CH690938A5 - Actionneur de commande de la position d'au moins un organe mobile parmi un ensemble de positions discrètes, notamment pour véhicules automobiles. - Google Patents

Description

La présente invention concerne d'une manière générale un actionneur de commande de la position d'au moins un organe mobile parmi un ensemble de positions, en particulier pour le réglage de l'inclinaison d'un projecteur d'un véhicule automobile ou pour le réglage de la position d'un volet, tel que le volet de mixage ou de distribution, d'un appareil de conditionnement d'air d'un véhicule automobile.

Un tel actionneur est décrit dans le document EP-B-0 291 379.

Dans ce brevet l'organe mobile est une tige et l'actionneur outre ladite tige comporte, à l'intérieur d'un corps, un motoréducteur à moteur électrique et dispositif mécanique de réduction, un circuit d'alimentation électrique et de commande du motoréducteur, un dispositif mécanique de transformation de mouvement de rotation en translation comprenant l'organe mobile, un dispositif manuel de réglage initial de la position de l'organe mobile.

Le rapport de réduction du motoréducteur est choisi pour donner un réglage précis de l'organe mobile.

Ce motoréducteur comporte un élément de sortie sous forme d'une roue de sortie présentant un manchon fileté intérieurement pour venir en prise avec un entraîneur tubulaire venant en prise avec la tige montée à l'intérieur de celui-ci.

En pratique la tige présente un filetage venant en prise avec un filetage complémentaire, que présente intérieurement l'entraîneur présentant un ergot propre à être engagé dans une rainure pratiquée dans une bague de réglage appartenant audit dispositif de réglage.

La roue, l'entraîneur et la tige appartiennent audit dispositif de transformation de mouvement.

Le dispositif de réglage initial comporte une vis de réglage et la bague de réglage entourant l'entraîneur.

La roue de sortie est montée tourillonnante dans un premier manchon porté par le corps, tandis que l'entraîneur est monté coulissant à l'intérieur d'un second manchon porté par le corps. La roue de sortie est calée axialement par la bague de réglage et le corps.

Il en résulte que ce calage génère un jeu axial. De même un jeu inévitable existe entre le filetage interne de la roue et le filetage externe de l'entraîneur. Un autre jeu radial existe entre l'entraîneur et le deuxième manchon, enfin un jeu existe entre le filetage interne de l'entraîneur et le filetage de la tige.

Il en résulte, lorsque l'on ajoute tous ces jeux, que la position de l'organe mobile peut varier de manière notable.

Pour pallier cet inconvénient, on peut songer à intercaler un ressort entre l'extrémité dorsale de l'entraîneur et la roue de sortie.

Cette disposition ne donne pas satisfaction car elle fait appel à un élément élastique supplémentaire. En outre ce ressort complique le montage et nécessite de prévoir des portées de centrage pour son montage.

La présente invention a pour objet de pallier, de manière simple et économique, ces inconvénients et donc de créer un dispositif de rattrapage des jeux à nombre réduit de pièces.

Suivant l'invention un actionneur du type susindiqué est caractérisé en ce qu'au moins un élément élastique est intercalé sous précontrainte dans la chaîne cinématique allant de l'élément de sortie du motoréducteur à l'organe mobile, en ce que ledit élément élastique est d'un seul tenant avec l'un des éléments élément de sortie - premier manchon - second manchon - entraîneur - organe mobile et en ce que ledit élément élastique intervient entre deux pièces consécutives de ladite chaîne cinématique.

Par exemple, l'élément élastique peut consister en une patte élastique à action axiale portée d'un seul tenant par l'élément de sortie et propre à coopérer avec le premier manchon du corps. Cette patte est profilée avantageusement pour contact local avec le premier manchon.

Bien sûr on peut inverser la structure, le premier manchon du boîtier portant alors la patte élastique agissant sur l'élément de sortie.

Dans une autre forme de réalisation, l'élément élastique peut consister en une patte interrompant le filetage interne de l'élément de sortie ou le filetage externe de l'entraîneur pour rattraper les jeux entre les filetages de l'élément de sortie et de l'entraîneur, ladite patte étant raccordée d'un seul tenant au filetage concerné.

Dans une autre forme de réalisation, l'entraîneur présente d'un seul tenant des languettes élastiques d'orientation axiale d'un seul tenant avec l'entraîneur et portant chacune un plot pour contact respectivement avec le deuxième manchon du boîtier et avec la tige afin de rattraper les jeux radiaux entre l'entraîneur et le deuxième manchon et entre l'entraîneur et la tige.

