CH649044A5 - Appareil destine a brocher des articles de papier en mouvement. - Google Patents

Description

La présente invention se rapporte à un appareil destiné à brocher des articles de papier en mouvement, par exemple un appareil à brocher à grande vitesse, qui agrafe, parallèlement à leur sens d'avance,

des bandes de papier ou des documents imprimés au cours de leur passage dans des systèmes d'impression ou d'assemblage à grande vitesse.

Des appareils à brocher les cahiers sont bien connus. Ces appareils connus comportent des mécanismes qui façonnent des agrafes à partir d'un fil métallique en bobine. Mais il existe dans ce domaine des difficultés non résolues, qui ont empêché jusqu'à présent de réaliser un appareil simple et fiable, travaillant à grande vitesse, à une cadence de, par exemple, 60000 articles à l'heure, destiné à être incorporé dans des installations d'impression et d'assemblage et ayant une souplesse suffisante pour opérer sur des cahiers et sur des bandes, sans subir ou entraîner de restrictions concernant leur sens de déplacement. On va décrire succinctement des brevets typiques représentatifs de l'art antérieur et présentant des inconvénients corrigés par la présente invention.

Les appareils décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique Nos 2869863 et 2104452 représentent ceux de la classe dans laquelle des cahiers passent dans un jeu de tambours rotatifs et des agrafes sont insérées sur la ligne de contact entre ces tambours. Les appareils à brocher de cette classe présentent un certain nombre d'inconvénients. Un problème important concerne l'usure et la déchirure, ainsi que les mécanismes compliqués correspondants qui nécessitent une très grande force de percussion. Cela est dû au fait qu'il faut éjecter et replier presque instantanément les agrafes sur un très petit angle de rotation des tambours, au moment où ces agrafes sont proches des surfaces adjacentes de ces tambours. De plus, le fil des agrafes doit être très solide pour résister à la percussion; il peut donc être coûteux et créer des problèmes d'aspect esthétique du cahier. En outre, il faut insérer les agrafes en U perpendiculairement au sens d'avance du papier, sur la ligne de contact des tambours, de sorte que les deux pointes des agrafes pénètrent simultanément dans la feuille de papier, ce qui ne permet pas d'agrafer si cette feuille se déplace dans le sens perpendiculaire. Cela entraîne souvent la nécessité d'incorporer dans l'installation un mécanisme destiné à modifier le sens d'avance des cahiers. Cela empêche aussi en général d'agrafer en continu pendant la fabrication une bande en mouvement avant que les cahiers ne soient isolés, parce qu'il faut, pour utiliser un mécanisme de ce type, découper la bande et modifier le sens d'avance des cahiers.

Les appareils décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique Nos 1784590,2105372 et 2693595 sont représentatifs d'une classe d'appareils à brocher qui agrafent sur leur ligne de pliure des cahiers déjà pliés. Cela peut se révéler intéressant dans certaines applications, mais ces appareils risquent de ne pas avoir la souplesse voulue pour traiter des feuillets plans ou des bandes continues. L'appareil décrit dans le dernier brevet cité constitue aussi un exemple de la classe de ceux qui doivent être équipés d'une bobine de fil métallique distincte, et des organes d'agrafage correspondants, pour chacune des multiples agrafes que doit comporter le cahier. Cela conduit à des appareils compliqués, tendant à être moins fiables et très coûteux, parce que les dispositifs de traitement et de découpage du fil selon l'art antérieur sont généralement compliqués.

L'appareil du brevet N° 2693595 précité représente aussi la classe de brocheuses qui utilisent des mécanismes agrafeurs à cycle alternatif. Ces mécanismes agrafeurs sont intermittents et leurs lourds organes mécaniques doivent se déplacer en avant et en arrière. Il leur faut aussi un dispositif synchronisateur auxiliaire dans les installations qui traitent des articles en papier de divers genres. L'inertie au déplacement de ces organes relativement lourds dans des cycles de marche-arrêt à chaque début et fin de cycle est grande, ce qui diminue la vitesse potentielle maximale de fonctionnement sûr; la fiabilité est faible et les dépenses de fonctionnement de ces mécanismes d'agrafage, compliqués dans ces conditions, sont élevées.

