CH676952A5

CH676952A5 -

Info

Publication number: CH676952A5
Application number: CH342588A
Authority: CH
Inventors: Marchand Alain Le; Raymond Gillot
Original assignee: Caddie Atel Reunis
Priority date: 1987-09-29
Filing date: 1988-09-14
Publication date: 1991-03-28
Also published as: DE8812022U1; DE3829187A1; FR2620995B1; FR2620995A1

Description

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Description

La présente invention concerne les chariots à pousser pour le transport de bagages, qui sont destinés à pouvoir être placés sur un escalier mécanique, De tels chariots sont mis à la disposition du public notamment dans tes gares ainsi que dans les aéroports.

Bien entendu la conception de ces chariots doit être telle que ceux-ci se maintiennent immobiles sur un escalier mécanique malgré l'inclinaison qui leur est ainsi donnée soit vers le haut, soit vers le bas. Cependant leur conception doit également être telle que les bagages placés sur ces chariots ne risquent pas de glisser vers l'avant ou vers l'arrière, en raison également de l'inclinaison alors conférée aux chariots.

Il existe déjà un certain nombre de modèles de chariot de transport qui sont conçus pour résoudre ce problème. Ainsi le brevet FR 2 420 468 décrit un chariot dont la plate-forme inférieure de transport est surbaissée et comporte, sous chacun de ses côtés, une barre crénelée d'accrochage, en caoutchouc ou en matière plastique, apte à s'accrocher sur le nez des marches d'un escalier mécanique. Par ailleurs, l'extrémité avant de la plate-forme de transport est pourvue d'un arceau relevé destiné à retenir les bagages pour éviter leur glissement vers l'avant lorsque le chariot est placé sur un escalier mécanique en descente, la retenue de ceux-ci dans le cas inverse étant assurée par le brancard arrière de manœuvre du chariot. Quant à l'immobilisation du chariot sur un escalier mécanique, elle est assurée par blocage des roues arrière par un dispositif de frein approprié, et surtout par l'accrochage des barres crénelées de la plate-forme inférieure sur te nez des marches de cet escalier. Cependant ceci impose que les chariots de ce genre présentent une très grande longueur afin que les barres crénelées de leur plate-forme inférieure puissent s'accrocher sur le nez de plusieurs marches. II en résulte que les chariots de ce type sont extrêmement encombrants et que leur prix de revient est élevé. Par ailleurs, pour que ces chariots soient emboîtables, il est nécessaire que l'arceau avant de retenue des bagages soit monté pivotant de façon à pouvoir être escamoté. Or ceci complique la structure de ces chariots et contribue à l'élévation de leur prix de revient, tout en constituant un élément de relative fragilité de ces chariots a l'usage.

Le PCT WÓ 85/01 259 décrit pour sa part un chariot également destiné à pouvoir être placé sur un escalier mécanique. Cependant il ne s'agit pas d'un chariot à bagages, mais d'un chariot d'achat pourvu d'une corbeille destinée à recevoir des objets à transporter. L'immobilisation de ce chariot sur un escalier mécanique est assurée par la présence, à l'extrémité arrière de celui-ci, de pièces particulières d'appui qui sont adaptées à reposer sur l'une des marches d'un escalier mécanique, les roues arrière étant alors dans le vide. Quant aux roues avant elles sont associées à des béquilles d'appui qui sont adaptées à prendre appui sur l'une des marches d'un escalier mécanique à la place des roues avant. Il s'agit donc là d'un équipement relativement complexe dont l'efficacité ne peut jouer que si les utilisateurs prennent bien soin de disposer les chariots dans une position déterminée lorsque les marches de l'escalier mécanique ne sont pas encore complètement déployées.

En conséquence, les solutions proposées jusqu'ici présentent toutes un certain nombre d'inconvénients. C'est pourquoi la présente invention a pour but de réaliser un chariot de transport de bagages, qui est destiné à pouvoir être placé sur un escalier mécanique, mais dont là conception est telle que sa stabilité, ainsi que la retenue des bagages, se trouvent assurées par des moyens particulièrement simples et efficaces ne nécessitant pas une attention particulière de la part des utilisateurs.