Dans une autre forme de réalisation le filetage interne de l'entraîneur présente d'un seul tenant des pattes élastiques pour rattraper les jeux entre le filetage interne de l'entraîneur et le filetage externe de la tige.

Bien entendu dans tous les cas on peut inverser les structures.

Avantageusement on prévoit une pluralité d'éléments élastiques précités pour minimiser tous les jeux et obtenir un très bon positionnement de l'organe mobile, en sorte que celui-ci peut même se déplacer en continu de façon linéaire.

Ces éléments élastiques permettent également de rattraper les usures au bénéfice d'une plus grande longévité de l'actionneur.

Avantageusement, de manière économique, l'élément de sortie du motoréducteur porte la patte élastique précitée et l'entraîneur les autres éléments élastiques.

Ainsi on conserve un maximum de pièces au bénéfice de la standardisation et les tolérances de fabrication du second manchon et de la tige peuvent être plus larges du fait du rattrapage des jeux.

On appréciera que l'invention tire parti de la matière des pièces du dispositif de transformation de mouvement, lesdites pièces étant usuellement en matière plastique moulable, en sorte que l'on obtient un dispositif de rattrapage des jeux, à nombre de pièce réduit et aisément réalisable.

La description qui va suivre illustre l'invention en regard des dessins annexés dans lesquels:

- la fig. 1 est une vue en coupe axiale d'un actionneur selon l'invention; - la fig. 2 est une vue en coupe axiale du boîtier de l'actionneur; - la fig. 3 est une vue selon la flèche 3 de la fig. 1 sans l'organe mobile; - la fig. 4 est une vue selon la flèche 4 de la fig. 1 du boîtier de l'actionneur équipé des pièces qu'il porte, la plaque du circuit imprimé ayant été ôtée; - la fig. 5 est une vue analogue à la fig. 4 montrant le boîtier seul; - la fig. 6 est une vue en élévation du boîtier; - la fig. 7 est une vue schématique en élévation de la roue de sortie du motoréducteur; - la fig. 8 est une vue en coupe axiale de la roue de sortie du motoréducteur; - la fig. 9 est une vue selon la flèche 9 de la fig. 8; - la fig. 10 est une vue selon la flèche 10 de la fig. 8 avec arrachement partiel de l'extrémité du manchon; - la fig. 11 est une vue en élévation de l'entraîneur de l'actionneur; - la fig. 12 est une vue en coupe partielle selon la ligne 12-12 de la fig 11; - la fig. 13 est une vue en coupe selon la ligne 13-13 de la fig. 12; - la fig. 14 est une vue en coupe selon la ligne 14-14 de la fig. 13; - la fig. 15 est une vue en coupe selon la ligne 15-15 de la fig. 12; - la fig. 16 est une vue selon la flèche 16 de la fig. 11; - la fig. 17 est une vue selon la flèche 17 de la fig. 16; - la fig. 18 est une vue en coupe selon la ligne 18-18 de la fig. 15; - la fig. 19 est une vue en élévation de la tige de commande de l'actionneur; - la fig. 20 est une vue selon la flèche 20 de la fig. 19; - la fig. 21 est une vue en coupe selon la ligne 21-21 de la fig. 19.

Dans les figures est illustré un actionneur pour la commande de l'orientation d'un projecteur de véhicule automobile.

Certaines directives, notamment européenne, réglementent l'inclinaison de la ligne de coupure du faisceau ville dans les limites pour les états de charge normalisés. Ceci peut être obtenu soit par la conception de la suspension, soit automatiquement à partir d'un capteur de position, soit usuellement par le réglage depuis la planche de bord du véhicule, comme illustré par exemple dans le document EP-B-0 291 379.

Dans ce cas, à chaque projecteur est associé un actionneur comportant un motoréducteur contrôlé par un sélecteur unique doté d'un organe de commande actionnable par l'usager.

A chaque position de l'organe de commande correspond une position donnée de l'organe mobile, que présente l'actionneur, ledit organe mobile étant mécaniquement couplé au projecteur, par exemple à la parabole de celui-ci.

L'organe mobile est ainsi susceptible de se déplacer ici parmi un ensemble de positions discrètes pour régler l'inclinaison du projecteur. En variante il peut se déplacer, grâce à l'invention, de manière linéaire en occupant des positions continues.