L'appareil du même brevet N° 2693595 précité représente encore ceux d'une classe dans laquelle le cahier doit, au cours de son déplacement, être immobilisé pour recevoir les agrafes. Un autre exemple typique d'alimentation pièce par pièce est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 1937977. Il est possible d'obtenir de ma5

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nière fiable des vitesses plus élevées en traitant un papier pendant son déplacement en mouvement continu.

L'appareil décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 1676156 est représentatif d'un matériel de brochage dont les mécanismes sont si compliqués et enchevêtrés qu'il est très difficile à entretenir et à maintenir de manière sûre en service à grande vitesse pendant des périodes prolongées. Un tel appareil est trop coûteux. Beaucoup d'appareils de cette classe comportent des mécanismes encombrants et compliqués qui exigent un ajustage d'alignement et une interaction précise pour façonner, transporter et insérer les agrafes, ce qui entraîne des risques de blocage et de fonctionnement défectueux. Il n'est pas possible non plus de donner à ces mécanismes la souplesse nécessaire pour façonner des agrafes de longueurs différentes, destinées à des cahiers d'épaisseurs différentes, ou pour traiter des bandes ou des documents continus à des vitesses ou à des sens d'avance différents.

L'art antérieur comporte un très grand nombre de mécanismes compliqués de façonnage et de fermeture d'agrafes. Certains font exécuter au fil métallique venant de bobines un trajet compliqué et ils doivent comporter des mécanismes de façonnage et de transport également compliqués. Or, toute complication d'un système en diminue la fiabilité et augmente les risques d'arrêts importants, ainsi que les dépenses. La formation des agrafes à partir d'une bobine de fil métallique, le transport desdites agrafes et leur fermeture dans le produit en papier constituent donc une partie critique de tout système de brochage. Ainsi, l'appareil décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 223252 utilise des agrafes préformées, qui sont transportées en partie sur leur chemin par un aimant.

La présente invention a donc pour objet de corriger les défauts précités des appareils connus, et de réaliser un appareil permettant de brocher en continu et sans reprise, à grande vitesse, simple, peu délicat, peu coûteux et efficace, pouvant traiter soit des bandes continues, soit des cahiers individuels, soit d'autres articles en papier du même genre.

A cet effet, l'appareil selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend des éléments qui transportent les articles sur un chemin linéaire, parallèle à celui qui est suivi par des agrafes destinées à être introduites dans ces articles; des organes, qui transportent des agrafes en U le long de ce chemin, côte à côte avec les articles, tout en faisant passer les pointes des agrafes dans ces derniers et en rabattant ces pointes; des organes qui plient les articles sur une ligne de pliage prédéterminée pendant qu'ils parcourent le chemin linéaire le long duquel les agrafes sont introduites et rabattues.

L'invention est décrite ci-après, à titre d'exemple, en regard des dessins annexés sur lesquels:

la fig. 1 est une élévation schématique d'un appareil de transport, d'agrafage et de pliage de cahiers;

la fig. 2 est une élévation du mécanisme de transport et de façonnage des agrafes, vu de gauche à droite dans le sens des flèches 2-2 de la fig. 1 ;

les fig. 3 et 4 sont des élévations, vues de gauche à droite, dans le sens des flèches 3-3 et 4-4 respectivement de la fig 1, représentant un cahier en cours de passage dans l'appareil;

les fig. 5A-5B sont des vues schématiques latérale et en bout, respectivement, d'un poinçon de prise et de transport d'un tronçon de fil métallique magnétique et de façonnage d'agrafes;

les fig. 6A-6B sont des élévations latérale et de face, respectivement, d'une matrice de façonnage d'agrafes, qui façonne et transporte ces agrafes et sert d'élément éjecteur au moment de l'agrafage des articles en papier;

les fig. 7A-7B sont des élévations latérale et de face, respectivement, d'un poinçon de repliage ou de fermeture des agrafes et de pliage, monté sur un maillon de chaîne;

les fig. 8A-8B sont des élévations latérale et de face, respectivement, d'un poinçon de pliage monté sur un maillon;

les fig. 9A-9B sont des élévations de face et latérale, respectivement, d'une matrice de pliage montée sur un maillon de chaîne et coopérant avec le poinçon des fig. 8A-8B;

la fig. 10 est une coupe d'une variante de poinçon de transport, maintenant le fil par friction et pouvant remplacer le poinçon de la fig. 5B, et les fig. 11 A-l 1B sont des vues de face de variantes de réalisation de poinçon et de matrice non plieurs, pouvant remplacer respectivement le poinçon et la matrice des fig. 8B et 9B.