Le chariot selon l'invention comporte un châssis en L dont la partie inférieure est montée sur deux roues avant pourvues d'un système de blocage automatique sur des marches rainurées ou sur une surface inclinée, et deux roues arrière munies d'un système de biocage susceptible d'être actionné par l'utilisateur. Or ce chariot est caractérisé en ce que:

- pour recevoir les bagages à transporter, il comporte un réceptacle en forme de dièdre ouvert vers le haut dont l'arête est disposée transversalement sur la partie inférieure du châssis, dans la zone médiane de celui-ci, à plus de 2/5 de la longueur à partir de l'une ou l'autre extrémité,

- l'aile avant et l'aile arrière de ce réceptacle sont relevées, respectivement au-dessus de l'extrémité avant et au dessus de l'extrémité arrière, d'un angle de 40° au moins par rapport à l'horizontale lorsque le chariot est sur une surface plane, afin que l'aile avant ait un relèvement d'au moins 10" lorsque le chariot est placé sur un escalier mécanique en descente incliné à 30°, et que l'aile arrière ait un relèvement d'au moins 10" également quand te chariot est placé sur un tel escalier en montée.

Ainsi la stabilité du présent chariot est assurée à la fois par le blocage de ses roues avant et arrière et par le fait qu'en raison de la structure du réceptacle à bagages le poids des charges transportées se trouve réparti sur les deux ailes de celui-ci et est ainsi amené à s'appuyer de façon préférentielle dans le fond du dièdre formé par ce réceptacle. Par ailleurs la retenue des bagages est elle-même assurée par la forme particulière du réceptacle prévu pour ceux-ci. En effet, aussi bien en montée qu'en descente, l'aile de ce réceptacle qui se trouve dirigée vers le bas, forme alors un angle d'au moins 10° par rapport à l'horizontale, ce qui empêche tout risque de glissement des bagages vers le bas.

Dans une forme de réalisation avantageuse du présent chariot, la partie Inférieure du châssis est inclinée vers l'avant d'un angle de 5 à 10° par rapport à l'horizontale, lorsque le chariot est placé sur une surface horizontale, afin que l'extrémité avant de cette partie inférieure puisse s'engager sous l'extrémité arrière de la partie inférieure d'un autre chariot identique, lors de leur emboîtement.

Selon une autre caractéristique, l'aile avant du réceptacle à bagages est constituée par des montants ou des arceaux susceptibles de s'engager entre des montants formant l'aile arrière du récep5

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tacle d'un autre chariot identique, lors de l'emboîtement de ces chariots.

Ainsi malgré la présence de leur réceptacle à bagages, les présents chariots sont aisément emboîtables sans qu'il soit nécessaire de prévoir des moyens particuliers d'escamotage ou de repliage de certains éléments.

Cependant d'autres particularités et avantages de ce chariot apparaîtront au cours de la description suivante. Celle-ci est donnée en référence au dessin annexé à simple titre d'exemple indicatif. Sur ce dessin:

La fig. 1 est une vue en perspective d'un chariot de transport selon l'invention,

La fig. 2 est une vue en élévation de côté de ce chariot, lorsqu'il est disposé sur une surface horizontale,

Les fig. 3 et 4 sont des vues similaires de ce même chariot lorsque celui-ci est placé respectivement sur un escalier mécanique en descente et sur un tel escalier en montée,

La fig. 5 est une vue partielle en perspective de l'extrémité supérieure du brancard de manœuvre de ce chariot.

Le chariot représenté comporte un châssis en L. Celui-ci comprend une partie inférieure 1 montée sur deux roues avant pivotantes 2 et deux roues arrière non pivotantes 3. Pour permettre l'emboîtement aisé de plusieurs chariots selon l'invention, la partie inférieure 1 du châssis est inclinée vers l'avant d'un angle de 5 à 10° par rapport à l'horizontale, par exemple un angle de 7°. Ainsi, l'extrémité avant de la partie inférieure 1 d'un chariot peut venir s'engager sous l'extrémité arrière de la partie inférieure correspondante d'un autre chariot identique.

Cette partie inférieure 1 est essentiellement constituée par un cadre 4 en tube métallique qui est ouvert vers l'arrière et présente un contour de forme trapézoïdale. Un certain nombre d'entre-toises 5 sont disposées entre les côtés latéraux de ce cadre.