Plus précisément l'actionneur comporte un corps 1, 2 avec une ouverture 101 traversée par l'organe de réglage mobile 7, ici sous forme d'une tige avec une extrémité frontale sphérique 72 par action sur ladite parabole.

Le corps 1, 2 est en matière plastique moulable et comporte deux parties 1, 2 assemblées par encliquetage, la partie 1, dénommée ci-après boîtier 1, portant dorsalement des dents 16 à face supérieure inclinée s'engageant dans des ouvertures 26, ici en forme de fenêtres, de l'autre partie 2, dénommée ci-après couvercle un joint d'étanchéité 100 monté dans une gorge du boîtier 1 étant prévu entre les deux parties 1, 2. Les fenêtres 26 sont formées à la faveur d'un rebord frontal surélevé, que présente le couvercle 2 sur son pourtour.

Le boîtier 1, ici en polyamide 6/6, présente une face frontale qui porte un nez de montage 11 avec des crans inclinés 115 de largeur E servant à la fixation de l'actionneur ici sur le projecteur. Le boîtier 1 porte également deux autres crans 116 servant à son montage.

A l'intérieur du corps 1, 2 sont logés respectivement: - un motoréducteur 3, 4, 5 à moteur électrique 3 réversible et dispositif mécanique de réduction 32, 4, 5; - un dispositif mécanique de transformation de mouvement de rotation en translation, dit ci-après dispositif de transformation, comprenant l'organe mobile 7 ainsi que l'élément de sortie 5 du motoréducteur; - un dispositif manuel de réglage de la position initiale de l'organe mobile, dit ci-après dispositif de réglage; - un circuit d'alimentation électrique et de commande du motoréducteur, dit ci-après dispositif d'alimentation.

Le motoréducteur 3, 4, 5 comporte un moteur électrique avec un arbre de sortie 32 (fig. 4) ici de nature métallique, par exemple en laiton, un bloc 4 en matière plastique, par exemple en polyacétal, et un élément de sortie 5 en forme de roue creuse également en matière plastique, ici en polyacétal.

Le moteur 3 est monté dans la partie basse du boîtier 1 présentant pour ce faire des berceaux 19 pour réception à encliquetage du moteur 3.

Ce moteur s'étend en-dessous de la roue de sortie 5, tandis que le bloc 4 s'étend perpendiculairement au moteur 3 et vient en prise avec la roue 5 (fig. 4). Ce bloc 4 comporte une roue 41 engrenant avec la vis 32 et une vis 42 engrenant avec les dents 58 de la roue 5.

Ce bloc 4 est porté par le boîtier 1, qui présente à cet effet des potences 18 (fig. 4 et 5) pour réception des extrémités cylindriques du bloc 4. Le montage se fait par simple encliquetage, les potences 18 étant creusées à cet effet (fig. 5).

La roue 5 est montée à l'intérieur d'un premier manchon 12, porté par la face frontale du boîtier 1 en matière électriquement isolante, ledit manchon 12 étant tourné vers le couvercle 2 et prolongeant le nez 11.

La roue 5 présente (fig. 8) un manchon 54 doté à son extrémité libre d'une gorge 57. Ce manchon 54 est étagé et comporte une portion dorsale de plus grand diamètre propre à coopérer de manière tourillonnante avec l'alésage interne du premier manchon 12.

Ce manchon 12 présente intérieurement des saillies 117 (fig. 1 et 2), ici de section trapézoïdale, propres à pénétrer dans la gorge 57 présentant un flanc arrière incliné. La roue 5 est montée par encliquetage dans le boîtier 1, la gorge 57 de son manchon 54 venant s'engager dans les saillies 117.

Ainsi la roue 5 est calée axialement par encliquetage sur le manchon 12 tout en étant montée rotative par rapport audit manchon 12.

L'alésage interne du manchon 54 présente un filetage interne 53, dont on voit en 55 (fig. 8) le début et en 155 (fig. 10) la fin.

Le manchon 54 présente à son extrémité dorsale opposée à la gorge 57 un fond 154 troué centralement en 56 pour passage de la tige 7, ici en matière plastique par exemple en polyamide 6/6, décrite ci-après.

Ce fond est relié par des nervures 59 à la partie dentée 58 de la roue 5, ladite partie 58 venant en prise avec la vis 42. La partie dentée 58 est reliée frontalement par un flasque transversal 159 au manchon 54, ainsi que par les nervures 59 saillantes axialement par rapport au flasque (fig. 8). Le flasque 159 porte une zone de marquage 151.

La face dorsale du fond 154 porte également des pions 51.