Comme on peut le voir, l'appareil des fig. 1 à 4 comprend essentiellement trois chaînes 10,11 et 12 et un mécanisme 13 de découpage de fil, représentés schématiquement dans les positions relatives occupées par leurs éléments actifs pour façonner et transporter les agrafes, plier et agrafer une bande ou des feuillets de cahier, introduits dans le sens de la flèche 14 dans le couloir linéaire de transport formé entre les chaînes 11 et 12. Les fig. 3 et 4 représentent l'agrafage et le pliage de cahiers 15 pendant qu'ils passent dans le couloir formé par les chaînes.

Les chaînes 10, 11 et 12 sont entraînées constamment par des barbotins 16, etc., qui tournent dans les sens indiqués par des flèches sur des arbres 17, etc., à une vitesse qui traite les cahiers en continu entre des machines à imprimer et à empiler ou dans des machines d'assemblage. Ce matériel est capable de traiter des cahiers à une cadence égale ou supérieure à 60000 cahiers à l'heure.

Un fil métallique 18, venant d'une bobine (non représentée), passe entre des galets 19 et dans un découpoir rotatif 20, entraînés à une vitesse synchrone de celle des chaînes, de façon à délivrer des tronçons de fil 21 avec lesquels les agrafes seront formées et qui sont saisis, transportés et façonnés au moyen de poinçons de transport 22, qui peuvent être soit des éléments magnétiques (fig. 5B), soit des éléments de retenue par friction (fig. 10) pour un fil non magnétique en laiton ou en acier inoxydable. Un galet 23 constitue un élément de soutien du fil, aidant à le maintenir et à le centrer pour l'amener dans les gorges 24 (fig. 5B, 10) des poinçons 22 montés sur les maillons 25. Comme on peut le voir sur la fig. 10, deux pièces sont sollicitées élastiquement l'une vers l'autre, de façon à former une gorge 24', et elles sont écartées par le tronçon de fil 21, dont le diamètre est légèrement plus grand, de manière à le maintenir par friction dans cette gorge 24'. Les poinçons 22 de transport et de façonnage des agrafes sont ajustés dans des maillons de la chaîne 10 et sont donc entraînés de façon à coopérer avec des matrices de façonnage 26 (fig. 6A, 6B), portées par des maillons de la chaîne 11.

Les poinçons 22 sont répartis le long de la chaîne 10 de manière à donner, à partir d'un seul fil 18, une multitude d'agrafes qui peuvent pénétrer dans un cahier le long du couloir linéaire de transport délimité par les chaînes contiguës. Un tronçon de fil 21 est donc repoussé par un poinçon 22 dans une matrice 26 pendant que ce tronçon passe aux postes 27, 28, etc. La barre 29 à rampe de guidage permet de courber le tronçon 21 et d'en former une agrafe relativement lentement, même à la grande vitesse de passage des cahiers, sans avoir besoin de percussion ni de forte dépense d'énergie, ce qui contribue à donner à l'appareil selon l'invention ses caractéristiques de grande fiabilité et de grande résistance à l'usure. La fig. 2 représente les agrafes en cours de façonnage dans une matrice 26.

On remarquera que les matrices 26 comportent un piston coulissant 35 et un bras 36 porte-came. Le poinçon 22 repousse le piston 35 vers le bas jusqu'à une position limite de butée pendant que le tronçon de fil 21 est façonné en forme d'agrafe dans la gorge 37 de la matrice 26 (fig. 6B), qui coopère avec la gorge 24 de ce poinçon 22. L'agrafe est retenue dans la matrice 26 pour être transportée avant d'être éjectée.