Les extrémités arrière de celui-ci sont fixées sur les extrémités inférieures des montants latéraux 6 du brancard de manœuvre du chariot. Ces montants s'étendent à l'aplomb des roues arrière 3 dont les chapes de montage sont du reste fixées sur l'extrémité inférieure de ces montants. Entre les extrémités supérieures de ces montants il est prévu un arceau 7 faisant saillie vers l'arrière et qui est destiné à constituer la poignée de manœuvre du chariot. Cet arceau est monté pivotant sur les extrémités supérieures des montants 6 et chacune de ses branches latérales est reliée à une tringle (non représentée) logée dans le montant correspondant et qui commande un organe de freinage ou de blocage de la roue arrière correspondante 3. Il s'agit là d'un dispositif déjà connu en soi et dont l'agencement est tel que lorsqu'un utilisateur appuie sur la poignée 7 pour faire avancer le chariot, les organes de blocage sont escamotés pour permettre la libre rotation des roues arrière et que par contre, dès que l'usager lache cette poignée, les organes de blocage viennent bloquer chacune des roues arrière 3.

Quant aux roues avant 2, elles sont portées par des chapes 8 montées pivotantes sous une traverse 9 de l'extrémité avant de la partie inférieure 1 du châssis. Or il s'agit de roues qui sont munies d'un système automatique de blocage lorsque ces roues sont placées sur une surface rainurée, telle que la surface des marches d'un escalier mécanique, il peut s'agir d'un système tel que celui décrit dans le brevet FR 1 362 308. Cependant il existe de nombreux autres systèmes aptes à assurer le blocage des roues d'un chariot sur une surface rainurée et ces systèmes sont également utilisables dans le cas présent. Du reste, à la place d'un tel système, il serait également possible de prévoir des roues comportant un mécanisme automatique de blocage entrant en action lorsque le châssis du chariot correspondant est placé sur une surface inclinée, par exemple des roues telles que celles faisant l'objet du brevet FR1 600 143.

Pour recevoir les bagages à transporter, le présent chariot comporte un réceptacle désigné par la référence générale 10. Ce réceptacle affecte la forme d'un dièdre ouvert vers le haut dont l'arête 11 est donc placée vers le bas. Celle-ci est disposée horizontalement dans le sens transversal entre les deux côtés latéraux du cadre 4 de la partie inférieure 1 du châssis et constitue ainsi une traverse supplémentaire.

II convient de noter que cette arête 11 est disposée dans la zone médiane de la partie inférieure 1 du châssis. En tous cas, si cette arête n'est pas exactement au milieu de celle-ci, elle doit être écartée de l'une ou l'autre extrémité de plus de 2/5 de la longueur globale de la partie inférieure 1 du châssis, et ce de façon que le centre de gravité du chariot chargé soit dans une position telle que sa stabilité soit parfaitement assurée lorsque celui-ci est incliné vers le bas ou vers le haut sur un escalier mécanique.

L'aile avant 12 du réceptacle 10 est relevée au-dessus de l'extrémité avant de la partie inférieure 1 d'un angle a par rapport à la ligne horizontale A-B lorsque le chariot est placé sur une surface horizontale S. Dans l'exemple représenté à la figure 2, cet angle est d'environ 40°. En effet il doit être au moins égal à cette valeur, mais il peut éventuellement être plus important. Ainsi lorsque le présent chariot est incliné vers le bas sur un escalier mécanique E1 en descente, qui est normalement incliné à 30° par rapport à l'horizontale (voir figure 3), l'aile avant 12 du réceptacle 10 forme un angle a 1 d'au moins 10° par rapport à l'horizontale.

Quant à l'aile arrière 13 du réceptacle 10, elle est elle-même relevée au-dessus de l'extrémité arrière de la partie inférieure 1 du châssis. Elle forme pour sa part un angle ß par rapport à l'horizontale A-B lorsque le chariot est placé sur une surface horizontale. Dans l'exemple représente à la figure 2 cet angle est d'environ 48°. En effet il doit être égal ou supérieur à 40°. Aînsï lorsque le chariot est placé en montée sur un escalier mécanique E2 l'aile 13 du réceptacle forme un angle p 2 de 18° par rapport à l'horizontale.

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Dans un cas comme dans l'autre l'aile du dièdre

10, qui se trouve placée vers le bas, forme toujours un angle de plus de 10° par rapport à l'horizontale. Ceci évite tout risque de glissement, vers le bas, des bagages placés à l'intérieur du réceptacle 10. Les bagages sont donc parfaitement retenus dans ce réceptacle aussi bien à la montée qu'à la descente.