Le dispositif de transformation comporte la roue de sortie 5 du motoréducteur, l'entraîneur 6 et la tige 7. L'entraîneur 6, de forme tubulaire, est monté coulissant axialement à l'intérieur d'un second manchon 13 porté intérieurement par le nez 11 présentant pour ce faire un réseau de nervures 15 (fig. 3) séparées par des ouvertures 118 permettant le démoulage des saillies 117.

Ainsi le boîtier 1 porte de manière étagée deux manchons 12, 13, le manchon 12 ayant une taille supérieure à celui du manchon 13 en étant décalé axialement par rapport à celui-ci pour permettre l'encliquetage de la roue 5.

L'entraîneur 6 est également en matière plastique. Ainsi les pièces 4, 5, 6, 7 sont en matière plastique moulable en étant électriquement isolante comme le boîtier 1 et le couvercle 2.

La tige 7 traverse l'entraîneur 6 et pénètre donc dans celui-ci.

Une gorge (fig. 1 et 2) existe dans la zone d'enracinement du nez 11 à la face frontale du boîtier 1 pour montage d'un joint d'étanchéité 10.

Le second manchon 13 présente un alésage interne constituant l'ouverture 101 du corps 1, 2 traversée par la tige 7. Ce manchon 13 comporte une rainure longitudinale 14 dans laquelle est engagée à coulissement une saillie radiale 64 (fig. 11) de forme oblongue arrondie, que présente l'entraîneur 6 à sa périphérie externe au niveau de son extrémité frontale.

La largeur de la saillie 64, formant un plot, est adaptée à la largeur de la rainure 14, le contact entre ledit plot 64 et ladite rainure étant local du fait de la forme du plot 64.

Bien entendu on peut inverser les structures, le manchon 13 portant alors la saillie 64 et l'entraîneur la rainure 14.

L'entraîneur 6 présente à sa périphérie externe, au niveau de son extrémité dorsale, un filetage 63 de pas P propre à coopérer avec le filetage 53 de la roue 5.

Ainsi la roue 5 forme un écrou et l'entraîneur 6 une vis.

L'entraîneur 6, de forme creuse et tubulaire, présente intérieurement (dans son alésage interne) un filetage interne 163 propre à venir en prise avec un filetage externe 73, que présente la tige 71. La tige 71 constitue donc une vis venant en prise avec le filetage interne 163, ici en deux parties, de l'entraîneur 6 formant écrou.

La tige 7 présente à son extrémité dorsale des cannelures 74 arrondies. Ces cannelures 74, d'orientation axiale, sont propres à engrener avec des crans, que présentent des languettes 93 d'orientation axiale à extrémité crantée, appartenant à une roue conique 92 en matière plastique venant en prise avec un pignon de réglage 9 également en matière plastique.

L'extrémité dorsale de la tige 7, les languettes 93, la roue conique 92 et le pignon de réglage 9 appartiennent au dispositif de réglage, lesdites pièces étant avantageusement en matière plastique.

On notera que le pignon de réglage 9 est monté perpendiculairement à la roue 92, le couvercle 22 présentant pour ce faire un logement 21 de réception du pignon 9 présentant extérieurement au couvercle 2 une partie hexagonale propre à être actionnée par une clé.

Le pignon 9 porte un joint torique élastique 91 engagé dans le logement 21, pour blocage du pi-gnon 9 et étanchéité.

La face dorsale du couvercle 2 présente une collerette annulaire 22 pour montage tourillonnant de la roue 92 creuse.

Les languettes 93 sont issues d'un seul tenant de la roue 92 et présentent extérieurement à leur extrémité libre une gorge dans laquelle est monté un ressort hélicoïdal.

Le pignon de réglage 9 s'étend au niveau de la partie sommitale du corps 1, 2.

Le dispositif d'alimentation comporte un circuit imprimé en matériau électriquement conducteur avec des pistes 83 portées par une plaque 8.

Cette plaque 8 porte différents composants électriques, électroniques, notamment des diodes, ainsi que des logements électriquement conducteurs 85 pour recevoir les broches d'alimentation électriques 31 du moteur 3. Ces broches traversent la plaque 8 portée par le boîtier 1 à la faveur de chandelles 17, que présente axialement ledit boîtier.

En pratique trois chandelles 17 sont prévues comme mieux visibles dans les fig. 4 et 5. Ces chandelles 17 sont issues de la face frontale du boîtier 1 et présentent une extrémité dorsale de forme cylindrique pour montage de la plaque 8.