Des rails 29, 40 à 44 de support des chaînes forment avec les barbotins 16 un couloir rigide sur toute la longueur du trajet de chaque chaîne 10, 11,12. Un rail 46, à rampe de repliage ou fermeture des agrafes, est disposé de manière à coopérer avec les bras 36 porte-came, de façon à chasser les agrafes des matrices 26 en faisant pénétrer ces agrafes dans les cahiers qui passent entre les chaînes 11 et 12 et à les rabattre ou à les fermer dans les encoches 49 de poinçons de fermeture 50 (fig. 7A, 7B) complémentaires. La rampe de ce rail 46 permet ainsi à l'agrafe de pénétrer à la vitesse optimale dans des cahiers de diverses épaisseurs, qui sont traités simplement par écarte-

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ment de la chaîne de transport inférieure 12, de façon à donner la pression de friction appropriée pour le transport. Il est clair qu'il est possible d'adapter ce système à l'utilisation d'agrafes de longueurs différentes, essentiellement en déterminant la longueur de fil 18 qu'il faut couper dans le découpoir 20.

On remarquera que ces poinçons de repliage ou de fermeture sont destinés à être utilisés avec des cahiers 15 pliés (fig. 3 et 4). Par conséquent, des poinçons de pliage 51 (fig. 8A-8B) intermédiaires servent à former un pli continu, en coopération avec des matrices de pliage 52 (fig. 9A-9B), tout le long du couloir formé entre les chaînes 11 et 12, de façon à former un cahier 15 agrafé et plié, représenté sur la fig. 3, à la sortie de ce couloir linéaire de transport. Mais, ainsi que le représentent les fig. 11A et 11B, le pliage n'est pas obligatoire et des poinçons plats 51A, 52A de transport (et les matrices de fermeture correspondantes de la fig. 7) peuvent être utilisés pour traiter par exemple des bandes continues non pliées, dans lesquelles les feuillets de cahiers seront ultérieurement découpés et pliés.

Par conséquent, en service, cet appareil à brocher fait suivre aux cahiers 15, pli en haut, pli en bas ou à plat, un couloir linéaire 14 entre les chaînes 11 et 12. Les poinçons et matrices 26, 50 et 51, 52 de pliage et d'agrafage, montés sur des maillons des chaînes, le long des chemins contigus suivis par les deux chaînesll et 12, se déplacent continuellement à vitesse constante en suivant un trajet incurvé qui se transforme en un trajet parallèle au chemin ou couloir linéaire 14, et font alors pénétrer un certain nombre d'agrafes dans les cahiers. Toutes ces agrafes sont façonnées dans les matrices 26 à partir d'un seul fil métallique 18 venant d'une bobine. On remarquera que ce montage permet d'opérer avec succès à grande vitesse, ce qui est en partie dû au fait que l'agrafage est exécuté lentement, à l'aide de la rampe de la barre 46, sur un long trajet et sans choc brutal, en utilisant de manière satisfaisante un fil de petit diamètre et en enfonçant des agrafes en U dans les cahiers suivant leur axe de pliage et non perpendiculairement à cet axe. Les agrafes sont donc transportées de manière originale par les chaînes 11, 12 sur un chemin qui suit parallèlement le couloir d'avance des cahiers. Cette faculté est aussi très importante, car elle donne la possibilité de traiter des bandes continues avant qu'elles soient séparées en cahiers individuels. Cela ne pourrait être fait dynamiquement avec les appareils agrafeurs par percussion connus, sur des documents passant à grande vitesse, car il faudrait alors obligatoirement faire pénétrer simultanément les deux pointes des agrafes, ce qui en limite l'utilisation aux seuls cas où l'on fait tourner les cahiers de façon que, lorsqu'ils passent sous les outils d'agrafage, leur ligne de pliure soit perpendiculaire au sens d'avance.

Au contraire, dans l'appareil décrit les agrafes sont introduites lentement dans les cahiers, grâce à la coopération de la rampe de la barre 46 et du bras 36 porte-came, pendant que ces cahiers avancent et passent de gauche à droite entre les deux jeux de poinçons et de matrices montés sur des maillons des chaînes contiguës 11 et 12, en consommant moins d'énergie de pointe et au moyen de poinçons et de matrices d'agrafage simples. Les agrafes sont rabattues ou fermées lorsque leurs extrémités viennent en contact avec les encoches de fermeture 49 des poinçons 50 (fig. 7A), qui aident aussi à exécuter le pliage grâce à leur pointe triangulaire 59, coopérant avec les flancs inclinés 60 (fig. 6B) des matrices 26 qui portent ces agrafes.