L'aile avant 12 du réceptacle 10 est constituée par deux arceaux inclinés 14 dont les extrémités inférieures sont soudées sur l'arête 11 du dièdre correspondant. Chacun de ces arceaux est soutenu, en un point intermédiaire de sa longueur, par une béquille 15 dont l'extrémité inférieure est soudée sur une traverse 4 de la partie inférieure 1 du châssis.

Quant à l'aile arrière 13 du réceptacle 10, elle est constituée par trois barreaux inclinés, à savoir deux barreaux latéraux 16 et un barreau central 17. Les barreaux latéraux sont fixés à leurs extrémités respectivement sur l'arête 11 du réceptacle et sur un point intermédiaire de la longueur des montants 6 du brancard de manoeuvre. Quant à l'arceau central 17 il est fixé à l'une de ses extrémités sur l'arête

11, cependant que son extrémité opposée est fixée sur une traverse horizontale (non représentée) s'étendant entre les montants 6 du brancard de manœuvre.

L'intervalle libre entre le barreau central 17 et chacun des barreaux latéraux 16 est supérieur à la largeur de chacun des arceaux 14 de l'aile avant 12 du réceptacle 10. Par ailleurs, les points de fixation des extrémités Inférieures de ces barreaux et de ces arceaux sont décalés de façon qu'il soit possible d'emboîter deux chariots selon l'invention l'un dans l'autre, en engageant les arceaux 14 de l'aile avant 12 du réceptacle d'un chariot dans l'intervalle disponible entre les montants 16 et 17 de l'aile arrière 13 du réceptacle d'un autre chariot situé devant. Ceci permet un emboîtement aisé des chariots selon l'invention malgré la présence des réceptacles à bagages 10, cet emboîtement étant également rendu possible par l'inclinaison déjà décrite de la partie inférieure 1 du châssis de chaque chariot.

A leur extrémité supérieure, les montants 6 du brancard arrière de manœuvre porte une corbeille

18 pour le transport de petits bagages, cette corbeille étant disposée entre ces deux montants. Cette corbeille s'étend de part et d'autre du plan passant par les deux montants 6, et sa paroi avant

19 est sensiblement parallèle à l'aile avant 12 du réceptacle 10 afin d'assurer la retenue des bagages contenus dans cette corbeille. A l'arrière le bord supérieur 20 de sa paroi arrière 21 se trouve situé à proximité de la poignée de manœuvre 7 afin de faciliter à l'utilisateur le maintien de cette poignée dans sa position d'effacement des organes de blocage des roues arrière car il peut alors saisir simultanément cette poignée et le bord supérieur 20 de la corbeille 18.

Cependant le principal avantage du chariot selon l'invention réside dans la stabilité de celui-ci et la retenue efficace des bagages lorsque ce chariot se trouve placé sur un escalier mécanique, en montée ou en descente. En effet, la forme du réceptacle 10 et l'inclinaison de ses deux ailes 12 et 13 sont telles que le poids des bagages placés dans celui-ci se trouve réparti sur ses deux ailes. La charge est donc amenée à appuyer de façon préférentielle dans le fond du dièdre formé par ce réceptacle.

La stabilité du chariot sur l'escalier mécanique est assurée par le fait que le centre de gravité de ce chariot, ainsi que Je centre de gravité des charges transportées, se trouvent toujours situés à l'intérieur des entraxes des roues projetés à l'horizontale, et ce en raison de la position du réceptacle et de la forme du dièdre constitué par celui-ci.

Bien entendu l'immobilisation du chariot sur un escalier mécanique en montée ou en descente résulte également du blocage des roues avant et des roues arrière. Cependant il est bien évident que ce blocage ne serait pas à lui seul suffisant pour assurer l'immobilisation du chariot et Interdire son basculement vers le bas. C'est pourquoi il est indispensable que le réceptacle des bagages ait la forme et la position particulière qui ont été décrites précédemment. En effet ceci permet une position optimum du centre de gravité du chariot et du centre de gravité des charges transportées de sorte que les roues avant et arrière se trouvent en appui sur les marches correspondantes de l'escalier mécanique sans risque de déplacement du chariot.

