CH702052B1 - Boîte de montre munie d'une lunette tournante et d'un dispositif de verrouillage de la lunette. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne une boîte de montre (1) munie d’une lunette tournante (2) et d’un dispositif de verrouillage (5, 6, 7) de la lunette (2) à une position angulaire choisie.

Description

[0001] La présente invention concerne une boîte de montre munie d’une lunette tournante, par exemple une boîte de montre de plongée.

[0002] Certaines montres, surtout celles prévues pour des personnes pratiquant un sport, sont munies d’une lunette tournante permettant d’obtenir différents renseignements liés au sport pratiqué. Une des fonctions de cette lunette est de marquer l’heure de début (en minutes) d’une occupation sportive. Ainsi, un plongeur qui plonge par exemple à 10h23 mettra en face de l’aiguille des minutes à la position 23 le point de repère se trouvant sur la lunette tournante de façon à ce que, par la suite et à tout moment, il puisse savoir combien de temps il est resté sous l’eau ou combien de temps il lui reste jusqu’à ce qu’une heure soit passée depuis le début de sa plongée.

[0003] Ces types de lunettes ont un crantage latéral permettant, d’une part, de pouvoir tourner facilement la lunette et, d’autre part, ce crantage correspond aux positions possibles de la lunette qui sont en principe 60, une par minute. Ce nombre peut évidemment varier si l’on souhaite une précision différente.

[0004] En principe, la lunette d’une montre de plongée est agencée pour pouvoir tourner dans le sens antihoraire, ce qui limite les possibilités d’une modification involontaire de la position angulaire de la lunette. En effet, le fait de pouvoir faire tourner la lunette dans le sens horaire peut être grave pour un plongeur car il pourrait ainsi croire disposer de plus de temps de plongée, d’oxygène disponible ou croire qu’il est resté moins longtemps à une certaine profondeur. En revanche, un déplacement accidentel dans l’autre sens (antihoraire) a moins de conséquences.

[0005] Il est souhaitable néanmoins d’éviter toute modification accidentelle de la position angulaire de la lunette tournante.

[0006] La présente invention a pour but de proposer une boîte de montre munie d’une lunette tournante ne permettant pas une telle modification accidentelle.

[0007] La boîte de montre selon l’invention est caractérisée par le fait qu’elle est munie d’un dispositif de verrouillage de la lunette à une position angulaire choisie.

[0008] Les revendications dépendantes définissent différents modes d’exécution.

[0009] L’invention sera mieux comprise par l’homme du métier grâce à la description détaillée de deux modes d’exécution en relation avec les dessins accompagnants, dans lesquels: <tb>les fig. 1 et 2<SEP>montrent une vue en plan d’une boite de montre selon l’invention avec le dispositif de verrouillage de la position de lunette en position de verrouillage respectivement de déverrouillage; <tb>la fig. 3<SEP>montre une vue de côté d’une lunette selon l’invention; <tb>la fig. 4<SEP>montre une vue de dessous de la lunette de la fig. 3 , <tb>la fig. 5<SEP>montre une variante de la fig. 1 .

[0010] Aux fig. 1 et 2 , on a représenté une boîte de montre 1 munie d’une lunette tournante 2. La lunette 2 est pourvue sur sa surface latérale de crans 3. En principe le nombre de ces crans est de soixante mais on peut également en avoir moins ou plus, par exemple trente ou cent vingt. De part et d’autre de la couronne 4, deux protubérances partiellement creusées 5 et 6 sont prévues ayant habituellement pour but de protéger la couronne 4. Dans le cas précis, ces protubérances ont également une seconde fonction à savoir elles font partie du dispositif de verrouillage de la lunette tournante 2. En effet, deux tiges 51 et 61 traversent les deux protubérances 5 et 6. Sur la tige 51 est articulée une extrémité d’un bras 7, la tige 51 formant une charnière, tandis que la seconde extrémité comprend un ergot 72 s’étendant au dessus la face supérieure du bras 7 et un cran 71 qui viendra, en position de verrouillage, s’enclencher sur la tige 61. Le cran 71 et/ou le bras 7 présentent une certaine élasticité permettant d’enclencher et de déclencher le cran 71. L’ergot 72 est configuré pour venir se loger entre deux crans de la lunette tournante 3 et l’empêcher ainsi de tourner accidentellement. Pour déverrouiller la lunette il faut agir sur un second ergot 73 pour désengager le cran 71 de la tige 61.