Cette plaque 8 (fig. 1) porte des lames de connexion 84 électriquement conductrices par exemple en laiton. Ces lames traversent axialement des ouvertures verticales 24, que présente le couvercle 2. Les lames 84 présentent à leur extrémité dorsale, pour ce faire une languette de connexion transversale pénétrant à l'intérieur d'une excroissance 23, que présente le couvercle 2 sur sa face dorsale.

Ainsi il est formé la partie femelle d'un dispositif de connexion relié à un sélecteur (non visible) comportant un organe de commande, tel qu'un bouton ou une mollette à la disposition de l'usager.

La face dorsale de la roue 5 porte un curseur 81 électriquement conducteur, par exemple à base de bronze, doté de bras propres à coopérer avec les pistes électriques 83. Ce curseur forme en quelque sorte un interrupteur mobile et est propre à permettre ou à interrompre l'alimentation électrique du moteur 3 commandé par l'usager à partir du sélecteur. Le motoréducteur permet ainsi le déplacement linéaire aller et retour de la tige occupant des positions discrètes.

Pour plus de précisions, on se reportera par exemple au document EP-B-0 291 379.

Ici le curseur 81 est monté sur les plots 51 et est fixé par sertissage à la roue 5, ledit curseur présentant pour ce faire un rebord d'orientation axial 82 (fig. 1) traversant une ouverture de passage 52 prévue dans le flasque 159 de la roue 5 pour présenter une extrémité libre rabattue dans une gorge à flanc incliné, que présente la roue 5 (fig. 8) au niveau de la zone de raccordement de son manchon 54 avec son flasque 159.

Le curseur est ainsi calé axialement par son rebord 82 sur la roue 5 en étant immobilisé en rotation par les pions 51.

Ainsi qu'il ressort à l'évidence de la description la majeure partie des pièces de l'actionneur sont portées par le boîtier 1, le couvercle 2 portant le pignon de réglage 9, la roue 92.

Pour mémoire on rappellera, lorsque le moteur électrique est alimenté, que la vis 32 entraîne le bloc 4, lequel entraîne par sa vis 42 la roue 5, laquelle entraîne par son filetage 53 l'entraîneur 6, lequel peut se déplacer uniquement en translation du fait que son plot 64 est engagé dans la rainure 14.

Ainsi la tige 7 est entraînée en translation par l'entraîneur 6, ladite tige 7 pouvant uniquement se déplacer en translation dans les deux sens du fait que les languettes 93 sont en prise avec les cannelures 74, le dispositif de réglage manuel 9, 92, 93 étant du type irréversible.

Pour régler initialement la position de la tige 7, on agit sur le pignon 9. Durant cette opération la tige 7 est entraînée en rotation par les languettes 93 venant en prise avec les cannelures 74.

Ainsi la tige peut se déplacer axialement, l'entraîneur étant alors fixe du fait que la roue 5 est alors fixe car le moteur du motoréducteur n'est alors pas alimenté électriquement. En cas d'effort important, les languettes 93 s'échappent des cannelures 74 sous le contrôle du ressort 94.

Ceci étant rappelé, on voit que des jeux inévitables de montage existent entre les saillies 117 et la rainure 57 ou gorge malgré que lesdites saillies 117 et ladite gorge 57 soient profilées pour minimiser les jeux.

Un jeu de montage existe également entre les filetages 53 et 63 et entre les filetages 163 et 73. Un jeu de montage radial existe également entre l'entraîneur 6 et le second manchon 13.

En additionnant tous ces jeux on voit que la position de la tige 7 n'est pas aussi précise que souhaitée.

Pour ce faire la présente invention propose d'insérer dans la chaîne cinématique allant de la roue 5 à la tige 7 un dispositif de rattrapage des jeux comprenant au moins un élément élastique d'un seul tenant avec l'un des éléments roue 5 - premier manchon 12 - entraîneur 6 - second manchon 13 - tige 7, ledit élément élastique intervenant entre deux pièces consécutives de ladite chaîne cinématique, en étant monté sous précontrainte.

Ainsi comme mieux visible à la fig. 7, la roue 5 présente d'un seul tenant deux pattes élastiques 50 à action axiale globalement diamétralement opposées.

Ces pattes 50 ont une extrémité libre 152 profilée pour contact ponctuel avec l'extrémité dorsale 120 du premier manchon 12.

Les pattes 50 sont souples et font saillie axialement par rapport au flasque 159 de la roue 5 en direction de l'extrémité libre du manchon 54.

