CH651462A5

CH651462A5 - Partie femelle d'un accouplement pour la fixation en bouche d'une prothese dentaire.

Info

Publication number: CH651462A5
Application number: CH1014/83A
Authority: CH
Inventors: Helmut Hader
Original assignee: Helmut Hader
Priority date: 1983-02-23
Filing date: 1983-02-23
Publication date: 1985-09-30
Also published as: JPS59156338A; IT8419496A0; IT1173260B; US4547156A; DE3406448C2; DE3406448A1

Description

Le but de la présente invention est de réaliser un accouplement pour prothèse dentaire remédiant à cet inconvénient, et cela est obtenu grâce à la partie femelle d'un tel accouplement qui se distingue par les caractéristiques énumérées à la revendication 1.

Le dessin annexé illustre un accouplement pour prothèse dentaire utilisant une partie femelle selon l'invention.

La fig. 1 illustre en coupe une partie femelle selon une première forme d'exécution en prise avec une partie mâle d'un accouplement.

La fig. 2 illustre en coupe une seconde forme d'exécution de la partie femelle en prise avec une partie mâle.

La fig. 3 illustre une variante d'utilisation de la pièce femelle illustrée à la fig. 2.

L'accouplement pour prothèse dentaire illustré à la fig. 1 comporte une partie mâle comprenant un téton en titane 1 dont la tête présente des fentes diamétrales 2 pour lui conférer une élasticité propre. L'extrémité libre de la tête du téton 1 est de plus grand diamètre que sa partie médiane, formant ainsi une surface conique 3 destinée à coopérer avec une arête de retenue de la partie femelle de l'accouplement pour verrouiller l'accouplement en position assemblée. Ce téton 1 est fixé par tous moyens connus, tel un pas de vis 4, coopérant avec un écrou 4a, dans une prothèse dentaire ou dans une dent saine par exemple, dans laquelle l'écrou est fixé par surmoulage ou cimentage.

La partie femelle de l'accouplement illustré comporte un boîtier 5 en métal, généralement du titane, ou en tout autre matériau adéquat, qui présente sur sa surface extérieure des déformations d'accrochage 6, par exemple une rainure, permettant l'ancrage de ce boîtier dans une dent à l'aide d'un ciment ou sa fixation par surmoulage dans une prothèse dentaire.

Ce boîtier 5 comporte un évidement central 7 dont l'extrémité 8 est de plus petit diamètre, formant ainsi un épaulement annulaire 9.

Cette partie femelle comporte encore une pièce de contact 10 destinée à coopérer avec la tête du téton 2, constituée par une pierre synthétique, par exemple un rubis ou un saphir, une pièce en céramique polie ou une pièce en métal dur. Cette pièce de contact 10 présente une surface extérieure cylindrique d'un diamètre correspondant à celui de l'évidement central 7 et vient, en position de service, buter contre l'épaulement 9 par une de ses faces frontales. Cette pièce de contact 10 présente une ouverture centrale divergente en direction des deux faces latérales de ladite pièce de contact déterminant ainsi une arête de retenue 11 de plus faible fiamètre. Le diamètre de cette arête de retenue est plus petit que le diamètre nominal de la tête du téton 1, mais celle-ci peut, en se déformant élastiquement, passer au-travers de cette ouverture.

Ainsi, en position accouplée, la surface conique 3 du téton entre en contact avec l'arête de maintien 11 de la partie femelle de l'accouplement et provoque le maintien de l'assemblage. Dans l'exemple illustré, une rondelle 14 est prévue, de sorte que l'accouplement obtenu est dit statique, c'est-à-dire sans jeu. Dans une variante, la rondelle 14 peut être supprimée et le téton 1 présente, en position accouplée, un certain ébat dans la pièce femelle, réalisant ainsi un accouplement dit dynamique.

La pièce de contact 10 en un matériau dur et poli, d'une dureté plus grande que celle du téton 1, mais extrêmement lisse, est maintenue en position dans le boîtier par une bague 12 généralement métallique qui, dans l'exemple illustré, est soudée au laser en 13 sur le boîtier 5.

Dans d'autres exécutions, cette bague 12 peut être vissée ou chassée à force dans le boîtier 5.

Cette bague de fixation présente une ouverture centrale d'un diamètre supérieur au plus grand diamètre de l'ouverture de la pièce de contact 10.

Cette partie d'accouplement femelle permet, grâce à cette pièce de contact 10, d'éviter toute usure du téton 1 ou de cette pièce de contact elle-même et évite ainsi toute détérioration de la qualité de l'accouplement. Cette pièce de contact est de préférence réalisée en rubis ou saphir synthétique, mais peut être également en une autre pierre, synthétique ou non. Cette pièce de contact peut également être réalisée en métal dur ou en céramique; toutefois, dans ce cas, la surface de son ouverture doit être polie à un haut degré pour obtenir le même résultat, c'est-à-dire l'absence d'usure entre les parties en contact lors d'introductions et d'extractions répétées du téton 1.