[0011] Selon une variante préférée, présentée aux fig. 3 et 4 , la lunette est munie sur sa face inférieure d’un second crantage 31 ayant, de préférence, un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur du crantage formé par les crans 3. Dans ce cas, l’ergot 72 vient se loger dans un cran 3 du crantage 31 ce qui, esthétiquement, est plus intéressant et protège l’extrémité de l’ergot 71 évitant qu’il soit accroché accidentellement.

[0012] A la place de la tige 61, on pourrait également envisager avoir une creusure de la protubérance 6 de forme conjuguée à la forme du cran 71.

[0013] Selon une autre variante représentée à la fig. 5 , le dispositif de verrouillage est disposé à l’opposé de la couronne, soit à coté de la position marquant neuf heures sur le cadran d’affichage. Cependant, le dispositif de verrouillage pourrait également être disposé à un autre endroit de la surface latérale de la boîte de montre 1 en fonction de l’aspect esthétique recherché. Dans l’exemple de la fig. 5 il n’y en a qu’une seule protubérance 5 ́ au lieu de deux. Tous les autres éléments sont les mêmes et sont référencés par les mêmes nombres accentués.

Claims (7)

1. Boîte de montre (1) munie d’une lunette tournante (2), et d’un dispositif de verrouillage (5, 6, 7, 31; 5 ́, 7 ́) de la lunette (2) à une position angulaire choisie, caractérisée par le fait que la lunette tournante (2) présente un crantage (3) sur sa périphérie latérale, que le dispositif de verrouillage comprend un bras (7; 7 ́) muni à une extrémité d’une charnière (51) solidaire de la boîte de montre (1) et à l’autre extrémité, d’une part, d’un ergot (72) venant se placer dans un cran (3; 31) de la lunette (2) pour la verrouiller et, d’autre part, d’un élément déformable élastiquement (71) collaborant avec un élément conjugué (61, 61 ́) de la boîte de montre (1) pour verrouiller le bras (7, 7 ́) à la position de verrouillage.

2. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la lunette tournante (2) est agencée pour tourner dans le sens antihoraire.

3. Boîte de montre selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la lunette tournante (2) comporte un second crantage (31) situé en dessous du premier crantage (3), le nombre de crans du premier crantage étant identique au nombre de crans du deuxième crantage, et par le fait que le dispositif de verrouillage (5, 6, 7, 31; 5 ́,7 ́) est agencé pour coopérer avec le second crantage (31) pour verrouiller la lunette (2).

4. Boîte de montre selon les revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que l’axe de la charnière (51,51 ́) est approximativement perpendiculaire au plan de la lunette tournante (2) et par le fait que l’élément déformable élastiquement est un cran (71) formé sur ledit bras (7, 7 ́) coopérant avec un élément conjugué (61, 61 ́) de la boîte de montre (1).

5. Boîte de montre selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ledit élément conjugué comprend une tige (61, 61 ́) parallèle à l’axe de ladite charnière (51, 51 ́) sur laquelle vient s’enclencher le cran (71) du bras (7, 7 ́).

6. Boîte de montre selon la revendication 4 ou 5, caractérisée par le fait que la dite charnière (51) est située d’un côté de la couronne (4) de la tige de commande du mouvement de la montre et que l’élément conjugué (61) de la boîte de montre est située de l’autre côté de ladite couronne (4) de sorte que, lorsque le bras (7) est verrouillé, il fasse office de protège couronne.

7. Boîte de montre selon l’une des revendications là 6, caractérisée par le fait que le dispositif de verrouillage (5 ́, 7 ́, 51 ́, 61 ́) est situé face à la position marquant neuf heures sur le cadran d’affichage.