Pour ce faire le flasque transversal 159, raccordant le manchon 54 à la partie dentée 58 de la roue 5, présente deux ouvertures 150 diamétralement opposées pour passage des pattes 50 comme mieux visible à la fig. 10.

Grâce à cette disposition on peut démouler axialement les pattes.

Ainsi les pattes 50 par appui sur l'extrémité 120 permettent de rattraper les jeux entre les saillies 117 et la gorge 57, lesdites pattes 50 intervenant sous précontrainte entre le flasque 159 et l'extrémité 120. Autrement dit, lors du montage par encliquetage de la roue 5, les pattes sont écrasées. Les pattes 50 ont une forme d'arc de cercle et sont implantées sur une circonférence moyenne identique à celle de l'extrémité dorsale 120.

L'entraîneur 6 présente également des pattes élastiques 60 diamétralement opposées interrompant localement le filetage 63 dudit entraîneur. Ces pattes 60, ici souples, d'un seul tenant avec le filetage 63, ont une épaisseur D inférieure à la largeur du filetage 63 (fig. 11).

Comme mieux visible à la fig. 17 elles s'étendent globalement transversalement, tandis que le filetage 63 est incliné. Ainsi la patte 60 est à action axiale en étant d'un seul tenant avec le filetage 63 auquel elle se raccorde (fig. 16).

Pour plus de précisions sur la forme des pattes 60 on se reportera aux fig. 16 et 17, ladite patte ayant des bords arrondis, notamment un bord externe en forme d'arc de cercle pour contact local avec le filetage 53.

A la fig. 16 on a représenté les différents rayons sans les référencer.

Les pattes 60 s'étendent globalement tangentiellement en étant implantées à la périphérie externe de l'entraîneur 6 avec formation d'une fente évasée entre les pattes 60 et l'entraîneur 6.

On peut ainsi obtenir aisément par moulage les pattes 60 d'épaisseur réduite.

Les pattes 60 sont élastiquement déformables et sont propres à venir en contact avec le filetage 53 de la roue 5 pour rattraper les jeux entre les filetages 53, 63. Les pattes 60 interviennent sous précontrainte entre les filetages 53, 63. Au montage, elles sont déformées élastiquement pour contact avec les filets du filetage 53 incliné par rapport à celles-ci.

L'entraîneur présente également deux pattes 460 souples interrompant le filetage interne 163 auquel elles se raccordent d'un seul tenant. Ces pattes 460 s'étendent globalement en arc de cercle en étant d'un seul tenant avec le filetage 163. Elles sont décalées axialement par rapport à celui-ci en étant axialement inclinées comme mieux visible à la fig. 15.

Les pattes 460 diamétralement opposées sont destinées à venir sous précontrainte en prise avec le filetage 73 de la tige 7 pour rattraper les jeux entre lesdits filetages. Au montage elles sont donc écrasées par contact avec les filets du filetage 73.

L'entraîneur présente également d'un seul tenant des languettes élastiques d'orientation longitudinale 260, 360. Ces languettes, ici souples, sont montées par paire et ce de manière diamétralement opposées. Les languettes 260 et 360 sont séparées par une fente 263. La languette 360 étant délimitée également par une fente 262 et la languette 260 par une fente 264. Les languettes 260, 360 sont d'orientation axiale.

On obtient ainsi des bandes de matière 260, 360 souples de grande longueur axiale portant centralement chacune un plot de contact 261, 361. Le plot 261 fait saillie radialement extérieurement par rapport à l'entraîneur 6 (fig. 11 et 13) tandis que le plot 361 (fig. 11 et 13) fait saillie radialement vers l'intérieur par rapport à l'alésage interne de l'entraîneur 6.

Ainsi les languettes 360, 260 forment des éléments élastiques à action radiale d'un seul tenant avec l'entraîneur 6. Les languettes 260, 261 permettent de rattraper les jeux radiaux entre l'entraîneur 6 et l'alésage interne du second manchon 13 par contact local des plots 261 avec l'alésage interne du manchon 13.

On notera que le diamètre interne du manchon 13 est inférieur à celui du manchon 11 et que les plots 261, 361 ont une extrémité libre arrondie (fig. 13) pour contact local avec respectivement le manchon 13 et la tige 7.

Les languettes 360, 361 permettent de rattraper les jeux radiaux entre la tige 7 et l'entraîneur 6 pour contact local des plots 361 avec la périphérie externe de la tige 7.