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Dans des variantes non illustrées de la partie femelle de l'accouplement pour la fixation de prothèses dentaires, la fixation de la pièce de contact 10 dans le boîtier 5 pourrait être réalisée de façon différente de celles décrites plus haut.

Par exemple, la pièce de contact 10 peut être collée dans l'évide- 5 ment du boîtier 5. Une autre façon, originale celle-là, de fixer cette pièce de contact est d'utiliser une bague 12 en métal reprenant ses cotes d'origine à 5: C. Ainsi le diamètre externe de cette bague est prévu pour que, à cette température de 5° C, qui n'est jamais atteinte en bouche, cette bague soit sertie dans le boîtier 5. Pour mettre en place cette bague, on la refroidit, ce qui provoque une diminution de son diamètre extérieur, permettant son introduction sans peine dans l'évidement 7, puis le frettage, et sa fixation en place s'effectue automatiquement lorsque cette bague se réchauffe à au moins 5° C.

Dans la forme d'exécution illustrée à la fig. 2, la pièce de contact constituée par la bague 10 peut être solidaire par moulage d'une pièce 15 en résine synthétique calcinable, en cire perdue ou montée et retenue mécaniquement dans une matière dentaire précieuse ou non précieuse. L'incorporation ultérieure de cette bague 10 dans une prothèse se fait par surmoulage de la matière constituant le support de ladite prothèse.

La bague 10, noyée ou montée mécaniquement dans la pièce 15, est décalée par rapport au plan médian de cette pièce de telle sorte que l'arête de maintien 11 de la bague 10 soit située à des distances différentes des faces A et B de la pièce 15. Les faces A et B sont re-connaissables pour l'utilisateur par l'intermédiaire de teintes différentes ou de signes de marquages (côté dynamique, côté statique).

En utilisant la pièce femelle dans un sens (fig. 2), l'accouplement réalisé est statique, le téton 1 étant fixé rigidement à l'intérieur de la pièce d'accouplement femelle. Par contre, dans la variante illustrée à la fig. 3, la pièce femelle étant utilisée dans l'autre sens, le téton est accouplé dynamiquement, c'est-à-dire avec jeu, dans cette pièce femelle.

R

1 feuille dessins

Claims

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1. Partie femelle d'un accouplement pour la fixation d'une prothèse dentaire destinée à être solidaire soit de la prothèse, soit d'une dent ou d'une racine saine, caractérisée par le fait qu'elle comporte une pièce de contact dure présentant une ouverture traversante allant en s'évasant de part et d'autre d'une arête de maintien, la surface de cette ouverture étant polie ou lisse.

2. Partie femelle selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte un boîtier, destiné à être fixé dans une prothèse ou une dent saine, comprenant un évidement central présentant un épaulement, par le fait que la pièce de contact est placée dans cet évidement contre ledit épaulement, et par le fait que cette pièce de contact est maintenue dans le boîtier, contre ledit épaulement, à l'aide d'une bague de fixation rendue solidaire du boîtier et dont l'ouverture est plus grande que celle de la pièce de contact.

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REVENDICATIONS

3. Partie femelle selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la bague de fixation est soudée, vissée, chassée ou collée au boîtier.

4. Partie femelle selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la bague de fixation est en métal et qu'à la température de 5° C ou plus, elle est frettée dans le boîtier.

5. Partie femelle selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait que la surface externe du boîtier comporte des formations d'ancrage permettant son scellement dans une dent ou son surmoulage dans une prothèse.

6. Partie femelle selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la pièce de contact est fixée par surmoulage dans une pièce-support présentant des évidements coaxiaux situés de part et d'autre et communiquant avec Fouverture.de la pièce de contact mais de diamètres supérieurs, et par le fait que l'arête de maintien de la pièce de contact est située à des distances différentes des faces de ladite pièce support.

7. Partie femelle selon la revendication 6, caractérisée par le fait que la pièce-support est en résine synthétique calcinable, en cire perdue ou dans une matière dentaire précieuse ou non précieuse.

8. Partie femelle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la pièce de contact est réalisée en pierre synthétique ou naturelle.

9. Partie femelle selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que la pièce de contact est en métal dur.

10. Partie femelle selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que la pièce de contact est en céramique, les parois de son ouvertue étant polies.

Les attachements ou accouplements pour prothèses dentaires comportent une partie mâle et une partie femelle destinées à coopérer à la façon d'un bouton-pression pour la fixation amovible d'une prothèse dentaire en bouche. L'une de ces parties, mâle ou femelle, est fixée sur la prothèse amovible, tandis que l'autre est fixée en bouche sur une dent saine ou sur une dent à pivot par exemple.

Généralement, les organes d'accrochage mâle et femelle de ces accouplements sont réalisés en titane, car il faut que ce soit un matériau bien toléré en bouche et d'une haute résistance mécanique pour assurer un bon fonctionnement de l'ensemble malgré les très faibles dimensions de ces éléments.

Or à la longue, le frottement métal sur métal de ces parties provoque une usure non négligeable qui nuit à la bonne fixation de la prothèse, qui se met alors à branler.