; the very high adhesion and perfect sealing give complete safety during transport. It is simple, robust and easy to handle.