La tige 7 présente à son extrémité frontale, de manière connue en soi, une partie 71 en forme de rotule pour son accouplement mécanique avec la partie mobile du projecteur à commander. Elle présente également, pour son allégement une creusure nervurée 75. L'entraîneur 6 est monté à force sur la tige 7 avec encliquetage des deux parties de filetage 163 dans le filetage 73.

Ainsi qu'on l'aura compris les éléments élastiques 50, 60, 260, 360, 460 permettent de rattraper les divers jeux ainsi que les usures en sorte que la position de l'organe mobile 7 est précise, les jeux et les usures étant rattrapés grâce auxdits éléments élastiques.

L'organe mobile peut, si désiré, grâce a l'invention, occuper en continu une multitude de positions en se déplaçant linéairement.

On appréciera que les tolérances de fabrication peuvent être augmentées du fait de la présence desdits éléments élastiques. Ainsi la gorge 57 et les saillies 117 peuvent être réalisées avec moins de précision.

L'usinage du diamètre interne du manchon 13 et de la tige peut être moins précis. En outre le curseur 81 travaille dans de bonnes conditions du fait de la présence des saillies 117 et de la gorge 57, ce curseur est ainsi ménagé malgré la présence des pattes 50.

Bien entendu l'organe mobile 7 peut avoir une autre configuration.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit. En particulier on peut inverser les structures. Par exemple le filetage 53 pourrait présenter des pattes 60. De même l'extrémité 120 pourrait présenter les pattes 50 et le manchon 13 les languettes 260, 261.

Quoi qu'il en soit, la disposition décrite ci-dessus est avantageuse car l'entraîneur 6 porte en majeure partie les éléments élastiques de rattrapage de jeux et d'usure, en sorte que la tige 7 et le boîtier 1 demeurent inchangés et que la roue 5 subit peu de modifications.

De plus on peut démouler aisément axialement les pattes 60, 160, 460 et radialement les languettes 260, 360.

Bien entendu l'actionneur peut commander par exemple des volets de mixage et de distribution d'une installation de conditionnement d'air d'un véhicule automobile, lesdits volets étant propres à occuper des positions discrètes.

L'élément de sortie du motoréducteur peut consister en un levier comme décrit dans le document EP-B-0 384 838. La roue de sortie peut être calée axialement par le boîtier et le couvercle comme décrit dans ce document EP-B-0 384 838.

Bien entendu on peut augmenter le nombre des éléments élastiques. Ainsi on peut prévoir par exemple trois pattes 50 réparties régulièrement circulairement. Dans les figures on a prévu deux éléments élastiques diamétralement opposés pour des questions d'équilibrage et d'économie. Bien entendu on peut supprimer certains éléments. Par exemple on peut supprimer les pattes 50.

La présente invention est applicable à tous les actionneurs, l'organe mobile pouvant occuper des positions discrètes ou se déplacer en continu linéairement de manière précitée. La présence des fentes n'est pas obligatoire. Par exemple à la fig. 7 les pattes 50 peuvent être obtenues à l'aide d'un tiroir.

Dans tous les cas, les éléments élastiques ont avantageusement une forme profilée pour venir en contact local avec la pièce avec laquelle ils sont destinés à coopérer.

Claims (16)

1. Actionneur de commande de la position d'au moins un organe mobile parmi un ensemble de positions, en particulier pour véhicules automobiles, comportant, à l'intérieur d'un corps (1, 2) un motoréducteur à moteur électrique (3) et dispositif mécanique de réduction (4, 5), un circuit d'alimentation électrique et de commande (8, 83, 84, 85, 81) du motoréducteur, un dispositif mécanique de transformation de mouvement de rotation en translation comprenant l'organe mobile (7), dans lequel le corps (1, 2) présente un premier manchon (12) pour montage tourillonnant de l'élément de sortie (5) du motoréducteur, et un second manchon (13) pour guidage d'un entraîneur tubulaire (6) appartenant audit dispositif mécanique de transformation de mouvement comprenant également ledit élément de sortie (5) du motoréducteur et l'organe mobile (7), caractérisé en ce qu'au moins un élément élastique (50, 60, 260, 360, 460) est intercalé sous précontrainte dans la chaîne cinématique allant de l'élément de sortie (5) du motoréducteur à l'organe mobile (7), en ce que ledit élément élastique est d'un seul tenant avec l'un des éléments élément de sortie (5) - premier manchon (12) - second manchon (13) - entraîneur (6) - organe mobile (7), et en ce que ledit élément élastique intervient entre deux pièces consécutives de ladite chaîne cinématique.