A ce sujet il convient de noter que ce résultat est atteint sans que l'utilisateur soit amené à effectuer une manœuvre déterminée ou à prendre des précautions particulières. En effet il suffit qu'à l'origine les roues avant et arrière soient placées sur deux marches distinctes de l'escalier mécanique, séparées entre elles par une autre marche intermédiaire. En effet la longueur de la partie inférieure 1 du châssis est telle que celui-ci s'étende au-dessus de trois marches successives d'un escalier mécanique.

Par ailleurs, ainsi qu'il a déjà été décrit, la retenue des bagages à l'intérieur du réceptacle 10 est assuré de façon efficace, aussi bien en montée qu'en descente. Ceci résulte de l'inclinaison particulière prévue pour l'aile avant et l'aile arrière du réceptacle 10. A ce sujet il convient de noter que dans l'exemple représenté l'angle existant entre ces deux ailes est d'environ 90°. Cependant cet angle pourrait éventuellement être plus faible, ce qui permettrait un relèvement encore plus accentué de l'aile avant et de l'aile arrière. Toutefois cette solution aurait pour inconvénient que l'espace disponible à l'intérieur du réceptacle 10 se trouverait réduit. C'est pourquoi il est préférable d'adopter des valeurs d'angle se rapprochant de celles mentionnées précédemment.

Claims

Revendications

1. Chariot à pousser pour le transport de bagages, destiné à pouvoir être placé sur un escalier mécanique à marches rainurées, et comportant un châssis en L dont la partie inférieure est montée sur deux roues avant pourvues d'un système de blocage automatique sur des marches rainurées ou sur une surface Inclinée, et deux roues arrière munies d'un système de blocage susceptible d'être actionné par l'utilisateur, caractérisé en ce que

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- pour recevoir les bagages à transporter, il comporte un réceptacle (10) en forme de dièdre ouvert vers le haut dont l'arête (11) est disposée transversalement sur la partie inférieure (1) du châssis, dans la zone médiane de celui-ci, à plus de 2/5 de la longueur à partir de l'une ou l'autre extrémité,

- l'aile avant (12) et l'aile arrière (13) de ce réceptacle (10) sont relevées, respectivement au dessus de l'extrémité avant et au dessus de l'extrémité arrière, d'un angle de 40° au moins par rapport à l'horizontale lorsque le chariot est sur une surface plane, afin que l'aile avant ait un relèvement d'au moins 10° lorsque le chariot est placé sur un escalier mécanique en descente incliné à 30°, et que l'aile arrière ait un relèvement d'au moins 10° également quand le chariot est placé sur un tel escalier en montée.

2. Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'angle du dièdre formé par le réceptacle (10) à bagages est de l'ordre de 90°.

3. Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie inférieure (1) du châssis est inclinée vers l'avant d'un angle de 5 à 10° par rapport à l'horizontale, lorsque le chariot est placé sur une surface horizontale, afin que l'extrémité avant de cette partie inférieure puisse s'engager sous l'extrémité arrière de la partie inférieure d'un autre chariot identique, lors de leur emboîtement.

4. Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'aile avant (12) du réceptacle (10) à bagages est constituée par des montants ou des arceaux (14) susceptibles de s'engager entre des montants (16,17) formant l'aile arrière (13) du réceptacle d'un autre chariot identique, lors de l'emboîtement de ces chariots.

5. Chariot selon la revendication 4 caractérisé en ce que l'aile arrière (13) du réceptacle à bagages est constituée par trois montants, à savoir: deux montants latéraux (16) dont les extrémités supérieures sont fixées sur les montants (6) du brancard arrière de manœuvre du chariot, et un montant central (17) dont l'extrémité supérieure est fixée sur une traverse horizontale de ce brancard, cependant que l'aile avant (12) du réceptacle à bagages est constitué par deux arceaux (14) dont chacun est susceptible de s'engager dans l'intervalle existant entre les montants (16,17) de l'aile arrière du réceptacle (13) d'un autre chariot identique, lors de l'emboîtement de ces deux chariots.

6. Chariot selon l'une des revendications précédentes comportant une corbeille de transport entre les extrémités supérieures des montants de son brancard de manœuvre, et caractérisé en ce que la paroi avant (19) est sensiblement parallèle à l'aile avant (12) du réceptacle (10) à bagages.

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