Par conséquent, les cahiers sont, dans tous les cas, agrafés le long de leur ligne de pliure éventuelle et, si désiré, ils sont aussi pliés au moyen de jeux de poinçons et de matrices 51, 52, etc., pendant qu'ils parcourent le couloir linéaire que les agrafes traversent. Les maillons des chaînes viennent en contact suivant un arc de cercle sur les bar-botins 16 de gauche et se rapprochent donc de manière idéale, aidés par la rampe de la barre 46, de façon à faire pénétrer les agrafes, de manière prédéterminée et notamment progressive dans les feuillets des cahiers ou dans une bande. Le trajet, pendant lequel les deux chaînes 11 et 12 sont contiguës, est assez long pour contenir toute la longueur d'un cahier, un certain nombre d'agrafes provenant d'un fil 18 unique étant introduites pendant son passage sur ce trajet par plusieurs jeux d'outils d'agrafage simples. Il est évident que cette conformation simple, de poids réduit, à faible inertie et fiable des outils d'agrafage permet de travailler à une grande vitesse de rotation. Grâce aussi à la suppression de la percussion pendant le façonnage et la fermeture des agrafes, il est évident que l'usure et les frais d'entretien de ce matériel à grande vitesse sont réduits de manière appréciable.

Si le fil 18 est magnétique, il est découpé en tronçons 21 qui sont transportés par des poinçons magnétiques 22 et façonnés en forme d'agrafes pendant que ces poinçons 22 les portent encore, lorsqu'ils pénètrent dans les matrices de façonnage 26. Les poinçons magnétiques 22 et les poinçons correspondants 22' (fig. 10), à serrage du fil, qui portent les tronçons, simplifient notablement les mécanismes qui, sinon, seraient compliqués et délicats, en traitant ces tronçons de manière originale, contrairement aux procédés connus de transport des agrafes des mécanismes de façonnage d'agrafes à grande vitesse.

Un autre avantage important de la présente invention consiste dans le fait qu'il n'est pas nécessaire de modifier le sens de passage du fil dans le découpoir pour amener ce fil aux outils destinés à en former des agrafes. Non seulement le fait qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer ce transport plus compliqué diminue les frais et les risques de coincement, de mauvais fonctionnement et d'endommage-ment, mais encore cela permet de fabriquer l'appareil de manière simple et aisée.

Il est paticulièrement important de souligner la simplicité et le faible poids du mécanisme de façonnage et de fermeture des agrafes selon l'invention. Chaque groupe agrafeur est essentiellement composé de trois poinçons et matrices 22, 26 et 50 légers, montés sur des maillons des chaînes. Le fait d'utiliser ces trois outils sans percussion, sur un trajet incurvé d'entrée de grande longueur, contribue aussi à diminuer la consommation d'énergie et à assurer la fiabilité à grande vitesse. Des avantages évidents d'économie se manifestent pour l'appareil et son emballage, ainsi que dans les dépenses de fonctionnement et d'entretien. Dans le domaine considéré, les dépenses provoquées par les arrêts imprévus dus à des avaries, à un blocage ou à un fonctionnement défectueux, sont très élevées. Par conséquent, cet appareil améliore clairement l'état de l'art et le rendement des systèmes associés.

Les chaînes, les mécanismes de transport des cahiers à l'entrée et à la sortie, ainsi que le matériel (non représenté) d'impression, d'insertion ou d'empilage des cahiers et le mécanisme 13 d'alimentation en fil et de découpage, sont tous entraînés en synchronisme dans une installation typique, de sorte que les cahiers sont délivrés dans la position voulue pour que, par exemple, les trois agrafes représentées soient centrées et espacée à l'intervalle voulu dans le cahier.

On voit donc que cet appareil simple est avantageux parce qu'il supprime les dépenses critiques de pointes de puissance et évite l'obligation de soumettre des mécanismes à une forte usure dans l'appareil de transport, de pliage et de brochage en ligne ou en continu à grande vitesse, destiné à traiter des cahiers. Il est ainsi possible d'obtenir facilement une vitesse de passage élevée de plus d'environ 60000 articles à l'heure, dans des conditions sûres de fonctionnement continu ne nécessitant que peu d'entretien. Il est possible de diminuer les dépenses et la consommation d'énergie, puisque n'est utilisé aucun mécanisme critique, délicat et difficile à fabriquer, et que la puissance nécessaire est répartie sur un intervalle de temps très long, ce qui supprime l'appel à des équipements destinés à satisfaire à des puissances instantanées très élevées et qui sont au contraire nécessaires dans le cas des tambours à action rapide ou des mécanismes cycliques. La simplicité facilite aussi l'accessibilité, les réparations et l'entretien quand ils sont nécessaires.