2. Actionneur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément élastique consiste en une patte élastique (50) à action axiale portée d'un seul tenant par l'élément de sortie (5) du motoréducteur et propre à coopérer avec l'extrémité dorsale (120) du premier manchon (12) du corps (1, 2).

3. Actionneur selon la revendication 2, dans lequel l'élément de sortie (5) du motoréducteur consiste en une roue de sortie (5) montée tourillonnante dans le premier manchon (12) du corps (1, 2), caractérisé en ce que la roue de sortie (5) présente d'un seul tenant deux pattes élastiques (50) à action axiale diamétralement opposées, et en ce que lesdites pattes (50) ont une extrémité libre (152) profilée pour contact ponctuel avec l'extrémité dorsale (120) du premier manchon (12).

4. Actionneur selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites pattes (50) font saillie axialement par rapport à un flasque (159) reliant la partie dentée (58) de la roue de sortie (5) à un manchon (54) doté à son extrémité libre d'une gorge (57) montée par encliquetage sur des saillies (117), que présente intérieurement le premier manchon (12).

5. Actionneur selon la revendication 4, caractérisé en ce que le flasque (159) présente deux ouvertures (150) diamétralement opposées pour passage desdites pattes (50) en forme d'arc de cercle, lesdites pattes (50) étant implantées sur une circonférence moyenne identique à celle de l'extrémité dorsale (120) du premier manchon (12).

6. Actionneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l'entraîneur (6) comporte un filetage externe (63) coopérant avec un filetage interne (53), que présente l'élément de sortie (5) du motoréducteur, caractérisé en ce que l'élément élastique (60) consiste en une patte d'entraîneur (60) interrompant le filetage externe (63) de l'entraîneur (6) pour rattraper les jeux entre les filetages dudit élément de sortie (5) et de l'entraîneur (6), et en ce que ladite patte d'entraîneur (60) est raccordée d'un seul tenant audit filetage externe (63).

7. Actionneur selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte deux pattes elastiques d'entraîneur (60) diamétralement opposées interrompant localement le filetage externe (63) dudit entraîneur en étant d'un seul tenant avec ledit filetage (63), et en ce que lesdites pattes d'entraîneur (60) ont une épaisseur (D) inférieure à la largeur dudit filetage (60).

8. Actionneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdites pattes d'entraîneur (60) s'étendent globalement transversalement, ledit filetage (63) étant incliné par rapport auxdites pattes.

9. Actionneur selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que lesdites pattes d'entraîneur (60) s'étendent globalement tangentiellement en étant implantées à la périphérie externe de l'entraîneur (6) avec formation d'une fente évasée entre lesdites pattes d'entraîneur (60) et l'entraîneur (6).

10. Actionneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel l'entraîneur (6) présente un filetage interne (163) et l'organe mobile (7) un filetage externe (73), caractérisé en ce que le filetage interne (163) de l'entraîneur (6) présente d'un seul tenant des pattes élastiques (460) pour rattraper les jeux entre le filetage interne (163) de l'entraîneur (6) et le filetage externe (73) de l'organe mobile (7).

11. Actionneur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les pattes (460) sont diamétralement opposées en s'étendant globalement en arc de cercle.

12. Actionneur selon la revendication 11, caractérisé en ce que les pattes (460) sont décalées axialement par rapport audit filetage interne (163) de l'entraîneur (6) en étant axialement inclinées.

13. Actionneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'entraîneur (6) présente d'un seul tenant des languettes élastiques d'orientation longitudinale (260, 360).

14. Actionneur selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdites languettes (260, 360) sont montées par paire de manière diamétralement opposées.

15. Actionneur selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdites languettes (260, 360) sont séparées l'une de l'autre par une fente (263), chacune des languettes (260, 360) étant délimitée de l'autre côte par une fente (262, 264).

16. Actionneur selon la revendication 15, caractérisé en ce que chaque languette porte en saillie centralement un plot (261, 361), et en ce que l'une des languettes (360, 361) présente un plot (361) faisant saillie radialement vers l'intérieur par rapport à l'alésage interne de l'entraîneur (6) pour contact local avec la périphérie externe de l'organe mobile (7), tandis qu'une autre des languettes (260) présente radialement extérieurement par rapport à l'entraîneur (6) un plot (261) pour contact local avec l'alésage interne du second manchon (13).