L'appareil est très souple et peut donc être utilisé à des vitesses variées. Il peut être adapté aisément de manière à fonctionner en synchronisme avec la marche en continu de presses rotatives à imprimer à grande vitesse et d'installations analogues fonctionnant en continu, sans reprise, ou, en variante, il peut être utilisé pour tous

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Dans une application industrielle, un appareil à brocher bon marché, sûr, fontionnant en continu à grande vitesse et sans perçus- 5

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sion produit des agrafes à partir d'une seule bobine de fil métallique de façon à traiter sans reprise des bandes continues ou des cahiers séparés dans des installations d'assemblage, ou bien des cahiers provenant de presses à grande vitesse ou machines analogues, à des vitesses de l'ordre de 60000 cahiers ou plus à l'heure.

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3 feuilles dessins

Claims (11)

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1. Appareil destiné à brocher des articles de papier en mouvement, caractérisé en ce qu'il comprend:

des éléments (11, 12, 25) qui transportent les articles sur un chemin linéaire (14), parallèle à celui qui est suivi par des agrafes destinées à être introduites dans ces articles;

des organes (22, 26, 50), qui transportent des agrafes en U le long de ce chemin, côte à côte avec les articles, tout en faisant passer les pointes des agrafes dans ces derniers et en rabattant ces pointes,

et des organes (51, 52) qui plient les articles sur une ligne de pliage prédéterminée pendant qu'ils parcourent le chemin linéaire le long duquel les agrafes sont introduites et rabattues.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments qui transportent les articles sur le chemin linéaire sont des maillons (25) de deux chaînes (11, 12) à déplacement continu, portant des organes (26, 50) qui viennent en contact avec ces articles sur leurs faces opposées.

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REVENDICATIONS

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que les organes qui plient les articles sont des jeux de poinçons (51) et de matrices (52) plieurs, montés respectivement sur des maillons (25) des deux chaînes (11, 12).

4. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (13) qui découpe un fil métallique (18) en tronçons (21), des poinçons (22) de façonnage d'agrafes qui transportent ces tronçons, et des matrices (26) qui façonnent lesdits tronçons à la forme d'agrafes et qui se déplacent côte à côte avec ces poinçons (22) de façon à coopérer avec ces derniers.

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que les poinçons (22) qui façonnent les tronçons de fil (21) sont magnétiques ou comportent un élément magnétique.

6. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que les poinçons (22') comportent des éléments qui entourent les tronçons de fil (21) et les maintiennent par friction en les serrant.

7. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que les éléments qui transportent les tronçons de fil (21) comprennent une chaîne (10) à déplacement continu, les poinçons (22) étant portés par des maillons (25) distincts de cette chaîne;

les éléments qui transportent les articles le long du chemin linéaire (14) comprennent deux chaînes (11, 12) à déplacement continu, qui se rejoignent sur ce chemin de façon à serrer les articles entre elles, et les matrices (26) destinées à façonner ces tronçons de fil (21) sont montées sur des maillons de l'une (11) de ces deux chaînes.

8. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des organes convoyeurs (26) qui amènent les agrafes en coïncidence avec les articles et qui se déplacent continuellement à vitesse constante en suivant un trajet incurvé qui se transforme en un trajet parallèle au chemin linéaire (14).

9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que le trajet courbe est délimité par une rampe (46) dont le contour détermine l'importance de la pénétration le long du chemin linéaire (14).

10. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des éléments qui répartissent un certain nombre d'agrafes sur la longueur de l'article, le long du trajet linéaire (14), ainsi que des éléments (13, 22, 26) qui façonnent ces agràfes à partir d'un fil métallique (18) unique.

11. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments de transport des articles et des agrafes sont des organes (26, 50) à action progressive montés sur une chaîne.